SOCIETE

Menace sur l’hivernage à venir dans certaines zones au pays dogon : L’honorable Hamidou Djimdé invite l’État à prendre des mesures urgentes pour éviter la catastrophe !

Le député élu à Koro, l’honorable Hamidou Djimdé, a invité la Commission Loi de l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière tenue le jeudi dernier, à préparer une recommandation allant dans le sens de sauver l’hivernage à venir dans la partie exondée de la région de Mopti. Aussi, a-t-il plaidé pour la sécurisation de tous les Maliens et de leurs biens partout sur le territoire national.

Lisez son intervention !

« Mon intervention portera sur la première recommandation qui concerne les dispositions pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. Je pense qu’il y a une certaine particularité dans cette situation sécuritaire, surtout dans des zones bien spécifiques notamment à Bandiagara, Bankass, Koro et Douentza. Dans ces zones dont l’agriculture est la principale activité, ça fait trois ans, sinon plus, qu’on ne cultive pas à cause de l’insécurité. Il y a des villages qui sont sous embargos présentement. Personne n’y rentre, personne ne sort. Leurs habitants sont affamés.

Des mesures doivent être prises pour que non seulement l’hivernage soit sauvé mais aussi que ces populations sortent des embargos. Actuellement, il n’y a pas de sel, il n’y a pas de sucre, il n’y a rien. Je pense notamment à Gourthi dans l’arrondissement de Dioungani dans le cercle de koro.

Cependant, le premier ministre, Dr Boubou CISSÉ nous avait promis, lors de sa visite au Pays Dogon, plus de 3000 hommes pour sécuriser ces zones, mais malheureusement rien.

La pluie a commencé à tomber mais personne n’ose aller à plus de 5 kilomètres du village pour cultiver.

Donc je voudrais suggérer à la commission Loi de préparer une recommandation dans ce sens. Il faut que des mesures urgentes soient prises pour qu’on puisse sauver l’hivernage. On a déjà perdu trois hivernages. Si cette année, on ne parvient pas à semer et à cultiver, c’est la catastrophe »

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