Edito : Ma tristesse est profonde !
Seul Dieu est fort et puissant. A Lui nous appartenons et à Lui nous retournerons, tôt ou tard. Ah oui, Il a arraché à mon affection ma chère et tendre épouse Aissa Alassane Touré, dimanche 02 octobre 2022. Le décès est survenu dès suites d’une courte maladie. Chers lecteurs, partenaires et abonnés du journal, c’est la raison principale de l’absence un peu prolongée de votre canard préféré des kiosques. En effet, notre dernière parution, le N°254, date du mercredi 21 septembre 2022.
A 24 ans, ma cousine, ma compagne, ma confidente est partie avant nous, seulement quatre(4) ans après notre mariage. Elle est partie à jamais, laissant dernière elle notre fille Mariam (l’homonyme de ma mère), âgée de 2 ans et demi. Celle-ci vient juste de souffler ses trois ans de bougies le lundi 05 décembre dernier. Ma tristesse est énorme et le choc très terrible. Je suis très heureux d’avoir partagé avec toi, Aissa, une partie de ta vie. Toi qui avais l’art de cultiver l’amitié et la bonne humeur, tu rendais tous ces moments joyeux et uniques. Comment les oublier alors qu’ils font partie intégrante de la personne que je suis ?
Tu étais une amie fidèle, confidente de tout moment et généreuse, une personne unique que je continuerais à chérir jusqu’à la fin de ma vie. Ton brutal départ laisse un vide immense dans mon cœur et ceux de tous les membres de la famille Touré, tes amis et proches.
Chère épouse, l’expression des sentiments n’était certainement pas ton point fort, mais tu as toujours su nous montrer, à moi, mes frères et à maman, à quel point tu tenais à nous. Aujourd’hui, c’est à nous de te dire à quel point tu vas nous manquer pour le reste de nos vies. Aissa, tu as été un véritable fil qui a su coudre notre famille. Au quotidien, tu étais là pour consoler et régler les soucis et les problèmes de toute la famille.
En plus d’être une épouse brave, exemplaire, modèle, tu étais attentive, compréhensible, sensible et très généreuse. Lorsque j’avais besoin d’une épaule pour pleurer et soulager mes peines et tristesses, tu étais toujours présente. On n’est jamais préparé au départ d’une personne que l’on a aimée pendant toute sa vie. Aissa, tu laisses un vide dans mon cœur et dans ceux de tous les membres de notre famille. Ce texte ne pourra pas exprimer tout ce que je ressens pour toi. Que deviendra notre fille de 3 ans et que pourrais-je lui répondre le jour où elle demandera légitimement des nouvelles de sa mère? Mais, ainsi va la vie et je m’en remets à Dieu. Dors en paix, chère épouse que le Bon Dieu t’accueille dans son paradis éternel. Amen.
Aliou Touré