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Conseil des ministres 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 31 MARS 2021

31/03/2021 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 31 mars 2021, dans sa salle de délibérations au

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 10 MARS 2021

10/03/2021 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 mars 2021 dans sa salle de délibérations au

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES MERCREDI 24 FEVRIER 2021

24/02/2021 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 février 2021, par visioconférence, sous la présidence de

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 10 FEVRIER 2021

10/02/2021 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 février 2021, par visioconférence, sous la présidence de

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 03FEVRIER 2021

03/02/2021 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 03février 2021, par visioconférence,sous la présidence de Monsieur Bah

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 JANVIER 2021

06/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 06 janvier 2021, par visioconférence, sous la présidence de

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI LE 11 NOVEMBRE 2020

11/11/202011/11/2020 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 novembre 2020, dans sa salle de délibération au

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI LE 06 AOUT 2020

06/08/202006/08/2020 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le jeudi 06 août 2020, dans sa sallede délibérations au Palais

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI LE 15 AVRIL 2020

15/04/202015/04/2020 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 15 avril 2020 par visioconférence, sous la présidence de

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI LE 08 AVRIL 2020

08/04/202008/04/2020 fasomali Aucun commentaire

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 08 avril 2020 par visioconférence sous la présidence de

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09/02 18:00 Sikasso : élection d'un nouveau président de la Fédération nationale des producteurs d'huile et d'aliments bétails : M. Mamadou Ouattara a été élu a la tête d'un bureau consensuel pour trois ans. 5e congrès extraordinaire
https://youtu.be/FaxO0xU0hwE

EDITORIAL

Edito : Fuite en avant !
Editorial 

Edito : Fuite en avant !

14/04/2021 Journal Le Pélican 0

À l’initiative du  Président de la Transition, Chef de l’État, une  réunion extraordinaire du Conseil supérieur de la Défense nationale

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Édito : des mesures de façade encore !
Editorial 

Édito : des mesures de façade encore !

12/04/202112/04/2021 fasomali 0
Édito : Et le Mali ?
Editorial 

Édito : Et le Mali ?

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MEDIAS

    • Referendum et élections générales au Mali : Les dates connuesReferendum et élections générales au Mali : Les dates connues
      15/04/2021MEDIAS / POLITIQUE / Présidentielle 2022Le gouvernement de la Transition au Mali, à travers le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a publié, ce jeudi 15 avril 2021, le chronogramme référendaire et celui des élections générales à venir au Mali au Mali. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga a levé tout suspens sur la tenue des élections générales au Mali à date convenue. Avant les élections générales, la Constitution du Mali de 1992 va être révisée au cours d’une  élection référendaire. Cette élection se tiendra, selon le ministre de l’Administration territoriale, le dimanche 31 octobre 2021. Les élections générales commencent par celle des conseillers des collectivités, c’est-à-dire des conseillers communaux, des conseillers régionaux et des conseillers du district de Bamako. Cette élection est prévue, selon le chef du département de la tutelle, pour le 26 décembre 2021. A en croire le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, l’élection couplée du président de la République et des députés à l’Assemblée nationale est prévue pour le 27 février 2022. « Les seconds tours, le cas échéant, sont prévus respectivement pour le dimanche 13 mars 2022 et le dimanche 20 mars 2022 »,  a-t-on indiqué. B. Guindo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • ASSASINAT DE OULD SIDAT : A qui profite le crime ?ASSASINAT DE OULD SIDAT : A qui profite le crime ?
      15/04/2021MEDIAS / POLITIQUESidi Brahim Ould Sidatt, le Secrétaire Général du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA-CMA) et président en exercice de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), a été assassiné, le mardi 13 avril dernier, à Bamako. Il se trouvait devant sa résidence, où il réparait son générateur électrique, lorsqu’il a subi des tirs entre les 6 et 7 Heures du matin. Selon Attaye Ag Mohamed, chargé des questions juridiques de la CMA, les deux Assaillants se trouvaient à bord d’une voiture quand ils l’ont pris pour cible. Blessé, Sidi Brahim Ould Sidatt a été transféré à la Clinique Golden Life. C’est là qu’il finira par succomber à ses blessures. Aujourd’hui de nombreuses questions sont posées sur l’identité des auteurs de ce crime qui suscite  beaucoup de réactions. Sidi Brahim Ould Sidatt, était l’ancien Maire de la Commune de Ber, dans la Région de Tombouctou, mais  était surtout l’une des grandes figures du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), composé d’Arabes comme lui. Le MAA, établi principalement à Tombouctou, est l’une des composantes de la CMA qu’il a participé à créer. En plus d’être Secrétaire Général du MAA, Ould Sidatt assurait également la Présidence tournante de la CMA. Reconduit en janvier 2020, à la tête du MAA lors du congrès de Ber, il préside aussi la Délégation de la CMA au Comité de Suivi de l’Accord de paix d’Alger. On retiendra de lui ses initiales apposées sur l’Accord issu du processus d’Alger, le 20 juin Pluie de condamnations Réagissant à cet assassinat, le Premier Ministre de la Transition, Moctar Ouane, indiquera sur les réseaux sociaux que le crime avait été perpétré par « deux individus armés non identifiés ». Il a exprimé sa « stupeur » devant un tel « acte abominable » perpétré alors qu’il devait le recevoir le jour même pour des discussions sur les réformes à conduire.  « Je condamne fermement cet acte abominable survenu alors que je devais le recevoir ce jour pour des discussions autour du Comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles. Il fut un Acteur important du processus de paix au Mali. Condoléances attristées à sa famille à laquelle j’assure qu’une enquête sera diligentée pour identifier, arrêter et traduire en justice les Auteurs de ce forfait », a déclaré le Chef du Gouvernement, Moctar Ouane. Dans un communiqué, le Gouvernement malien dit avoir appris avec « stupeur » la mort du Président en exercice de la CMA, à la suite d’une « attaque perpétrée, ce mardi 13 avril 2021, à Bamako, par deux individus armés non identifiés ». Le Gouvernement a condamné cet acte abominable et regretté la perte d’un des Acteurs clés du processus de paix au Mali. Le communiqué précise qu’une enquête sera aussitôt ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet de ce douloureux acte et identifier les auteurs qui seront arrêtés et traduits en justice. « À ce stade, on peut que penser que c’est la CMA elle-même qui a été ciblée, à travers sa première personnalité », a déploré Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA. Aussi, la Coordination des Mouvements de l’Azawad condamne avec la plus forte rigueur cet acte lâche et abominable. Elle regrette profondément la perte d’un de ses leaders, pendant que celui-ci conduisait une mission dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale au Mali issu du Processus d’Alger. Et exige la diligence d’une enquête indépendante et transparente bénéficiant d’un fort engagement des Autorités de la Transition mais également de l’implication des parties prenantes au processus de Paix au Mali, notamment de la médiation internationale à travers la MINUSMA. En outre, la CMA exige du Gouvernement la mise en place d’un dispositif sécuritaire spécial pour la protection de ses cadres évoluant officiellement dans les structures de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale en son nom à Bamako. Le Représentant de l’ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif, s’est dit « outré » par l’assassinat de Ould Sidatt. Il « faisait partie de ces Maliens qui croient et œuvrent réellement pour la paix et l’unité du Mali », a-t-il dit. « Au sein des mouvements signataires de l’Accord (de 2015), il était toujours à la recherche du consensus pour rendre le processus de paix au Mali irréversible », a-t-il dit. Autre réaction, celle du Mouvement des Maliens Tout Court dont Sidi Sidy Brahim Ould Sidatt était membre. Ainsi, ce mouvement déplore dans un communiqué son assassinat : « notre mouvement vient de perdre un de ses grands membres en la personne de Sidy Brahim Ould Sidatt, qui vient de succomber à ses blessures suite à une attaque devant son domicile. Militant infatigable de la paix, il avait accompagné notre mouvement partout au Mali où besoin a été. Nous tenons à présenter nos condoléances les plus attristées à sa famille, sa communauté et à tous ses amis. Il aura payé de sa vie sa volonté de faire revenir la paix dans son cher pays… », affirme Ibrahima Diawara, Président des Maliens Tout Court La Médiation internationale a, elle, appris avec « consternation » le meurtre du Président de la CMA. Soulignant que Sidi Brahim Ould Sidatt a été « un acteur important des négociations et de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ». La Médiation internationale « condamne avec la dernière énergie cet acte lâche commis par les ennemis de la paix au Mali », lit-on encore dans le document. Sa disparition peut représenter un coup dur pour le processus de paix qui a du mal à être accéléré. Aussi, cet assassinat suscite des interrogations non seulement quant à ses motivations, mais aussi, dans une période troublée, quant à ses conséquences éventuelles, notamment sur l’application de l’Accord dit d’Alger. « On ignore si l’assassinat a une motivation politique…  A-t-il été victime de règlement de compte interne au sein des groupes armés ou victime des conflits personnels ?  En tout cas, pour le moment du moins,  les motifs de son assassinat ne sont pas connus. Mais ce n’est pas la première fois qu’un Chef de groupes armés soit assassiné en plein processus de paix. En effet, en 1992, Bilal Saloun, figure majeure du Mouvement pour la libération de l’Azawad avait été assassiné dans une localité du Nord.  Mémé Sanogo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • ELECTIONS : Mode de suppléance des Députés, CENI… à l’ordre du jourELECTIONS : Mode de suppléance des Députés, CENI… à l’ordre du jour
