MONDE

Sarkozy bientôt à la barre : L’ancien président français est accusé de corruption et de trafic d’influence

Après le rejet de son dernier recours par la plus haute instance judiciaire française, l’ancien président français, Nicolas Sarkozy doit comparaitre devant un tribunal dans les prochains mois pour corruption et trafic d’influence. L’information a été donnée par son avocat, ce mercredi 19 juin 2019.

  Selon le rédacteur politique de France 24, Marc Perelman, si Sarkozy était reconnu coupable de toutes les accusations à son encontre, il risquerait une « peine de prison pouvant aller jusqu’à   10 ans de prison. C’est donc un cas très grave ».  Sarkozy est rattrapé par les enquêtes judiciaires. Selon France 24, depuis son échec à sa réélection en 2012, l’ancien président est devenu ainsi en 2014, le premier ancien président français à être placé en garde à vue au cours d’une phase préliminaire d’enquête. Nicolas Sarkozy a été blanchi  sur les allégations de Bettencourt en 2013, en soutenant que l’ancien juge Azibert n’a jamais obtenu de poste de sa part à Monaco, mais  les enquêteurs ont toutefois estimé, selon France 24, que l’accord a échoué,  parce que Sarkozy et son avocat ont appris que leurs téléphones étaient sur écoute. Une affaire de trafic d’influence centrée selon France 24, sur des conversations que les enquêteurs ont exploitées, entre l’avocat de l’ex-président Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et un ancien juge Gilbert Azibert. Dans cette enquête, les enquêteurs ont soupçonné que Sarkozy et son avocat cherchaient des informations sur l’évolution de l’affaire,   et pour cela, l’ex-président Sarkozy offrait même en échange, un travail de prune à Monaco à l’ancien juge Azibert.   Ces enquêtes ont également révélé que l’ex-président et son avocat, Herzog communiquaient souvent par téléphone portable sous de fausses identités comme Paul Bismuth pour Nicolas Sarkozy. Selon France 24, les procureurs ont affirmé que Sarkozy a dépensé près de 43 millions d’Euros (48 millions de dollars) pour son offre de réélection, soit près du double de la limite légale de 22,5 millions d’euros, en utilisant de fausses factures.  Si ces accusations portées contre le président Sarkozy sont maintenues, ça va être une première fois selon France 24, qu’un ancien président français sera jugé pour ses actions sous sa présidence. Mais pour le moment, Sarkozy a dénoncé les accusations, niant ne pas être au courant selon France 24, de la faute commise par les dirigeants de la société de relation publique Bygmalion, qui font également partie des 13 personnes susceptibles d’être traduites en justice.

ISSA DJIGUIBA

Source : LE PAYS

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