Liptako-Gourma : Une quinzaine de terroristes « mis hors de combat » dans des actions conjointes
Dans un communiqué de presse publié, ce vendredi 17 janvier 2020, par l’opération Barkhane, il est fait état de la réussite de certaines actions conjointes contre les groupes armés terroristes dans le Liptako et le Gourma. Il s’agit d’opérations menées par Barkhane en coordination avec les forces armées maliennes, burkinabè et nigériennes ainsi que la force conjointe du G5 Sahel. Cette opération était en cours depuis le 2 janvier et menée par plus de 1000 soldats.
Une quinzaine de terroristes mis hors d’état de combat, trois pick-up détruits ou saisis, sept motos, une vingtaine d’armes dont 3PKM, plus de 4500 munitions, etc., sont entre autres le bilan d’une grande opération conjointe de Barkhane avec ses forces partenaires contre les groupes armés terroristes dans le Liptako et le Gourma. Cette opération d’envergure a visé non seulement les terroristes, mais aussi leur organisation logistique.
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Précisant les missions de chaque force armée impliquée dans cette opération, le communiqué de presse de la Barkhane indique : « La force Barkhane, en coordination avec les forces partenaires, avait pour mission de contrôler le secteur de Tessit, et plus largement une grande partie de l’est du Gourma, tandis que la force conjointe G5 sahel, opérant dans son propre secteur, avait pour mission d’en reconnaitre et contrôler le sud. »
Cette répartition des secteurs entre les forces a eu pour avantage la couverture d’une large zone. Ce qui a engendré la déstabilisation des groupes armés terroristes et « bloquant leurs flux logistiques », indique-t-on dans ledit communiqué qui indique également qu’en « parallèle, la force Barkhane et les forces armées maliennes ont contrôlé le secteur d’In Delimane, dans le Liptako ». La force conjointe G5 Sahel a également joué un rôle immense au blocage de l’avancée des terroristes tentant de franchir les frontières.
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Les moyens déployés pour la conduite de cette opération sont colossaux, « Une vaste opération héliportée de près de 150 soldats français qui a permis de ratisser sur plusieurs jours une vaste zone à proximité de la frontière burkinabè. »
Le bilan de cette opération est la mise hors de combat d’une quinzaine de terroristes, trois pick-up détruits ou saisis, sept motos, une vingtaine d’armes dont 3PKM, plus de 4500 munitions et diverses munitions, la saisie d’un drapeau de l’État islamique. Selon le communiqué, « Ces opérations, comme les précédentes, contribuent à assécher les ressources des groupes armés terroristes et à désorganiser leur logistique, affaiblissant ainsi l’ensemble de leur organisation ».
TOGOLA