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Jour : 21/11/2020

Education 

Résultat du bac 2020 au Mali : le taux d’admission s’élève à 21,56 %

21/11/202021/11/2020 Faso Mali Aucun commentaire année 2020 sauvée, Résultats bac 2020, taux admission bac 2020

Les résultats du baccalauréat malien ont été proclamés, samedi 21 novembre 2020. Ils présentent une légère baisse par rapport à la session 2019. 

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EDITORIAL

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08/03/202107/03/2021 LE SURSAUT MALI 0

Le marchandage est l’une des caractéristiques les plus marquantes de notre société. La célébration annuelle, comme celle de ce matin,

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11/02/2021 fasomali 0
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MEDIAS

    • Célébration de la journée Internationale de la femme édition 2021 : Les activités lancées par le président Bah N’Daw aujourd’hui lundi !Célébration de la journée Internationale de la femme édition 2021 : Les activités lancées par le président Bah N’Daw aujourd’hui lundi !
      08/03/2021MEDIASA l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Mali célèbre aujourd’hui lundi, la journée internationale des droits de la femme sous le thème : « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». A cause de la pandémie de Covid-19, la cérémonie de lancement des activités sera faite par le président de la Transition, SEM. Bah N’Daw au Palais de Koulouba dans la journée,  en présence des officiels. Cette information a été donnée par la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké le mercredi 3 mars dans la salle de réunion de son département à la faveur d’une conférence de presse. L’objectif de cette conférence de presse était de situer les hommes de média sur le déroulement des activités de cette journée commémorative des droits de la femme sur toute l’entendue du territoire national. A cet effet, la ministre Bintou Founé Samaké, avant d’entrer dans le vif du sujet, a tenu à mettre l’évènement dans son réel contexte. Occasion pour elle de faire savoir que le 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, célébrée au Mali depuis 1994, tire ses origines de la révolte des Ouvrières des Usines textiles de Chicago (Etats-Unis), pour l’amélioration de leurs conditions de vie dans les années 1857. Et c’est dans cette dynamique que  cette journée a été institutionnalisée et déclarée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies (ONU) comme ‘’Journée Internationale de la Femme (JIF)’’. Elle a précisé que la célébration de cette journée donne l’opportunité de, pouvoir faire le plaidoyer, sensibiliser, l’opinion nationale et internationale sur la condition de la femme et également d’établir un bilan sur les progrès réalisés en termes d’égalité Homme/Femme dans tous les domaines prioritaires de développement. Chaque année, dit-elle, un thème international est donné par ONU Femmes et chaque pays membre à, la latitude de choisir un thème national en rapport avec sa situation politique, économique ou socioculturelle de l’heure. Le thème international retenu pour la célébration de la journée de la Femme, édition 2021 est : « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Selon Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le thème de cette année met en évidence les nombreux efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour s’assurer un futur et une relance plus égalitaire, suite à la pandémie de la Covid-19 et cela à travers le leadership féminin affiché dans tous les domaines de développement. De l’exposé de la ministre Bouaré, il ressort qu’au cours de la prochaine décennie, 1,42 millions de filles de moins de 18 ans seraient mariées chaque année et cela équivaut à 39 000 filles par jour. En outre, elle indique que face à  la Covid-19, les femmes demeurent les plus affectées, compte tenu de la place qu’elles occupent et du rôle qu’elles jouent au sein des familles, de leurs communautés… « Elles sont en première ligne, non seulement en tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, innovatrices et organisatrices communautaires. Certaines d’entre elles, en tant que Dirigeantes d’Associations et de Regroupements, figurent parmi les leaders les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie »a souligné la ministre de la PFEF. La célébration de cette journée phare, est placée sous la haute présidence du président de la Transition, SEM. Bah N’Daw, qui préside ce lundi la cérémonie de lancement des activités à Koulouba en présence des officiels avec le respect strict des mesures barrières. Cependant, les régions et une salle du CICB seront interconnectées de même que certaines plateformes numériques pour permettre à chacun de suivre en direct cette célébration partout au Mali, a indiqué Mme le ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Promotion Féminine. Cette activité qui regroupera une cinquantaine de personnes, sera le lieu de faire un plaidoyer de haut niveau sur le thème de la journée. Par Mariam SISSOKO Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Multitude de pagnes de 8 mars sur le marché malien : Le déshonneur de fêter avec des tissus importésMultitude de pagnes de 8 mars sur le marché malien : Le déshonneur de fêter avec des tissus importés
      08/03/2021MEDIASComme chaque année l’Etat malien à travers ses usines de fabrication textile, confectionne le pagne du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Cette année le Mali a failli à cette coutume pour raison d’arrêt de travail dans les différentes usines concernées. Une situation qui a ouvert la voie aux spéculateurs d’aller confectionner à l’extérieur des pagnes aux couleurs de l’évènement. D’où une situation  d’importation sauvage de toutes sortes de pagnes de cette festivité, de provenances diverses et de qualités différentes. Le constat est amer au niveau du marché. Les étales sont inondés de pagnes de 8 mars de tous les motifs et de diverses couleurs. Et cela n’est pas sans conséquence pour les revendeurs. Certains ont accepté de réagir à notre micro. Avec comme  thème cette année : « leadership féminin, pour plus d’égalité au Mali dans le contexte de la Covid-19 », le Mali à l’instar de la communauté internationale célèbre ce lundi 8 mars, la journée internationale des droits de la femme. Comme chaque année l’Etat malien à travers ses usines de fabrication de textiles, met sur le marché un motif de pagne de cette journée du 8 mars. Cette année force est de constater que les usines nationales maliennes étant toutes en situation d’arrêt de travail, n’ont pas fabriqué ces tissus. Une situation qui n’a pas laissé indifférent   les commerçants maliens. Moctar Sissoko, vendeur de pagnes au grand marché de Bamako (au niveau de l’usine COMATEX), déplore la non fabrication des pagnes de 8 mars cette année par les usines maliennes à savoir la COMATEX et le BATEX SA. A ses dires, ce sont les commerçants maliens qui sont allés faire ces pagnes dans certaines usines de la sous-région pour les amener au Mali, afin d’approvisionner le marché local. Il y a toutes sortes de qualités et de provenances diverses, dit-il. Le constat est amer, il y a plus de 20 motifs (modèles) de pagne de 8 mars sur le marché. La plupart selon les marchands viennent du Ghana, de Lomé et de certains pays comme la Chine. Pour les marques, M. Sissoko, informe qu’elles sont nombreuses. « Il y a des Itarguet qui ne sont pas nombreux cette année, il y a la marque Sanhè, Chikanvi, Wax, Java. C’est les Wax qui sont nombreux et sont les plus achetés par les clients » a-t-il indiqué. Malgré cette situation d’arrêt de production, la Compagnie Malienne de Textile (COMATEX) a pu sortir 2 modèles de pagne de 8 mars en son nom qui, selon le commerçant Sissoko, ont été fabriqués par une usine étrangère. Pour ce faire, les clients qui viennent pour acheter les pagnes de la COMATEX sont servis avec ces deux modèles, a précisé M. Sissoko. « Nous prenons nos pagnes auprès des grands commerçants grossistes du marché » a-t-il précisé. Ce, sans pour autant manqué de faire savoir que cette situation ne  leur arrange pas. «  Nous sommes confrontés à toutes sortes de problème cette année », a indiqué le vendeur de pagnes. Et d’ajouter : « Les clients même ont du mal à choisir les pagnes