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Auteur : Journal Lalternance

POLITIQUE 

INTERPELLATION DU PM AU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION : Le Parlement transitoire malien entre responsabilité, médiocrité et opportunisme

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Alors qu’on s’achemine vers la proposition d’un nouveau chronogramme de prolongation de la transition, après les 18 mois consommés, le

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Editorial 

Edito : interpellation au CNT, Choguel a-t-il abandonné Assimi en plein vol ?

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Devant le Conseil National de Transition, CNT, pour le grand oral sur son bilan à la tête du gouvernement, le

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ECO & FINANCE 

LA BANQUE MONDIALE ET LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT FERME LE ROBINET AU MALI : Quels impacts pour son économie déjà agonisante ?

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Rien ne va plus au Mali croupissant sous des lourdes sanctions le pays de Soundiata Keita traverse aujourd’hui l’une des

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MEDIAS 

LIVRAISON PAR LA RUSSIE DE DEUX HELICOPTERES DE COMBAT ET DES RADARS AU MALI : Stratégie d’opportunité ou vision à long terme ?

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

La montée en puissance des Forces Armées Maliennes va de pair avec le renforcement des capacités opérationnelles. Conscientes que l’une

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Education 

BAISSE DU NIVEAU DES ELEVES ET ETUDIANTS AU MALI : Quelles en sont les raisons et quelles solutions pour y remédier

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Au Mali la baisse du niveau des élèves et étudiants est une triste réalité à laquelle nous faisons face. Les causes

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PEOPLE 

Portrait des Femmes Célèbres au Mali : Mme Gakou Salamata Fofana

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Enseignante, elle a été la 1ère femme Ingénieur de Constructions civiles, Bâtiment au Mali. Elle fut ministre de Logement, des Affaires

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ECO & FINANCE SOCIETE 

MOIS DE RAMADAN : La vente de glace, une activité rentable

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Par moment, la glace devient une denrée rare dans un pays où les délestages sont fréquents et la canicule bat

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Justice 

AFFAIRE BAKARI TOGOLA : Les torticolis du Conquistador de Niamana continuent

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Le tournage d’un nouvel épisode dans l’affaire Bakary Togola commence. Il était poursuivi pour détournement de plus de 9 milliards

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POLITIQUE 

LA COOPERATION BILATERALE ENTRE MALI-CANADA

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

« L’aide bilatérale du Canada au Mali a commencé en 1961, un an après que le pays eut accédé à l’indépendance,

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SPORT 

Football-Eliminatoires de la CAN 2023 : le Mali favori du groupe G mais doit se méfier de la Gambie

25/04/202224/04/2022 Journal Lalternance Aucun commentaire

Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, Côte d’Ivoire 2023 a eu

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25/10 15:30 DIPLOMATIE : M. Hamidou Boly (représentant spécial de la CEDEAO) déclaré « persona non grata » par le gouvernement du Mali . Il a 72h pour quitter le sol malien.
https://youtu.be/V7dZc0ioB7w

EDITORIAL

Edito : Frappe chirurgicale du Mali à l’ONU
Editorial 

Edito : Frappe chirurgicale du Mali à l’ONU

08/03/202307/03/2023 ledemocratre Mali 0

Qui l’aurait cru ? Enclenchée par le duo Assimi-Choguel, la déconstruction coloniale complète et définitive continue lentement mais sûrement. Dans

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Edito : SOS pour le « Pays dogon »
Editorial 

Edito : SOS pour le « Pays dogon »

01/03/202328/02/2023 ledemocratre Mali 0
Edito : la sage décision du brillantissime PM Choguel
Editorial 

Edito : la sage décision du brillantissime PM Choguel

22/02/202322/02/2023 ledemocratre Mali 0
Une démocratie à la gâchette facile
POINT DE VUE 

Une démocratie à la gâchette facile

17/03/2023 fasomali 1

Commençons par une devinette : certains m’appellent Junte, d’autres, Dictature, alors que je suis une République, qui suis-je ? La

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Projet de nouvelle constitution : Me Ibrahima N’Diaye invite les détracteurs à sortir des débats et faire campagne selon leur propre lecture du document
MEDIAS POINT DE VUE POLITIQUE 

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16/03/202316/03/2023 fasomali 0
La fin de la françafrique en 4 jours où un voyage trompe l’œil ?
POINT DE VUE 

La fin de la françafrique en 4 jours où un voyage trompe l’œil ?

10/03/2023 fasomali 0

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MEDIAS
Sensibilisation autour du projet de Constitution : ASSIMI ouvre le bal !Sensibilisation autour du projet de Constitution : ASSIMI ouvre le bal !
20/03/2023MEDIAS / POLITIQUESensibiliser les maliens sur la révision constitutionnelle, trouver un large consensus autour de cette révision, baliser le chemin pour l’organisation d’un référendum apaisé…Ce sont, entre autres, les objectifs recherchés par les Autorités de la Transition. Pour ce faire, le Président de la Transition, ASSIMI Goïta, a décidé, lui-même, de descendre dans l’arène pour expliquer aux maliens la portée de cette consultation référendaire.  En effet, ce lundi 20 mars 2023, le Président de la Transition procédera au lancement de la vaste campagne de sensibilisation autour du projet de révision constitutionnelle. Cet événement intervient quelques jours seulement après la validation de ce projet par le Chef de l’Etat. Et quelques semaines après sa finalisation par une Commission nationale qui l’avait ensuite remis, le 27 février dernier, au Président de la Transition. Dans le but de vulgariser ce projet et pour expliquer les enjeux ainsi que les objectifs du référendum, le Président Assimi Goïta a décidé de descendre dans l’arène et d’ouvrir…le bal. Pour l’occasion, il sera face aux forces vives de la nation dans un exercice très attendu par l’ensemble du peuple malien. Au-delà des discours il s’agira de convaincre les maliens sur l’intérêt de cette consultation référendaire en cette période de Transition. Il s’agira aussi et surtout de contrer la campagne en cours développée par des politiques et certains membres de la société civile qui affichent leur volonté de contrecarrer le référendum. Ils sont opposés à la révision constitutionnelle. Car ils estiment que cette révision ne relève pas de la compétence du pouvoir de la Transition. Au-delà de l’événement de ce jour, les Autorités de la Transition veulent mettre tous les atouts dans la balance afin de réunir une large frange de la population malienne au tour de ce projet constitutionnel. Ainsi, il a été “instruit aux membres du gouvernement de s’approprier le projet constitutionnel et de prendre toutes les dispositions idoines en vue de procéder à sa vulgarisation auprès de nos braves populations “, selon un communiqué signé par le ministre d’état, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, colonel Abdoulaye Maïga. Il faut préciser qu’avant cette campagne de sensibilisation le référendum initialement prévu pour le 19 mars 2023 a été reporté pour diverses raisons. En effet, selon les Autorités le report s’explique par la volonté du gouvernement d’appliquer les recommandations des Assises Nationales de la Refondation (ANR), notamment l’installation des représentations de l’organe de gestion des élections dans toutes les régions du pays. Aussi il s’explique par la nécessité d’adapter le fichier électoral aux résultats des travaux de la réorganisation administrative et territoriale. Autre motif du report : la mise en place des coordinations de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE). La nouvelle réorganisation administrative et territoriale, la confection de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée, ainsi que la vulgarisation du projet sont autant de motifs qui ont amenés le gouvernement à reporter le scrutin. Un long processus Pour rappel, le processus de la révision constitutionnelle a connu plusieurs étapes. Il a été lancé le 10 juin 2022 avec la mise en place d’une commission de rédaction de la nouvelle Constitution. Ensuite le 29juin 2022, le Président de la Transition, a nommé les membres de cette Commission. Elle était présidée par Fousseini Samaké, ancien secrétaire général du gouvernement. Le 11 octobre 2022, le Chef de l’Etat reçoit le projet de constitution. Mais suite à des observations de la classe politique et de la société civile, le Président de la Transition a décidé de mettre en place une commission de finalisation de l’avant-projet de constitution. Ce qui a été fait le 19 décembre 2022. Cette commission avait pour mission entre autres d’examiner les différentes observations formulées par les uns et les autres. Au finish il s’agissait pour le président Goïta de parvenir à une démarche inclusive et consensuelle. Et le 27 février 2023, le président de la Transition a reçu les conclusions de la commission des travaux de cette commission de finalisation. Ce qui est aujourd’hui le projet de la nouvelle constitution du Mali. Un projet validé par le colonel Assimi Goïta et qui sera porté par l’ensemble de membres du gouvernement. Mohamed Sylla Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Vastes mouvements à la tête des forces armées : le nouveau commandement se met en place !Vastes mouvements à la tête des forces armées : le nouveau commandement se met en place !
20/03/2023MEDIASLe président de la transition, chef suprême des armées, colonel Assimi Goïta a procédé à un important changement à la tête des forces armées. L’Etat-major de l’Armée de Terre, le génie militaire, la Direction de la Sécurité Militaire, le service de santé des armées (DCSSA), la garde nationale ont été concernés par ces changements. Objectif : insuffler un souffle nouveau aux opérations militaires en cours sur toute l’étendue du territoire national. Les passations de commandement entre les chefs sortants et les nouveaux ont eu lieu respectivement dans chacune de garnisons et services concernés par ce vaste mouvement. En effet, le Chef d’Etat-major de l’Armée de terre est le général de brigade Harouna Samaké. Alors que la direction du génie militaire passe sous le commandement du colonel-major Faraba Sangaré. La direction Centrale des services de santé des Armées est désormais dirigée par le médecin colonel-major Guediouma Dembélé. Quant à la Direction de la sécurité militaire, elle est dirigée par le colonel- major Nouhoum Ouattara. Concernant la Garde nationale le Colonel Famouké Camara est nommé Chef d’Etat-major et c’est le général de brigade Moussa Toumani Koné qui prend les rênes de la Gendarmerie nationale. Ainsi, le nouveau chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le général de brigade Harouna Samaké, a officiellement pris fonction le 17 février dernier, au cours d’une cérémonie présidée par le Chef d’Etat-major Général des Armées, le général de division Oumar Diarra. Cette cérémonie s’est déroulée  en présence des chefs d’Etats-majors et directeurs de services ainsi que le personnel civil des forces armées et de sécurité. Le général de brigade Harouna Samaké a remercié les Autorités pour leur confiance placée en lui. Il a aussi salué son prédécesseur pour l’énorme travail abattu à la tête de l’Armée de Terre. Dans son intervention le général Samaké a mis l’accent sur la restructuration en cours de l’AT afin qu’elle réponde efficacement aux missions de protection et de sécurisation de l’intégrité territoriale et des populations. L’un des défis majeurs qui demeurent pour l’Armée de Terre et toutes les autres composantes de l’Armée et des forces de sécurités étant actuellement la lutte contre le terrorisme. Afin de réussir leurs missions, le nouveau Chef d’Etat-major de l’AT a invité les hommes à la cohésion et à l’entente à tous les niveaux. Au génie militaire, la cérémonie de passation entre le directeur sortant et le nouveau a eu lieu  le 20 février dernier à la place d’armes dudit Régiment. C’est le Chef d’Etat-major général des Armées, le général de division Oumar Diarra qui a également présidé cette passation, en présence de plusieurs autres Chefs militaires et directeurs de services. Vu la situation sécuritaire actuelle, et pour répondre aux attentes des autres Armées et de la population, le colonel- major Faraban Sangaré a promis que ses premières actions seront inscrites dans la poursuite de la consolidation des acquis de son prédécesseur. Car dit-il, le Génie militaire est à la fois une arme et un service, cette dualité doit contribuer dans un contexte d’insécurité au désenclavement et à l’effort de développement économique et social du pays. Cette série de passations de commandement s’est poursuivie le 21 février dernier à la Garde nationale où le colonel Famouké Camara est entré en fonction. Le colonel Camara a précisé que ses priorités seront, entre autres, la consolidation des acquis des opérations, le renforcement des capacités humaines afin que la Garde Nationale réponde à hauteur de souhait à ses missions. S’adressant à ses collaborateurs, il s’est dit disponible pour les servir et servir les Autorités pour le succès des armées au Mali. Le colonel Camara a demandé à l’ensemble des gardes de continuer à œuvrer davantage pour relever les défis. Cette cérémonie a été mise à profit pour inaugurer des infrastructures qui ont changé le visage de la Garde Nationale. Il s’agit notamment d’une stèle à la mémoire des martyrs. Ensuite ce fut au tour de la Gendarmerie nationale d’accueillir son nouveau directeur général  le 20 février dernier. La cérémonie de passation entre le directeur sortant et le nouveau a eu lieu  dans l’enceinte de la caserne Balla KONE à Faladiè. Au cours d’une cérémonie le général de brigade Sambou Minkoro Diakité a officiellement passé le commandement au général de brigade Moussa Toumani Koné. Le nouveau patron de la Gendarmerie Nationale entend renforcer le maillage territorial avec plus d’effectifs, le renforcement des capacités du personnel. Le général Koné entend également multiplier les initiatives afin de relever les défis qui attendent la gendarmerie nationale. Dans son intervention le directeur de la gendarmerie a invité ses agents à plus de collaboration avec la population surtout en termes de renseignements. Aussi le général Koné, a insisté sur la cohésion dans les rangs afin d’atteindre les missions. Cette longue série de passations s’est achevée le mardi 21 février dernier à la DCSSA avec la prise de fonction du colonel-major Guédjouma Dembelé. Au cours de cette cérémonie le nouveau patron de la santé des armées a invité son personnel à plus de cohésion pour l’exécution de la noble mission qui lui est confiée. Car selon lui, cette mission collégiale exige l’engagement de tous. Mémé Sanogo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
EQUIPEMENTS : Les FAMa à la conquête du cielEQUIPEMENTS : Les FAMa à la conquête du ciel
20/03/2023MEDIASLe jeudi 16 mars 2023, le colonel Assimi Goïta, Président de la transition, a présidé la remise officielle d’aéronefs militaires qui viennent  renforcer les capacités opérationnelles de l’Armée de l’air. Les FAMa sont plus que jamais engagées dans la conquête du ciel avec l’acquisition d’équipements performants  dont  des avions de chasse  de types Albatros L-39 et de nouveaux Systèmes de Drones BAYRAKTAR TB2. Ces nouvelles acquisitions participent non seulement à l’amélioration de la puissance de frappe, mais aussi à l’efficacité de l’outil de renseignement, des Forces Armées maliennes. Le Chef d’Etat-major Général de l’Armée de l’air, le général de division Alou Boï Diarra, a déclaré que  l’objectif des Autorités maliennes est de répondre efficacement à la nouvelle stratégie adoptée par les forces obscurantistes. Il s’agit donc pour l’Armée malienne de s’adapter au nouvel environnement, notamment en matière de renseignement. Pour sa part le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, colonel Sadio Camara  a saisi cette occasion pour lancer un vibrant appel aux fils égarés de la Nation d’accepter de revenir dans les rangs et de respecter les lois de la République. Aux récalcitrants, il rassure que leurs actions de harcèlement ne dureront pas longtemps puisqu’ils seront traqués et envoyés au repos éternel. Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a  salué et remercié « les partenaires fiables et sincères du Mali, notamment la Fédération de la Russie et la République de Turquie. » Le L-39 Albatros : L’un des  avions les plus performants de tous les temps. Le L-39 Albatros   est un avion d’entraînement et d’attaque léger russe. Il a été utilisé comme avion d’entraînement avancé pour les pays du Pacte de Varsovie et a servi d’avion de combat pour de nombreuses nations dans le monde. Ensuite cet appareil est devenu l’un des avions militaires du bloc de l’Est les plus performants de tous les temps. C’est un avion polyvalent qui a été conçu pour l’entraînement, la reconnaissance aérienne et les missions de combat. L’avion a été utilisé par les forces aériennes tchécoslovaques, iraniennes, irakiennes et koweïtiennes, ainsi que par de nombreux autres pays. Il est utilisé   pour des opérations d’attaque au sol et même des combats. En termes de caractéristiques de conception, le L-39 Albatros est  équipé de deux moteurs sur chaque aile, ce qui lui permet d’atteindre une vitesse et une maniabilité importantes. Il possède également un train d’atterrissage rétractable qui lui permet de décoller de terrains plus courts. En outre, le L-39 Albatros possède un cockpit entièrement pressurisé, ce qui le rend apte aux vols à haute altitude. Aussi  grâce à ses performances   L-39 a été utilisé dans de nombreux conflits et exercices d’entraînement à travers le monde. Il a été en service actif dans plusieurs guerres, notamment les guerres de Yougoslavie et l’opération Tempête du désert… Précisions : le L-39 Albatros  est un appareil très redoutable équipé d’un pod canon  et qui peut transporter des  bombes de 500 kg. Baykar Bayraktar II : Un drone redoutable Depuis quelques mois le Mali possède ce redoutable engin volant qu’est le Baykar Bayraktar II.   Il est de fabrication turque. Ce drone  de reconnaissance tactique à ailes basses, muni d’un empennage bipoutre avec des dérives reliées à leur extrémité. En outre, Baykar possède une structure en fibres de carbone et en matériaux composites, dont seuls quelques éléments nécessitant un usinage extrêmement précis sont en aluminium. Le fuselage, ainsi que les ailes, les empennages, les jambes du train d’atterrissage, sont démontables et facilement remplaçables. Une tourelle stabilisée sphérique, installée sous le fuselage, permet d’emporter des caméras TV et IR, ainsi qu’éventuellement un désignateur et télémètre laser. Une caméra fixe, dirigée vers l’avant, est installée au sommet des dérives pour permettre de filmer le drone et son environnement. Les images, de même que les données de vol, sont retransmises en direct à une station de contrôle au sol. La mission peut être programmée avant le vol, l’appareil se guidant grâce à son système de pilotage automatique par GPS et centrale inertielle, tout en pouvant être modifiée à tous moment. Durant ces missions entièrement automatisées, un seul opérateur est nécessaire. Il est également possible de retransmettre les informations sur trois consoles, afin de gérer un maximum d’informations en temps réel et obtenir une plus grande souplesse. Dans ce cas, trois personnes peuvent être engagées par drone, soit un pilote, un opérateur de charge utile (caméras, etc.) et un responsable de mission qui gère les informations et commande les deux opérateurs. La raison du succès du Bayraktar TB2 ? Avec son envergure de douze mètres, l’engin de 650 kg peut voler pendant 27 heures à une vitesse de 222 km/h. S’il possède une avionique triplée et peut transporter jusqu’à quatre munitions guidées par laser. Il peut également  frapper des cibles fixes ou mobiles distantes d’une dizaine de kilomètres. Mémé Sanogo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Appel du président de transition à la jeunesse : Mossa comble les attentes de AssimiAppel du président de transition à la jeunesse : Mossa comble les attentes de Assimi
20/03/2023MEDIASLe samedi 18 mars 2023, une grande mobilisation de jeunes était au Palais des Sports, Salamatou Maïga de Bamako pour à l’appel du président de la transition, le col. Assimi Goïta. Cette mobilisation entre le cadre de la journée de mobilisation patriotique et d’engagement de la jeunesse malienne initiée par le département de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction Citoyenne sous la houlette de Mossa Ag Attaher. Sous le thème : « contribution de la Jeunesse pour un Mali uni et prospère », cette grande mobilisation était placée sous la haute présidence du président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, représenté par le ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. Des représentants de toutes les régions du Mali et de la diaspora étaient là pour exprimer leur vive reconnaissance et leur soutien indéfectible à la Transition et au Colonel Assimi Goïta. Outre la jeunesse malienne, le président des jeunes du Burkina Faso non moins président de l’union panafricaine de la jeunesse et celui de la Guinée y étaient également présents à cette mobilisation en faveur de la Transition au Mali et son leader, le Colonel Assimi Goïta. Plusieurs ministres et anciens ministres ont également rehaussé cette mobilisation patriotique par leur présence. La mobilisation était de taille. L’événement a commencé par un défilé des jeunes de toutes les régions du Mali. Cette mobilisation patriotique est une réponse à l’appel du président de la Transition, Chef de l’État, Colonel Assimi Goïta qui, lors de sa rencontre avec la Jeunesse malienne, le 1er juin 2021, à Koulouba en ses termes : « je suis jeune au même titre que vous. Si j’échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui a échoué… », a indiqué, le président du Cnj Mali, Habib Dakouo. Le premier responsable de la Jeunesse malienne à tenu aussi à manifester le soutien inconditionnel de toute la jeunesse malienne. « La jeunesse, s’engage pour une réussite absolue de la Transition malienne en cours » a-t-il rassuré avant d’ajouter que des actions futures suivront ce rassemblement. Il a par ailleurs lancé un appel à l’union sacrée de toute la jeunesse. Prenant la parole, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction Citoyenne, Mossa Ag Attaher a estimé qu’en écho à ce vibrant appel patriotique doublé des principes qui sous-tendent désormais l’action publique, la jeunesse malienne reste plus que jamais mobiliser pour densifier les actions et faire de la Transition, une réelle réussite, « j’allais dire une parfaite réussite ». Au président de la transition, Mossa Ag Attaher laisse entendre, les jeunes du Mali sont venus répondre votre appel Monsieur le Président de la Transition et signifier tout leur engagement, toute leur détermination pour vous soutenir Président et partant de cela, se soutenir eux-mêmes pour être au rendez-vous de l’honneur et de la dignité. Une occasion pour rappeler que « sans les jeunes, le futur est futile. Notre défi est de permettre à la jeunesse de réaliser son plein potentiel. Nous devons encourager les jeunes à reprendre à leur compte les initiatives innovantes de créativité, de productivité et d’inventivité, altruistes et d’attache à leur communauté, gage d’un développement global et harmonieux de notre espace national », Souligne le chef de département de la Jeunesse et des Sports. Aussi, considère-t-il que le meilleur investissement est celui réalisé dans les jeunes. « Dans cette perspective, sous votre impulsion, excellence monsieur le Président de la transition, le Gouvernement vient d’adopter la Politique nationale de la Jeunesse et son Plan d’actions 2023 – 2027 » a-t-il rappelé tout en soulignant que « cette Politique nationale se fixe comme objectif fondamental de contribuer au bien-être général des jeunes du Mali, en faisant d’eux des acteurs majeurs du changement en faveur de la paix, de l’unité nationale et le principal moteur du développement économique, social et culturel ». Toujours à travers la vision de la Politique nationale de la Jeunesse, rappelle-t-il, le Mali s’engage résolument à faire de sa jeunesse, un acteur incontournable et décisif de son développement économique, social et culturel, en investissant massivement dans l’amélioration de ses compétences, dans son insertion socio-économique, politique et culturelle conformément aux aspirations des jeunes. Notons que plusieurs distinctions ont eu lieu au cours cet événement. En effet, le ministre Mossa Ag Attaher a été honoré par la Jeunesse malienne qui lui a offert un tableau, en guise de reconnaissance. Outre cela, des Attestations de reconnaissance ont été remis à certains jeunes du pays pour leur leadership et leur engagement au profit de la nation malienne. Il s’agit notamment de Abdoulaye Touré, Habib Dakouo, président du Conseil national de la Jeunesse du Mali, Mohamed Maki Bah, Fatoumata Diawara… Les présidents des conseils nationaux de jeunesse du Burkina Faso et de la Guinée ont aussi été honorés à travers la remise d’Attestations de reconnaissance. La cérémonie a été clôturée par la remise d’un manifeste de la Jeunesse malienne au président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. Il a été reçu par son représentant, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du Gouvernement, Colonel Abdoulaye Maïga. Un trophée spécial lui a été aussi offert toujours par le CNJ. Des prestations musicales de plusieurs artistes maliens étaient aussi à l’ordre du jour. Il s’agit notamment de Sidiki Diabaté, Kader Tarhanine, Dr Keb, Aliya Coulibaly, Seydou Che pour ne citer que ceux-là. Ibrahim Djitteye Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Affaire Soumeylou Boubeye Maïga : Le magistrat Cheick Mohamed Chérif défie le procureur général près la Cour Suprême du MaliAffaire Soumeylou Boubeye Maïga : Le magistrat Cheick Mohamed Chérif défie le procureur général près la Cour Suprême du Mali
20/03/2023Justice / MEDIASL’ex-PM Soumeylou Boubeye Maïga est décédé, le lundi 21 mars 2022 à l’âge de 67 ans dans une clinique de Bamako, alors qu’il était en détention en raison d’un dossier de « corruption » le concernant. Face aux critiques et dénonciations qui se poursuivent sur le sujet, le procureur général près la Cour Suprême du Mali a fait, le 16 mars 2023, un communiqué avertissant les uns et les autres. Se sentant personnellement ciblé, le magistrat Cheick Mohamed Chérif Koné, président de l’AMPP réplique. Le magistrat Koné qualifie le communiqué du procureur « de sans tête ni pied ».Aussi, argue-t-il, le procureur général près la Cour Suprême du Mali est, dans cette affaire SBM, « impliqué dans des faits de forfaiture ». Lesquels demeurent encore pendants devant la justice. Le président de l’Association malienne des procureurs et poursuivants, Cheick Mohamed Chérif Koné souligne être important de rappeler la teneur de l’article 75 du code pénal au procureur général. Cet article, rapporte-t-il dans sa réplique, dispose : « Seront coupables de forfaiture et punis de cinq à vingt ans de réclusion, tout officier de police judiciaire, tous procureurs généraux ou de la république, tous substituts, tous juges qui auront provoqué, donné ou signé un jugement, une ordonnance ou un mandat tendant à la poursuite personnelle ou à la mise en accusation soit d’un Ministre, soit d’un membre de l’Assemblée nationale sans les formalités ou les autorisations prescrites par la loi, ou qui n’auront pas suspendu la détention ou la poursuite… ou qui, hors les cas de flagrant délit, auront sans les mêmes modalités et autorisations, donné ou signé l’ordre ou le mandat de saisir ou arrêter un ou plusieurs ministres ou membres de l’Assemblée nationale ». Ainsi, Cheick Mohamed soutient que le « procureur général, plutôt que de se livrer à une fuite en avant, voire un chantage de diversion, aurait dû porter plainte pour dénonciation calomnieuse relativement à ces faits criminels, s’il ne se reprochait rien ». A entendre le magistrat syndicaliste, le président de la cour suprême et un procureur général près la cour « obligent », dans cette affaire SBM, le premier avocat général, non moins commissaire du droit et défenseur de la loi en charge de veiller à la régularité des procédures « à prendre ses responsables pour les dénoncer à qui de droit, lorsqu’ils s’aventurent à poser des actes de forfaiture avérée ». Cela, précise-t-il, « sur instruction du pouvoir politique, en violation de leur serment ». Le président de l’AMPP énonce défier le procureur général de prendre une seule disposition ou démarche jurisprudentielle. Laquelle permet à la cour suprême de « se substituer à la Haute cour de justice, pour s’auto saisir des dossiers impliquant des justiciables de cette juridiction, jusqu’à placer des ministres sous mandat de dépôt, en l’absence de toute résolution de mise en accusation de l’Assemblée nationale ». S’il y a quelques magistrats maliens en déphasage avec la loi, voire en conflit avec le serment, l’éthique et la déontologie de la profession, « ce sont justement ces deux hauts magistrats du pays ». Cheick Mohamed Chérif estime, sans ambages, que le président de la cour suprême et le procureur général ont pris, dans ce dossier, « la responsabilité de poser des actes de forfaiture sur instruction du politique pour, précise-t-il, des intérêts personnels et égoïstes ». Dans ce communiqué de trois pages, le coordinateur général de la Coordination des Organisations de l’appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali ne mâche pas ses mots. Le magistrat a d’ailleurs saisi l’occasion pour réitérer « que l’on est bien dans une tragédie judiciaire », dans cette histoire du décès de Soumeylou Boubeye Maïga. Puis d’arguer ceci à qui voudra l’entendre : « Les expressions de tragédie judiciaire, qui semblent déranger, sont bien appropriées en ce qu’elles découlent des propres termes du procureur général lui-même, lors de son mea-culpa, au moment de la remise du corps de Soumeylou à ses parents ». Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Carte biométrique : Le gouvernement prend le taureau par les cornesCarte biométrique : Le gouvernement prend le taureau par les cornes
20/03/2023MEDIASLe ministre de l’Intérieur vient de changer le fusil d’épaule au sujet de la mise à jour de la carte biométrique. Il a enfin décidé de multiplier les lieux de mise à jour, envisageant de faire recours aux jeunes pour faire des équipes mobiles. Comme le RAVEC de 2009, de nombreux recenseurs passeront de quartier à quartier, de villages à villages pour faciliter le travail. Jusqu’à preuve du contraire, on ne constate pas sur le terrain un déploiement important du dispositif de mise à jour de la carte biométrique. Mais le ministre de la Sécurité est en train de rectifier le tir, puisque dans un futur proche les équipes de recensement se déplaceront partout à Bamako et dans les régions pour rencontrer les citoyens. Le ministre de l’intérieur veut réellement donner aux Maliens une base de données fiable pour les scrutins programmés. Il met tout en œuvre pour que les équipes de correction soient disponibles dans de nombreux endroits. Ce ne sont pas les commissariats, les gendarmeries, les postes de police et les mairies qui suffisent. Les Maliens ne sont pas tous à proximité de ces lieux de travail où sont installées les équipes de correction. Le ministre s’attaque aussi à des aspects techniques, puisque rien n’avait été fait pour faciliter les corrections dans les centres où l’on dénonce la lenteur et la lourdeur administrative habituelle. Il apporte également un début de réponse au gens se posant des questions sur l’enrôlement des nouveaux majeurs et des Maliens qui n’ont pas fait le RAVEC. Certaines localités situées loin de Bamako sont encore difficiles d’accès à cause de l’insécurité. Ainsi, les gens se demandent comment les plus petites localités pourraient être prises en compte. Pour des critiques, le ministre de la Sécurité intérieur s’était montré loin de la réalité en communiquant sur la date butoir de la correction des données qui est la fin de mars 2023. Beaucoup d’observateurs ont signalé que le ministre semblait ignorer l’intérieur du pays en mettant en place l’essentiel des centres de correction dans la capitale et les grandes villes. Et d’aucun de poser la question de savoir quelle élection pourra-t-on organiser avec un processus souffrant d’une carence notoire. Les critiques ont fait remarquer que dans les villages et les villes secondaires, tout se passe comme si les autorités n’avaient jamais entamé la correction des données. Pour eux, malgré ce problème, le ministre est déterminé à organiser les élections avec les données du RAVEC qui ont permis la mise en place des cartes NINA. Certains estiment que jamais le ministre de la Sécurité n’a travaillé jusqu’ici pour l’enrôlement des Maliens qui ne sont pas sur les données du RAVEC. De nombreux analystes louent les organisateurs du RAVEC qui ont fait un travail dont la qualité est loin d’être atteinte par l’actuel ministre de la Sécurité. Soumaïla Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Projet de nouvelle constitution : Le CDM en campagne de vulgarisation à BaguinedaProjet de nouvelle constitution : Le CDM en campagne de vulgarisation à Baguineda
20/03/2023MEDIAS / POLITIQUEDans le cadre de la vulgarisation du projet de la nouvelle constitution du Mali, les responsables du collectif pour la défense des militaires (CDM) ont initié, le samedi 18 mars 2023, une conférence populaire à Baguineda, l’une des localités périphériques de Bamako, capitale du Mali. Occasion pour les initiateurs d’expliquer le contenu du document aux populations des 32 villages de Baguineda, et de recueillir leurs avis sur le sujet dominant du jour. La conférence populaire s’est tenue sous la présidence de Soungalo Konaté, vice-président national du CDM, en compagnie de Mme Diawara, présidente nationale du collectif. C’était sous la présence d’Issiaka Dagnoko, imam de Baguineda, Abdrahamane Mahamane Touré, sous-préfet du lieu… D’entame de son propos, Mme Sacko Fatoumata Bintou Santtara, maire de Baguinéba a salué l’initiative des responsables du CDM. « Nous sommes très contents aujourd’hui, parce que presque tous les 32 villages de Baguineda sont présents à cette cérémonie. L’objectif de cette rencontre, dit-elle, c’est d’expliquer le contenu de ce projet de nouvelle constitution aux populations et permettre aux uns et aux autres de poser des questions afin que chacun puisse en savoir plus sur cette nouvelle constitution ». Puis d’annoncer que les 23 conseillers de la mairie de Baguineda ont voulu participer à cette rencontre, en vue de soutenir à la fois les autorités de la transition et l’initiative du CDM. Appelé à se