Dialogue politique inclusif : Les contributions du PSDA de Ismaël Sacko
Dans un document dont nous possédons une copie, le Parti social-démocrate africain (PSDA) a fait des recommandations pour la réussite du dialogue politique inclusif. Sa durée, les participants, les thèmes à débattre, le parti de Ismaël Sacko en a fait des propositions sur tous ces points.
Comment trouver une solution définitive aux crises multidimensionnelles du Mali ? C’est la plus grande préoccupation du peuple malien, notamment la classe politique. Chaque bord politique, majorité comme opposition, se bat à bras le corps pour la réussite de ce dialogue. Pour sa part, le Parti social-démocrate africain (PSDA) a voulu contribuer à ce processus.
La durée du dialogue politique national
À en croire le document de PSDA, pour l’implication du maximum des Maliens à ce dialogue politique inclusif, il faut une durée de 2 mois. Le parti a aussi pris le soin de répartir ces deux mois comme suit: une (1) semaine au niveau des cercles, une (1) semaine au niveau des régions, une (1) semaine au niveau national, une (1) semaine pour l’élaboration de la synthèse et du rapport provisoire, une (1) semaine pour la restitution au niveau cercle, une (1) semaine pour la restitution au niveau Région, une (1) semaine pour la restitution au niveau National et enfin une (1) semaine pour la rédaction du rapport définitif . En tout, il faut, selon ce parti, une durée totale de 8 semaines pour la réussite de ce dialogue.
Le PSDA de Isamaël Sacko propose la participation de 1000 personnes au dialogue national inclusif
En plus de la durée, le parti social-démocrate africain (PSDA) a donné sa contribution quant aux personnes qui doivent participer à ce dialogue politique. 200 personnes au niveau des cercles, 300 au niveau des régions et 500 au niveau national, c’est ce que propose le PSDA. « En plus des participants énumérés, les représentants des regroupements territoriaux : ex : Djitoumou, Kénédougou, Gourma, Kaarta, Mandé, Bélédougou, etc », lit-on dans le document signé de Ismaël Sacko.
Les thèmes à débattre
Pour ce jeune parti de la majorité présidentielle, les thèmes à débattre lors de ce dialogue politique inclusif sont très nombreux. Ils sont entre autres : les problèmes sécuritaires, le problème de l’école, la gestion du Front social, la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, l’intégrité territoriale, la gouvernance, l’injustice sociale, la gouvernance électorale, la récurrence de la rébellion dans le Nord, les multiples problèmes fonciers, la corruption, l’incivisme, l’impunité, l’affaiblissement des valeurs sociétales et morales, les questions politiques et institutionnelles.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS