Présidence du bureau politique national des femmes du PSDA : Mme Diarra Fatoumata Baro Coulibaly élue
Mme Diarra Fatoumata Coulibaly a été élue présidente du bureau politique national du Parti Social-Démocrate Africain (PSDA). Le vote a eu lieu le samedi 29 juin 2019 au siège dudit parti sous l’égide de son président, Ismaël Sacko.
Les représentantes du Parti Social-Démocrate Africain (PSDA) sont venues de la France, de Kita, de Sikasso et de Kayes pour prendre part au renouvellement du bureau politique national des femmes le week-end dernier.
Dans son discours introductif, la représentante de la marraine, Dr Rokia Coulibaly énonçait avoir le souhait que le nouveau bureau des femmes « soit porteur de bonheur du parti, de chance, de fruit et de succès » pour l’atteinte des objectifs. Brève et succincte, elle ajoute : « ensemble, nous allons porter très haut, très fort et très loin ce mandat ».
Pour M. Touré dit serpent, il tacle ceux qui lient la politique à l’immoralité : « celui qui estime qu’il n’y a pas de moralité en politique doit savoir que sans la moralité il n’y a pas de politique ».
Présent sur le lieu, le président du bureau national des jeunes du parti, Moussa Samaké, a rassuré les femmes de l’accompagnement et du soutien des jeunes.
Après l’intervention de Mme Makalou Marème Seick, venue de Kayes, suivie de la présentation du bureau des 52 femmes cooptées, la parole a été confiée à la nouvelle présidente des femmes du PSDA.
Fraichement élue, Mme Diarra Fatoumata Baro Coulibaly dit avoir mesuré la tâche assignée à son équipe. Ce, tout en acceptant « avec humilité et ambition » les responsabilités de présidente. Son bureau, selon elle, comporte 52 membres dont 8 vice-présidentes, 10 militantes qui sont à l’extérieur du pays et 42 à Bamako. Parlant de l’objectif de son bureau, elle déclare : « Notre mandat sera placé sous le signe du rassemblement et de l’unité d’action des femmes pour l’atteinte des objectifs », explique-t-elle.
Sans langue de bois, la cheffe des femmes a promis la formation des militantes, voire le renforcement de leurs capacités. Aussi, s’est-elle engagée à œuvrer pour plus de représentativité des femmes pour les prochaines échéances électorales.
Quant au président du parti, Ismaël Sacko, d’entrée en jeu, déclare : « Nous sommes dans un combat idéologique et non de force ». Pour l’avancement du parti, indique-t-il, voire la réussite du mandat des femmes, les militantes du bureau doivent s’écouter et se respecter. Elles doivent aussi travailler, selon lui, sur la base du mérite ainsi que celle des valeurs fondamentales du parti. « Soyez unies, solidaires et courageuses. Mettez le Mali au-dessus de tout. Faites en sorte qu’on ait des femmes candidates dans les élections à venir, et que le parti soit présent partout au Mali. Nous souhaitons respecter les 30% précisés par la loi », martèle-t-il. Après avoir invité ses militants à leur participation au dialogue politique inclusif, Ismaël conclut en ajoutant : « On ne peut réussir le dialogue politique inclusif que s’il est décentralisé ».
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS