9e anniversaire du sommet mondial pour la paix d’HWPL : 121 pays réunis pour la cause d’un droit international juridiquement contraignant pour la paix
Séoul, en territoire Sud-coréen a abrité du 18 au 21 septembre 2023, le 9e anniversaire du sommet mondial pour la paix de l’ONG, HWPL (Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light). Placé sous le signe « Mise en œuvre d’une stratégie multidimensionnelle pour une paix institutionnelle », plus de 1 800 personnes de 121 pays, ont participé à ce 9e anniversaire du sommet mondial pour la paix d’HWPL à travers une trentaine de sessions. Une occasion des dirigeants et experts présents de proposer chacun selon son domaine spécifique, des stratégies pratiques et viables, pour un droit international juridiquement contraignant pour la paix dans le monde.
Plusieurs pays étaient encore réunis autour de la paix, non pas aux Nations unies, mais lors du 9e anniversaire du sommet mondial pour la paix d’HWPL, tenu du 18 au 21 septembre 2023, à Séoul, en Corée du Sud. Plus de 121 pays, dont le Mali, étaient au rendez-vous de cette rencontre mondiale sur la paix. Placé sous le signe « Mise en œuvre d’une stratégie multidimensionnelle pour une paix institutionnelle », ce sommet était une occasion pour les 1 800 participants pour la plupart des dirigeants et experts respectivement dans les domaines du droit international, de la religion, de l’éducation, de la jeunesse, des femmes et des médias, de poser l’urgence et la nécessité de dispositifs internationaux juridiquement contraignants pour la paix.
Une autre démarche de l’ONG Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL) pour imposer la paix dans le monde. « Il s’agissait de proposer des stratégies pratiques et viables en lien avec leur domaine et leur pays pour établir un droit international juridiquement contraignant pour la paix » nous précise une note d’information de l’ONG.
Il faut rappeler que dans le même ordre d’idée, l’ONG HWPL avait également proposé en 2016 un outil juridique appelé DPCW (déclaration pour la paix et la cessation des guerres) dans le but de renforcer le droit international actuel et par ricochet parvenir à une loi pour la paix dans le monde.
Dans le contexte actuel d’une crise sécuritaire profonde sur son sol depuis une dizaine d’années, le Mali n’est pas resté en marge de ce rendez-vous pour la paix.
Le pays était représenté par une délégation de cinq membres parmi lesquels l’ancien ambassadeur du Mali auprès de l’Unesco, S.E M. Oumar Keita et le maire de la commune urbaine de Gao, M. Dacka Boubacar. En effet, le choix de ces personnes n’est pas fortuit pour HWPL. C’est parce que leur statut constitue un trait d’union entre les gouvernants et la population qui paie très généralement le prix cher des conflits armés.
D’ailleurs dans son allocution, le président d’HWPL, M. Lee Man-hee, a posé plusieurs problématiques à savoir : « pourquoi la vie des jeunes devrait-elle être sacrifiée à la guerre ? Qu’est-ce que la politique et à qui sert-elle ? Lorsque la guerre éclate, ce ne sont pas les hommes politiques qui partent au combat, mais des jeunes qui n’ont jamais fleuri auparavant qui sont sacrifiés » a-t-il attiré l’attention de toutes les populations du monde entier.
Aux décideurs spécifiquement, il a rappelé que « la paix ne s’obtient pas uniquement par des mots. En promulguant le droit international, (selon lui), nous devons laisser la paix en héritage à la communauté mondiale où vivront nos descendants » a-t-il déclaré.
De par son expérience personnelle en tant qu’ancien combattant, ayant été témoin des dures réalités de la guerre, M. Lee Man-hee a exhorté les hommes politiques et les dirigeants des pays à travailler ensemble pour la paix à travers la mise en œuvre d’actions concrètes.
De son côté S.E M. Oumar Keita qui a reçu une plaque pour la paix de l’ONG, a profité de ce créneau depuis la Corée du Sud pour lancer un appel à tous les Maliens : « Nous sommes un, indivisible. Le Mali doit être un pays de paix. La paix doit être éternelle pour nous, pour nos enfants. Je pense que l’adhésion à la paix est la meilleure chose que l’on puisse espérer surtout en ce moment.»
A son tour, le maire de la commune urbaine de Gao, M. Dacka Boubacar signale qu’« au Mali, nous sommes en train de chercher les voies et moyens pour amener les maliens à aller dans le sens de la paix ».
En plus de leur participation à ce sommet, la délégation malienne a également signé une déclaration conjointe pour le soutien à la DPCW et les initiatives de paix dans son pays.
En effet, selon Kang Tae-ho, directeur général de HWPL, la DPCW a reçu environ 900 000 soutiens de la société civile dans 176 pays ainsi que du Parlement centraméricain.
Aussi, l’ONG a signé des protocoles d’entente avec 18 organisations dont 5 ministères de l’éducation nationale du gouvernement central, 3 commissions nationales de pays auprès de l’Unesco et 10 ministères de l’éducation supervisés par des villes et des Etats.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS