SOCIETE

L’Islam : l’association des Modibo et Oumou célèbrent sa 11ème édition du maouloud

Avec à leur tête Modibo Keïta, les musulmans qui se reconnaissent dans la pensée et la vision de Ba Oumou et son fils Modibo de Dily, descendants de Mohamed Abdoul Chouad, un des érudits du coran au Mali, ont célébré, samedi 25 novembre dernier au quartier Darsalam de Bamako, la 11ème édition de leur maouloud.

Modibo Keïta, vice-président du bureau national de l’association des Modibo et Oumou et ses soutiens ont tenu à honorer leur engagement, en dépit du contexte économique difficile dans le pays. Outre la présence des différents quartiers de Bamako, une délégation conduite par l’un des petits fils de Ba Oumou a quitté Dily, une localité située dans le cercle de Nara, région de Koulikoro, pour la célébration des dates de naissance et du baptême du prophète de l’islam. A cette rencontre de prières, de bénédictions passant par des lectures du saint coran et d’autres livres en vue de la paix, de la réconciliation et du vivre ensemble entre Maliens, les musulmans ont voulu rendre un vibrant hommage à l’érudit coranique, Mohamed Abdoul Chouad, sa fille Ba Oumou et son petit-fils Modibo de Dily. « Nous nous sommes réunis pour célébrer les Oumou et les Modibo à travers la célébration de Maouloud. La tenue d’un tel évènement est une sorte de reconnaissance, parce que nous (Oumou et Modibo) sommes organisés en Amicale. C’est pour alors louer le Tout Puissant à travers Mohamed Abdoul Chouad, sa fille Ba Oumou de Dily et son petit-fils Modibo », explique le vice-président du bureau national. Dans l’islam au Mali, dit-il, tout le monde connaît le rôle et la place qu’a occupés Mohamed Abdoul Chouad, pourtant décédé à seulement 37 ans. Cette 11ème édition a été placée sous le signe de la reconnaissance. « En termes de comportement, Mohamed Abdoul Chouad, ses ascendants et descendants ont tous consacré leur temps à l’adoration de Dieu. Pour avoir fait des biens sur cette terre, ils restent des hommes de Dieu dont on ne cessera jamais d’être fier. Mohamed Abdoul est décédé en 1852. Il n’a vécu que 37 ans et n’a eu qu’une seule fille qui est Ba Oumou. On parle toujours d’eux parce qu’ils ont laissé des traces derrière eux avant de mourir », confie Modibo Keïta. Au nom des femmes, Adia Oumou Diawara dit être fière de cette 11ème édition. « Les femmes jouent un grand rôle dans ce genre d’évènement. Elles s’occupent du volet organisationnel et bien d’autres choses. Nous constatons que notre maouloud enregistre de plus en plus des résultats encourageants avec l’adhésion et la participation des nouveaux membres », se réjouit la leader. En tant que porte-voix de la délégation venue de Dily, Sidi Modibo Thiambel Guimbayala confirme que Ba Oumou et son fils Modibo ont toujours été des hommes de Dieu. Lesquels ont mouillé le maillot pour l’islam au Mali. « De nos jours, les homonymes de Ba Oumou et Modibo se trouvent un peu partout dans le pays. Cela s’explique que ceux-ci n’ont pas été n’importe qui sur cette terre. Nous demandons aux personnes nommées Oumou ou Modibo d’imiter ces deux personnalités et d’aimer leurs descendants présentement domiciliés à Dily », prodigue Guimbalaya.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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