      15/04/2021MEDIAS / POLITIQUEL’introduction du système de suppléance avec la formule de bi-nombre dans le mode électoral des prochaines législatives, les nouvelles attributions de la future CENI (Commission électorale nationale indépendante), l’organisation et la gestion des élections par un seul organe technique consensuel et le processus de redécoupage administratif du territoire national en fonction (surtout) des élections générales en vue. Tels ont été au centre des débats très houleux d’une vidéoconférence organisée, le mardi 13 avril 2021, par le Département de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation sous l’égide du Ministre Lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, à l’intention des Représentants des partis politiques de la place. Dans le cadre des élections générales (référendaire, présidentielle, législatives, municipales et régionales) de 2022, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation était en concertation, le mardi dernier, avec les Représentants de la classe politique et de la société civile. C’est à travers une vidéoconférence axée sur les questions liées au mode de suppléance, à la réorganisation du territoire national, à la composition et aux nouvelles attributions de la nouvelle CENI ainsi qu’à l’instauration d’une structure d’organisation et de gestion des futures élections par un seul organe compétent (probablement la CENI). En effet, relatif aux préparatifs des élections présidentielles, législatives et référendaires voire communales et régionales de 2022, le Cadre des concertations nationales (CCN) et d’échange initié entre le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation et les partis politiques plus la société civile poursuit son petit bonhomme de chemin. Ce, afin d’atténuer la lourdeur du climat plein de susceptibilités et de pressentiments frisant le doute indissociable à toute phase organisationnelle d’élections générales du genre. C’est dans cette optique que s’est déroulée la présente vidéoconférence qui n’est, en réalité, qu’une réunion de restitution des résultats issus des travaux d’une série d’échanges, de concertations et de formations techniques consacrés à la relecture ‘‘de la Loi électorale, de la loi organique sur les Députés de l’Assemblée Nationale et de la Charte des partis politiques’’. Les participants, exclusivement des Représentants des partis politiques et de la société civile, sont réunis sur des sites différents dont l’un abrité par la Direction Générale des Collectivités Territoriales, sise à Hamadallaye ACI 2000. Dans son discours d’ouverture officielle des débats, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, a campé l’événement focalisé essentiellement sur le souci profond du Gouvernement de la Transition de réussir d’un processus électoral pacifique, inclusif et consensuel, crédible et fiable pour l’avenir de la Démocratie malienne. A la suite de l’intervention du jeune Ministre Maïga, ce sont les Représentants des partis politiques qui interviendront à tour de rôle.  Tous ou presque ont centré les débats sur les inquiétudes et assentiments de leurs Etats-majors politiques respectifs par rapport aux points inscrits à l’ordre du jour. A savoir : ‘‘Oui ou non d’opter finalement pour  le système d’organe unique dans l’organisation et la gestion des futures élections (en lieu et place de la précédente formule basée sur la pluralité d’organes) ;  pour l’introduction du mode de suppléance dans la Députation (chaque Député avec son Suppléant afin d’éviter des élections partielles à la fois trop couteuses pour la Budget national et répétitives) ; pour le projet de révision  et de relecture approfondie de la loi électorale, de la loi organique faisant état du statut des futurs Députés de l’Assemblée Nationale et de la Charte des partis politiques  et la mise en œuvre accélérée du plan de redécoupage administratif du territoire national et de réorganisation des circonscriptions électorales (en fonction des importances démographiques des cercles). Chacun avec l’intérêt ou suivant les instructions de son parti, les intervenants ont passé au peigne fin les mesures et dispositifs envisagés au double plan politique et juridique par le Département de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation dans le cadre des prochaines élections générales. A la faveur de cette vidéoconférence, un accent particulier a été mis sur, notamment, le redécoupage administratif du territoire national afin de redéfinir le nombre de circonscriptions électorales que comptera désormais le Mali, d’adapter le mode de différents scrutins électoraux et les avantages, risques et inconvénients de la série d’innovations annoncées plus haut d’ici dont le mode de suppléance pour les Députés et la limitation probable à un seul organe de pilotage de l’ensemble du prochain processus électoral. Au nombre des interventions faites celle du Doyen Youssouf Hamèye Dicko semble avoir pertinemment retenu les attentions. Le Professeur Dicko a mis un accent particulier sur ce que doit être le socle du moral d’une CENI. Structure censée être l’organe unique pour une parfaite organisation des élections. Sans ambages, le Président du RDS a fustigé l’attitude de l’Administration dans les processus électoraux passés et a invité le Chef du Département de tutelle et tout le Gouvernement de la transition de prendre leurs responsabilités pour éviter au Mali d’autres éventuelles crises au sortir des différents scrutins électoraux à venir. « Il faut pleinement responsabiliser la CENI », a-t-il suggéré ouvertement avant de marteler qu’au lieu de « changer des textes toujours, il faut changer des comportements ». En outre, à propos du système de suppléance, le sujet a soulevé des inquiétudes d’une autre nature à prendre ou pas en compte. Il s’agit d’un risque de conflits implicites mais irrationnels que sont supposés devenir auteurs les Suppléants à l’encontre des Députés titulaires. En substance, un intervenant sursaute : « Ils vont s’entretuer par la magie noire à cause du siège ». A ses dires, au temps de l’UDPM, seuls les élus du Peuple de la Région du Nord n’en ont pas été victimes de la chimie noire. « De San à Kayes, en passant par les Régions de Sikasso et Bamako, tous les Députés titulaires ont été tués à la magie noire », a prévenu l’intervenant (lire notre encadré ci-dessus confié à L’AUBE par un commentateur). Mais qu’à cela ne tienne ; car, les partielles sont trop couteuses et ont toujours été synonyme de fraudes en faveur des partis au pouvoir. Avant de laisser soins aux Techniciens et Experts du Département de donner suite aux avis des Représentants de la classe politique et de la société civile, le Ministre Abdoulaye Maïga fera un ramassis des sujets débattus. Pour lui, il faudra surtout faire la différence entre une circonscription électorale et celle administrative. A l’issue des principales interventions, il précisera aussi qu’il s’agira pour son Département d’avoir le point de vue des partis politiques notamment sur la composition de la nouvelle CENI devant être, pour certains, l’organe unique dans l’organisation des futures élections et, pour d’autres, une structure transitoire. Il y en a qui sont aussi pour le maintien de l’ancien système basé sur la pluralité des organes de gestion des élections. C’st-à-dire, eux ils sont pour le maintien de la CENI dans sa formule actuelle avec son rôle de supervision ; de la Délégation Générale aux Elections (DGE, chargée essentiellement du fichier électoral) et du Ministère de l’Administration Territoire avec son statut de Département de tutelle. Côté Experts et Techniciens spécialisés du pilotage du processus en cours, on déclare d’avoir pris en compte toutes les préoccupations et contributions exprimées par les uns et les autres. Djankourou    Suppléance et « Chimie noire » Concernant le mode de suppléance, l’inquiétude des uns et des autres ne relève que des considérations superstitieuses et non réaliste. En substance, un quidam révélera (avec une étonnante approbation massive dans la salle de la Direction Générale des Collectivités Territoriale où était l’équipe de reportage de L’AUBE) que le mode de suppléance existait au Mali sous le Régime de l’UDPM (ndlr : du Général Moussa Traoré). Mais, a-t-il déclaré sur un ton assez sérieux, de San, au Centre du pays, jusqu’à Kayes, dans l’Ouest, tous les Députés titulaires ont été tués par leurs Suppléants. Cela, à l’aide de la « chimie noire ». Une révélation, certes ironique ; mais, approuvée à l’unanimité ou à plus de 90% des participants présents dans cette salle. « Si jamais on renoue avec ce système de suppléance, tous ceux qui seront élus comme Députés titulaires ne siègeront à l’Hémicycle que pendant quelques sessions parlementaires ou, à la rigueur, une année seulement. Leurs Suppléants vont les éliminer un à un tous qu’ils sont. Et finalement, ce sera une Assemblée Nationale de Suppléants en lieu et place des Députés titulaires. C’est pour cela qu’il faudra que tous soient (Titulaires et Suppléants) soient élus dans les mêmes conditions et critères d’éligibilité. Tous deux battent campagnes, déposent leurs cautions et, de-là, celui qui sera le premier au plan interne devient le Titulaire et l’autre son dauphin constitutionnel d’office », s’est confié à L’AUBE un commentateur à l’issue des débats sur le sujet. Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • FLASH DU JEUDI 15 AVRIL 2021FLASH DU JEUDI 15 AVRIL 2021
