Attaque à l’arme blanche à Kawasaki, au Japon : Le bilan officiel fait état de 2 morts et 12 écolières blessées
Mardi 28 mai courant, un homme muni d’un couteau a attaqué l’autobus des écolières du Japon. Ces filles âgées de 6 à 12 ans étaient élèves à l’école privée catholique de la ville de Kawasaki, située au sud de Tokyo au Japon. L’incident s’est produit lorsque celles-ci montaient à bord de leur autobus. Le bilan officiel fait état de 2 morts et 12 blessées.
Dans un témoignage rendu à la police par le chauffeur de l’autobus de l’école, Caritas, un homme a été vu s’approcher à l’arrêt de l’autobus et « qui commençait à frapper » des personnes « en tenant un couteau à deux mains ». La jeune fille qui a été tuée était âgée de 12 ans. L’homme de 39 ans qui se trouvait à bord du bus a été aussi tué en plus d’une femme qui a été grièvement blessée.
Cette attaque à l’arme blanche a fait que 15 jeunes filles ont été également blessées. Selon la police, le suspect qui s’était poignardé au cou avant d’être alpagué sur ledit lieu a succombé à ses blessures. Il s’agit d’un suspect qui était résident de Kawasaki, probablement âgé d’une cinquantaine d’années et qui était conscient lors de son arrestation par les limiers.
Pour l’instant, le motif de cette attaque reste inconnu même si par le passé, des cas similaires d’attaque avec arme blanche se sont malheureusement produits au Japon.
Notons que cette attaque a eu lieu le dernier jour de la visite d’État de quatre jours du président américain, Donald Trump qui s’est prononcé suite à l’évènement en ces termes : « Au nom de la première dame et de moi-même, je souhaite prendre un moment pour transmettre nos prières et notre sympathie aux victimes de cette attaque perpétrée ce matin à Tokyo », « tous les Américains se tiennent aux côtés du peuple japonais et affligent les victimes et leurs familles ».
Un autre témoin faisait savoir à la chaine nationale japonaise (NHK) qu’il avait aperçu des « personnes gisant sur le sol et recouvertes de sang et qu’un officier de police a été vu arrosant le trottoir ».
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS