Affaire de la démolition de la famille de feu Sidiki Diakité : Le Tribunal de Grande Instance de la C III pour trancher !
Dans le but de donner d’amples informations sur la suite de l’affaire de démolition de la concession d’une famille notable à Ouolofobougou Bolibana. Une affaire opposant les héritiers du feu Sidiki Diakité à Amadou Alphousseiny Maïga. Les héritiers de la famille, accompagnés par le Collectif pour la Défense de la Famille Diakité ont organisé une assemblée d’information pour faire le point de la situation. C’était le 11 novembre sur une place publique du quartier.
Jeunes du quartier, chefs coutumiers, religieux tous ont répondu à l’appel de soutien de la famille de feu Sidiki Diakité, victime d’extorsion par Amadou Alfousseni Maïga, un cadre de la fonction publique de l’Etat.
Pour faire la genèse de cette bataille judiciaire, Baba Dembélé, membre de la famille dira que cette affaire a commencé depuis que leur père feu Sidiki Diakité était vivant, jusqu’à la démolition de la maison par M. Maïga à la suite d’un jugement.
« Nous sommes toujours restés derrière la justice, après vérification des dossiers, on s’est rendu compte qu’il y a des erreurs sur les papiers de la parcelle. Nous avons engagé une procédure auprès des juridictions pour faux et usage de faux » a-t-il déclaré. Pour lui cette affaire est devenue du banditisme, car dit-il du moment qu’on a relevé des failles dans les documents pourquoi, le sieur Maïga s’est précipité pour démarrer les travaux sous surveillance policière ?
Parlant des plaintes contre Amadou Alphousseini Maïga, il informera qu’ils ont déposé une plainte contre lui pour faux et usage de faux par rapport à son autorisation et une seconde sur la modification du titre foncier n°201 de leur père en un permis d’occuper et avoir mis ce permis d’occuper en vente aux enchères.
Ils ont fait savoir que lkes jugements de ces plaintes se dérouleront respectivement le 27 novembre et 5 décembre au Tribunal de Grande Instance de la commune III, après deux reports.
Quant au président du Collectif pour la défense de la famille Diakité, Yacouba Coulibaly, il a réaffirmé l’engagement de la jeunesse pour la défense des intérêts du quartier.
« Nous n’accepterons jamais que quelqu’un de l’extérieur vienne nous causer du tort dans notre quartier » a-t-il déclaré. Et de poursuivre que ce qui s’est passé avec la famille Diakité risque de se répéter, si jamais la jeunesse ne se lève pas. Ils fondent leur confiance en la justice malienne pour trancher cette affaire.
Par Jean Joseph Konaté