Première session du comité de pilotage ordinaire au titre de l’année 2024 : Les exigences pour tout détenteur ou postulant à un titre minier de respecter les principes et règles de l’ITE renouvelées par le département
« Le gouvernement reste pleinement engagé dans la poursuite et la mise en œuvre de l’ITE-Mali en vue de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans les industries extractives ». Tels sont les mots du représentant du ministre des mines, M. Yacouba Kébé, lors de la première session du comité de pilotage ordinaire de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITE-Mali) au titre de l’année 2024, tenue le jeudi 4 janvier 2024. Cette session a marqué le démarrage des activités de l’ITE-Mali.
Avec en toile de fond l’adoption de son plan de travail pour l’année 2024 et la validation de l’accord de cadrage pour les rapports 2022-2023, l’initiative pour la transparence des industries extractives du Mali a tenu sa première session du comité de pilotage ordinaire au titre de l’année 2024. C’était sous la présidence du chef de cabinet du ministère en charge des mines, M. Yacouba Kébé, représentant le ministre. Une occasion pour ce dernier de réaffirmer tout l’engagement des plus hautes autorités de la transition pour l’émergence et l’épanouissement du secteur des mines au Mali. Chose qui serait, selon lui, difficilement atteignable sans les exigences de l’initiative de la transparence des industries extractives. Il faut rappeler que c’est cette même volonté de l’émergence du secteur des mines qui a nourri l’ambition et l’adoption du nouveau code minier ainsi que la loi du contenu local sous le leadership du président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta afin que la richesse du sous-sol malien puisse servir autant le Mali que les Maliens.
Selon le secrétaire permanent par intérim de l’ITE-Mali, M. Boureima Cissé, l’industrie extractive a apporté au budget national du Mali près de 500 milliards de francs CFA en 2021 et environ 9 milliards de francs CFA au budget des collectivités territoriales dans les régions de Kayes et Sikasso.
Un chiffre certes important pour certains mais qui peut être largement amélioré si toute fois les initiatives de transparence des industries extractives arrivent à produire tous ses effets. C’est pourquoi, lors de cette première session du comité de pilotage ordinaire de l’ITE-Mali au titre de l’année 2024, les nouvelles orientations données par les plus hautes autorités de la transition occupent une place de choix. « Les grandes lignes du plan de travail 2024 sont, entre autres, les activités ordinaires de l’ITE, les nouvelles orientations données par les autorités du pays » a rappelé M. Boureima Cissé lors de cette session tout en précisant : « nous avons l’obligation de tenir en compte tout ce qui est activité de publication, la lutte contre la corruption dans le secteur minier ». Il estime que, « le nouveau code minier se focalise beaucoup sur les priorités comme la lutte contre la corruption dans le secteur minier et les questions liées au développement économique ».
Pour le représentant du ministre, « ce secteur doit être un moteur de croissance et de développement de notre pays afin de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations maliennes. Pour ce faire, il nous faut mettre en place des mécanismes de transparence et de bonne gouvernance »
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS