MONDE

Burkina Faso : Les affrontements intercommunautaires d’Arbinda se soldent à 62 morts

Dans la nuit du  dimanche dernier, des individus armés ont pris d’assaut le village de Hamkan qui se trouve à 7 km d’Arbinda où ils ont tué le leader religieux, son fils ainé et son neveu. Un évènement qui a généré des affrontements intercommunautaires au sein de cette circonscription Burkinabè. D’après l’annonce gouvernementale, le bilan fait l’état de 62 morts.

Y-a-t-il des solutions réelles à ces conflits intercommunautaires ? Car plus les États tentent d’y remédier, plus la situation se corse. Ces problématiques existent au Mali comme dans le pays des « hommes intègres » (Burkina Faso). Mais jamais ces deux États ne parviennent à se ressaisir dans cette situation humanitaire. En attendant d’avoir des solutions durables, l’un comme l’autre pays est en train de noter la mort des citoyens innocents. Comme ci-dessus mentionnés, suite à l’attaque meurtrière du village de Hamkan qui se trouve à 7 km d’Arbinda, les affrontements entre communautés ont éclaté. Selon Siméon Sawadogo, ministre de l’Administration du territoire et de la cohésion sociale : « Nous avons eu 30 personnes qui sont décédées du fait des conflits communautaires, c’est-à-dire du fait des représailles entre Koroumbas, Peuls, Mossis etc. Et nous avons 32 qui sont du fait des terroristes qui ont pourchassé les gens ». En plus arguait-il, « les terroristes ont par ailleurs réussi à enlever neuf personnes qui sont en leur possession à l’heure où il s’exprimait ». Pour sa part, le président Roch Marc Christian Kaboré a condamné avec « la plus grande fermeté, les affrontements intercommunautaires », dont son pays a été victime.

Suite à ces violences tragiques, clarifient nos sources, des villages ont été abdiqués et les populations se sont déplacées dans cette commune d’Arbinda. La suspicion s’est  en plus généralisée aux dires du ministre Siméon qui disait aussi que l’insécurité est telle que «  personne n’est à l’abri ». Cela, que ce soient les communautés koroumba, Songhai, Peul, Mossis, évoquait-il, « personne n’est à l’abri compte tenu de la généralisation de doute ».

Mamadou Diarra

Source : www.lepays.ml

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