MEDIAS

2ème édition de la SENARE : Une conférence débat dédiée aux étudiants de Kabala

Dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine nationale de la réconciliation, le ministère conduit par le colonel-major Ismaël Wagué a organisé, mardi 19 septembre dernier, une conférence débat à l’intention des étudiants de Kabala (Bamako). Tenu dans l’enceinte de l’ULSHB en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’évènement avait comme thème : « Les jeunes, acteurs de changement pour une paix durable ».

Pour parler de la paix et du vivre-ensemble dans un Mali uni, fort et indivisible, les étudiants ont fait le plein de l’amphithéâtre de l’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako (ULSHB). La rencontre, pleine de joie et de partage d’idées, a été tenue sous la houlette de Sidy Camara, secrétaire général du ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion sociale, Chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, en compagnie du Dr. Amadou Wane, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Pr. Idrissa Soiba Traoré, recteur de l’ULSHB, du Pr. Kawélé Togola, conférencier du jour… En sa qualité de représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, le Dr. Amadou Wane a trouvé que la tenue de cette conférence-débat au sein de l’espace universitaire est un message fort des plus hautes autorités du pays. Lesquelles voient dans le monde universitaire, voire dans le secteur de l’éducation un maillon important de l’œuvre de refondation du Mali. A cet effet, énonce-t-il aux étudiants, la crise actuelle invite l’ensemble des Maliens à puiser dans l’histoire commune des valeurs pouvant constituer les piliers de la reconstruction du pays. « Je voudrais citer le Président Dioncounda Traoré qui disait : le Mali est la somme de nos différences et de notre diversité, de nos qualités et de nos intelligences, de nos connaissances et de nos compétences, la somme de nos êtres physiques et moraux, il est donc nécessairement beaucoup plus important que chacun d’entre nous, il est donc forcément au-dessus de chacun d’entre nous ». « Chacun et chacune a une dette envers le Mali… », lit-on dans le discours du Segal. Ce dernier estime que la quête de la paix est un exercice personnel pour un intérêt collectif. « C’est dire que nous avons tous notre rôle à jouer pour faire taire les armes et sortir notre pays d’un cycle de torpeur infernal », ajoute le Dr. Wane. Aux étudiants, le responsable dira que la jeunesse malienne doit être au centre des combats qui correspondent à la vision des plus hautes autorités de la transition en matière de gouvernance inclusive et partagée. Une vision qui s’est d’ailleurs transformée en actions quotidiennes en faveur des jeunes. « Des efforts sont maintenus pour améliorer le cadre de travail des élèves et des étudiants. Aussi, va-t-il arguer, des investissements massifs sont au programme tant au niveau de l’enseignement supérieur que dans l’éducation de base pour des infrastructures de qualité, répondant aux exigences mondiales ». De Kayes à Bandiagara en passant par Gao, Tombouctou et Sikasso, le Président de la transition a, selon le Dr. Amadou, donné des instructions fermes pour l’opérationnalisation des universités dans les régions. « Il appartient alors à la jeunesse de faire sienne les luttes actuelles. La quête de la paix n’est pas du tout un repos. Il nous faut rester engagés contre l’obscurantisme que certains veulent nous imposer. Cet engagement passe par le savoir historique, politique, scientifique et technologique du pays », a conclu le Segal du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour sa part, le recteur Idrissa Soiba Traoré a confié que cette conférence débat permet aux jeunes de s’approprier d’un pan important de la politique gouvernementale en matière de réconciliation nationale. « Elle est destinée à nous tous et particulièrement aux jeunes. Cette jeunesse est, de nos jours, une force mobilisée. Elle est la seule à même d’influencer la gestion du pays. En tant que pépinière pour la relève des adultes, la jeunesse revêt une importance capitale pour un développement soutenu et durable », a martelé le recteur. Et de reconnaître que le potentiel des jeunes ne peut se réaliser qu’avec des politiques et des programmes clairement définis et axés sur les jeunes et leur participation active dans le processus de paix. C’est sur cette note que le Professeur Traoré a invité les participants à agir aux côtés des gouvernants pour la réconciliation entre les fils et les filles du pays. Notons que le Segal du ministère de la Réconciliation n’a pas fait d’intervention.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.