      15/04/2021MEDIASGao : Un opérateur économique enlevé… Des hommes armés non identifiés ont enlevé, le dimanche dernier, un opérateur économique à Gao. Selon des sources locales, il était à bord de son véhicule avec sa femme quand les ravisseurs se sont emparés d’eux. Les mêmes sources indiquent que sa femme a été relâchée peu après le rapt. Les causes de l’enlèvement ne sont toujours pas connues. Kadiolo : Réduction du prix du litre d’essence Baisse du prix de carburant dans certaines stations de la ville de Kadiolo depuis le samedi 9 avril 2021. Selon les consommateurs, le prix du litre d’essence est passé de 600 F CFA à 520 F CFA cette semaine. La baisse est consécutive à l’ouverture d’une nouvelle station dans la ville, indiquent les mêmes sources. ROUTES : Une interconnexion par la route avec Banjul est en projet Bamako, pourrait être reliée par la route à Banjul en Gambie. La faisabilité d’un tel projet serait en cours d’étude. Il s’agit d’une ambition née de la volonté commune des gouvernants des deux Etats de lever les obstacles, notamment douaniers, à la libre circulation des personnes et des biens préconisée par la CEDEAO. C’est en droite ligne de cette volonté de « stimuler l’économie par le commerce » entre les deux peuples qu’une délégation malienne s’est rendue en Gambie récemment pour discuter du sujet. « Le Mali souhaite une coopération et une collaboration avec la Gambie pour faire en sorte que les bus et les passagers transportant des marchandises essentielles entre Banjul et Bamako passent à un niveau supérieur en termes de commerce et aussi pour améliorer la collecte des recettes », a confié Ousman Bah, responsable des affaires commerciales de la Gambia Revenue Authority (GRA). Ne pouvant réussir cette liaison routière sans emprunter le territoire Sénégalais, les deux parties ont exhorté ce dernier à lever ses barrières douanières pour faciliter le transit interétatique. Le Mali, un Etat sans littoral, mais dont le sous-sol regorge d’hydrocarbures, se livre à cet exercice de lobbying auprès des Etats voisins disposant d’ouverture sur la mer et capables d’offrir des allègements afin de faire de leur port, sa porte d’entrée naturelle. Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Prise en charge des malades de la Covid-19 au Mali : Ça dénonce la discrimination socialePrise en charge des malades de la Covid-19 au Mali : Ça dénonce la discrimination sociale
      12/04/2021COVID-19 / MEDIASAu Mali, suite à l’apparition de la maladie à Coronavirus le 25 mars 2020, les autorités sanitaires ont pris certaines mesures pour arrêter la chaîne de propagation de cette pandémie. Pour la mise en œuvre de ces mesures, l’ex président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé la mise à disposition d’un budget de 500 milliards de francs CFA précédé d’une enveloppe initiale de six milliards trois cent millions (6 300 000 000). A cet effet, des centres de prise en charge des cas des personnes testées positives au Covid19 ont été installés. Malgré ce fonds conséquent, la prise en charge des patients au niveau des différents centres a été décriée par certains patients et leurs familles, à cause des conditions d’internement jugées déplorables et aussi des faits de discrimination dans la prise en charge suivant que le patient soit nanti ou pauvre. Des incriminations qui ont été balayées d’un revers de main par des responsables de ces centres. Pour en savoir davantage, nous avons enquêté à Bamako. Depuis l’apparition de cette maladie en Chine, en décembre 2019, le Mali conformément aux indications et prévisions des spécialistes et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pris des dispositions à travers le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Cela à la suite de la réunion Extraordinaire du Conseil Supérieur de la Défense Nationale (CSDN) du 17 mars 2020. Presqu’une semaine plus tard, le 25 mars 2020 le Mali enregistre ses deux premiers cas testés positifs dans la région de Kayes. Il s’agissait de Maliens, vivant à l’extérieur, de retour au pays. Cette première vague de la maladie à Coronavirus n’a pas touché grand monde. Mais, suite aux manifestations liées aux évènements politiques ayant entrainé un changement de régime par coup d’Etat, il y a eu un relâchement dans la campagne de sensibilisation sur les mesures barrières entrainant une hausse de contamination. De ce fait, la deuxième vague de la propagation de la Covid19 a été lourde de conséquences et paniqua une bonne partie de la population qui jusqu’ici croyait peu à la pandémie. Aussi à la date du 09mars 2021, presque un an après l’apparition des premiers cas, les statistiques du Ministère de la Santé sont toujours alarmantes. Elles font état d’un cumul de : 8710 cas positifs, 358 décès dont 290 dans les centres de prise en charge et 68 décès dans la communauté, 6452 patients guéris et 917 personnes-contact suivies au quotidien (NDLR : enquête réalisée avant cette 3ème vague qui a propulsé le nombre de cas positifs à plus de 10 000 000 patients). Malgré tout, le personnel chargé de la prise en charge des cas de Covid19 fait objet d’énormes critiques et accusations. Pour sa part, ce personnel ne manque aucune occasion pour réfuter ces allégations, surtout celles relatives aux traitements inéquitables entre les malades. Pour eux, ces reproches ne tiennent pas, pour corroborer leurs dires, ils évoquent les efforts colossaux fournis par les spécialistes au niveau des différents centres de prise en charge: CHU du Point G, Hôpital du Mali, Hôpital de Dermatologie de Bamako. Qu’à cela ne tienne, nombre de personnes se demandent où va le fonds destiné à la prise en charge des patients testés positifs ? Pourquoi les traitements sont si discriminatoires ? Chaque camp se défend. Nous avons recueilli les propos de certains témoins oculaires qui évoquent sans coup férir des dysfonctionnements et des manquements graves à la prise en charge des malades de Covid19. DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS  Le premier témoignage, que nous avons recueilli, émane d’un agent de santé en exercice au CHU de l’Institut d’Ophtalmologie Tropicale d’Afrique (CHU IOTA) qui a souhaité garder l’anonymat. Il a séjourné au centre de prise en charge covid19 du CHU du Point G. Il fait partie aujourd’hui des patients guéris. A l’en croire, les patients sont traités selon leur catégorie sociale et leur relation. « Il y avait un homme qui m’avait fait vraiment pitié. Contrairement à nous, qui étions bien traités, lui était à la limite maltraitée puis que très négligé bien que malade. Les médecins évitaient même de le toucher » se rappelle l’agent de l’IOTA. Selon M. Konaté, chef d’entreprise, testé positif courant avril 2020 et hospitalisé au centre de Covid du même CHU pendant 20 jours, les conditions des patients testés positifs à la Covid19 au centre du CHU du Point G laissent à désirer. « Il n’y avait pas un moyen de communication entre les malades et les médecins. Les plus chanceux à pouvoir communiquer à cœur ouvert sur l’évolution de leur état de santé sont ceux qui ont des connaissances travaillant au centre, qu’ils appellent par téléphone pour intercéder. Et ce sont eux qui sont prioritaires par rapport aux autres patients, grâce à leurs relations avec des soignants » déplore-t-il. A l’issue de son internement M. Konaté a conclu que les médecins ne sont pas bien organisés ou préparés pour s’occuper des patients atteints de coronavirus. « Souvent ils se trompent même des résultats » révèle-t-il. De son côté, Seydou Traoré, ouvrier résidant à Baco Djicoroni, admis au centre du CHU du Point G le 26 octobre 2020 à 21h 30, garde en mémoire un mauvais souvenir de son séjour au sein de ce centre. Il témoigne : « Je pense que le premier médicament des patients c’est l’accueil des médecins. Si les malades sont bien accueillis, cela les soulage un peu. Arrivé dans le centre j’ai fait une heure de temps sans qu’aucun médecin ne soit venu me voir. Avec ce comportement des médecins, je me suis dit que le coronavirus n’est pas une réalité au Mali. Nous étions avec un membre du gouvernement, mais lui, il a été bien accueilli et bien traité contrairement à nous. Les médecins viennent le voir à chaque instant. Je ne savais pas qu’il y avait Covid19 pour riches ou VIP et Covid19 pour pauvres ou citoyens ordinaires. Sinon comment peut-on expliquer cette situation de discrimination dans la prise en charge, étant donné qu’il s’agit de la même pathologie ? ». Toujours selon M. Traoré, il n’y avait pas d’hygiène dans la salle de confinement. Les toilettes sont si mal tenues qu’elles sont un terreau fertile pour la transmission d’autres maladies en dehors de la Covid19. « Nous, les pauvres patients, buvons de l’eau avec le même gobelet. En toute franchise c’est un comportement déplorable. Si les médecins expriment du dégoût envers leurs patients pauvres, comment pourront-ils les soigner » s’interroge désespérément l’ouvrier Traore.  UNE PRISE EN CHARGE EN PARTICULIER QUI A MAL TOURNE! Pour sa part, M. Karim Coulibaly commerçant détaillant à Lafiabougou, témoigne que sa défunte femme Aminata Fofana en état de grossesse de sept mois et demi a été testée positive à coronavirus. Elle a été hospitalisée au centre Covid19 de l’Hôpital de dermatologie de Bamako le 29 avril 2020. « Depuis le premier jour dans le centre, malgré qu’elle soit enceinte, les médecins lui ont donné des médicaments à prendre, notamment la chloroquine et bien d’autres produits. Cela sans se rendre compte des effets néfastes de ces produits sur la grossesse. Elle était paniquée. Par téléphone, je lui ai conseillé de ne pas en prendre, mais comme les médecins l’ont convaincue à les prendre comme quoi c’est le traitement du coronavirus, elle n’avait plus le choix. Depuis cela, elle a ressenti des douleurs atroces. Elle m’a alors téléphoné pour m’expliquer son état de santé. Etant donné que la visite des médecins était limitée dans la salle d’hospitalisation, ce sont d’autres femmes patientes qui se sont occupées de mon épouse parce qu’elle était enceinte et souffrante. Trois jours durant, elle ne faisait que se plaindre, mais, les médecins n’ont rien fait pour la soulager, même pas la regarder » a témoigné M. Coulibaly. Lequel fut obligé de prendre son mal et celui de sa femme en patience. « Un lundi matin, elle m’a parlé au téléphone pour me dire qu’elle a commencé à saigner » se rappelle M. Coulibaly. C’est ainsi qu’il a pris son courage à deux mains pour informer les médecins du centre. « Mais du matin jusqu’au soir, ils n’ont rien fait. Il m’a fallu hausser le ton sur eux, pour qu’à 18 h, elle soit amenée à la clinique Pasteur pour faire l’échographie » nous a- t- il révélé.  Avant d’ajouter que les résultats ont montré qu’elle a perdu son bébé depuis cinq jours, d’où la cause du saignement. C’est finalement à la clinique Pasteur que les médecins ont pris au sérieux le cas. « Ils m’ont informé qu’elle ne peut pas accoucher seule, le bébé est mort, ce qui nécessitera une opération chirurgicale pour sauver la maman. Ils sont partis avec elle à l’hôpital du Point G, mais arrivé là-bas, ils ont forcé ma femme à accoucher par voie basse » poursuit M. Coulibaly, avant d’ajouter que : « C’est un médecin qui travaille à l’hôpital du point G au niveau de la réanimation du nom de Dr Guindo qui m’a fait savoir que ma femme n’avait pas de Covid19, mais plutôt de l’estomac ». Le pauvre n’était au bout de sa peine, car de l’hôpital du Point G sa femme a été encore évacuée à l’Hôpital Mère-Enfant ‘’Luxembourg’’ de Bamako, d’où elle a rendu l’âme le 15 Mai 2020. « J’ai perdu ma femme et mon bébé à cause de la discrimination des médecins parce que je ne suis qu’un simple et pauvre citoyen. Notre mariage n’a pas fait un an. Elle n’a même pas utilisé ses habits destinés pour être portés après son accouchement » regrette-t-il, la mort dans l’âme. A cause de ce comportement des médecins, M. Coulibaly dit qu’il ne croit plus encore à la pandémie à coronavirus. PAYER POUR SURVIVRE DE LA COVID19                        Testée positive, le 05 novembre 2020, une fonctionnaire de son état a été confinée dans sa propre maison sous l’autorisation des médecins de l’hôpital du Mali. Elle nous a témoigné son calvaire sous anonymat. Selon elle au début du traitement, elle avait du stress, de l’insomnie, car aucun médecin n’a jamais été chez elle pour apprécier son état de santé durant sa quarantaine. « Si je constate quelque chose d’étrange dans mon corps, c’est moi-même qui partais les voir à l’hôpital du Mali. Et là, j’ai constaté vraiment une sorte de discrimination des médecins envers moi. Je peux même dire que j’ai été maltraitée psychologiquement. Chaque jour on entend à la radio et à la télé que le traitement est gratuit, c’est tout à fait le contraire chez moi. Car j’ai acheté tous mes médicaments de ma poche.  Si je n’avais pas d’argent, j’allais mourir à la maison silencieusement. Et jusqu’à ce jour ils ne m’ont pas fait d’examen biologique de suivi, ni d’examen de sortie. Aucun médecin ne m’a donné des résultats indiquant que je suis guérie » raconte-t-elle. Tout cela, dira notre fonctionnaire, est symptomatique d’un état d’esprit incompatible avec le serment d’Hippocrate, énonçant les principes de la déontologie médicale. UN DISPOSITIF MOYEN DE PRISE EN CHARGE Boubacar Sidiki Dramé, le point focal du centre de prise en charge des malades de Covid19 à l’Hôpital du Mali, face à tant de reproches, dira que dès le début de l’apparition de Covid19, son centre a été le deuxième après celui du CHU du Point G à être installé. D’après lui, son centre a enregistré 2740 patients positifs du mois de mars 2020 à janvier 2021. Selon lui, son administration suivant décision du Gouvernement a mis en place une cellule de crise et un organe technique de la gestion de la Covid19. La cellule est composée de 9 responsables, chacun s’occupant d’un volet spécifique. Ainsi, il y’a un responsable chargé de la surveillance épidémiologique spécialiste en santé publique, un responsable chargé de soins médicaux/infectiologies, deux responsables chargés de la réanimation et d’urgence, trois responsables chargés de la prise en charge médicale, un responsable chargé des soins infirmiers, un responsable chargé de l’hygiène hospitalière et de la sécurité. Dr Dramé affirme que chaque responsable a déterminé en fonction du nombre des patients et en fonction des locaux occupés ses besoins et les ressources humaines nécessaires. Ces besoins ont été compilés, souligne-t-il dans un document appelé Plan des ressources humaines. « Ce document prévoit les dispositions adéquates à prendre dès que le nombre de malades atteint 25 à 100 personnes, notamment ce qu’il nous faut en termes de ressources humaines » précise-t-il. Selon les dires du Dr Dramé, durant la première vague, son centre a recruté et utilisé 63 contractuels dont 12 médecins et des spécialistes (trois endocrinologues, un infectiologue, trois réanimateurs). Lesquels ont été ajoutés aux 68 fonctionnaires déjà employés au sein de l’hôpital. Concernant les soins infirmiers, 38 infirmiers ont été recrutés pour les trois sites (urgence, hospitalisation et réanimation). Ces infirmiers étaient appuyés par des infirmiers faisant déjà partie du personnel de l’hôpital du Mali. Parlant des rapports de son centre avec les patients, il a confirmé avoir reçu plusieurs plaintes des malades et leurs familles sur des prétendus comportements inadéquats du personnel du Centre. Et d’ajouter : « j’ai laissé mon contact pour que les patients et leurs familles puissent me joindre à tout instant. Certains m’appelaient à n’importe quelle heure pour se plaindre qu’ils sont dans la salle depuis un certain moment et qu’ils n’ont reçu aucun soin, en plus ils ne voient personne pour s’occuper d’eux. Cela me permettait d’intervenir par coup de fil, souvent physiquement pour les aider ». Selon lui, au regard de sa capacité d’accueil, son centre est arrivé à un moment où il fallait faire la sélection des malades pour internement. De ce fait, ceux qui sont plus gravement atteints par la covid19 étaient gardés à l’hôpital. Quant aux autres, ils sont mis en quarantaine chez eux à leurs domiciles respectifs avec des consignes nécessaires par rapport aux mesures barrières, tout en s’assurant également que la personne dispose de certaines conditions à la maison. A lui de préciser qu’après toutes ces mesures, ces patients bénéficiaient d’une première dose pour leur permettre de revenir au bout de 5 à 6 jours afin de faire le premier test de contrôle par rapport à l’évolution de la maladie. Toujours selon lui, en fonction de ce résultat il y aura un deuxième test, soit 48 h après. Si le test est toujours positif alors les médecins leur donnent un délai supplémentaire. En outre, sans tournure, Dr Dramé, nous a fait savoir, qu’ils ne sont pas prédisposés à faire de suivi à domicile. « Nous n’avons pas de dispositif pour aller à la maison. Ce sont les patients qui reviennent nous voir à l’hôpital. Quand les patients arrivent en fonction de la gravité de leur maladie, un médecin prescrit un bulletin biologique d’admission. Ce bulletin couvre la plupart des paramètres permettant de détecter la gravité chez les malades » dit-il.  Avant de déclarer : « Si on décide d’envoyer les malades à la maison, souvent, ils n’ont pas accès à ce bulletin d’urgence. Mais arrivés à la maison une consigne ferme leur est donnée : dès qu’il y a problème de retourner au centre ou d’appeler un médecin pour lui expliquer ces problèmes » précise-t-il. De même, que son centre n’a pas la vocation de faire le suivi à la maison. « Il y a eu des moments de grande affluence et des difficultés pour le laboratoire où certaines machines étaient en panne et les consommables finis. De ce fait, les résultats ne sortaient pas, des patients étaient prélevés, mais ne pouvaient pas disposer de leurs résultats » a déploré Dr Dramé. Tout en précisant que cela a été un moment de calvaire pour beaucoup des malades testées positives qui n’ont pas pu avoir de réponse de négativité pour les déclarer guéris. Il a expliqué que durant la période donnée, les patients ont beaucoup souffert y compris les médecins. « On a adopté une politique basée sur les recommandations de l’OMS, c’est à dire au bout de 15 jours sans signe clinique on a déclaré tous ces patients guéris sans avoir le test de contrôle pour les évacuer » a-t-il reconnu. DES RECRIMINATIONS BATTUES EN BRECHE Pour répondre aux patients qui décrient qu’ils ont acheté les médicaments de leur poche, il a signalé que cela n’est pas normal, étant donné que la prise en charge des patients testés positifs à coronavirus est gratuite, y compris les médicaments. Et de préciser que : « il y a des incompréhensions quelque part, si les malades ne sont pas diagnostiqués, mais arrivés à l’urgence pour Covid19 on ne les prend pas en charge jusqu’à ce qu’ils soient déclarés positifs. Donc, avant d’être déclarés positifs on leur donne des ordonnances pour qu’ils achètent des médicaments à leurs propres frais. Mais ils doivent apporter des copies scannées de ces ordonnances payées pour bénéficier de remboursement et la prise en charge gratuite au cas où ils seront testés positifs auCovid19 ». Selon le Pr Akory Ag Iknane, le Coordinateur national en charge de Covid19 au Mali, Directeur général de l’Institut National de Santé Publique(INSP), depuis l’apparition de Covid19, le Mali est le seul pays en Afrique qui enregistre le décès communautaire (le décès qui survient en dehors des services sanitaires) et qui donne le résultat dans les 24h. Il ajouta que cela fait partie du facteur qui a aidé à ce que le pays a eu la meilleure gestion de Covid. Parlant de la prise en charge des patients testés positifs, le Pr dira que le traitement y compris la prise en charge est gratuit. Pour le cas des malades qui ont acheté leurs médicaments, il a expliqué que les malades qui achètent les médicaments sont généralement ceux qui souffrent d’autres pathologies en dehors de Covid19. « Les patients qui crient en disant qu’ils ont payé leurs médicaments et qu’ils ont été discriminés, c’est ma première fois d’entendre cela » s’est étonné le Pr Akory. Le Coordinateur national en charge de la Covid19 qui ne peut croire en cela se demande quand même comment un médecin peut faire de la discrimination envers ses patients même en temps normal à plus forte raison en temps de pandémie? D’ailleurs nous expliqua-t-il, le personnel soignant est tenu par l’éthique médicale qui ne fait pas de distinction entre les patients. « Le Mali est l’un des rares pays qui est toujours dans la négation de ce qui se fait chez lui, sinon il a la meilleure gestion de la pandémie à coronavirus, l’OMS et tous les partenaires ont reconnu que notre pays possède la meilleure gestion de cette pandémie » a précisé le coordinateur national en charge de la Covid19 au Mali. Occasion pour lui d’inviter les patients guéris de Covid19, qui ont été discriminés pendant la prise en charge dans les centres à venir se déclarer auprès de lui afin de trouver des solutions et mettre fin à ce comportement des médecins s’il y a lieu. Il faut espérer que cet appel sera entendu par tous y compris par les responsables du centre de prise en charge du CHU du Point G qui ont refusé de répondre aux reproches formulés par des patients de leur centre. Enquête réalisée par Fatoumata Coulibaly Avec l’appui de la CENOZO dans le cadre du projet : Covid-19 Réponse in Africa : Togeter for Reliable Information » Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Cérémonie de remise des matériels sportifs à l’Etat-major de la Garde nationale : La récompense du mérite sportif de la Garde nationaleCérémonie de remise des matériels sportifs à l’Etat-major de la Garde nationale : La récompense du mérite sportif de la Garde nationale
      12/04/2021MEDIAS / SOCIETELe chef d’Etat-major de la Garde Nationale, le colonel Jean Elisée Dao a présidé, le jeudi 8 avril, dans la salle de Gym du camp de Garde de Tomikorobougou, la cérémonie de remise des matériels sportifs (natation) offerts par Mamou Touré du cabinet d’études et expertises minières d’Iventus mining. Ce don est d’une valeur de plus de deux millions (2 000 000) de FCFA.  Cette cérémonie a enregistré la présence entre autres, du président de la Fédération malienne de natation Mamourou Bouaré, du donateur Mamou Touré, du directeur du sport militaire et de plusieurs officiers de la Garde Nationale. Cette cérémonie a servi d’occasion aussi pour présenter les trophées remportés par les équipes sportives de la Garde nationale : football féminin et masculin, hand-ball féminin et masculin et  basketball masculin lors du championnat interarmées contingent 2019 déroulé du 15 au 30 mars 2021. Pour le capitaine Cheick Oumar Sissoko (officier du sport militaire), l’armée c’est la discipline, la rigueur et le sport. Il a tenu à remercier les autorités de la Garde nationale, notamment le chef d’Etat-major et le directeur du sport militaire pour leur soutien indéfectible dans toutes ces compétitions sportives. Un accompagnement a porté fruit puisse que les équipes sportives de la Garde nationale ont remporté 5 trophées sur 6 possibles. Pour le capitaine Sissoko la Garde nationale est la vitrine du sport militaire et elle est le seul corps de l’armée affilié à la fédération malienne de natation. Il n’a pas oublié de féliciter et encourager les sportifs pour les exploits réalisés dans les différents championnats. Dans son propos, le donateur Mamou Touré (le chef d’entreprise d’Iventus Mining) a expliqué que ce don offert à l’équipe de natation de la Garde nationale d’une valeur de plus de deux millions de FCFA est composé des maillots de bain, des planches, des pouls boys, des palmes et des lunettes. Ce geste s’explique par son amour pour la promotion de la natation (un sport noble), a-t-il dit.  «Je m’entrainais avec les responsables de l’équipe de natation de la Garde nationale. J’ai surtout remarqué une grande volonté de leur part de travailler dans ce domaine et de développer ce sport, mais il leur manquait de matériels adéquats. Parmi les choses qu’on peut faire pour aider, c’est observer les besoins qu’ils peuvent avoir et faire une petite contribution qui va surement améliorer leur condition de sport », a-t-il fait savoir sans manquer de remercier la hiérarchie militaire et l’ensemble de la Garde nationale. Le colonel  Jean Elisée Dao avant d’entamer son discours a fait observer une minute de silence en la mémoire de deux soldats tombés le weekend dernier sur le champ de l’honneur. Dans son intervention il a fait part de sa joie pour les trophées remportés en saluant les hommes et les femmes qui se sont battus sur le champ sportif avec des résultats éloquents. «Les résultats honorent les sportifs et les engagent à gagner d’autres victoires »  a –t-il déclaré. Par la suite, le chef d’Etat-major de la Garde Nationale a remercié le donateur Mamou Touré pour cet accompagnement. «  Vous ne vous êtes pas trompés en portant votre choix sur la Garde nationale », a indiqué le colonel Dao avant de donner l’assurance sur la bonne utilisation des matériels reçus. Adama Tounkara (stagiaire) Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme : La CENTIF réarme la presseLutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme : La CENTIF réarme la presse
      12/04/2021ECO & FINANCE / MEDIASC’est à travers un déjeuner de presse, tenu le mercredi 7 avril à l’hôtel Millenium que Marimpa Samoura, président de la CENTIF (Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières) et ses collègues ont échangé avec les directeurs de publication sur les contours de la mission de leur cellule, ses objectifs et les risques liés au phénomène de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Renforcer la synergie d’actions contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, tel était l’objectif visé par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) à travers ce déjeuner de presse avec les premiers responsables de certains organes de presse de la place. Ce partenariat avec la presse, a dit le président de la CENTIF, ne date pas d’aujourd’hui. Pour rappel, Marimpa Samoura est revenu sur deux sessions de formation, en 2016 et 2019, organisées par sa structure en partenariat avec la Maison de la Presse à l’endroit des journalistes. C’est donc devant le constat de la propension du phénomène de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme dans notre pays que la CENTIF a jugé nécessaire d’échanger avec les responsables des médias afin que chacun puisse mesurer à sa juste valeur l’impact de cette criminalité financière. « Nous nous sommes dits que la presse est un partenaire privilégié. N’importe quel combat que tu mènes, n’importe quelle mission à laquelle tu es assigné, tu ne peux la réussir sans la presse. Sans la presse on n’ira pas assez loin » a indiqué M. Samoura, pour planter le décor de la rencontre. Parlant du cas particulier de notre pays, il dira que tout le monde se plaint de l’ampleur des détournements de deniers publics et autres pratiques financières néfastes. Ce faisant, le résultat du combat et des efforts de tous les jours des structures, telle la CENTIF, n’est pas payant, car les gens ne sont pas sensibilisés. « Les gens ne maîtrisent pas trop les enjeux des phénomènes qui nous assaillent » a synthétisé le président de la CENTIF. C’est pourquoi, affirme-t-il, le devoir incombe d’échanger entre nous pour mettre en place des stratégies pour contrer et empêcher ces bandits financiers au col blanc. Dans cette dynamique, M. Samoura a fait allusion au mode d’opération des terroristes, qui ont toujours des moyens de nous combattre, de s’équiper et de se déplacer. Or, selon lui, les moyens avec lesquels ils survivent et nous combattent ne sont pas tombés du ciel. « Ce sont des moyens créés à travers nos propres outils. C’est dans nos banques que se passent leurs transactions, c’est dans nos boutiques qu’ils achètent. Donc tous les moyens que ces derniers utilisent ne proviennent exclusivement que de nous. Or pour plus de sensibilisation que nous effectuons, pour peu de communication que nous faisons, est ce qu’on ne pourra pas venir à bout de ces moyens pour les assécher définitivement ? » estime le président de la CENTIF. Comme exemples de faille de communication et de coordination contre le terrorisme, il a cité le cas de l’attaque de l’hôtel Radisson, où sur les deux assaillants on a retrouvé des liasses de billets de banque (100 000 FCFA), fabriqués en novembre 2016, dont personne n’a pas pu situer la provenance, contrairement à l’attaque de Charlie Hebdo en France, où les enquêteurs en 24 h ont pu situer facilement la provenance des fonds qui étaient par devers les assaillants. « Ici chez nous au Mali, les fonds ne sont pas traçables, par ce que tout se fait avec du cash. La loi qui exige la traçabilité de toutes les transactions n’est pas appliquée, la disposition est ignorée pas tout le monde. Pour que la population puisse accéder à ces informations, nous avons jugé utile de mettre à profit la presse afin qu’elle nous aide à mieux communiquer, à mieux sensibiliser les gens pour que nous puissions rendre nos opérations traçables » a lancé comme appel M. Samoura. Cependant, il n’a pas manqué de signaler que la presse n’a pas droit d’accéder aux dossiers que la CENTIF envoie devant les tribunaux pour instruction. « La Centif a l’obligation de la confidentialité jusqu’à la mort » a clarifié Marimpa Samoura. Pour prendre au rebond le président de la CENTIF sur cette dernière partie de sa communication, Chahana Takiou, en sa qualité de porte-parole des patrons des organes de presse à cette rencontre a indiqué qu’il est resté sur sa faim. « Ce qui importe pour nous les journalistes c’est l’information, la traquer et la chercher là où elle se trouve. Malheureusement vos textes vous interdisent de communiquer, de parler. Donc je ne vois pas l’importance de vos rapports avec la presse, car vous êtes une grande muette, contrairement à d’autres cellules qui interviennent sur le même domaine. De ce fait, je pense que la relecture de votre loi s’impose afin que nous puissions avoir l’information, qui reste un droit, l’accès à l’information est un droit pour les journalistes. Malheureusement cela n’est pas le cas avec la CENTIF. Dont les rapports annuels ou trimestriels doivent être rendus public » a déploré M. Takiou, avant de faire savoir que c’est le contribuable malien qui veut savoir ce que toutes ces cellules sur les informations financières font. En réponse, le président de la CENTIF a fait la genèse de la création de sa structure, qui est l’émanation d’une réflexion des experts internationaux assortie des recommandations portées à l’attention de l’ONU. Au nombre de ces recommandations, il y a l’interdiction faite de communiquer publiquement avec n’importe quel acteur. « La situation financière de tous les citoyens au niveau de toutes les banques est presque connu de la Centif. Vous pensez que nous avons le droit de communiquer sur la vie privée des citoyens à tout bout de champ ? » a posé comme question M. Samoura, avant de donner l’assurance que les rapports annuels, sans autres formes d’informations nominatives pourront être mis désormais à la disposition de la presse afin que la population puisse être imprégné du développement des phénomènes qui entravent notre survie même. Lors de la rencontre, les directeurs de publication ont eu droit également à deux communications. La première communication a été faite par Dr Sacko Modibo sur la présentation de la CENTIF, sa mission de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. La deuxième communication, exposée Mme Coulibaly Fatoumata Hacko, a porté sur les relations de la CENTIF avec les assujettis et la lutte contre des opérations suspectes. Moustapha Diawara Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Rectification de la transition : Le M5-RFP dans les rues après le RamadanRectification de la transition : Le M5-RFP dans les rues après le Ramadan
      12/04/2021MEDIAS / POLITIQUELe comité stratégique du mouvement du 5 juin Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), a organisé ce vendredi 9 avril 2021, un point de presse dans l’ancienne cour de la compagnie Bittar Trans sis à Sogoniko. L’objectif était de mettre le point sur les impératifs du changement attendus du processus de Transition.  Dans sa déclaration liminaire lue  par Konimba Sidibé au cours de ce point de presse, le comité stratégique du mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a réitéré sa volonté de «rectifier » la Transition actuelle, qui selon lui, ne fait pas mieux que le régime précédent. « le M5-RFP tient sur la détérioration de la situation globale dans notre pays, nécessitant plus que jamais une Rectification du processus de Transition afin de créer les conditions d’une Refondation totale du Mali dans le cadre des Assises nationales de la Refondation », a-t-il déclaré. Selon le mouvement hétéroclite, il est clairement établi que les Maliens sont victimes d’injustice, de spoliation, de démolition d’habitants, de dénuement total notamment les déplacés internes. Ensuite, dit-il que les violations des droits les plus élémentaires, notamment ceux des transporteurs, des acteurs des acteurs des marchés avec les hausses incontrôlées des taxes sur les denrées et des frais de péage sont aussi les résultats « décevants » de la Transition en cours dans notre pays. Non satisfait de la gestion actuelle du pays, le mouvement du juin affirme que la Transition n’a pu apporter même un début de commencement de solution à ces difficultés mais, au contraire dit-il, elle les aggrave par son « amateurisme, son manque de compassion et sa volonté effrénée d’accaparement de plus de pouvoir et de richesses ». Le M5-RFP dénonce ainsi les comportements Far-West des autorités de la Transition en ce 21ème qui a fini par plonger les Maliens dans une profonde désespérance. Ensuite, dit-il, il s’y ajoute une situation politique, sécuritaire et sociale des préoccupantes mais surtout une gestion chaotique et irresponsable caractérisée, selon l’organisme, de l’option des colonels du CNSP qui ont « troqué » leurs uniformes contre les boubous civils dans les bureaux climatisés de Bamako. Le refus d’approfondir les enquêtes et poursuites judiciaires  contre les commanditaires, auteurs et complices des tueries et exactions contre les victimes de la crise. Le M5-RFP, affirme que jamais la corruption et le népotisme n’ont atteint le niveau actuel du Mali. Avant de dire que la poursuite de la gabegie au sommet de l’État pour le seul confort des autorités de la Transition et leurs complices est accablante et désolant. Ainsi le mouvement du 5 juin annonce qu’il observera une trêve pour la période de Ramadan en suspendant certaines de ces activités déjà annoncées. Avant d’exhorter le peuple Maliens à maintenir et à renforcer la mobilisation et la détermination sur l’ensemble du pays et dans la Diaspora, jusqu’à l’aboutissement de son combat. Ibrahim Djitteye Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Instances électives et nominatives au Mali : La jeunesse réclame un quota de 30%Instances électives et nominatives au Mali : La jeunesse réclame un quota de 30%