tellement les modèles sont nombreux et les qualités différentes ». En plus de cela, dit-il, il y en a qui viennent avec des photos dans leur téléphone. C’est des photos qu’elles trouvent sur les réseaux sociaux surtout dans les groupes Whatsaps, alors que la plupart de ces pagnes ne sont pas vendus ici au Mali. Ce qui sous-entend que certains tissus ont été confectionnés à l’effigie du 8 mars malien, mais vendus aux femmes d’autres pays. Les ventes sont au ralenti dira Moctar Sissoko. « Ce n’est pas comme quand la COMATEX faisait sortir ses pagnes. Si c’était cela, une seule personne peut venir acheter 1 ou 2 balles. Ce n’est pas le cas cette année, les gens viennent acheter par pagne. Soit 3 à 6 pagnes par personne » a précisé notre interlocuteur. Les prix selon le marchand Sissoko, varient entre 7.500f, 6.000f, 4.500f, 4.000f et 3.500f et 3.000 f le pagne, selon les qualités. Cette situation n’honore vraiment pas notre pays. On a déploré l’arrêt de l’HUICOMA et maintenant c’est le tour de la COMATEX. Ce n’est pas bon pour l’image de notre pays, s’indigne M. Sissoko. Et d’affirmer qu’en fabriquant ces tissus-là chez nous, ce que le Mali y gagne est trop. Mais s’il faut que les commerçants aillent investir cela dans les usines étrangères. Cela ne fait que des pertes pour l’Etat. « Si ça ne tenait qu’à moi seules la COMATEX et BATEX doivent fabriquer nos pagnes lors des occasions pareilles. Et d’interdire l’entrée de tous autres pagnes dans notre pays. C’est ce qui est bénéfique pour le Mali » a-t-il suggéré. Même son de cloche chez Mme Konaré Aminata Sacko, commerçante au marché de Kati Malibougou.  « Je trouve cette situation anormale. Cela ne devrait pas arriver. Les autorités devraient tout faire pour régler ce problème avant aujourd’hui afin que le Mali puisse sortir ses propres pagnes » a-t-elle exprimé comme cri de cœur. Chez les clients le choix devient difficile  devant un panel de plus d’une vingtaine de modèles. En tout cas c’est inadmissible que le Mali n’ait pas pu fabriquer ses propres pagnes en cette célébration de la journée internationale des droits des femmes. A signaler que le thème international retenu pour  l’édition 2021 est : « leadership féminin, pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Un leadership national qui a fait défaut dans la confection des pagnes du 8 mars. Par Maïmouna Sidibé Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Association « Génération 50 » : Un cadre de cohésion entre les ainés et les jeunesAssociation « Génération 50 » : Un cadre de cohésion entre les ainés et les jeunes
      08/03/2021MEDIASA l’occasion du lancement de ses activités dans la région de Kayes, l’association « Génération 50 » a organisé une conférence de presse le samedi 6 mars dans la salle de conférence du CICB. Cette association a été créée le 20 juin 2016 à Kayes. C’est une organisation de personnes (hommes et femmes) nées à Kayes (cercles, arrondissements et communes) de 1950 à 1959. Elle regroupe en son sein des individus de cette génération vivant à Kayes, au Mali et à l’extérieur. Selon Oumar Dia (l’un des responsables de cette association), leur organisation regroupe aussi des personnes qui ne sont pas forcément de Kayes et qui ne sont pas de la génération 50. Occasion pour lui de faire savoir que c’est d’ailleurs des jeunes qui ont eu l’idée de rassembler les Kayesiens de Bamako et Kayes en vue de constituer cette association. Auxquels, il a rendu un hommage mérité pour avoir permis que leurs parents se retrouvent pour parler du développement de la région de Kayes.  «Pour Kayes aucun sacrifice n’est peu » a fait savoir M.Dia. Dans son discours, le président de l’association « Génération 50 », Abdoulaye Samaké dit Samakéba, a tenu à remercier la presse de ses efforts et les Kayesiens qui ont effectué le déplacement de Kayes à Bamako. Pour lui, cette association va rassembler tous les Kayesiens de générations différentes en vue de développer la région de Kayes. Elle se veut, dira M. Samaké, être une force motrice, pour promouvoir l’ouverture, l’inclusion, le partage et partenariat avec tous les Kayesiens, tous les amis de Kayes et tous les Maliens.Pour lui, Kayes est une région majoritairement jeune, très riche en ressources minières et beaucoup d’autres facteurs qui puissent être importants pour le développement d’une région, mais hélas, s’insurge-t-il, « Kayes a tout, mais Kayes manque de tout ». De ce fait, il a précisé les objectifs de cette association pour le développement durable de la région de Kayes. Qui sont entre autres, créer les conditions objectives et subjectives de la mise en valeur des ressources humaines abondantes de la 1ère région, mais aussi de faire en sorte que l’exploitation du sous-sol de la région fasse l’objet d’investigations de façon à instaurer plus de justice dans la répartition des richesses et la transparence dans leur usage . A la fin de son discours il a lancé un appel d’union entre les Kayesiens pour relever les défis auxquels les Maliens en général et les Kayesiens en particulier sont confrontés. A noter que la plupart des cadres de notre pays est de cette génération. Cependant la Génération 50 de Kayes est composée de personnalités connues, au nombre desquelles on peut citer entre autres, Aliou Boubacar Diallo, Hamet Sam, Hamane Niang. Face à une jeunesse qui manque de repère, une telle association des ainés doit exister partout au Mali pour cadrer les jeunes et développer une vision commune face aux défis de l’heure. Adama Tounkara (stagiaire) Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Création d’un organe unique de gestion des élections : Bientôt un bras de fer entre la classe politique et les autorités transitoiresCréation d’un organe unique de gestion des élections : Bientôt un bras de fer entre la classe politique et les autorités transitoires
      05/03/2021MEDIAS / POLITIQUELa création de l’organe unique et indépendant de gestion des élections est le souhait de la majorité des partis politiques. Dans toutes les propositions sur la bonne organisation des élections générales au Mali, la nécessité de la création de cet organe est mentionnée. Pourtant, les autorités ne semblent pas être dans cette logique pour les élections de 2022. Ce qui risque d’être à la base d’un bras de fer ardu entre elles et la classe politique.  L’une des causes des crises du Mali est la mauvaise organisation des élections. La preuve : les contestations des résultats des présidentielles de 2018 et des élections législatives de 2020. Ces contestations existent parce que le doute règne sur les acteurs qui organisent les élections, notamment le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Pour mettre fin à ce problème, les groupements politiques et ceux de la société civile plaident pour la création d’un organe unique de gestion des élections afin d’éviter que l’organisation des élections ne soit pas liée à ceux qui sont au pouvoir. En effet, pour la classe politique, la crédibilité des prochaines élections générales dépendra de la création de l’organe unique de gestion. « La création des conditions pour la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles par un Organe électoral unique et indépendant pour éviter la prise en otage du processus électoral par la junte militaire, qui a déjà corrompu et confisqué la victoire du Peuple à travers sa gestion de la Transition, et épargner aux Maliens une crise postélectorale aux conséquences incalculables », a sollicité le M5-RFP dans son dernier communiqué. Au-delà de ce mouvement hétéroclite, d’autres groupements politiques dont l’Alliance Ensemble pour le Mali (EPM) a recommandé à ce que la création de cet organe unique de gestion des élections soit une priorité des autorités de la transition. Le consortium des organisations de la société civile pour une élection transparente au Mali dirigé par Dr Ibrahima Sangho est aussi favorable à la création de l’organe unique de gestion des élections. « On doit aller de l’avant, pour aller de l’avant, il y a la nécessité des réformes profondes au Mali. Il faut vraiment aller à la révision de la constitution si on veut aller à des élections propres crédibles, transparentes sans violence. Il faut aller obligatoirement à la création d’un organe unique et indépendant de gestion des élections…Nous en tant qu’organisation de la société civile, nous voulons