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Célébration du 8 mars : Les associations féminines plaident pour l’inclusion des femmes dans les secteurs Étatiques

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits de la femme « 8 mars » s’est tenu, le samedi 12 mars 2022, un panel intergénérationnel. C’était à l’hôtel Salam de Bamako sous le parrainage de l’Ambassade du Canada au Mali. Le thème choisi par les initiateurs est « refondation du Mali : quel rôle pour les organisations de défense des droits des femmes et des filles ».

En effet, « Rôle et place de la femme dans la refondation du Mali » est le thème de la journée internationale de la femme de l’édition 2022. C’est dans ce sens que le consortium d’organisations d’enfants et jeunes du Mali a eu l’initiative d’organiser ce panel modérer par Ténin Samaké, la fondatrice de la plateforme de blogging « Womanager ». Avec comme panelistes, Maïmouna Dioncounda Dembélé, spécialiste en égalité femme-homme et directrice pays du centre  canadien d’étude et de coopération internationale (CECI),  Madame Diané Aïssata Sarr, présidente de l’association « les femme battantes de la commune 4, Salimata Togola, présidente de l’association « notre culture » et Lalla Wangara, jeune politologue, plusieurs sujets ont été abordé au cours de cette conférence débat qui sont entre autres l’inclusion des femmes dans les secteurs socio-politique et économique, et surtout le rôle du gouvernement dans ce processus, ainsi que l’application de l’article 052 de la constitution du Mali. Par ailleurs, l’événements a été lancé avec les Mots d’ouverture du chargé des affaires de l’ambassade du Canada au Mali, monsieur Farid Ayoub, qui tout d’abord encourager et féliciter ces dames dans leurs combats. « Le 8 mars n’est pas seulement une date, c’est toute l’année », a-t-il annoncé.   Les panelistes ont eu à évoquer au cours de ce panel que « l’union des femmes est primordiale dans cette lutte pour mieux se faire entendre ». Elles ajouteront aussi que pour la refondation du Mali coura, l’Etat doit offrir des opportunités à ses femmes de pouvoir faire leurs preuves et participer pleinement aux activités communautaires.  Était également présent dans la salle l’ancien premier ministre, docteur Moussa Mara qui s’est aussi exprimer sur le sujet. Il estime que les associations féminines doivent faire leurs preuves, et s’autonomiser sur tous les plans. Il déclare, « nous ne pouvons pas parler d’inclusion des femmes sans évoquer la question des quotas », qu’il considère indispensable dans cette avancé. Pour lui, si on applique la loi N°052, on aura un renforcement significatif de l’implication des femmes dans le leadership. « S’imposer, faire preuve de courage et de persévérance, s’assumer, l’estime de soi, mettre en valeur ses talents et chalenger les hommes aux quotidiens » sont les mots qui ont beaucoup marqué les esprits lors de ce panel.

Mariam Guindo

Source : LE PAYS

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