prononcer, le représentant du chef de village de Baguineda Camp a plutôt invité les jeunes à se battre pour la défense du pays et de la transition. Parce que tout le monde comprend, de nos jours, les complots et manigances en cours contre le pays et la réussite des réformes enclenchées, a-t-il conclu. Pour sa part, Alioune Gueye, non moins membre du CNT a été, à cette occasion, coopté pour mieux expliquer la teneur du document aux populations des 32 villages. Ce dernier trouve que les militaires sont venus au pouvoir, en 2020, à la suite de nombreuses sorties et manifestations opérées par le M5-RFP. Le membre du CNT a rappelé que de nombreuses tentatives visant à réviser la constitution du 25 février 1992 ont été effectuées. Qu’il s’agisse du président Alpha Oumar Konaré, passant par son homologue Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar Keïta, ils ont tous essayé de réviser cette constitution en vain. La constitution de 1992 a été élaborée puis adoptée sous la transition. « De nos jours, ajoute Alioune, nous sommes dans une période de transition et estimons que c’est le moment propice pour avoir une nouvelle constitution ». A l’issue du Dialogue national inclusif, les Maliens ont recommandé cette révision constitutionnelle. Parmi les recommandations des Assises nationales de la refondation, a-t-il rappelé aux participants, figure la révision de la constitution de 1992. C’est l’ensemble des Maliens qui ont, estime le conférencier, manifesté cette volonté de réviser la constitution en vigueur. L’une des difficultés résidant dans cette révision est l’article 118 de la constitution de 1992. Cet article montre qu’on ne peut, en aucune manière, procédé à la révision constitutionnelle lorsqu’une partie du territoire est atteinte ou occupée en raison de l’insécurité. Ce projet de nouvelle constitution ne vise pas à réviser une partie de la constitution de 1992. Il consiste plutôt à doter du Mali d’une nouvelle constitution. « Nous ne voyons aucun article dans la constitution en vigueur qui montre qu’une nouvelle constitution ne peut pas être élaborée. Et les travaux en cours visent à doter du pays d’une nouvelle constitution », soutient Alioune. Puis de préciser que l’élaboration de cette nouvelle constitution a importé l’adhésion et la participation des partis politiques, les représentants des légitimités traditionnelles, ceux de la société civile, les représentants de la diaspora, ceux de la jeunesse… D’où cette précision : « Cette constitution a été rédigée par les Maliens. Elle comprend 14 titres, 17 chapitres et 191 articles. Le premier titre comporte deux chapitres et parle de nos droits et de nos devoirs. Le deuxième titre parle de l’Etat, voire de notre souveraineté. Le troisième titre de la nouvelle constitution, explique Alioune, met l’accent sur les rapports entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ». L’une des innovations majeures figurant dans la nouvelle constitution reste, selon lui, la création du sénat qui travaillera en tandem avec l’Assemblée nationale. S’y ajoutent la création de la cour des comptes qui n’existait pas au Mali, la défense de la cause des légitimités traditionnelles, la valorisation des langues nationales, l’interdiction du nomadisme politique. À ces réformes s’ajoutent d’autres changements majeurs, tels que le cas des Maliens établis à l’extérieur, la limitation des pouvoirs du Président de la République qui peut désormais être déchu sans passer par des violences…. « La nouvelle constitution fait de telle sorte que personne ne puisse être au-dessus de la loi. Elle définit clairement le principe du mariage ». Aussi, ajoute Alioune, elle indique clairement que seuls les citoyens détenteurs de la nationalité malienne peuvent être candidats pour l’élection de la présidence de la République du Mali. Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Equipements militaires : Sadio brise les chaînes de la soumissionEquipements militaires : Sadio brise les chaînes de la soumission
17/03/2023MEDIASAu-delà de la livraison des avions de chasse et des drones turcs le 16 mars 2023, un changement a été fait sur le plan historique. Le ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, a choisi de sortir le Mali de l’emprise de certains Etats amis du Mali qui refusaient pourtant que l’armée nationale soit équipée. L’acquisition de certains équipements militaires par les Forces armées maliennes (FAMA) n’aurait pas été possible si Sadio Camara n’avait pas mis toute sa force dans la lutte pour la libération, en brisant les chaînes qui liaient le Mali à l’ancienne puissance coloniale. Tout le monde sait que les pays qui avaient secouru le Mali depuis 2012 ne voulaient pas d’une armée forte pour les Maliens. C’est d’ailleurs, selon certaines indiscrétions, à cause de la volonté de trouver de nouveaux partenaires que Sadio Camara avait été évincé par Bah Ndaw, l’ancien président de la transition, et son Premier ministre Moctar Ouane. Paris avait fait beaucoup pour se rapprocher de Bah Ndaw qui a fait quelques déplacements dans le cercle fermé des décideurs des chefs d’Etats défendant la ligne de conduite dictée par l’Elysée. Le voyage de Bah Ndaw en France avait fini par se retourner contre son pouvoir, les jeunes officiers ayant fait le coup d’Etat l’ont balayé comme pour dire que Paris ne gère plus à Bamako. Dès lors, les autorités françaises étaient dans tous leurs états, notamment Yves Ledrian, l’ancien ministre des Affaires étrangères de France. Son président Emmanuel Macron était également fâché au point de commencer à s’attaquer aux nouvelles autorités maliennes. Sadio Camara était déterminé à poursuivre le travail qu’il avait commencé en douce avec les Russes avant l’éviction de Bah Ndaw. Il a effectué plusieurs voyages dans la capitale russe pour nouer des contacts utiles avec les milieux militaires. Le ministre de la Défense du Mali ne voulait plus se contenter de simples échanges. Le résultat de cette coopération avec la Russie est en train de donner des résultats que l’on peut voir sur le terrain. La dernière livraison d’avions de chasse russes est celle du 116 Mars 2023. Les Albatros livrés au Mali par la Russie pourraient atteindre des centaines dans les mois à venir. D’autres types d’avions comme les hélicoptères et d’autres avions de chasse permettent aujourd’hui au Mali d’être une armée bien équipée. Des armements de défense antiaérienne qui n’avaient pas été présentés au public font réagir les anciens partenaires qui auraient dû apporter au Mali ce que d’autres pays font actuellement. Les Maliens ont mal vécu le blocage des avions achetés par le Mali par les Américains qui ont probablement agi en écoutant les Français. Deux CASA de l’armée malienne ont ainsi été bloqués à l’étranger pendant que les terroristes brûlaient champs et villages, les soldats maliens n’ayant pas les moyens de transport aérien. Comment ne pas citer aussi le refus américain de donner la licence pour l’utilisation des armes équipant les avions Super Tucano que le Mali avait acheté au Brésil ? Quel pays ami ferait une telle abomination ? C’est à son corps défendant que le Mali est allé voir d’autres partenaires pour équiper son armée d’avion et de drones. La Turquie qui a été l’un des premiers pays à contacter les colonels est en train de livrer des drones aux FAMA depuis quelques mois. La Chine aussi fait de son mieux dans le domaine de l’équipement et des renseignements. En somme, la méchanceté des pays occidentaux a humilié les soldats maliens, mais cela leur a permis de se poser les bonnes questions au sujet de la souveraineté du Mali. Soumaïla Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Projet de nouvelle constitution : le document validé sera présenté aux Forces vives de la Nation par le Col. Assimi Goïta ce lundiProjet de nouvelle constitution : le document validé sera présenté aux Forces vives de la Nation par le Col. Assimi Goïta ce lundi
17/03/2023MEDIASLe Président de la transition, le colonel Assimi Goïta a validé, cette semaine, le projet de nouvelle constitution qui lui a été remis, le lundi 27 février dernier, par la commission de finalisation. Le chef de l’Etat, visiblement résolu pour l’aboutissement des réformes enclenchées opte, sans détour, pour la présentation dudit projet aux Forces vives de la Nation, ce lundi 20 mars 2023. Comme il fallait s’y attendre, l’actuel homme fort de Koulouba (palais présidentiel du Mali) a entériné les travaux des membres de la commission chargée de finalisation du projet de constitution. Au-delà de cette validation, le jeune militaire président semble être prêt à se battre urbi et ordi, pour l’atteinte des objectifs assignés à la transition. Au nombre de plus de 70 participants, les membres de la commission de finalisation de ce projet constitutionnel avaient travaillé, quinze (15) jours durant en mois de février dernier, pour pouvoir adapter la teneur du document aux réalités sociopolitiques et économiques du pays. Un travail qui va finalement être apprécié par les plus hautes autorités du pays. Dans un communiqué publié le 15 mars, le gouvernement de la transition annonce la validation du document par le colonel Assimi Goïta. Une information homologuée au moment où des voies se lèvent, doit-on le rappeler, pour demander la prise en compte de certains aspects dans le projet de constitution. « A la suite de la remise du projet de constitution par la commission de finalisation, le Gouvernement de transition informe que le président de la transition, Chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta a validé le projet de constitution qui lui a été solennellement remis par la commission chargée de finalisation, le 27 février 2023 ». Le président de la transition félicite les membres de la commission de rédaction de l’avant-projet de constitution et ceux de la commission qui était chargée de finaliser ledit projet. Pour ce qui est la diffusion du document, le militaire président semble également prêt à se battre jusqu’au bout. Dans le cadre de la vulgarisation du projet de constitution, le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta est déterminé à œuvrer pour les aspirations profondes du peuple malien. C’est pourquoi, souligne-t-on, « Assimi Goïta a décidé de présenter le projet de constitution aux Forces vives de la Nation, le 20 mars 2023 ». Le président de la transition a également instruit aux membres du Gouvernement « de s’approprier le projet de constitution », voire « de prendre toutes les dispositions idoines en vue de procéder à sa vulgarisation auprès de nos braves populations », lit-on dans le communiqué. Cette position tranchante des plus hautes autorités du pays coupe court à toutes les discussions. Au sujet de ce projet constitutionnel, il sied de rappeler que la ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique du Mali (Limama) a déjà fait part de son opposition sur toute validation, sous la forme actuelle, de ce document constitutionnel. Même si Ousmane Chérif Madani Haïdara, président du Haut conseil islamique du Mali et son staff ont déjà approuvé la démarche des autorités, cette association (Limama) musulmane invite la transition à carrément enlever la « laïcité » dans la nouvelle constitution. Elle sollicite, de façon explicite, à ce que l’expression selon laquelle « le Mali est un Etat laïc » soit remplacée par « l’Etat multiconfessionnel ». Vu le silence des autorités, le mouvement a d’ailleurs décidé d’appeler ses partisans à « voter contre ce projet de constitution, lors du référendum » à venir. Quant aux nouveaux opposants politiques, ils estiment d’ailleurs que la transition n’a pas pour vocation de changer ou réviser la constitution du Mali. Les mouvements et associations, réunis au sein de la Coordination des organisations de l’appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali reste également opposé à toute validation ou adoption de ce projet constitutionnel. Même si la transition reste résolument engagée pour gagner ce pari, ces postures opposantes ne vont-elles pas rendre sa tâche difficile ? Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
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