Faits Divers

Kati : Des enquêtes ouvertes suite au meurtre prémédité d’un jeune de 39 ans

A la fois entrepreneur et interprète, un jeune nommé Boureima Djomassi Sissoko, marié et père de quatre (4) enfants est sorti saint et sauf de chez lui avant d’être retrouvé assassiné dans sa propre voiture, le jeudi 29 juin dernier, dans le cercle de Kati, une localité située à une quinzaine de kilomètres de Bamako, capitale du Mali.

Alors qu’il n’avait visiblement rien comme maladie, le père défunt a été finalement retrouvé tué par balle dans sa propre voiture. Des sources sûres, il ressort que l’évènement a eu lieu derrière le Lycée Mamby Sidibé de Kati, et précisément dans la zone de recasement de Kati-Koko plateau appelée ‘’Malaisie ATT bougou’’. Le corps sans vie du jeune homme a été, à la surprise de plus d’un, trouvé dans la voiture de marque Toyota dont l’immatriculation est BQ 0344 M2. Sur la base de certaines précisions, l’acte criminel s’est produit courant le jeudi 29 juin 2023 aux environs de 14 heures. C’est-à-dire dans l’après-midi de la journée inoubliable et de tristesse pour les amis, parents, les enfants et l’épouse de la victime. Des témoignages annoncent que des coups de feu ont été entendus à la même heure (aux environs de 14H) indiquée en provenance du lieu du drame. Certaines sources affirment avoir vu, avant le déroulement de l’acte abominable, la voiture de la victime s’arrêtée dans la zone. Mais le monde a été surpris, quelques heures après, des images annonçant l’assassinat du jeune de 39 ans sur les réseaux sociaux. Doit-on parler d’un acte de terrorisme ? Du banditisme ? ou d’un geste de vengeance contre la victime ? En tout état de cause, de nombreuses questions ne cessent de tarauder l’esprit des uns et des autres. C’est qui est sûr, dit-on, c’est que son corps gisait avec une trace de balle dans le cou et du sang tachant le boubou bazin violet de l’incriminé. Aussi, apprend-on, le sang quasiment coagulé était visible sur le corps de la victime ainsi que la voiture Toyota à bord de laquelle le jeune se trouvait. Des indices qui laissaient simplement dire que la mort du sieur Boureima Diomassi remontait à environ 2heures du temps. Aussi surnommé « Djon » par certains, le jeune père de quatre (4) enfants s’en est ainsi allé. Selon d’autres informations, le défunt travaillait dans une zone minière se trouvant dans la région de Kayes. Se fiant toujours aux mêmes sources, l’enterrement de la victime a eu lieu, le dimanche 2 juillet dernier, à Kati-Coura, dans sa grande famille. Pour mettre toute la lumière sur ce dossier étrange chez la famille Sissoko, des enquêtes restent ouvertes par les éléments du commissariat de police de Kati-Coura (ex-commissariat du 1er Arrondissement de Kati), selon nos sources.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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