MONDE

Guinée-Bissau : Le président José Mario Vaz accusé d’avoir mis en place un gouvernement d’initiative présidentielle en complicité avec le Sénégal

Mercredi 26 juin 2019, le leader du PAIGC, Domingos Simoes Pareira, et ses alliés ont accusé le président de la République de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz, d’avoir comploté avec le Sénégal à propos de l’alternance du pouvoir de la présidence. En effet, Domingos et ses alliés accusent le président Vaz d’avoir fomenté « un coup d’Etat » avec l’entente du Sénégal pour se maintenir au pouvoir via la mise en place d’un gouvernement d’initiative présidentielle.

Le  leader du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Dmingos Simoes Pareira, martelait, sans ambages,  que le complot vise surtout à maintenir le président José Mario Vaz au pouvoir afin de mettre en place un gouvernement d’initiative présidentielle. Sans crainte, Domingos n’a pas hésité d’accuser le mercredi dernier, le président sénégalais, Macky Sall de parrainer la complicité de José Mario Vaz, « un complot visant à déstabiliser la Guinée Bissau ».Il n’en décolère pas et précise  « nous avons des éléments qui nous permettent de dire ceci : c’est parce que le président Vaz n’a pas eu le feu vert de son parrain dans la sous-région, celui qui coordonne une bonne partie de cette opération et qui permet à notre ancien président de causer de tout ce désordre » . Pour sa part, Agnelo Regala, député et leader du parti Uniâo para à mudança (Union pour le changement UM), allié du PAIGC, déclare : « nous voulons dire à notre frère le président du Sénégal, de nous aider à trouver une solution à la crise, qu’il soit une partie de la solution et non une partie du problème en Guinée-Bissau ».En date du 23 juin, le mandat de cinq ans du président Vaz est arrivé à terme dans le pays. De ce fait, il avait reconduit le premier ministre issu de la majorité  dans ses fonctions, Aristide Gomes, qui peine encore à former son gouvernement. Suivant la déclaration du leader Domingos, José Mario Vaz n’a plus de légitimité. Ce qui l’amène aussi à dire à la cour suprême ainsi qu’à l’Assemblée nationale du pays de montrer la voie à suivre pour le destituer.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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