UNION EUROPEENNE AU MALI : Le nouvel ambassadeur face à la presse
L’Ambassadeur de l’Union européenne au Mali, Bart Ouvry, a animé, le mercredi 20 novembre, un déjeuner de presse à Bamako, accompagné de Salvador França et de Géza Strammer, respectivement conseiller politique et conseiller à la coopération à la délégation européenne au Mali. Il s’agissait pour Bart Ouvry d’échanger avec les hommes de médias, sur les actions menées par l’Union européenne au Mali.
Dans son exposé liminaire, le chef de Délégation de l’Union européenne a rappelé que la coopération Mali-Union européenne, établie en 1958, est bien ancrée, substantielle et en évolution constante. Cette coopération, s’est en effet diversifiée, au fil des années, et s’est adaptée au contexte malien.
Les échanges ont ensuite porté sur des questions d’actualité, notamment, la situation sécuritaire, le soutien de l’Union européenne à la Force conjointe du G5-Sahel, l’appui budgétaire et l’aide au développement que l’UE accorde au Mali, la Mission EUTM (la non mise à disposition d’équipements comme des armes par l’UE en plus de la formation), la position de l’UE suite aux récentes violations des droits de l’homme, l’appui de l’UE aux médias maliens…
Selon l’ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Bart Ouvry, l’UE accompagne le gouvernement et la population du Mali depuis son indépendance.
A ses dires, en complément d’un appui diplomatique pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation de 2015, ainsi que pour faire face à la crise dans le centre du Mali, l’UE a développé une approche multisectorielle. Outre, un appui au secteur de la sécurité, l’UE intervient aussi via le financement d’actions humanitaires pour répondre aux besoins urgents des populations vulnérables et de développement durable et structurel.
En outre, Bart Ouvry souligne que les projets en cours dans notre pays, financés par l’union européenne représentent 276 milliards d’euros.
Le 11ème FED (fonds européen de développement), couvrant la période 2014-2020, alloue au Mali une enveloppe de 615 millions d’euros. Ce fonds, explique-t-il, se concentre sur quatre secteurs : la réforme de l’Etat et la consolidation de l’Etat de droit, le développement rural et la sécurité alimentaire, l’éducation, les infrastructures, etc. En parallèle, la commission européenne finance de nombreux projets à partir de son budget propre, dans les secteurs prioritaires comme l’environnement, la sécurité alimentaire, l’appui à la société et aux autorités locales, les droits de l’homme, etc.
La rencontre avec les journalistes a duré deux heures d’horloge, dans un esprit convivial. In fine, les deux parties ont convenu de pérenniser l’initiative en ciblant des thématiques spécifiques.
Mémé Sanogo