2ème édition du Forum des patriotes du Mojrec-Mjk : Mahatma Ghandhi célébré à travers ses enseignements et ses pensées
Dans le cadre de ses activités, le Mouvement des jeunes pour la République et la citoyenneté Mali Jamana Kanu (Mojrec-Mjk) en collaboration avec l’Association des pionniers du Mali (Apm) a organisé, le samedi 29 juin dernier, à l’espace Culturel Blonba de Bamako, la 2ème édition du Forum des patriotes ? placée sous le thème : « Patriotisme économique, concept à adapter ». Notons que ladite édition était couplée avec la cérémonie de remise de livres de Mahatma Ghandhi par l’Ambassade de l’Inde au Mali aux établissements scolaires. La cérémonie d’ouverture était coprésidée par le ministre de l’Education nationale, Dr Témoré Tioulenta et du 1er conseiller de l’ambassade de l’Inde au Mali, Shi Manoj B Verma, en présence du 1er vice-président du Conseil supérieur de la diaspora malienne (Csdm), Ahmadou Dramera.
Dans son intervention, le président du Mojrec- Mjk, Brahima Diarra a rappelé les objectifs de son organisation. « Créé en 2017, le Mojrec-Mjk vise à cultiver le civisme chez les jeunes, sensibiliser et éduquer la jeune génération à entreprendre des actions civiques, promouvoir le civisme dans notre pays, organiser des séances de formations à l’intention des jeunes à la pratique républicaine et au civisme. Notre mouvement vise également à mobiliser la jeunesse autour des questions d’intérêt national, favoriser l’intégration et l’unité entre toutes les communautés du pays, contribuer au dialogue intra et intercommunautaire et interreligieux, contribuer à la cohésion sociale à l’unité, la paix et la réconciliation nationale, faire connaitre les droits de tous les citoyens du Mali », a-t-il précisé.
Aussi, il s’est réjoui du soutien sans faille de l’ambassade aux activités du mouvement depuis sa création. Et d’ajouter que le patriotisme économique est une valeur sociale, humaine, universelle et nécessaire à tout citoyen. « Une valeur qui manque à notre pays aujourd’hui. C’est pourquoi notre mouvement soutient le dialogue national et salue la nomination des membres qui vont le piloter. Nous voulons qu’il soit inclusif afin que la parole soit donnée à tous les Maliens pour trouver une solution, définitivement, à la crise actuelle », a souhaité Brahima Diarra.
Il convient de noter qu’en marge de cette 2ème édition, plusieurs panels ont été animés par des experts entre autres : « En quoi l’écrire N’Ko peut être patriotique et économique », « L’apport de la diaspora dans le patriotisme économique » et « S’acquitter de ses impôts et taxes, un acte patriotique ». Précisons que le premier panel a été développé par l’Association pour la promotion de N’Ko. Quant au second, il a été abordé par le Csdm. Enfin le troisième a été animé par l’ancien premier ministre Moussa Mara.
Au cours de la cérémonie, plus de 400 livres sur la pensée de Mahatma Ghandhi ont été remis à plusieurs établissements pour que les élèves puissent s’inspirer de l’exemple de ce dernier et de ses prêches sur la paix et la non-violence qu’il a menées durant toute sa vie.
Quant au conseiller à l’ambassade de l’Inde au Mali, Shi Manoj B Verma, il a évoqué les fondements de la pensée de Mahatma Ghandhi qui est l’une des grandes figures du 20ème siècle. « Il a été une source d’inspiration mondiale. Sa philosophie est devenue plus pertinente et ses enseignements ont eu une dimension universelle. Il a mené une lutte farouche contre mal, la méchanceté et non les auteurs eux-mêmes. Nos enseignants doivent prôner la non-violence à l’école pour que nos élèves puissent s’inspirer de son exemple, car la non-violence est la plus grande force à la disposition de l’humanité, plus puissante que les armes de destructions massives mise au point grâce à l’ingéniosité de l’homme », a-t-il renchéri.
Pour sa part, le ministre de l’Education nationale s’est dit satisfait d’être à cette rencontre. « Je suis très heureux d’être invité par l’ambassadeur de l’Inde au Mali, l’ambassadeur de la paix. Je suis là, car les APM organisent la montée des couleurs au sein de mon département. Je suis là, car je dois y être, là où les élèves et enseignants se trouvent. Je suis là, car notre pays traverse une crise sécuritaire très préoccupante. Je suis là, car toute initiative prônant la paix, le dialogue, la non-violence doit être soutenue. Je suis là pour célébrer un homme de non-violence, Ghandhi. Je suis là, car l’école est troublée et nous devons tout mettre en œuvre pour la sauver et redonner espoir à la nation », a-t-il poursuivi.
Mama PAGA
Source : LE PAYS