Crise du Mali : Le PSDA soutient le renouvellement du mandat de la MINUSMA
Vendredi 28 juin 2019, le Conseil de sécurité onusien a adopté à l’unanimité, le renouvellement du mandat de la MINUSMA au Mali. Cela, jusqu’au 30 juin 2020 selon sa résolution 2480. À cet effet, le Parti Social-Démocrate Africain (PSDA) soutient le renouvellement de ce mandat, et propose un mandat plus robuste autorisant la protection des civils, l’appui à la formation et à l’équipement de l’armée malienne par l’ensemble de la communauté internationale, l’implication de cette communauté à la résolution de la crise…
L’union sacrée autour des institutions de la République, le respect des valeurs culturelles et traditionnelles, l’accélération et le renforcement des dispositifs sécuritaires par l’État malien, l’appui à la formation et à l’équipement de l’armée malienne par l’ensemble de la communauté internationale, la mutualisation des forces et moyens pour traquer les ennemis communs… sont entre autres des propositions phares du PSDA.
À travers l’assemblée générale du parti d’Ismaël Sacko, les membres ont estimé que la mise en œuvre du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), reste une « équation sensible et capitale » pour obtenir la paix requise au Mali. Pour ce faire, le PSDA confie que l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger reste un document politique hautement stratégique, permettant de baisser les tensions, voire de réduire de façon significative d’innombrables hostilités que traverse le pays. Pour atteindre cet objectif, les participants à l’assemblée ont trouvé primordial le renouvellement de ce mandat onusien. Par conséquent, ils décident non seulement de soutenir le nouveau mandat de la MINUSMA qui prend fin le 30 juin 2020, mais aussi, de faire certaines propositions en la matière.
À l’issue de cette assemblée générale, le parti du jeune Ismaël Sacko, également conseiller à la présidence de la République, a, davantage préconisé aux Nations-Unies : d’opter pour un mandat plus robuste, habilitant la MINUSMA de se protéger, voire de protéger les civils dans des zones de conflit. Les membres ont souhaité que la MINUSMA ait plus de moyens logistiques aériens, et roulants dans l’optique de poursuivre et de combattre aux côtés de l’armée malienne « les ennemis de la paix ». Outre, ils souhaitent une coordination efficiente et dynamique entre les autorités administratives, militaires et forces étrangères, et proposent la mutualisation de leurs forces et moyens pour combattre le mal. Ils encouragent l’implication de la population dans la résolution de cette crise via le partage de l’information avec les forces présentes pour anticiper les attaques et les déplacements des terroristes sur le territoire national du Mali. Cela, pour les neutraliser. Cette assemblée générale a aussi recommandé de mettre l’accent sur la montée en puissance de l’armée républicaine à travers l’accélération et le renforcement des dispositifs sécuritaires, voire l’appui à la formation passant par l’équipement d’une armée reconstituée à travers l’implication de l’ensemble de la communauté internationale.
Sans langue de bois, les participants ont estimé que l’Union européenne devrait également rétablir son appui dans le secteur sécuritaire au Mali. Pour ne citer que ceux-ci, le PSDA appelle à l’union sacrée autour des institutions de la République, au respect des valeurs culturelles et traditionnelles pour recoudre le tissu social, et encourage les autorités à promouvoir la culture de la redevabilité axée sur le mérite pour restaurer la confiance dans le pays.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS