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FLASH DU LUNDI LE 28 OCTOBRE 2019

NIORO DU SAHEL : Des champs envahis par des oiseaux granivores

Les récoltes affectées à Nioro du Sahel par les oiseaux granivores. Cette année, la campagne agricole devrait enregistrer des dégâts importants, selon certains producteurs. Les zones les plus touchées sont les communes de Diarah et de Yéréré.

Le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, a effectué le mardi 22 octobre dernier un déplacement sur les lieux. Objectif : « agir dans l’urgence ». Des opérations de pulvérisation ont déjà été menées, selon les responsables des services de protection des végétaux. « Les oiseaux ont commis plus de 50 % de dégâts sur les premiers semis des mils et le mil Sona », selon le chef du secteur de protection des végétaux à Nioro du Sahel.

Toutefois, selon Mamadou Yaya Togola, des opérations de lutte contre ces oiseaux granivores ont pu être effectuées dans les communes de Diarah et de Simby.

A Yéréré, l’une des zones du cercle de Nioro touchée par l’invasion des oiseaux granivores, le maire de la commune estime que plus de 80% des champs sont endommagés. Selon Gagni Diawara, « il est difficile de parler cette année de récolte ». Certes des mesures de traitement sont en cours, mais pour l’élu communal celles-ci ne serviront qu’à sauver la campagne agricole de l’année prochaine.

KORIENTZE : Six enseignants enlevés

Six enseignants ont été enlevés, le vendredi dernier, « parce qu’ils enseignent en français » lors d’une opération de djihadistes présumés dans leur école du Centre du pays, selon de sources sécuritaire et locales. « Les terroristes ont enlevé six enseignants du groupe scolaire de la localité de Korientzé parce qu’ils enseignent en français », a déclaré  une source sécuritaire Les assaillants sont « venus nombreux, armés et à motos » jusque dans l’école, a confirmé un membre du conseil municipal de cette localité située à quelque 150 km au nord de Mopti. «Ils ont sorti quelques élèves et manuels scolaires et des cahiers avant de mettre le feu à ce matériel dans la cour de l’école », selon la même source. Un membre du corps professoral a indiqué que les djihadistes avaient menacé de revenir si l’enseignement « selon les préceptes de l’islam » n’était pas dispensé à la place de celui en français.

BANAMBA : L’école fondamentale de Toukoroba fermée

L’école fondamentale de Toukoroba, dans le cercle de Banamba a été fermée, le mercredi 23 octobre 2019, par des présumés djihadistes. Selon des témoins, après une séance de prêche animée dans la mosquée, les présumés djihadistes ont menacé les habitants de répression s’ils n’abandonnent pas le système classique éducatif. Cette intrusion des djihadistes intervient 24 h seulement après la visite du Chef d’État-major de la Garde nationale dans la localité

GAO : Agression d’un enseignant

Suite à l’agression d’un enseignant par un élève, l’école de Boulgoundié, à Gao a été fermée, le jeudi dernier. Selon des témoins, l’incident a été provoqué par un élève qui est venu s’arrêter à la fenêtre au moment des cours. Invité à quitter la fenêtre pour ne pas déconcentrer les autres, il a refusé et s’est attaqué au maître. Par solidarité, les enseignants de l’école ont décidé de fermer les portes de l’école jusqu’à ce que le problème soit réglé. Selon eux, chaque année, un enseignant est agressé dans l’école. Actuellement, l’élève agresseur a été arrêté par la police.

ANSONGO : Le maire de Tessit échappe  un enlèvement

Le maire de la Commune de Tessit, cercle d’Ansongo a échappé à une tentative d’enlèvement par des hommes armés non identifiés le, le jeudi dernier, entre Ansongo et Lellehoye. Il a été poursuivi dans son véhicule par des bandits qui ont tenté de l’obliger à s’arrêter en faisant des tirs de sommation. À cause de l’état de la route, le véhicule est tombé dans un ravin. Heureusement pas de perte en vie humaine ni de blessé et le maire est arrivé sain et sauf.

MENAKA : Deux morts et deux blessés dans une attaque…

Deux morts et deux blessés, c’est le bilan d’une attaque menée par deux hommes armés non identifiés au marché de bétail de Menaka, la semaine dernière. À bord d’une moto, les deux inconnus ont tiré sur un policier et un garde devant la porte ouest du marché à bétail. Le policier et une autre personne ont été mortellement atteints. Deux autres personnes ont été blessées et évacuées au Centre de santé où elles ont reçu des soins.

TOMBOUCTOU : Une maison incendiée

Une maison a pris feu  en début de semaine à Tombouctou aux environs de 22 h. Selon des témoins, il n’y a eu aucune perte en vie humaine, mais des dégâts matériels ont été enregistrés. Selon le voisinage, des individus non identifiés ont été aperçus près de la maison peu avant l’incident. Une enquête a été ouverte par les forces de l’ordre pour situer les responsabilités.

DOUENTZA : Un gendarme assassiné

Un gendarme a été tué,  le  23 octobre dernier aux environs de 18 heures, par des hommes armés non identifiés à l’entrée de la ville. Selon des sources locales, le gendarme quittait le check-point sur la route de Gao quand il a reçu trois balles. La même source indique que la peur s’est installée au sein de la population qui craint une répression de la part des éléments des Famas. Les habitants de la localité déclarent avoir subi des violences suite à l’assassinat d’un agent des eaux et forêts au marché de Douentza, il y a un an.

KOULIKORO : Construction de 3 salles équipées à l’école du village de Fékoun

11 millions de F CFA, c’est le coût de l’investissement pour la finition de la construction de 3 salles équipées à l’école du village de Fékoun dans la Commune rurale du Méguetan dans le cercle de Koulikoro. L’inauguration de l’infrastructure a eu lieu, le mercredi 23 octobre 2019. Entièrement financée par le contingent Espagnol de la Mission d’entraînement militaire de l’Union européenne (EUTM), cette œuvre s’inscrit dans le cadre des actions civilo-militaires entre l’EUTM et les populations. Les Espagnoles se proposent d’achever 3 autres salles de classe d’ici à la fin du mois prochain.

UEMOA : Des troupes ouest-africaines au Mali, Niger et Burkina…

Les chefs militaires des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) vont se réunir en novembre afin de projeter fin 2019 ou début 2020 des troupes au Mali, Burkina Faso et Niger afin de lutter contre les groupes djihadistes, a annoncé, le mercredi dernier, le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko. « Avec cette réunion du 11 novembre, les chefs des opérations vont monter de opérations conjointes qui feront intervenir des bataillons sénégalais, ivoirien, et autres sur des théâtres malien, burkinabè et autres », a affirmé M. Bakayoko à la presse en faisant le point sur l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Abdjan. »C’est une opération urgente. Nous espérons la monter au plus tard à la fin de l’année ou au début de l’année 2020″, a-t-il déclaré. « Nous voulons déterminer des zones, comme la zone des trois frontières (Mali/Burkina/Niger), où nous allons faire des manœuvres conjointes. Donc, des présences solidaires qui vont nous permettre d’occuper l’espace, réduire l’espace des terroristes et permettre aussi à ces armées (Mali, Burkina Faso, Niger) qui sont en proie à des attaques quotidiennes de souffler un peu ». Ces opérations s’inscrivent dans le sillage du Sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), en septembre à Ouagadougou qui avait promis une plus grande solidarité entre les pays directement touchés et les pays côtiers, a souligné un porte-parole du ministre sans pouvoir préciser le lieu de la réunion du 11 novembre.

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