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Afrique de l’ouest : le Togo, 1er en matière de promotion de leadership féminin dans les instances de décisions (Banque Mondiale)
INTERNATIONAL 

Afrique de l’ouest : le Togo, 1er en matière de promotion de leadership féminin dans les instances de décisions (Banque Mondiale)

26/02/202126/02/2021 fasomali 0
DR Choguel Kokalla Maïga, président du comité stratégique du M5-RFP : « Le PAG non réaliste, non évalué, non chiffré… »
POLITIQUE 

DR Choguel Kokalla Maïga, président du comité stratégique du M5-RFP : « Le PAG non réaliste, non évalué, non chiffré… »

26/02/202125/02/2021 fasomali 0
L’avenir de l’URD après le décès de son président : Me Demba Traoré rassure l’unité du parti et la continuité du combat de Soumaïla Cissé
MEDIAS POLITIQUE 

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26/02/202125/02/2021 fasomali 0
Cour d’Appel : Le procès Amadou Aya Sanogo et Coaccusés renvoyé au 11 mars
Justice 

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26/02/202125/02/2021 fasomali 0

Dans vos Kiosques à journaux

    • Saint valentin 2021 : Quand la Covid-19 oblige à fêter dans la sobriété !Saint valentin 2021 : Quand la Covid-19 oblige à fêter dans la sobriété !
      15/02/2021COVID-19 / MEDIASPar la force des choses la fête de Saint valentin s’est invitée dans l’agenda des grandes fêtes les plus célébrées en Afrique et particulièrement au Mali depuis des années. Au compte de cette année, l’ambiance n’a pas été au rendez-vous comme d’habitude. Cela, à cause de la pandémie à coronavirus, qui a été un frein à toutes les festivités traditionnelles. Cette atmosphère tendue était perceptible sur le visage des jeunes ‘’tourtereaux’’ et dans les marchés à cadeaux.           En effet, le jour de la Saint Valentin précisément le 14 février, est considéré dans de nombreux pays, y compris le nôtre depuis des années, comme la fête des amoureux. Ainsi, les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses qui sont l’emblème de la passion. D’autres s’invitent dans des restaurants ou des soirées spécialement organisées à cet effet. La fête de cette année 2021 a été une exception, vu que les choses se sont déroulées en toute sobriété à cause de la crise sanitaire de covid 19. Pour mieux appréhender l’atmosphère à la veille de cette festivité, nous nous sommes rendus  au grand marché Rose de Bamako, précisément dans les coins et recoins où on vend les présents pour cette célébration et les emballages. Déjà, à notre arrivée sur les lieux, l’ambiance n’était pas comme d’ordinaire, étant donné que les clients venaient timidement pour faire les achats, sinon les apprécier ou soit les toucher seulement sans acheter. Le vendeur Bassékou Kouyaté qui était devant ses articles, nous apprend qu’il fait ce travail (vendre les cadeaux de Saint Valentin et les emballer) depuis 4 ans. D’après lui, le marché de cette année n’est pas comme celui des autres années. Cela à cause du fait que les clients ne viennent pas acheter et qu’ils ont eu des problèmes à recevoir leurs marchandises de l’extérieur à cause de la Covid-19. « Je pense que cette situation est due à la pandémie de coronavirus. Les gens ont peur de sortir et il y a également la crise politique que le pays traverse » a-t-il ajouté. A côté de lui, Bolobally Konaté, lui aussi vendeur, abonde dans le même sens. « On n’a plus de clients pour acheter nos articles pour la Saint Valentin à cause de la situation du pays et la maladie à Coronavirus. Alors que ce n’était pas comme ça pendant les autres années. En plus, les gens n’ont pas d’argent. Vous voyez déjà l’atmosphère » et de renchérir qu’il n y a pas de preneurs pour leurs marchandises. Selon Vieux Keïta, commerçant et emballeur comme tous les autres cités ci-dessus, cette Saint Valentin est particulière au regard de la crise dans le pays et la Covid-19 qui est mondiale. A ses dires, maintenant, leur part de marché est réduite en raison du fait que de nombreux jeunes deviennent des vendeurs de cadeaux de Saint Valentin, à cette période. « Avec l’avènement des réseaux sociaux, les gens achètent leurs cadeaux et se font livrer sur place» a-t-il ajouté comme handicap. La Saint Valentin, fêtée dans une atmosphère morose Avec l’affluence morose dans laquelle cette Saint Valentin s’est commémorée, certains et certaines ont pu acheter les cadeaux pour leurs âmes-sœurs comme ce fut le cas pour Mame Coulibaly, gérante d’Orange Money. Elle a fêté en toute intimité avec son mari comme chaque année. « Moi et mon mari, on a l’habitude de fêter la Saint Valentin chez nous dans notre petite maison. Donc avec la Covid-19 ou pas, on a pu la célébrer à notre manière sans un risque de contracter le coronavirus » s’est-elle réjouie. Contrairement à Mame Coulibaly, cette Saint Valentin a coïncidé au déménagement de cette jeune dame et son mari dans leur nouvelle maison. A elle de dire qu’elle a acheté des cadeaux pour son mari et les roses pour bien décorer leur nouvelle demeure pour l’occasion et pour bien festoyer. Mariam Koné, elle s’appelle. Sur place, une étudiante est venue emballer ses présents qu’elle comptait remettre à son amoureux pour preuve d’amour. Ses cadeaux étaient composés de boubou en Bazin, des chemises et des tee-shirts de bonne marque. « Je ne suis pas fane des sorties lors de cette fête de Saint Valentin. Donc avec la Covid-19, on a bien fêté dans notre coin sans être dérangé, ni le risque de se faire contaminer par cette pandémie » a indiqué cette étudiante. Offrir des cadeaux comme preuve d’amour, n’est pas important pour Bako Keita, un commerçant. « Je n’avais rien préparé pour cette fête vu les difficultés que nous traversons dans le pays. Mais je pense que les mots doux à l’égard de mon amoureuse ont fait mon affaire. D’ailleurs, comme chaque année » martèle Bako. Pourquoi l’engouement des Maliens vis-à-vis de cette fête de Saint Valentin? Fodié Tandjigora, Docteur en sociologie, explique que tout d’abord la fête de Saint Valentin est une fête judéo-chrétienne mais qu’elle est aussi fêtée par d’autres confessions. Que son ampleur est dû au fait que les réseaux sociaux lui donnent une grande visibilité. « Cette Fête n’a pas de signification dans la culture africaine, sur le plan traditionnel, il n’y a pas une période pour manifester son amour comme c’est le cas avec la Saint Valentin » a édifié Dr Tandjigora. Pour l’engouement de cette fête au Mali, il dira qu’il s’agit d’une imitation car les jeunes la célèbre de plus en plus, dans la mesure où ils sont une génération de réseaux sociaux, « Leurs aînés n’en faisaient pas autant ». Ainsi, la Saint Valentin 2021 a été fêtée par tout un chacun à sa façon à cause de la crise sanitaire et des problèmes politico-sécuritaires dans le pays. Malgré tout, il y’a eu des soirées gala et des rencontres bien agrementées organisées. Rien, même la covid19 ne peut freiner l’élan de certains valentins et valentines. Par Mariam SISSOKO Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Assemblée générale annuelle de l’ADVN : Un bilan marqué par des actions dans la lutte contre la Covid19Assemblée générale annuelle de l’ADVN : Un bilan marqué par des actions dans la lutte contre la Covid19
      10/02/2021COVID-19 / SOCIETELes ressortissants du village de Nampasso, réunis au sein de l’Association pour le développement de Nampasso (ADVN), ont tenu, dimanche 7 février 2021, leur Assemblée générale annuelle à l’Institut national de la Jeunesse et du sport. Objectif : faire le bilan des activités de l’année écoulée et se projeter dans le futur. Située dans la 4e région du Mali (Ségou), plus précisément dans le cercle de Bla, Nampasso est reconnu pour sa richesse culturelle et ses nombreuses potentialités économiques. Malgré tout, le développement de ce chef-lieu de la commune de Korodougou reste « dans les fers ». D’où la nécessité pour les ressortissants de ce village de se regrouper au sein de l’ADVN afin d’appuyer les autorités locales dans les taches de développement du village de Nampasso. Au cours de l’année écoulée, malgré les restrictions imposées par la pandémie de la covid-19, cette association n’a pas manqué à son devoir d’assistance aux habitants de Nampasso. Selon Youssouf Malick Coulibaly, président de l’ADVN, dans le but de sensibiliser les populations sur le covid-19 et les aider à se protéger, des dons de kits sanitaires ont été remis au Centre de santé communautaire (CSCOM) de Nampasso. Dans son rapport d’activité 2020, le président de l’ADVN a expliqué que son association a procédé à la remise de cadeaux aux trois meilleurs élèves de chaque classe, du premier cycle au second cycle. Des remises qui ont concerné également les élèves de la medersa. L’objectif de ces présents est de motiver les enfants à redoubler d’efforts en éveillant en eux une forme d’esprit d’adversité, explique Sidiki Coulibaly, adjoint au président de l’association. Au cours de la même année, l’ADVN a tenu une formation sur le N’ko à l’endroit des personnes illettrées. En ce qui concerne son rapport d’activité 2021, l’Association pour le développement de Nampasso prévoit d’achever ses travaux d’agrandissement de la medersa à travers la construction de quatre (4) classes. Toutefois, l’ADVN se trouve confronté à un problème financier qui explique le retard dans les activités de crépissage ainsi que d’équipement des salles en tables-bancs. En plus de la medersa, l’ADVN est en train également de mettre en place deux latrines (une au sein de la Mosquée et la seconde dans la medersa). En raison de la pandémie de la covid-19 et ses conséquences sur l’alimentation de la caisse de l’association, l’ADVN n’entend point baisser les bras. Si le Festival traditionnel du Korodougou (FESTRAKO) n’a pas pu se tenir l’année dernière en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de la covid-19, le président de l’ADVN indique que cette année, les préparatifs sont déjà en cours. Car, précise Youssouf Coulibaly, cette activité contribue à la cohésion sociale et à la paix dans la zone. En plus du festival, l’ADVN entend procéder à des plantations d’arbres à Nampasso. Aussi des projets d’autonomisation des femmes sont-ils inscrits dans son programme d’activité 2021 en plus du désenclavement de certaines zones de la localité. Selon les explications de Youssouf Malick Coulibaly, cette association a toujours travaillé avec ses propres ressources générées à travers les cotisations mensuelles de ses membres. À cela s’ajoutent les contributions généreuses de certains de ses membres. C’est pourquoi il a saisi l’occasion offerte par cette Assemblée générale pour inviter tous les membres de l’AVDN à s’acquitter de leur devoir de paiement de la cotisation mensuelle et de la carte de membre. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • EDUCATION : Quand la Covid paralyse l’écoleEDUCATION : Quand la Covid paralyse l’école
      08/02/2021COVID-19 / EducationA l’image des autres secteurs, l’école malienne a été frappée de plein fouet par la pandémie au coronavirus. Selon les statistiques en vigueur et d’autres sources spécialisées concordantes, ce sont plus de 3,8 Millions d’enfants scolarisés qui ont subi l’impact direct de la COVID-19. De mars 2020 à nos jours, du préscolaire au secondaire en passant le primaire, tous les cycles scolaire est paralysé totalement. Tous les cycles de l’éducation sont fermés à cause de cette pandémie. Sans oublier aussi qu’à cause de la crise sécuritaire dans les Régions du Nord et du Centre du pays, il y avait plus de deux Millions (2.000.000) autres enfants qui n’ont pas pu être scolarisés. Dans presque toutes les zones où les terroristes font régner leur loin, les écoles étaient déjà fermées. Malgré les tentatives du Régime défunt et du Gouvernement de la Transition de rouvrir les classes, rien n’a permis d’améliorer durablement l’impact négatif.      C’est alarmant, ce constat. Pratiquement, du 19 mars 2020 à nos jours, la pandémie au coronavirus continue de compromettre dangereusement l’avenir de l’école malienne. Au grand dam des Autorités compétentes et des parents d’élèves, rien n’a pu empêcher le cycle de perturbations prolongées des cours. Le Gouvernement d’IBK avait voulu rouvrir les classes depuis les 9 mai et 2 juin 2020 ; mais, ce fut en vain. Par voie de conséquences, la fermeture prolongée s’est soldée par un taux de déscolarisation de plus de de 3,8 Millions d’enfants dans les rues ou restés à la maison. Aussi, ce bouclage des portes de l’école continue d’aggraver les risques de déperdition et de désertion des enfants avec de fortes déceptions chez les parents d’élèves. La crise sanitaire entraine aussi une baisse de niveau chez les enfants et dans le système scolaire national.   En fait, l’école malienne est aujourd’hui confrontée à une double crise sévèrement répercutant. A savoir la crise sécuritaire et celle sanitaire à travers le coronavirus. Ces deux malheurs continuent d’impacter négativement sur le système éducatif national au niveau de tous les cycles scolaires. L’école a été durement éprouvée également par le fait que tout un semestre les enfants n’ont pas pu être en classe. Au plan scolaire, cette espèce de peste du 21e siècle risque de précipiter le Mali dans la même triste crise socioéconomique de 1995 consécutive à la dévaluation du franc CFA DE 1994 combinée avec les conséquences ravageuses du SIDA. En effet, selon un Rapport circonstancié de la Banque Mondiale, à cause de la COVID-19, la croissance économique malienne a régressé à plusieurs niveaux au cours de l’exercice 2020. Ce qui se répercutera sur le monde scolaire. Puisque beaucoup de parents qui en avaient l’habitude de le faire ne peuvent plus financièrement assurer les frais de scolarisation de leurs enfants ou payer des cours privés pour eux à la maison. Au plan socio-économique, l’impact de la COVID-19 a été néfaste et est en train de se faire sentir dans tous les compartiments de l’économie malienne. A cet effet, la fermeture des établissements scolaires s’est répercutée sur la vie des enfants issus des familles plus vulnérables. Ce qui dénote que désormais près de 750.000 enfants dans les zones les plus pauvres ne bénéficient plus des programmes d’alimentation scolaire. Or, ce système de restauration dans les écoles a non seulement des avantages directs sur l’assiduité des enfants dans leurs classes mais aussi dans le domaine de la sécurité alimentaire des enfants. Ensuite, force est d’admettre que l’arrêt brusque des cours dans les centres d’apprentissage communautaires et dans les autres lieux sûrs de formation de base a entrainé des impacts directs sur la sort des enfants dans les localités touchées par la crise sécuritaire. L’effectif de près de 600.000 de Déplacés internes (avec des petits élèves ou à l’âge d’être scolarisés) à cause des attaques terroristes ou des conflits interethniques continue d’évoluer crescendo à l’échelle nationale. De cause à effet, l’abandon des classes a contraint les partenaires du Mali à suspendre leur aide au secteur d’éducation de base et à l’enseignement technique et professionnel voire supérieur. Pourtant grâce à leur appui à l’éducation, plusieurs familles démunies parvenaient à inscrire leurs enfants à l’école ou voyaient leurs étudiants poursuivent, avec le peu qu’ils reçoivent de l’Etat, leur formation jusqu’au moins au niveau du préuniversitaire. Autre cas d’impact très préoccupant de cette pandémie réside dans le fait qu’à cause de ces fermetures des classes prolongées ou répétitives les enfants risquent d’être exploités abusivement sur tous les plans socioéconomiques. Ce, soit par leurs parents ou tuteurs ou par la société en général.  Les jeunes filles sont exposées à toutes de risques ou et de tentations de dépravation des mœurs et coutumes (phénomènes de mariages et nuptialité voire de grossesses précoces, agressions sexuelles et actes de viols), travaux ménagers forcés et prolongés jusqu’à des Heures tardives de la nuit.  « Avant la crise du COVID-19, le travail des enfants de 6-14 ans était très élevé (8% chez les filles et 13% chez les garçons). La fermeture des écoles risque d’entraîner une augmentation de l’utilisation des enfants dans les travaux domestiques (travaux champêtres, 28 corvée d’eau pour les filles, garde d’enfants) et dans le travail dans d’autres secteurs, notamment les sites miniers, des sites extraction du sable et du gravier. Dans les zones de conflits, les risques d’enrôlement des enfants dans les mouvements armés sont aussi accrus. Taux d’emploi des enfants de 6 à 14 ans par sexe, groupe d’âge et par quintile (%) Risque de paupérisation des professeurs, particulièrement parmi les écoles privées, communautaires et les medersas », selon une source spécialisée. Chez les Enseignants aussi, notons qu’avec cette crise sanitaire le recouvrement des frais scores mensuels pose de sérieux problèmes tant chez les chez les parents d’élèves que chez les Employeurs des maîtres d’école. Pour des raisons liées à la fermeture des classes, les salaires des Enseignants ne tombent plus régulièrement. Selon les statistiques en vigueur, déjà près de 50% des formateurs dans les écoles primaires, secondaires et supérieurs n’arrivent plus à percevoir leurs salaires. Soit environ 50.000 Chefs de familles salariés employés dans les écoles privées, communautaires et medersas. En somme, le monde scolaire, à l’instar des autres secteurs vitaux du pays, est confronté à plusieurs défis majeurs à relever. L’impact de la Covid-19 est vivement ressenti. De nos jours, l’on déplore le déficit des ressources humaines, financières, matérielles, infrastructurelles et pédagogiques. Dans le Budget de l’État de 2020, l’éducation n’a que les 15% du Budget annuel au lieu des 20% alloués au Département dans le cadre des dépenses publiques prévisionnelles. Djankourou Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • La corruption dans le secteur de la santé : un handicap dans la lutte contre la covid-19La corruption dans le secteur de la santé : un handicap dans la lutte contre la covid-19
      04/02/2021COVID-19Dans l’Indice de perception de la corruption (IPC), Transparency international déplore la persistance de la corruption dans le secteur de la santé. Ce qui constitue un coup dur dans la lutte contre la pandémie de la covid-19. A l’ère de la pandémie de la covid-19, la corruption persistante ne peut que contribuer à fragiliser les systèmes de santé et contribuer au recul de la démocratie. C’est ce qui ressort de l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2020 publié par Transparency International, le 28 janvier 2021. Dans des travaux antérieurs, le programme Santé mondiale de Transparency International révélait que dans le monde, la corruption prive le secteur de la santé de 500 milliards de dollars américain, chaque année. « La corruption représente une menace critique pour la vie et les moyens de subsistance des citoyens, surtout lorsqu’elle est associée à une urgence de santé publique », indique cette organisation de lutte contre la corruption dans un communiqué. « La COVID-19 n’est pas seulement une crise sur le plan sanitaire et économique. C’est également une crise sur le plan de la corruption », a souligné Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International. Selon les constats de Transparency international, les pays où la corruption persiste sont confrontés à d’énorme difficultés dans la lutte contre la covid-19. Car une corrélation existe « entre le niveau de corruption du secteur public et la hauteur des investissements dans les soins de santé ». En 2020, les cas de corruption les plus fréquemment signalés dans le secteur de la santé en période de pandémie de la covid-19 sont entre autres : des demandes de paiements informels imposées aux patients, des détournements et des vols, l’absentéisme, la surfacturation, le favoritisme et la manipulation de données, rapporte Transparency international. Certes, « aucun pays n’est à l’abri de la corruption », mais il est important de mettre en œuvre certaines recommandations pour réduire le phénomène et booster le secteur de la santé. Un secteur majeur dans le développement de nos nations. Les organes de contrôle doivent être renforcés. En plus, les ressources, les fonds ainsi que l’indépendance nécessaires doivent être mises à la disposition de ces organes de contrôle ainsi que des autorités de lutte contre la corruption pour leur bon fonctionnement. Outre toutes ces recommandations, Transparency international invite à garantir « la transparence des contrats pour lutter contre les malversations, identifier les conflits d’intérêts et assurer une tarification équitable ». La défense de la démocratie et la promotion de l’espace civique doivent occuper une place considérable dans ce combat contre la corruption. Des créneaux doivent exister pour permettre de demander des comptes aux gouvernements. Pour y réussir, l’accès aux données et aux informations doit être garanti. Togola Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • 2ème Sommet mondial des femmes de la diaspora prévu le jeudi 11 février prochain : Des experts se pencheront sur l’impact de la Covid-19 sur la condition économique et sociale des femmes2ème Sommet mondial des femmes de la diaspora prévu le jeudi 11 février prochain : Des experts se pencheront sur l’impact de la Covid-19 sur la condition économique et sociale des femmes
      03/02/2021COVID-19 / MEDIASLe Réseau de la renaissance africaine et de la diaspora (ARDN) organisera virtuellement, le jeudi 11 février, le 2ème Sommet mondial des femmes de la diaspora qui coïncide avec la Journée internationale des femmes et des filles en science 2021 des Nations Unies.  Cette édition, placée sous le thème : « Équité économique et Covi-19 », enregistrera la participation de plusieurs personnalités notamment le président de la Fondation américaine pour le développement africain, CD Glin, l’athlète olympique Jackie Joyner-Kersee, la première vice-présidente du Costa Rica, Epsy Campbell Barr, la Directrice exécutive de l’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, la Directrice exécutive adjointe de UNFPA, Diene Keita, le PDG de le Corporate Council on Africa, Florizelle Liser, le ministre de la culture, du genre, du divertissement et du sport de la Jamaïque, l’honorable Olivia Grange, le ministre de la femme, de l’enfance et de la jeunesse du gouvernement fédéral de la République démocratique d’Éthiopie, M. Filsan Abdullahi ainsi que des jeunes entrepreneurs d’Afrique et de la diaspora. Selon le président de l’ARDN, Dr Djibril Diallo, alors que le monde est confronté à une pandémie mortelle et à ses effets débilitants sur les économies mondiales, le sommet examinera l’impact sévère et disproportionné de la Covid-19 sur la condition économique et sociale des femmes et des filles. Ainsi, ajoute-t-il, des responsables de haut niveau du Costa Rica, des États-Unis et de l’Éthiopie ainsi qu’un groupe intergénérationnel de femmes leaders de divers gouvernements, des entreprises, des universités et de la société civile, apporteront des perspectives des Amériques, d’Europe et d’Afrique. « La pauvreté et la faim sont le résultat de l’inégalité économique entre les sexes. Nous devons veiller à ce que les femmes soient prises en compte dans toute initiative économique contre la pandémie afin de ne laisser personne de côté », a-t-il laissé entendre. 435 millions de femmes vivront avec moins de 1,90 dollar soit environ 1 000 FCFA par jour A le croire, selon une récente étude conjointe de ONU Femmes et du PNUD, cette année, environ 435 millions de femmes et de filles vivront avec moins de 1,90 dollar soit environ 1 000 FCFA par jour, dont 47 millions ont été poussées dans la pauvreté suite aux conséquences de la pandémie de la Covid-19. A ses dires, le prochain Sommet des femmes de la diaspora se concentrera sur l’équité économique à l’intersection de la justice économique, du développement et de l’impact disproportionné de la Covid-19 sur la vie et les moyens de subsistance des femmes. Aussi, dira-t-il, en lien avec la Journée internationale de la femme et des filles dans la science, ce sommet verra la participation des jeunes femmes entrepreneurs qui comprend des emplois dans le secteur technologique et incitent les filles à étudier les sciences et les mathématiques. Pour lui, deux panels sont prévus sur l’iniquité économique et la mise en avant des solutions conduisant à l’équité. Ces panels seront animés par Mme Cido Bento (Centre des relations de travail et des inégalités, Brésil), Florizelle Liser (PDG du Corporate Council sur l’Afrique), Mme Erika Hairston (Edylift, États-Unis), Mme Regina Honu (Soronko Solutions, Ghana), Mme Mmabatho Mokiti (DreamGiris Academy, Afrique du Sud), Mme Semhar Ariah (Facebook, États-Unis), Dr Lezli Baskerville (NAFEO, États-Unis), Mme Carolyne Ekyarisiima (Apps for Girls, Tanzanie) et Mme Dennia Gayle (FNUAP, Éthiopie). Il précisera que présidente du conseil d’administration de l’ARDN, Mme Constance B. Newman et l’éditrice du magazine Brune, Mme Marie-Jeanne Serbin-Thomas seront les modératrices du sommet. « Les Sommets des femmes de la diaspora sont l’un des deux programmes concrets axés sur l’équité entre les sexes que l’ARDN a mis au point pour aider les Nations unies à sensibiliser aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU », dit-il. Mettre fin à la discrimination et à la violence contre les femmes Par ailleurs, il dira qu’une femme sur trois dans le monde subit des violences physiques ou sexuelles, qui peuvent être dévastatrices et mortelles. Pour susciter un intérêt accru pour l’objectif N°5, ARDN a créé la campagne « Carton rouge », qui invite les gens à donner un carton rouge à toutes les formes de discrimination et de violence contre les femmes et les filles à fin d’y mettre fin. Et de rappeler qu’en septembre dernier, afin d’élargir les connaissances sur la nécessité de l’égalité entre les sexes, l’ARDN a lancé la série de Sommets des femmes de la diaspora en partenariat avec la République du Costa Rica, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) en collaboration avec l’ONU Habitat, le Conseil national des femmes noires et l’Université Webster. Et de poursuivre que les conséquences pour les femmes et les coûts auxquels elles sont confrontées du fait de la violence domestique, les questions concernant l’égalité des sexes, les inégalités en matière de santé et de pauvreté, ainsi que les solutions innovantes qui améliorent et renforcent l’autonomie des femmes et des filles sont les principaux thèmes abordés dans cette série. Les sommets font appel à l’expertise aux expériences vécues de dirigeants intergénérationnels, en particulier des femmes de la diaspora, qui ré-imaginent et remodèlent leurs communautés, leurs entreprises et leurs pays afin de forger un meilleur avenir pour les femmes et les filles. « Les conclusions de chaque sommet sont des appels à l’action ciblée visant à atteindre les objectifs de développement durable et à sortir les femmes de la pauvreté. Plus de 1 300 personnes ont participé au premier sommet sur le genre et la discrimination raciale. La violence domestique contre les femmes, la crise climatique, les femmes dans le sport et la culture font partie des questions qui seront abordées lors des prochains sommets. Pour le programme complet du sommet sur l’équité économique des femmes de la diaspora, la liste complète des orateurs et des panelistes, et l’inscription gratuite, veuillez consulter www.ARDN.ngo, le contact pour les médias : www.Arlene.Katzive@ardn.ng », a-t-il conclu. Mama PAGA Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Test de Covid-19 et la boisson coca cola : Un fakenews qui jette des discrédits le test antigénique de la société AAZTest de Covid-19 et la boisson coca cola : Un fakenews qui jette des discrédits le test antigénique de la société AAZ
      01/02/2021COVID-19Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, un pharmacien démontre que le test antigénique du Covid-19 peut être positif en contact avec la boisson Coca cola. Cette démonstration a provoqué de vives réactions dont la colère de l’AAZ, la société qui a développé le test antigénique. Elle déplore « une fausse démonstration qui met en cause son produit ». Depuis la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant que le test antigénique du Covid-19 peut être positif, une fois au contact de la boisson Coca cola, certains ont déduit que la consommation du Coca donnerait la Covid-19. Malgré les propos du pharmacien pour justifier cette démonstration, la vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux. C’était une blague entre copains, a expliqué le pharmacien, selon l’AFP : « On déconnait entre potes. Je l’ai faite parce que plein de patients à moi me disent ‘Oui, il paraît que si on boit du coca on a le Covid (…) J’ai fait le test et je l’ai envoyé à un groupe comme ça et puis, ils ont dû l’envoyer à des amis à eux et c’est parti comme ça ». Selon studio Tamani, la société AAZ, a dénoncé une fausse démonstration qui met en cause son produit. Joint par l’AFP, selon studio Tamani, Fabien Larue, directeur général d’AAZ, a expliqué que « c’est simplement l’acidité du liquide qui dégrade le test, qui détruit ses composants, et c’est cette acidité qui va induire la réaction non spécifique que l’on voit ». Et d’ajouter que le résultat serait le même avec « du jus de citron, ou toute solution acide ». Pour lever le doute sur le sujet au Mali, studio Tamani a recueilli l’impression de certains spécialistes de la Santé sur la question. Du côté de l’hôpital Gabriel Trouré de Bamako, le virologue Dr Almoustapha Maïga, a fait savoir que c’est le caractère acide de Coca cola qui entrainerait une réactivité avec les réactifs contenus dans le test antigénique. « Cela ne veut pas dire que Coca cola contient le coronavirus », a-t-il precisé. Par ailleurs, le virologue indique que les recherches sont en cours pour savoir si d’autres types de boissons peuvent provoquer la même réactivité avec le test antigénique. Pour sa part, le directeur du laboratoire national de la santé (LNS), il est possible de « mettre en évidence une réaction chimique qui devient positive par un simple changement de couleur, par la présence d’un élément chlore ou d’un autre élément sur une molécule chimique bien déterminée ». Pour lui, c’est un faux test, car selon lui, « Il peut y avoir des réactions croisées qui peuvent faire appel à d’autres éléments qui peuvent rendre le test positif ». Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Pandémie de la covid-19 : Le milieu artistique et culturel entre manque d’accompagnement et risque d’anéantissementPandémie de la covid-19 : Le milieu artistique et culturel entre manque d’accompagnement et risque d’anéantissement
      27/01/2021Art & Culture / COVID-19La pandémie de la covid-19 a permis de mettre en lumière les fragilités du milieu des arts et de la culture. Les gouvernements sont invités à soutenir ce secteur qui reçoit de plein fouet les effets de la crise sanitaire. « Le secteur — qui représente 30 millions d’emplois — se bat pour sa survie et a besoin de notre aide. La culture nous a aidés à sortir de la crise. Maintenant, nous devons aider la culture et maintenir ce qui fait sa force : la diversité », déclare Audrey Azoulay, directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette déclaration fait suite à la crise profonde dans laquelle sommeillent la culture et les professionnels du secteur en raison des mesures prises par les gouvernements afin de minimiser les effets de la pandémie de coronavirus. « Dans l’industrie cinématographique, on estime que dix millions d’emplois seront perdus en 2020, tandis qu’un tiers des galeries d’art auraient réduit leur personnel de moitié pendant la crise », souligne l’UNESCO avant d’indiquer qu’« une fermeture de six mois dans l’industrie musicale pourrait coûter plus de dix milliards de dollars en parrainages ». Quant au secteur de l’édition, elle n’est nullement épargnée. Le « marché mondial de l’édition devrait diminuer de 7,5 % en raison de la crise liée au COVID-19 ». Une situation qui a instauré une forme d’inégalité à travers un changement de paradigme dans les manifestations artistiques et culturelles. En période de pandémie, les concerts et les festivals se sont passés en ligne. Or, indique le guide d’orientation de l’UNESCO, près de 46 % de la population mondiale n’a pas accès à une connexion internet. Ce qui prive près d’un individu sur deux de l’accès à la culture et aux arts en pleine période de confinement. « La très forte montée en puissance de la numérisation et de la consommation en ligne de contenus culturels, que les mesures de confinement n’ont fait qu’accélérer, engendre des défis sans précédent pour la protection et la promotion de la diversité des contenus et des créateurs », déplore Ernesto Ottone, sous‑directeur général de l’UNESCO pour la culture. « À l’heure où tous les pays s’efforcent d’imaginer des réponses à cette crise sans précédent, l’UNESCO entend plaider pour que les industries culturelles et créatives ne soient pas oubliées ». Pour un secteur créatif et résilient, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture met à la disposition des gouvernements un document d’orientation, « La culture en crise : Guide de politiques pour un secteur créatif résilient », qui formule plusieurs recommandations. Ce document constitue à la fois « un guide pratique pour aider les gouvernements à faire face aux défis auxquels sont confrontés les artistes et les professionnels de la culture pendant la pandémie », mais aussi un outil « offrant des conseils sur la manière de renforcer la résilience des industries créatives à l’avenir ». L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture présente quinze mesures phares pour faire face à l’impact du covid-19 sur le secteur culturel. Il demande aux gouvernements un soutien direct aux artistes et aux professionnels de la culture ; un soutien indirect aux industries culturelles et créatives ; le renforcement de la compétitivité des industries culturelles et créatives. La mise en œuvre de ces mesures est importante, car « le milieu artistique et culturel est un écosystème fragile que les gouvernements ont mis des années, voire des décennies, à soutenir patiemment, méthodiquement, par des politiques culturelles et des investissements publics importants ». Mais « tout cet effort risque d’être anéanti si rien n’est fait. » Fousseni Togola Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Rentrée scolaire 2020-2021 à Bamako : les mesures barrières partiellement respectées dans beaucoup d’établissementsRentrée scolaire 2020-2021 à Bamako : les mesures barrières partiellement respectées dans beaucoup d’établissements
      26/01/2021COVID-19 / EducationLa rentrée scolaire 2020-2021, a été effective, ce lundi 25 janvier sur toute l’étendue du territoire. Cette rentrée est survenue dans une situation sanitaire très tendue due à la pandémie de la Covid-19 qui fait ravage dans le monde, particulièrement au Mali. Suite à ce contexte sanitaire auquel notre pays fait face depuis plusieurs mois, notre équipe de reportage a sillonné certaines écoles de la capitale pour constater le respect des mesures barrières édictées par les autorités du pays. Certains établissements que nous avons visités ont partiellement respecté les mesures barrières. Le port des masques, les kits de lavage des mains sont effectifs, mais par contre la distanciation n’est pas respectée dans ces différents établissements. Au lycée Massa Makan Diabaté de Baco Djicoroni, l’affluence était un peu grande en ce premier jour de la rentrée. Mais les mesures barrières ne sont pas totalement respectées. Selon l’Administration scolaire, il est difficile de respecter toutes les mesures recommandées par le gouvernement le premier jour. « Toutes ces recommandations seront appliquées dans les jours à venir », nous affirme l’administration. Par ailleurs, au Groupe scolaire Mamadou Kounta de Kalaban Coro, il n’y a pas eu trop d’affluence, mais les mesures sont totalement respectées et les cours ont repris malgré le boycott de certains syndicats enseignant. « On a lancé ce lundi matin la reprise des cours en présence de certains responsables de la commune de Kalaban Coro, dont le DCAP. Mais, la semaine sera paralysée par la grève de nos enseignants qui réclame le retard de leurs salaires », nous dit le Directeur et coordinateur du Groupe scolaire Mamadou Kounta, M. Mamadou Sanogo. Au lycée public de Kalaban Coro, les responsables scolaires affirment que toutes les mesures sont applicables et peuvent être évaluées si toutefois les élèves sont totalement présents. Nous avons filtré, ce premier jour, la porte de l’établissement en obligeant aux élèves le port des masques, le lavage des mains et l’utilisation de gel hydrologique avant d’accéder dans la cour, explique un administrateur du lycée. «Dans les salles des classes où il y a moins de 25 élèves, on prend le soin de les mettre en diagonale. Mais dans les salles de classes de plus de 25 élèves, ils sont installés au bout des tables bancs. Nous allons nous assurer au moins de faire respecter les mesures essentielles qui sont le port des masques, la distanciation et le lavage des mains », martèle M. Karamoko Dembélé, le proviseur au lycée public de Kalaban Coro. En plus, M. Dembélé affirme que les cours n’ont pas totalement repris dans son Lycée, et cela, suite à une grève d’une semaine décrétée par le comité syndical dudit établissement qui réclame le paiement de leurs arriérés de salaire. « Chez nous, nous avons décidé d’appliquer les récréations séparées, c’est-à-dire pendant la récréation, le surveillant général veille à ce que les attroupements ne soient effectifs. Il y a beaucoup de choses qu’on crée de façon improvisée qui ne sont même pas édictées, mais nous voulons que les parents d’élèves s’impliquent, de leur côté pour accompagner l’établissement à réussir campagne de sensibilisation pour stopper la chaine de contamination dans le milieu éducatif », a conclu M. Dembélé du Lycée public de Kalaban Coro. Selon Aldjouma Diarra, enseignant au lycée Askia Mohamed, Secrétaire général adjoint du bureau national du SYPESCO, déclare que dans un premier temps beaucoup pensaient que la rentrée va être reportée en raison de cette maladie, mais vue les dispositions qui ont été prises, les élèves ont repris le chemin de classe. Ibrahim Djitteye & Mahamadou Sissouma, stagiaire Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • SANTE-ECONOMIE : Quand la Covid tue l’économie malienneSANTE-ECONOMIE : Quand la Covid tue l’économie malienne
      25/01/2021COVID-19 / ECO & FINANCEContrairement à certaines conclusions prévisionnelles auxquelles sont parvenus hâtivement des Analystes, l’impact du Coronavirus a été néfaste sur l’économie malienne. En fait, pour ces Analystes, il n’y avait pas du péril en la demeure, puisque, selon eux, les effets de la pandémie devaient être nettement limités, circonscrits. Mais la réalité est là : la crise née de la Covid est présente dans tous les secteurs vitaux de l’économie nationale, partout au plan socioéconomique. Les répercussions se font durablement sentir surtout dans l’informel, le marché des denrées alimentaires et de première nécessité, le secteur des transports et la consommation de base.  A l’instar de celle des autres pays d’Afrique et d’ailleurs, l’économie malienne a été frappée de plein fouet par l’impact de la COVID-19. Au plan socio-économique, la pandémie menace de replonger notre pays dans la récession traversée en 1995 après la dévaluation du franc CFA en 1994. Selon une étude de la Banque Mondiale, suite à la propagation du coronavirus, la croissance économique malienne, comme dans les autres pays africains (dont le taux de progression est passé en 2020 de 2,4% à -5,1% en moyenne) est en passe de régresser considérablement. Avec ses répercussions criardes sur le commerce import et export et la circulation des personnes et des Biens consommables ayant entrainé un désordre éprouvant sur les termes d’échanges et les chaînes de valeur, la Banque Mondiale traduit en chiffres approximatifs les dégâts collatéraux provoqués sur l’économie des Etats africains dont le Mali par la pandémie entre 37 et 79 Milliards de dollars US. Cela c’est le bilan établi au titre de la seule année 2020. Ce qui se soldera par des taux déficitaires austères sur le marché de ravitaillement aux consommateurs en produits d’exportation, alimentaires et de première nécessité pour et entre le Mali et les autres pays des zones CEDEAO et UEMOA. Au plan socio-économique, l’impact de la COVID-19 a été néfaste et est en train de se faire sentir dans tous les compartiments de l’économie malienne. En effet, rappelons que les prévisions de croissance pour l’année 2020 ont baissé de 5% à 0,9% avec un impact démesuré pour un système reposé essentiellement sur l’informel et qui reste la locomotive de l’économie nationale (avec ses 95% d’emplois créés, 70% d’activités économiques, 99% d’entreprises privées et plus de 60% du Produit Intérieur Brut-PIB). Par rapport aux mécanismes de réponse envisagés par le Gouvernement, force est de constater que les mesures de restriction comme la fermeture des frontières, la clôture des marchés et le confinement des populations ne semblent pas avoir servi grand-chose pour ralentir la chaîne de contamination. Ce, en ce sens que, pour certains observateurs, l’Etat s’est montré soit laxiste vu la situation sociopolitique explosive de l’époque ou trop sensible face aux réalités économiques des populations des centres urbains qui vivent du jour au jour. Mais c’est surtout le détournement et le gaspillage des fonds annoncés par l’ex Président IBK en guise de mesures d’accompagnement qui ont rendu inefficace le plan de riposte envisagé par le Gouvernement. Par ailleurs, rappelons qu’en 2019 le secteur tertiaire, composé principalement du commerce et des services est contributif à « hauteur de 38% du PIB » à l’économie nationale. Donc, au plan industriel, le secteur manufacturier n’y joue pas encore un rôle incontournable dans le développement du pays et dans la création d’emplois massifs pour les Populations. Ce qui fera, aux dires un Fonctionnaire à la Direction national du Budget, que, dans le domaine des industries, l’impact du coronavirus est moins répercutant sur la vie socio-économique du pays. Aussi, « Cette situation explique en partie le fort besoin du pays en importations et un déficit du compte courant qui s’élevait à 5,4% du PIB en 2019 », apprend-on d’un éminent Chercheur au Centre de Recherches et d’Analyses politiques, économiques et sociale de Bamako. En outre, notons qu’à l’instant le taux des recettes fiscales du Mali est déficitaire (14,3% du PIB national) par rapport à la norme de de hausse de prix de l’UEMOA à 20%. Dans ce cadre, la fermeture des frontières a porté un coup dur à la liberté de la circulation des personnes, des Biens, des Services et des capitaux   entre le Mali et ses partenaires africains et étrangers. Or, l’économie malienne est tributaire, en grande partie, du trafic import-export des marchandises. De ce fait, notons qu’étant un pays enclavé, cette fermeture des frontières avec la limitation des flux d’importation et d’exportation des produits locaux et de réexportation des marchandises a provoqué une hausse soudaine des prix sur le marché national. D’où, l’inflation soldée par une chute du pouvoir d’achat des Chefs de familles accompagnée des réelles difficultés et une baisse sensible du niveau de vie et des taux de consommation dans les ménages de Bamako et de l’intérieur du pays. Surtout que les dispositifs sécuritaires au plan alimentaire envisagés officiellement par l’Etat à travers des stocks de denrées céréaliers n’ont pas été gérés avec vigueur pour être distribués effectivement à toutes les couches sociales destinataires. Tout a été détourné ou dilapidé par les tenants du Régime déchu ou reparti par les chefs de quartier de la capitale notamment par affinité. Concernant le secteur socio-sanitaire, il est à souligner que plus de 90% des médicaments procurés dans les pharmacies et officines de la place proviennent de l’extérieur du pays. Par voie de conséquences, il y a une flambée des prix dans le secteur de médicaments et de produits pharmaceutiques également. Ce qui a impacté lourdement à son tour sur les revenus des domestiques. Donc, c’est toute un chainon d’impacts négatifs répercutant et récursif dans le panier de la ménagère. Enfin, dans les hôpitaux nationaux de Bamako et les centres de santé de référence de l’intérieur où sont évacués ou dépistés les cas positifs, il y a des effets négatifs. Et, pour cause, il y a manque d’effectifs du personnel soignant. Cela, à cause à la crise financière à laquelle est confronté l’Etat pour renforcer les effectifs en place ou améliorer leurs conditions de vie et de travail. Ensuite, dans les familles des médecins soignant dont quelques-uns (pour l’instant cas très rare au Mali) les familles des éventuelles victimes du COVID-19 risquent de se retrouver dans la précarité économique déplorable. « Puisque si le médecin qui décèderait à toute une famille à sa charge, il n’est pas sûr que celle-ci soit indemnisée ou prise en charge par l’Etat ; nous avons pour cas illustratif la situation de nos frères militaires tombés sur le front du Nord et du Centre du pays dont les épouses, les enfants et les proches parents ne perçoivent pas tous leurs Droits et indemnités », nous a confié un médecin ayant requis l’anonymat. Bref, avec sa propagation, la pandémie continue de provoquer à l’échelle nationale un impact très lourd de conséquences au plan économique. Nous y reviendrons sur le plan scolaire aussi ! Djankourou Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Mesures anti covid-19, rentrée scolaire, cherté de la vie, négociations avec l’UNTM : Voilà les efforts du gouvernement de la Transition !Mesures anti covid-19, rentrée scolaire, cherté de la vie, négociations avec l’UNTM : Voilà les efforts du gouvernement de la Transition !
      25/01/2021COVID-19 / EducationCe vendredi 22 janvier 2021, des membres du gouvernement transitoire ont, à l’occasion d’un point de presse tenu à la Primature, expliqué des mesures ad-hoc adoptées contre la covid-19 ; celles relatives à la rentrée scolaire de ce 25 janvier ; des mesures en vigueur concernant la cherté de la vie ; voire des résultats obtenus à l’issue de leurs négociations avec l’UNTM. Au nombre de cinq (5), chacun des ministres intervenants a, en ce qui concerne son domaine dans le cadre de l’applicabilité des plans curatifs en vigueur, rassuré les Maliens. Fanta Siby, ministre de la Santé et du Développement social ; Doulaye Konaté, ministre de l’Éducation nationale ; Amadou Keita, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; Harouna Toureh, celui du Travail et de la Fonction publique, porte-parole du gouvernement ; et Lamine Seydou Traoré, ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, représentant son homologue de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements, M. Arouna Niang, se sont exprimés sur ces questions d’actualité du pays. A l’entame de ses propos, le ministre porte-parole du gouvernement dira que « le point de presse se focalise sur des questions essentielles de notre actualité : covid-19 ; rentrée scolaire… » Les syndicalistes de l’UNTM satisfaits sur tous les points de revendications Des sujets liés à l’ébullition du front social tendent vers leurs fins en ce qui concerne la plus grande centrale syndicale du Mali (UNTM). Telle est la « bonne nouvelle » donnée par le ministre du Travail et de la Fonction publique, porte-parole du gouvernement. « Nous étions en négociation. L’UNTM et le gouvernement se sont entendus sur l’ensemble des points de revendication dans des conditions qui ont satisfait aussi bien les travailleurs que le gouvernement », officialise le ministre Harouna Toureh qui précise : « C’était la bonne nouvelle que je voulais vous annoncer ». Selon lui, de nombreux préavis de grève avaient été déposés sur la table des nouvelles autorités par des corporations syndicales. « Plus d’une trentaine, nous avons eu beaucoup de préavis de grève depuis notre arrivée aux affaires. Nous avons obtenu des négociations débouchées sur des procès-verbaux avec beaucoup de syndicats. Certains pourparlers sont en cours », a-t-il fait entendre aux hommes de médias. Des mesures gouvernementales applicables dans les milieux scolaires et universitaires Face à une situation comme celle de la covid-19, le ministre de l’Éducation nationale se dit convaincu que les mesures adoptées par le gouvernement « ne feront pas l’affaire de tout le monde ». « On sera de toute façon critiqué, mais les décisions prises l’ont été en toute connaissance de cause, en toute conscience et responsabilité », a-t-il insisté. Pour le ministre Doulaye Konaté, il faudra désormais s’adapter face à la maladie pandémique, parce que les scientifiques et les analyses sont unanimes que personne ne peut prédire sa fin. « Ce qui importe aux yeux du gouvernement est, dit-il, la vie. Ce qui veut dire que nous devrons tous travailler pour le respect des mesures barrières dans les milieux scolaires ». En l’occurrence, il s’agit de veiller sur la distanciation sociale ; le port des masques ; le lavage des mains ou l’utilisation des liquides hydro-alcooliques par les élèves. Pour ce faire, il annonce que le gouvernement « est en train de travailler pour la dotation des établissements en kits de prévention du virus ». Dans le cadre de la lutte contre ce covid-19, ajoute le ministre, des instructions fermes ont été reçues par les académies ; un comité de veille composé de 5 personnes sera aussi mis en place dans toutes les écoles. Outre cela, des cours portant sur le virus seront dispensés dans chaque classe, a-t-il répété. Aux yeux du ministre Konaté : « Sans école, il n’y a pas de vie, donc il faudrait que la vie continue ». En charge du département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Amadou Keita laisse entendre que le Mali doit apprendre à travailler avec cette pandémie. Abordant dans le même sens que son homologue, le ministre confirme que des cours à distance, voire l’enseignement en ligne ont, à la faveur du virus, été renforcés. Cherté de la vie et les nouvelles mesures adoptées par le département de la Santé « Il y a une flambée des produits de première nécessité sur le marché international et non une cherté de la vie malienne de nos jours. Cette flambée des prix est due à la crise sanitaire que connait tout le monde », souligne le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau. Au plan local (Mali), poursuit Lamine Seydou Traoré, il faut admettre que les prix des produits de première nécessité sont « stables ». Des produits comme le bleu, le ciment, l’huile alimentaire ont, a-t-il reconnu, récemment connu d’augmentation. À ce titre, des importations visant à réduire les prix desdits produits sont envisagées par le gouvernement, explique-t-il. De son côté, le ministre Fanta Siby relaye que le nombre de cas du covid-19 a connu de majoration le mois passé. Néanmoins, elle rassure les populations que des réaménagements ont été faits au niveau de toutes les structures de santé de référence. « Les structures ont été équipées en médicaments et en matériels nécessaires pour le traitement des malades. À la date du dimanche dernier, 752 malades bénéficiaient de traitements à domicile », martèle-t-elle. Et de garantir que les mesures anti covid-19 prises commencent à porter fruits. Aussi, dit-elle, il y a eu 3700 prélèvements la semaine dernière. Sur le volet vaccination, la cheffe du département de Santé admet que 4.222.200 personnes doivent être vaccinées contre le covid-19 au Mali. Des vaccins qui, selon ses mots, seront reçus en fin du mois de mars prochain. D’ici là, le respect des mesures barrières est la plus forte arme, prodigue le ministre Siby. Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...

Politique

DR Choguel Kokalla Maïga, président du comité stratégique du M5-RFP : « Le PAG non réaliste, non évalué, non chiffré… »
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Le président du comité stratégique du M5-RFP, Dr Choguel Kokalla Maïga a fait une communication, le 24 février dernier, au

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L’avenir de l’URD après le décès de son président : Me Demba Traoré rassure l’unité du parti et la continuité du combat de Soumaïla Cissé
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Action humanitaire à Médina Coura : La section Yelema du quartier et l’AJVM offrent des consultations gratuites à la population
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« Chanter le baja ni : Abirè le Voyant Dogon » : Un ouvrage qui évoque un pan important de l’histoire de la culture dogon
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Le Musée national de Bamako a abrité, le samedi 20 février 2021, la cérémonie de lancement de l’ouvrage « Chanter le

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Promotion de la culturelle : L’association « paraitre pour séduire » tiendra, ce 20 février, un évènement culturel dénommé ‘’Diabaté-Kènè’’
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Dioncoulané dans le cercle de Yélimané : Les autorités appelées à éviter un affrontement entre populations
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Dans le but d’éviter le chaos dans le village de Dioncoulané pour une histoire de gestion des adductions d’eau potable,

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Ségou : Les capacités de 120 acteurs renforcées sur la mise en œuvre du DDR
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09/02 18:00 Sikasso : élection d'un nouveau président de la Fédération nationale des producteurs d'huile et d'aliments bétails : M. Mamadou Ouattara a été élu a la tête d'un bureau consensuel pour trois ans. 5e congrès extraordinaire
https://youtu.be/bGhyWVUC7XU

EDITORIAL

Edito : Imam et Homme politique !
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11/02/2021 fasomali 0

Avec la publication, ce vendredi 05 février, de son fameux document intitulé « Manifeste pour la refondation du Mali », l’Imam Mahmoud

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Edito : Triste réalité !
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27/01/2021 Journal Le Pélican 0
EDITO : Haro sur la chasse aux sorcières !
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14/01/2021 ledemocratre Mali 0
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MEDIAS

    • L’avenir de l’URD après le décès de son président : Me Demba Traoré rassure l’unité du parti et la continuité du combat de Soumaïla CisséL’avenir de l’URD après le décès de son président : Me Demba Traoré rassure l’unité du parti et la continuité du combat de Soumaïla Cissé
      26/02/2021MEDIAS / POLITIQUELe secrétaire à la communication, et porte-parole de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Me Demba Traoré, était sur la radio Peace FM. Il a profité de cette première sortie médiatique après le décès de Soumaïla Cissé pour réitérer l’engagement du parti à continuer le combat de son défunt leader pour un Mali meilleur. Soumaïla Cissé, l’emblématique chef de file de l’opposition, s’en est allé pour toujours. Mais son combat pour un Mali meilleur ne sera pas abandonné. Sa mémoire sera honorée. C’est du moins l’assurance qu’a donné son parti, l’URD, à travers son porte-parole, Me Demba Traoré. En plus d’être un cadre valeureux, intelligent et expérimenté, Soumaïla Cissé avait un grand parti politique bien structuré. Il avait une équipe de cadres compétents qui l’accompagnaient depuis la création de l’URD. Eh oui, il a quitté ce monde, laissant le parti dans des mains sûres, avec des cadres responsables, capables de porter le projet dont il a souhaité la réalisation, pour lequel il s’est battu à bras le corps. L’URD ne mourra pas. L’entente y restera et le combat de son président ne sera pas abandonné. C’est en tout cas c’est qu’a promis le porte-parole du parti, Me Demba Traoré, sur une radio de la place. A l’entame de ses propos, il a d’abord, salué la solidarité des Maliens envers l’URD et la famille de Soumaïla Cissé suite à son enlèvement en mars 2020 et suite à son rappel à Dieu. Ensuite, il a réitéré la volonté des dirigeants et militants de l’URD d’honorer la mémoire de l’honorable Soumaïla Cissé en continuant, nuit et jour, son combat pour un Mali développé et uni. Pour lui, continuer le combat de leur président est une obligation pour les militants et sympathisants de l’URD. « Quand nous rappelons de ce que notre défunt président nous disait, nous n’avons pas droit à baisser le bras. Nous devons travailler pour l’honorer. Nous sommes condamnés à continuer le combat de Soumaïla Cissé », a déclaré Me Demba Traoré. Ce n’est pas tout, l’entente et l’unité au sein du parti seront, selon son porte-parole, le combat des dirigeants. C’est d’ailleurs, en croire Me Demba Traoré, cet appel que le vice-président du parti, le professeur Salikou Sanogo, fait depuis son premier communiqué après les 40 jours du décès de Soumaïla Cissé. Pour Demba Traoré, Soumaila Cissé qui a consacré toute sa vie à la construction d’un Mali meilleur, d’une Afrique meilleure, avait des ambitions et projets pour le Mali, pour l’avenir radieux des Maliens. Tout cela ne tombera pas dans l’oubli, selon l’avocat. Son parti, l’URD, qui dispose de cadres valables, continuera son combat. « Soumaïla Cissé a toujours souhaité que son équipe continue son combat pour le Mali, même à son absence », a-t-il laissé entendre. Pour cela, Me Demba a invité tous les militants de son parti à l’union. Il ainsi appelé les Maliens à avoir confiance en l’URD, à ses projets pour un Mali meilleur. Cette 1ère sortie a été l’occasion pour Me Demba Traoré de se prononcer sur l’actualité nationale. Il a profité de l’occasion pour préciser la position de l’URD sur certains sujets, dont le CNT. A ce niveau, il a indiqué que ceux de l’URD qui sont dans le CNT ne le sont pas au nom du parti. Boureima Guindo Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Dioncoulané dans le cercle de Yélimané : Les autorités appelées à éviter un affrontement entre populationsDioncoulané dans le cercle de Yélimané : Les autorités appelées à éviter un affrontement entre populations
      26/02/2021MEDIAS / SOCIETEDans le but d’éviter le chaos dans le village de Dioncoulané pour une histoire de gestion des adductions d’eau potable, l’Association des bénéficiaires et Usagers des adductions d’eau potable de Dioncoulané a organisé le week-end dernier une conférence de presse à Yélimané, pour interpeler les autorités à prendre urgemment des dispositions enfin d’éviter une guerre civile dans le village de Dioncoulané. Cette conférence était présidée par le président de l’Association des Bénéficiaires de Dioncoulané, Issouf Samassa, en présence de plusieurs membres de l’Association. Suite à des difficultés d’approvisionnement en eau de qualité, exprimées par les populations du village de Dioncoulané, les ressortissants résidents en occident, particulièrement en France et aux USA, ont décidé de doter leur communauté en infrastructure d’adduction d’eau potable. Ainsi, regroupés au sein d’une association dénommée Association de Solidarité pour le Développement de Dioncoulané Kantara (ASDDK) France, ils ont, par des cotisations internes, mobilisé environ 900 000 000 de FCFA et réalisé le projet courant l’année 2002 avec l’appui technique d’un certain M. Bernard PORK de la SAGEP à Paris (France). Puis, en 2003, l’ASDDK France décide de mettre en place une association locale analogue, l’Association de Solidarité pour le Développement de Dioncoulané Kantara(ASDDK) dans le village d’origine, Dioncoulané, dans le Cercle de Yelimané. A sa création, un Comité de Gestion est mis en place par les donateurs de France de l’Adduction d’Eau Potable (AEP), composé des membres du Bureau de l’ASDDK Dioncoulané, dirigé par Moriba Soukouna. Selon Issouf Samassa, président de l’Association des Bénéficiaires de Dioncoulané, en 2016, suite à une crise de gouvernance dans le Comité de Gestion et à une longue absence de son président pour des raisons de santé, le Président de l’ASDDK France, de sa propre initiative et sans consultation des membres de son association, destitue Moriba Soukouna de la tête de la structure et le remplace par Abdoulaye Soukouna Alors, certains conseillers du chef de village, alertés par le président limogé pour mauvaise gestion du fond social de l’AEP, approchent le Comité de Gestion en vue d’en vérifier les comptes. Cependant, après plusieurs demandes infructueuses, un Collectif de Conseillers du Chef de village de Dioncoulané adresse une demande d’explication au nouveau Président aux fins de rendre compte de la gestion de l’AEP. Mais, face à son refus d’y répondre favorablement, une plainte est déposée par ledit Collectif auprès du Procureur de la République près le Tribunal d’Instance de Yelimané. Classée sans suite, elle est renouvelée avec Constitution de partie civile auprès du Cabinet du Juge d’Instruction qui décide de ne pas informer pour des raisons que nous ignorons, selon le conférencier. Par la suite, courant 2017, à la demande expresse et sur insistance des membres de l’association, le président de l’ASDDK France confie au cabinet Fiduciaire Africaine d’Audit, de Conseil, d’Informatique et de Management (FAACIM) Sarl/LTD la réalisation d’un audit des comptes et rapports de suivis financiers du Projet d’adduction d’eau pour les exercices allant de 2003 à 2016, ainsi que les états des mouvements de trésorerie pour les exercice clos au 31 décembre de chaque exercice annuel. Un premier rapport dit Provisoire est présenté à l’association par l’expert en juin 2017, suivi d’un Rapport définitif en septembre 2017. Le rapport du cabinet FAACIM fait ressortir un détournement de 169 988 350 FCFA retirés du compte BDM de l’AEP par les responsables du Comité de Gestion dans la période allant de 2003 à 2016, Selon toujours lui, c’est suite à la disparition du fonds que l’Association (ASDDK) du Mali a décidé de suspendre toutes les activités du comité et demande au maire d’intervenir au plus vite possible. C’est ainsi le maire a adressé une demande au ministre en charge de l’eau afin de prendre des dispositions. Le ministre en son tour a ordonné la Mairie de ladite localité de gérer l’eau en attendant la mise en place d’un nouveau comité. Malgré la décision du ministre, l’ancien comité refuse de céder la gestion à la Mairie. « Cela risque d’un affrontement entre les deux camps, car les villageois refusent de payer l’eau au comité et le comité à son tour ne veut pas céder la gestion à la Mairie. La guerre est inévitable, nous demandons aux plus hautes autorités d’intervenir au plus vite possible pour éviter le chaos dans le village », a-t-il précisé. Yaya Kanitao, correspondance particulière Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Ségou : Les capacités de 120 acteurs renforcées sur la mise en œuvre du DDRSégou : Les capacités de 120 acteurs renforcées sur la mise en œuvre du DDR
      26/02/2021MEDIAS / SOCIETELa capitale des Balazans, Ségou, a abrité du 16 au 19 février 2021, un atelier de renforcement des capacités sur la mise en œuvre du DDR des ex-combattants. Cet atelier de haut niveau a été organisé par la Commission Nationale de DDR (CNDDR) en partenariat avec la Division de Réforme du Secteur de la Sécurité – Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (RSS-DDR) de la MINUSMA. Près de 120 acteurs du processus du DDR ont pris part à cet atelier de renforcement des capacités. En raison du nombre important de participants et de la nécessité du moment de respecter les mesures barrières contre la Covid-19, cet atelier de haut niveau s’est déroulé en deux étapes, principalement du 16 au 18 et du 18 et 19 février. Selon la MINUSMA, les thématiques développées au cour de ces quatre jours des travaux sont entre autres : la stratégie de DDR-intégration dans la RSS pour la période de transition, conformément à la Feuille de route actualisée du 18 décembre 2020 ; la réinsertion socio-économique pilotée par le Programme de réinsertion socio-économique des ex-combattants (PREC) et son démarrage ; les projets de réduction de violences communautaires (RVC) de RSS-DDR MINUSMA et du PREC ; l’Accord pour la Paix et les atouts, défis et perspectives de relance du processus DDR, ainsi que la problématique de la mise en œuvre du Programme de réhabilitation communautaire au centre (PRC). Au côté de la CNDDR et de la Commission Nationale d’Intégration (CNI), cet atelier a vu la participation, du Ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité (C-RSS), de l’Etat-Major général des Armées, des Représentants des Mouvements signataires et ceux de l’inclusivité, le Secrétariat permanent du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, et de la MINUSMA, ainsi que des représentants de la MINUSMA par vidéo-conférence. Selon la MINUSMA, son appui au processus de RSS et du DDR, s’inscrit dans les tâches prioritaires de la Résolution 2531 (2020) du Conseil de sécurité parallèlement à son soutien à la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et de la Réconciliation au Mali signé en 2015. Tout en rappelant les acquis de la Feuille de route actualisée du 18 décembre 2020, en faveur de la mise en œuvre de l’Accord pendant la période de transition, le Ministre de la Réconciliation nationale, le Colonel-major Ismaël WAGUE souhaite que les recommandations formulées fassent l’objet d’une large restitution et de mise en œuvre effective et diligente par les Parties à l’Accord. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Les piques de Me Mohamed Ali Bathily à certains leaders religieux : « On cherche la popularité avec le nom de Dieu pour en faire un fonds de commerce auprès du pouvoir »Les piques de Me Mohamed Ali Bathily à certains leaders religieux : « On cherche la popularité avec le nom de Dieu pour en faire un fonds de commerce auprès du pouvoir »
      25/02/2021MEDIASL’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a profité du meeting du M5-RFP pour jeter les pierres dans le jardin de certains leaders religieux qui, selon lui, cherchent la popularité au nom de Dieu pour en faire un fonds de commerce. Il a également révélé comment les colonels de l’ex CNSP ont fait sortir les proches d’IBK du Mali. Démolition des maisons dans la zone aéroportuaire ; corruption au Mal ; comportement peu orthodoxe de certains leaders religieux ; comment certains proches d’IBK ont quitté le Mali… Me Mohamed Ali Bathily s’est prononcé sur tous ces sujets lors du meeting du M5-RFP. S’agissant de la démolition des maisons dans la zone aéroportuaire, même si Me Bathily a exprimé sa solidarité aux victimes, il affirme les avoir prévenus avant même la construction. Les premiers fautifs dans cette affaire, selon lui, ce sont les maires qui ont vendu la parcelle aux citoyens sachant que c’est la zone aéroportuaire. « Qui a vendu ces parcelles ? », se demande Me Mohamed Bathily qui s’est attaqué au maire du district de Bamako, Adama Sangaré, et au commandant Ibrahim Sylla. « Adama Sangaré a vendu tout le Mali et est chez lui toujours. Le commandant Ibrahim Sylla a vendu tout le Mali et est chez lui », a déclaré le président des APM. Le gouvernement, selon le parolier, est aussi fautif pour son laxisme et impunité envers ceux qui ont vendu les parcelles de la zone aéroportuaire aux citoyens. « Les maires qui les ont vendus sont où ? Ils dorment chez eux. Pourquoi ne pas les arrêter. C’est la corruption qui explique tout cela. Les dessous de table qui ont tué la justice malienne », a fustigé l’ancien ministre de la Justice et des Droits. Bathily tacle certains leaders religieux Pour Me Bathily, certains leaders religieux ont contribué à la pourriture de la situation du pays. Ils se cachent, selon lui, derrière la religion, pour bien corrompre les gouvernants. « Qu’est ce qui a créé de problème entre nous et certains leaders religieux ? », s’interroge Me Bathily qui affirment que ces leaders utilisent la religion pour rassembler les gens afin de prendre leur pouvoir et le vendre aux autorités tu pays. A l’en croire Me Bathily, ces leaders religieux profitent de leur statut pour négocier des marchés et des postes à leurs proches. « Il est temps qu’on dise la vérité. Dieu ne nous a pas dit ça : rassembler les gens au nom de Dieu et en faire un fonds de commerce. C’est ce qui est beaucoup développé chez nous dans les années précédentes. On cherche la popularité avec le nom de Dieu pour en faire un fonds de commerce auprès du pouvoir », a dénoncé Ras Bath père. Comment les colonels ont fait fuir les proches d’IBK Ce grand meeting du M5-RFP a été l’occasion pour Me Bathily de dénoncer les complicités entre les ex-putschistes et certains barons du régime IBK. L’avocat inscrit au barreau du Mali a même accusé les militaires d’être avec « les corrompus ». Pour lui, ceux des proches d’IBK qui ont quitté le pays au lendemain du coup d’État, l’ont fait sous la complicité des colonels au pouvoir. « C’est eux qui ont fait sortir les proches d’IBK pendant le couvre-feu. Ils ont fermé les portes devant nous sous prétexte du couvre-feu et les ont fait sortir. Ils étaient tous au Mali quand IBK tombait, ne sont-ils pas tous sortis. Ce n’était pas un couvre-feu mais une manière de faire fuir ceux dont ils sont en mission ici », a révélé l’ancien ministre des domaines de l’État et des Affaires foncières. Boureima Guindo Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • 22ème session du Conseil d’Administration de la CANAM : Le budget 2021 fixé à 75.063.000.000 F CFA22ème session du Conseil d’Administration de la CANAM : Le budget 2021 fixé à 75.063.000.000 F CFA
      25/02/2021ECO & FINANCE / MEDIASLa 22ème session ordinaire du Conseil d’Administration de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) s’est tenue le mercredi 24 février 2021, au Conseil National du Patronat du Mali. L’occasion pour le PCA, Pr Mamady Koné d’annoncer le projet du budget 2021 qui se chiffre à 75.063.000.000 F CFA. « Le projet du budget 2021 se chiffre en recette et en dépense à la somme de 75.063.000.000 F CFA, contre 67.140.000.000 CFA en 2020, soit un accroissement de 11,80% », a indiqué, dans son discours, Mamady Koné, président du Conseil d’Administration de la CANAM. Et le montant des dépenses techniques s’élève à 52.414.537.841 CFA, soit 69,83% des dépenses totales. Il a également laissé entendre des dépenses techniques a connu une variation entre 2020 et 2021 de 11,12%. A cet effet, les dépenses d’investissements et d’équipements se chiffrent à 4.906.252.039F cette année, soit 6,54% des dépenses totales, contre 2.785.900.330 F CFA, soit une augmentation de 76,11%. Courant cette année, les dépenses de fonctionnement se sont estimées à 17.182.759.767 F CFA. Alors que celles de 2020 étaient estimées à 17.182.759.767 F CFA, soit une augmentation de 3,26% cette année, confie le président du conseil d’Administration. D’après lui, la présente 22ème session visait à examiner et adopter le procès-verbal de la 21ème session ordinaire du conseil d’administration ; l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la 21ème session ; le rapport d’activités du 30 novembre 2020 en plus de l’état d’exécution du budget du 30 novembre ; le programme d’activités et le projet de budget de l’exercice 2021. Se penchant sur les activités de 2020, le président du conseil a confié que 311.500 carnets de feuilles de soins ont été acquis en 2020, en plus de 150 cachets secs pour des prestataires. Huit (8) rencontres des commissions paritaires entre la CANAM et les structures conventionnées ont été enregistrées ; 125.414 personnes ont été enrôlées du 1er janvier au 30 novembre 2020.Ce qui, selon le professeur, a porté le nombre total des personnes enrôlées biométriques à 1.085.792 à la date du 30 novembre 2020.Quant aux contraintes et difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du programme d’activités de 2020,Mamady Koné a mis l’accent sur l’impact du de la covid-19 ; la non-adhésion des travailleurs de banques et de la société de téléphonie Télecel à l’AMO ; le retard dans l’immatriculation et la production des cartes des assurés dus à l’attente de la bascule vers le système d’information biométrique de type Web service (ACTIV PREMIUM) ; l’insuffisance de l’effectif pour les opérations d’immatriculation et de distribution des cartes des assurés… À ce titre, le montant des recettes mobilisées en 2020 par la CANAM s’élève à 56.170.209.677 FCFA. Ce, ajoute le président, avec un taux de réalisation d’environ 84% par rapport au montant annuel prévu qui se chiffrait à 67.140.000.000F en 2020.Courant l’année dernière, les cotisations AMO reversées par les organismes gestionnaires délégués (INPS, CMSS) se sont chiffrées à 54.850.250.958, soit un taux de réalisation d’environ 84%, ressort dans le discours. Avec un taux d’exécution d’environ 89%, poursuit le responsable, les dépenses ont été, en date du 30 novembre 2020, liquidées à hauteur de 59.522.212.677 F. Quant aux dépenses techniques liquidées, elles s’élèvent à 46.889.397.944, soit un taux d’exécution de 98%. Et de préciser que le montant alloué aux OGD (CMSS et INPS) au titre de leur dotation technique se chiffre à 41.500.000.000, soit un taux d’exécution de 102%. Aux dires du président du présent conseil, les allocations des dotations administratives des OGD s’élèvent à 3.911.417.510 F, soit un taux d’exécution de 100,29%.Les dépenses d’investissement et d’équipement ont été liquidées à hauteur de 730.207.660F, soit un taux d’exécution de 32%.Tirant profit de cette 22ème session, l’intervenant tenait à clarifier que les dépenses de fonctionnement liquidées en 2020 ont été estimées à 11.902.607.073 FCFA, soit un taux d’exécution de 69%.Et le président Koné de maintenir que le programme d’activités de la CANAM vise, entre autres : à l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle (RAMU) ; l’évaluation du régime de l’assurance maladie obligatoire (AMO) ; la poursuite de la mise en œuvre du système d’information biométrique intégré de type Web service ; le renforcement des opérations d’immatriculation ; l’amélioration du parcours des assurés au sein de l’établissement conventionnés… Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Réformes politiques et institutionnelles : La fondation Tuwindi et ses partenaires prêts à proposer une nouvelle constitution aux autoritésRéformes politiques et institutionnelles : La fondation Tuwindi et ses partenaires prêts à proposer une nouvelle constitution aux autorités
      25/02/2021MEDIASLa fondation Tuwindi, en partenariat avec l’AJCAD, l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali et Doniblog, a organisé du 24 au 26 février 2021, un « atelier de Co-construction de la 4e République ». Ouvert le 24 février au grand hôtel de Bamako, cet atelier travaillera durant 3 jours, pour développer une proportion de constitution qui reflètera mieux l’opinion nationale du Mali. Les initiateurs offrent cette réflexion comme contribution aux efforts de recherches d’une solution de sortie définitive de la crise malienne.   Afin de développer une proportion citoyenne de constitution qui reflèterait mieux l’opinion nationale, les recommandations de cet atelier seront, selon les initiateurs, soumises aux autorités de la transition comme contribution à l’effort de construction des reformes en cours. Selon les organisateurs, l’objectif de cette réflexion est de corriger les lacunes de la constitution du 25 février 1992 « à la lumière des travaux effectués lors des tentatives de modification entreprises par les présidents Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Ibrahim Boubacar Keita et au regard des réalités actuelles pour proposer un prototype de ce qui pourrait être la prochaine constitution du Mali », a indiqué Tidiani Togola, coordinateur de la fondation Tuwindi. A croire les organisateurs, c’est l’ensemble des forces vives de la nation qui prennent part à cet atelier, notamment les ONG, les médias, les acteurs politiques, les autorités coutumières et étatiques. Tidiani Togola, informaticien en État, n’a pas manqué de comparer le Mali à un ordinateur dont le système d’exploitation n’est pas compatible avec les logiciels proposés. « Si notre pays était un super ordinateur, son système d’exploitation serait sans aucun doute la constitution et les autres logiciels métiers facilitant la réalisation des taches opérationnelles des utilisateurs, des textes législatifs et règlementaires et le peuple souverain du Mali serait alors celui dont le génie créateur a mis en place cet ensemble cohérant et parfaitement compatible au profit de ses enfants » a-t-il fait allusion. Donc, il faut, selon lui, un nouveau logiciel qui répondra aux attentes des utilisateurs, tout en précisant que « notre atelier n’a point la prétention de développer ce logiciel. Nous voulons humblement contribuer à développer son prototype selon une démarche participative basée sur la collaboration franche   et cordial ». Ce travail tiendra également compte, selon lui, des propositions pour un nouveau code électoral pour faciliter un retour rapide de l’état de droit. Pour Malik Ibrahim, conseiller de la Cour constitutionnelle, présent à la cérémonie, la révision constitutionnelle et les modifications des lois électorales sont des chantiers tellement importants qu’elles doivent être portées par l’ensemble des acteurs de la nation mais au premier chef, les partis politiques et les institutions. « Un pays moderne ne peut pas se construire sans l’accompagnement et l’apport des partis politiques et les institutions » a-t-il indiqué en invitant, à être cette fois-ci, cohérant : « s’il vous plait, n’empruntons pas les chemins biaisés. Réfléchissons ensemble, parlons véritablement, sincèrement et agissons en toute vérité » a-t-il mis en garde. Tout en se réjouissant de cette initiative qui est « patriotique », Dr Abdoulaye Sall, coordinateur du comité de pilotage a rappelé les principes intangibles sans lesquels il ne peut exister un Etat de droit. Parmi ces principes, Dr Sall a cité entre autres : les conditions d’accessions au pouvoir. « Il n’y a pas mille manières d’accéder au pouvoir si ce n‘est par des élections » a-t-il souligné. Selon lui, Il n’y a pas d’État sans une constitution qui prend en compte : « le fondement politique, juridique, institutionnel, économique, social, culturel, environnemental de l’état ». Mais avant cette phase se trouve la question du referendum : « Le défi qui se pose au Mali aujourd’hui, c’est de tomber d’accord sur un modèle de constitution comme le nom la révision constitutionnelle ». Selon lui, c’est le consensus sur un modèle de constitution qui permettra de sortir le Mali de ce régime d’exception ». Sur ce point, Dr Sall a souligné l’importance de la différence du referendum aux autres types d’élections. En conclusion, le docteur a souligné que l’expérience que le Mali vit aujourd’hui peut être bénéfique pour améliorer les reformes dont il souhaite. A ses dires, la Charte de la transition adoptée en Aout dernier a souhaité de mentionner les valeurs et principes qui ne figuraient pas dans la constitution Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Ministère des Transports et des Infrastructures : Me Baber Gano sommé de restituer les véhicules du départementMinistère des Transports et des Infrastructures : Me Baber Gano sommé de restituer les véhicules du département
      24/02/2021MEDIAS / SOCIETELe forfait de période de grâce accordé au Ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo semble être épuisé. En tous cas, les différentes récriminations de la Section nationale des transports d’Etat (SNTE) attestent éloquemment cette situation. En effet, dans une correspondance adressée au ministre des Transports et des Infrastructures, dont nous avons pu nous procurer une copie, le syndicat exige la restitution des véhicules du département encore en possession de l’ancien ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Baber Gano. Aussi, dans une seconde correspondance, le syndicat dénonce la baisse des salaires et avantages de certains agents en violation de tous les textes en vigueur. Pour se faire entendre, l’organisation syndicale envisage d’organiser une assemblée générale pour valider le préavis de grève de sept jours. A l’entame, la correspondance portée à la connaissance de l’actuel ministre en charge des Transports que deux des véhicules du département restent toujours en possession de l’ancien ministre des Transports et de la Mobilité urbaine et non moins secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), Baber Gano. Il s’agit des véhicules immaculés BA 57 81 MD (N° de Série MR 2 BJ 9F 3101026895, marque Toyota Yaris, acquis en 2017) et BA 57 82 MD (N° de Série JTMHVO21504226103, Marque Toyota V8 Station Wagon, acquis en 2017). En effet, poursuit la correspondance, ces véhicules avaient été mis à la disposition du ministre Gano, exclusivement, pour les besoins du service. « Ainsi, nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour récupérer lesdits véhicules afin de les mettre à la disposition de la Direction nationale des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux », peut-on lire dans la correspondance. Toutefois, le syndicat se réserve le droit d’engager les procédures qui s’imposent afin de pouvoir rentrer en possession des véhicules mentionnés ci-dessus. Ainsi, dans une seconde correspondance toujours adressée au ministre des Transports et des Infrastructures, le Secrétaire général de la Section nationale des transports d’Etat (SNTE) exprime ses préoccupations suite à la baisse du salaire et des avantages accordés au personnel des Entrepôts maliens dans les ports de transit en violation de tous les textes en vigueur. « Nous sollicitons votre implication personnelle afin de sursoir ou d’abandonner simplement l’application de cette décision qui, de notre point de vue, est de nature à compromettre des acquis dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, et par conséquent leur rendement au travail », mentionne la correspondance. Par ailleurs, le syndicat demande de même pour l’exécution de la grosse de la Cour suprême dont bénéficient certains collègues dans le cadre du différend qui les opposaient au service. Aussi, la section syndicale dénonce le silence du ministre de tutelle face au détournement des biens de l’état par l’ancien ministre Baber Gano ce malgré les nombreuses correspondances de rappel. « Toutes nos correspondances sont restées lettres mortes sur la table du ministre en charge des Transports », a laissé entendre le secrétaire général du syndicat, Oumar Niaré. Face à toutes ces situations relatives au bradage des biens du département au profit de l’ancien ministre Gano et à la baisse des salaires en violation des dispositions réglementaires et législatives, le syndicat a décidé de tenir une assemblée générale dans les tous prochains jours pour dénoncer ces différentes injustices et pour valider éventuellement le préavis de grève de sept jours. Dans son réquisitoire, le syndicat dénonce également la violation des lois de la République par le ministre des Transports et des Infrastructures, la Directrice générale de l’Agence nationale pour la sécurité routière (ANASER) et certains membres du cabinet de la Présidence de la République. Mama PAGA Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Boubacar Yalkoué, membre du CDR sur l’affaire de « déstabilisation » de la Transition : « Le jugement a été renvoyé uniquement pour des raisons politiques »Boubacar Yalkoué, membre du CDR sur l’affaire de « déstabilisation » de la Transition : « Le jugement a été renvoyé uniquement pour des raisons politiques »
      24/02/2021MEDIAS / POINT DE VUELa cour d’appel de Bamako a rabattu le délibéré de l’affaire de « déstabilisation » de la transition et ordonné la réouverture des débats au cours d’une nouvelle audience prévue pour le 2 mars prochain. Les motifs avancés : la mutation des juges en charge du dossier cités par la chambre d’accusation. Ce qui ne convainc pas le secrétaire administratif du CDR, Boubacar Yalkoué qui a indiqué que « le jugement a été renvoyé uniquement pour des raisons politiques ».   Le secrétaire administratif du bureau national du collectif pour le développement de la république (CDR), M. Boubacar Yalkoué a indiqué « qu’aucune raison ne peut justifier ce nouveau renvoi de l’affaire de déstabilisation de la transition si ce n’est pas politique ». Selon lui, les juges avaient été déjà notifiés de leur mutation bien avant que l’affaire ne soit à la chambre d’accusation de la Cour d’Appel. En effet, « pourquoi le gouvernement a permis à ces juges d’ouvrir les débats à la chambre d’accusation de la cour sachant qu’ils avaient été déjà mutés ? » s’est-il posé la question. Au-delà de cette interrogation, M. Yalkoué a rappelé qu’une mutation respecte tout un processus, d’où le temps nécessaire pour le gouvernement de savoir si ces juges avaient la capacité ou non de terminer ce procès. Pour lui, ce sujet est si sensible qu’il est inconcevable de permettre aux juges d’ouvrir les débats sur ladite affaire et évoquer leur non compétence juste au moment du délibéré. Cela, selon lui, est une preuve que le gouvernement veut contourner le débat fait sur ce dossier à la chambre d’accusation auxquels a pris part l’avocat général Alou Nampé dont la nullité de la procédure et la levée des mandats de dépôt avaient été demandées. Selon Boubacar Yalkoué, si les conclusions de cet entretien arrangeaient bien le gouvernement, il allait permettre à ces mêmes juges qui ont ouvert les débats de statuer sur le dossier. Mais comme ça ne les arrange pas, dit-il, le gouvernement cherche un autre moyen pour faire trainer l’affaire. Par conséquent, comme tel est le cas, selon lui, Boubacar Yalkoué le CDR emploiera tous les moyens possibles pour obtenir la libération de son porte-parole et coaccusés « on ne va pas faire les casses mais on va doubler la pression. Que ça soit sur le plan de la politique ou la justice on est prêt à tout » a-t-il indiqué en invitant l’ensemble des militants du CDR à rester debout et mobiliser. A l’en croire « tant qu’on ne dit pas la vérité sur cette affaire, on ne va pas baisser le bras. Qu’ils préparent des nouvelles places en prison. On n’a pas peur de la prison » a-t-il indiqué. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Activités de change d’argent devant le siège de la BDM SA : Les acteurs dénoncent les « vols » d’argent par des policiers lors des interpellationsActivités de change d’argent devant le siège de la BDM SA : Les acteurs dénoncent les « vols » d’argent par des policiers lors des interpellations
      24/02/2021ECO & FINANCE / MEDIASSuite aux multiples interpellations qu’ils sont victimes au cours de cette activité de change d’argent devant le siège central de la BDM SA, les échangeurs de money étrangers ont manifesté leur frustration le lundi 22 février 2021. Ils dénoncent les saisies et souvent le vol de leur argent par les policiers pendant les interpellations. Ces échangeurs venus manifester leur frustration ont tout d’abord souligné qu’ils ne sont pas des voleurs ni des briguants. Ils ont indiqué qu’ils ont aussi entamé des démarches pour la régularisation de cette activité, mais compte tenu de la lenteur de l’administration malienne comme tout le monde le sait selon eux, cette initiative tarde à se concrétiser. Mais ils ont souligné que leur place est connue et que beaucoup d’entre eux ont déjà une carte avec toutes les adresses mentionnées pour permettre de les identifier. Concernant leur sortie du lundi, c’est pour manifester leur désolation selon eux, et condamner certains comportements des agents de la brigade d’intervention judiciaire (BIJ). Beaucoup de fois, depuis le mois de décembre passé selon eux, cette unité de la police nationale procède à des interpellations spontanées à leur place sans donner les raisons de cette opération. Mais le mal qu’ils ont le plus dénoncé dans cette opération est la saisie par ces policiers, de toute la liquidité d’argent se trouvant sur les personnes interpelées. Des sommes qui s’élèvent souvent à des millions de franc CFA représentants des dizaines d’années de travail, selon ces manifestants. Ils indiquent qu’en plus de l’argent saisie les échangeurs d’argent sont obligés de débourser encore beaucoup d’argent pour obtenir la libération de leurs camarades souvent transférés à la maison centrale d’arrêt (MCA). « Après beaucoup de démarches et de négociations, un de nos camarades déférés à la MCA a été libéré » a indiqué Sékou Camara, représentant du syndicat de cette activité devant la BDM SA, en ajoutant que « son sac contenant de l’argent ne lui a pas été restitué » a-t-il indiqué. Après le mois de décembre, les échangeurs ont indiqué d’autres opérations d’interpellation au cours d’une d’entre elles un policier a même retiré le sac d’un échangeur en train de fuir. Le sac contenait plus de six millions selon Sékou Camara qui souligne qu’après l’opération, ils ont engagé des démarches avec la famille de la personne concernée pour récupérer l’argent du monsieur. Aux dire de Sékou Camara le sac a été retrouvé mais sans argent. Les échangeurs d’argent ont interpelé toutes les autorités du Mali, plus particulièrement celles de la transition pour ce cas de « vol ». Selon eux, le Mali n’a pas besoin d’autres problèmes que ce qu’il vit déjà, « il ne faut pas créer d’autres foyers de tension au Mali », ont-ils indiqué avant de souligner qu’ils sont prêts à mourir pour se défendre et défendre la sueur de leur front. Ils ont rappelé qu’ils sont plus de cinq cent personnes (500), parmi lesquels des jeunes diplômés sans emploi qui gagnent leur vie dans cette activité. Pour eux, ils sont aussi des citoyens maliens comme tout le monde, « on aurait pu être des trafiquants, des briguant ou des bandits mais on a préféré de gagner dignement notre vie » ont-ils souligné. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Conférence des chefs d’État de l’OHADA : Bah N’Daw, le nouveau présidentConférence des chefs d’État de l’OHADA : Bah N’Daw, le nouveau président
      24/02/2021MEDIASLe président de la Transition du Mali, Bah N’Daw, a officiellement entamé son mandat à la tête de la présidence de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) le jeudi 18 février 2021, à Koulouba. Le président intérimaire Bah N’Daw assurera, pour l’année en cours, la présidence de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OHADA, une organisation africaine. A cet effet, le ministre de la Justice, Mohamed Sidda Dicko, devient, lui-aussi, le président du Conseil des ministres de l’organisation. Courant jeudi 18 février, le nouveau mandat a été confié au président intérimaire et son ministre de la justice par le professeur Emmanuel Sibidi Darankoum, secrétaire permanant de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. Pour la circonstance, le Pr Emmanuel a déclaré : « Je suis venu présenter au président de la Transition le mandat qu’il assume désormais. Et par la même occasion, confirmer la présidence du conseil des ministres qui sera assurée par le ministre de la Justice ». Placé sous le signe « de la renaissance et de relever les grands défis pour replacer le Mali sur la voie de l’avenir, de la prospérité ; et de la réussite », ce mandat confié aux autorités transitoires bénéficiera, selon le Emmanuel, du soutien du secrétariat permanant de l’organisation. En sa qualité de secrétaire permanent, Emmanuel Sibidi s’est, profitant de la même occasion, aussi penché sur les missions assignées à Bah N’Daw. Il s’agira pour Bah N’daw, aux dires du Pr Emmanuel : « d’harmoniser, au cours de ce mandat, tout ce qui est entre nos mains et qui doit être harmonieusement conjugué pour permettre la réussite future du pays, parlant du G5 ; de l’espace OHADA ; et du continent ». Se fiant aux informations décrites sur la page du ministère de la Justice, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est l’organe politique de l’OHADA. De ce fait, il se réunit en cas de nécessité, afin de donner des impulsions et orientations générales décisives dans le processus de l’harmonisation du droit des affaires en Afrique. Quant au conseil des ministres désormais chapeauté par le ministre Dicko, il est l’organe délibérant ayant pour rôle de définir les orientations spécifiques, de programmer les activités ; voire d’autoriser le budget en contrôlant le fonctionnement des institutions, explique le département en charge de la justice au Mali. En plus, le conseil des ministres exercice le pouvoir normatif d’adoption des actes uniformes ; des règlements ; ou toute décision afférente à sa compétence. Ainsi, il convient de retenir que de nos jours, dix-sept (17) pays sont Etats membres de cette organisation africaine. Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
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