      12/04/2021MEDIASAprès la Loi 052 qui attribut 30% de quota aux femmes dans les postes nominatifs et électifs au Mali, la jeunesse aussi, à travers l’équipe PYPA Mali promotion 2020, réclame un quota de 30%. Un avant-projet déjà élaboré, sera, dans les jours à venir, remis aux autorités de la transition. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse tenue à l’Agetic par les membres de l’équipe PYPA Mali promotion 2020. L’Atelier de validation de la proposition d’un avant-projet portant attribution d’un quota aux jeunes dans les instances électives et nominatives a été clôturé le samedi dernier. Ledit avant-projet une initiative de l’équipe PYPA Mali promotion 2020. « La Promo PYPA Mali 2020 a initié un projet de loi portant attribution d’un quota aux jeunes dans les instances électives aussi bien que nominatives », a déclaré le coordinateur de la promotion, Bernard Keita. Pour lui, la participation politique des jeunes qui constituent  une majorité de la population ne peut pas être reléguée au second point. L’équipe PYPA Mali promotion 2020 réclame, à travers cette initiative, la responsabilisation de la jeunesse malienne. « Nous avons réfléchi, nous avons mis en œuvre un avant-projet de loi avec des experts bien connus pour nous aider dans notre démarche », a expliqué le rapporteur de la promotion PYPA Mali 2020, Alhousseini N’douré. La jeunesse ne compte pas perdre du temps pour réussir l’adoption de ce projet. Elle rencontrera, selon M. N’douré, les autorités transitoires, la classe politique et les partenaires du Mali pour expliquer le contenu du projet et demander leur accompagnement pour son adoption. Par ce jeune cadre de l’URD, la jeunesse malienne mérite un quota dans les instances nominatives et électives au Mali. « Nous avons besoin aujourd’hui que les jeunes soient responsabilisés, soient mieux positionnés pour les élections régionales, communales, législatives et dans les postes nominatifs », a-t-il laissé entendre. Pour l’enfant de Niafunké, quand la jeunesse est à plus 70% de la population, « il ne faudrait pas que son rôle soit limité à pouvoir mobiliser pour les élections, mais à être responsabilisé ». Un quota de 30% réclamé par la jeunesse dans les instances nominatives et électives La promotion PYPA Mali 2020 a expliqué, dans l’avant-projet, les raisons de sa motivation et le quota qu’elle souhaite pour la jeunesse malienne dans les instances nominatives et électives au Mali.  Dans l’article 1er du chapitre I dudit avant-projet, il est clairement indiqué que : « la présente loi détermine les quotas réservés aux jeunes de l’un ou de l’autre sexe sur les listes de candidatures lors des élections législatives, régionales, municipales et toute autre élection ainsi qu’aux autres postes publics à caractère électif et nominatif au Mali ». Ladite loi, dit-on, garantit l’implication effective des jeunes dans tous les domaines de décisions des pouvoirs publics. Pour la promotion PYPA 2020, la détermination du quota réservé aux jeunes est régie par les principes généraux dont les compétences particulières requises pour le poste ; les aptitudes intellectuelles du candidat au poste ; l’intégrité et la bonne moralité du candidat au poste en vue. L’article 6 dudit avant-projet de loi réserve un 30% aux jeunes dans les instances nominatives et électives. « Il est institué un quota de 30% au profit des jeunes lors des élections législatives, régionales, municipales et toute autre élection et plus généralement pour tous les autres postes électifs ou nominatifs au Mali », a indiqué l’article 6 de l’avant-projet de loi. Les jeunes de la promotion PYPA Mali 2020 disent être déterminés à obtenir l’adoption de ce projet. Ils ont également invité tous à faire confiance à la jeunesse malienne. Boureima Guindo Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Aux martyrs et victimes du terrorisme : Une stèle érigée au Musée National de BamakoAux martyrs et victimes du terrorisme : Une stèle érigée au Musée National de Bamako
      12/04/2021MEDIASDans la mouvance de la cérémonie de réparation symbolique des préjudices subis par les victimes du crime de guerre commis par Ahmad Al Faqi Al Mahdi dans la cité des 333 Saints (Tombouctou) par le Fonds au Profit des Victimes de la CPI (FPV), le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a érigé une stèle au nom des Victimes du Terrorisme, dénommée ‘’Place des Victimes du Terrorisme’’  au Musée National de Bamako. La cérémonie d’inauguration de ce monument  a eu lieu le jeudi 1er Avril sous la présidence du président de la Transition,SEM. Bah N’Daw avec à ses côtés la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Kadiatou Konaré, la présidente du FPV Mme Doumbia Mama Koïté et son directeur exécutif, M. Pieter W.I. De Baan. Cette stèle, est une œuvre de l’architecte Mamadou Koné. Elle est illustrée par un tableau d’Art intitulée ’’Non au fanatisme religieux’’ du plasticien Abdoulaye Konaté. Son inauguration s’est tenue en marge de la cérémonie de remise de l’euro symbolique au Mali et à la Communauté Internationale, organisée conjointement par le Gouvernement du Mali et le Fonds au Profit des Victimes près la Cour Pénale Internationale, le 20 mars dernier dans la capitale malienne. L’inauguration de cette stèle dédiée aux victimes du Terrorisme a été effectuée à travers la levée de voile par le président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM. Bah N’Daw. L’assistance a eu droit au descriptif de l’œuvre par son créateur, M. Mamadou Koné. L’occasion pour la Ministre Konaré de mettre l’évènement dans son réel contexte. C’est-à-dire l’initiative de son département à donner une dimension culturelle plus durable à la cérémonie de remise de l’euro symbolique de réparation des préjudices subis par les victimes du terrorisme par le Fonds au Profit des Victimes de la CPI. « Voilà que le hasard me fait franchir la galerie d’Abdoulaye Konaté et je tombe sur ce tableau. J’étais vraiment saisie par l’expression humaniste et esthétique de l’artiste. Et comme une évidence, l’idée de la place s’est installée, à savoir une place composée d’une stèle en hommage aux martyrs et victimes du terrorisme. Mais également ce tableau qui dit non au terrorisme » a fait savoir Mme le ministre. Pour elle, c’est là une façon pour eux de témoigner de l’engagement des Hommes de Culture contre toute forme d’extrémisme violent. Cela grâce à un partenariat public-privé avec la Fondation SAER pour la donation du tableau. Par ailleurs, selon la ministre chargée de la Culture, l’Artisanat et du Tourisme, cette stèle véhicule un message d’union, de fraternité, de paix et surtout l’appel à préserver la mémoire. En sa qualité de la présidente du FPV, Doumbia Mama Koïta a exprimé  sa satisfaction et ses remerciements face à cette action gouvernementale, particulièrement du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme. Selon elle, il s’agit d’un signal fort du gouvernement malien de travailler non seulement à donner une réponse et de réparation aux victimes, mais aussi de travailler par rapport à la justice. « Vous savez qu’il n y a pas de paix sans justice, c’est pourquoi nous avons au niveau du FPV, demandé à ce que le gouvernement prenne ses responsabilités par rapport à la crise que nous vivons » dit-elle. Elle a profité de l’occasion pour donner l’information que la justice internationale est en train de faire son travail pour  le cas d’Al Faqi Al Mahdi, également, qu’Al Assane est actuellement devant la CPI et répondra à beaucoup de chefs d’accusation. Pour cela, ils sont à l’attente. D’après elle, ils sont là pour les réparations symboliques, mais derrière celles-ci, qu’il y a beaucoup d’autres choses qui sont en train de se faire dans ce cadre. En commençant par les réparations individuelles des propriétaires de mausolées et de cimetières de Tombouctou qui sont au nombre de 1000 personnes, s’en suivront la réparation collective. Par Mariam SISSOKO Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
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