un organe unique et indépendant de gestion des élections qui va s’occuper de toutes les phases des procédures électorales, qui va prendre en charge les missions du ministère de l’administration territoriale, les missions de la CENI, les missions de la DGE et qui va proclamer les résultats définitifs. S’il y a des contentieux, les protagonistes iront à la cour constitutionnelle », a-t-il laissé entendre. Lui, il demande d’ailleurs à ce que le processus s’accélère : « Si on veut installer un organe unique de gestion des élections, il faut s’y prendre tôt. Parce qu’en 1997, la CENI a été installée en janvier pour organiser les élections en avril, c’était trois mois, le délai était trop juste. Or aujourd’hui, pour la transition, c’est 18 mois, il reste 13 mois. Nous pensons qu’en dix mois on peut aller à l’installation de l’organe unique de gestion des élections…», a déclaré Dr. Ibrahima Sangho. Or, le premier ministre a indiqué que la transition, par contrainte de temps, ne pourra pas créer l’organe unique de gestion des élections. « La transition est confrontée à des contraintes majeures et ne dispose pas de temps nécessaire pour rendre fonctionnel l’organe de gestion des élections afin de prendre en charge tout le processus électoral dans le respect strict de la durée de la transition », a déclaré Moctar Ouane. Cet argument du premier ministre sera difficilement accepté par bon nombre d’éléments de la classe politique qui n’ont plus confiance aux autorités transitoires. Pour ces acteurs, sans l’organe unique de gestions des élections, les colonels au pouvoir vont placer un de leurs pions à la tête du Mali. Déjà le M5-RFP a montré son opposition à l’argument du premier ministre. Il sera certainement soutenu par d’autres groupements politiques et le bras de fer risque d’être rude entre eux et les gouvernants. Boureima Guindo Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Mme Bouare Bintou Founé Samaké, sur la célébration du 8 mars 2021 : « Nous allons éviter des grands regroupements »Mme Bouare Bintou Founé Samaké, sur la célébration du 8 mars 2021 : « Nous allons éviter des grands regroupements »
      05/03/2021MEDIAS / SOCIETEA quelques jours de la célébration du 8 mars, Journée internationale de la  femme, Mme Bouare Bintou Founé Samaké, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant, et de la Famille a animé, le mercredi 3 mars au sein de son département, une conférence de presse. Objectif : parler du programme de la journée du 8 mars 2021. Le thème international retenu pour l’édition 2021 est : « leadership féminin, pour un futur égalitaire dans le monde de la covid-19 ». Au Mali, le thème retenu pour le 8 mars est : « leadership féminin, pour plus d’égalité au Mali dans le contexte de la covid-19 ». Un thème qui, dit Mme le ministre, est d’actualité. « Ce thème est plus que d’actualité. Car, nous savons qu’avec la pandémie de covid-19, les femmes doivent redoubler de savoir-faire et de savoir-être pour pouvoir surmonter ce défi auquel nous faisons face », explique le ministre. A entendre Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, le choix de ce thème n’est pas fortuit, parce qu’il interpelle plus les femmes. La maladie pandémique a un double impact sur les femmes. Et de préciser que 86% des femmes actives sont dans l’informel. Une situation qui, dit-elle, est due à la propagation du virus à travers le pays. La pandémie a fait que l’informel a presque fait perdre tout. Au-delà des difficultés qu’elles endurent dans les foyers en cette période de covid-19, ces femmes s’occupent des personnes atteintes du virus, et sont, de ce fait, vulnérables face à cette maladie, confiait le ministre. À cette occasion, la cheffe du département ministériel a rappelé que  les difficultés d’accès aux soins par les femmes maliennes, déclarant que  c’est dans les grandes villes que l’on rencontre souvent les centres de prise en charge. Sans ambages, elle évoquait les difficultés d’accès de ces femmes à ces centres de prise en charge des malades. C’est donc sur la base de ces propos que la conférencière énonçait : « En cette veille du 8 mars, il est un devoir pour nous de pouvoir faire une rétrospective de ce que nous avons comme acquis, qu’est-ce que nous sommes en train de vivre, et quelles sont les perspectives ». Dans un document remis aux hommes de médias, Mme le ministre tenait à rapporter que le 8 mars est célébrée au Mali depuis 1994. Cette journée tire ses origines de la révolte des ouvrières des usines textiles de Chicago, aux États-Unis, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes dans les années 1857. Une date qui va être institutionnalisée et déclarée en 1977 par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) comme journée internationale de la femme. « Le 8 mars de 2021 offre l’opportunité de plaider pour le renforcement et la valorisation du leadership féminin au Mali. Le thème est évocateur et pose entre autres questions de savoir si la pandémie à la covid-19 peut engendrer un rôle transformatif », indique-t-on dans ce document. Pour plus de croissance et d’impacts plus inclusifs profitables à tous, le département estime essentiel d’identifier les femmes talentueuses ainsi que les meilleures trajectoires professionnelles pour renforcer le potentiel du capital humain. De ce fait, l’objectif général de ce 8 mars vise à renforcer la prise en compte des besoins pratiques et stratégiques des femmes pendant et après la pandémie de la covid-19.Quant aux objectifs stratégiques, lit-on dans le document, ils visent à informer et sensibiliser les leaders d’associations féminines et communautaires du Mali sur l’application des mesures barrières ; organiser onze (11) sessions de plaidoyers dans dix régions et à  Bamako. C’est pour amener les autorités nationales et locales à garantir la participation desdites organisations et association des femmes et des filles dans l’éradication du virus. Quant au programme de cette année, la cérémonie de lancement des activités du 8 mars sera faite à Koulouba, sous l’égide de Bah N’Daw, président de la transition. Outre, des remises de matériels et d’équipements seront faites aux femmes à travers le pays, en plus des activités de plaidoyer, voire d’identification et de la remise des cadeaux, diplômes et Ciwara aux hommes qui se sont fait remarquer à travers des gestes d’appui pour la promotion de la femme. En plus, des commissions et sous-commissions nationales, régionales et locales seront mises en place par le ministère pour permettre aux femmes de participer à cet évènement. Mais une chose se doit, selon la ministre, d’être d’ores et déjà clarifiée : « Nous allons éviter des grands regroupements, mais  faisant en sorte que les femmes participent à ce 8 mars via les médias et différents services : gouvernorats ; préfectures…des organisations et associations féminines ». Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Affaire Thé Achoura : Les doutes de Me Cheick Oumar Konaré quant à la véracité des tests et crie à une « cabale » contre son clientAffaire Thé Achoura : Les doutes de Me Cheick Oumar Konaré quant à la véracité des tests et crie à une « cabale » contre son client
      05/03/2021MEDIAS / POINT DE VUEAfin d’apporter des précisions sur « la cabale » actuelle contre  le thé Achoura sur les réseaux  sociaux, l’avocat de la société, Me  Cheick Oumar Konaré s’est prononcé sur la question. Tout en déplorant la traine des documents confidentiels de l’Etat sur les réseaux sociaux, l’avocat trouve que conditions dans lesquelles ont été faites cette analyse laisse place à un doute sur le résultat du test effectué.   Un échantillon du thé vert de Chine de la marque Achoura, « correspondant au lot n°JX403120046 contient des résidus de pesticides », a alerté une note du Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), le 19 février 2021, après réception d’une lettre de l’Union européenne par le Mali, indiquant l’existence, sur le marché européen, d’un thé contaminé de pesticide. Cette note a aussitôt invité les Directeurs généraux régionaux à « prendre des dispositions pour le retirer du circuit de la distribution le lot incriminé ». C’est cette analyse du laboratoire  central vétérinaire qui a été exploité, selon Me Cheick Oumar Konaré,  par les concurrents du thé Achoura  comme moyen pour   briser la  domination  du produit sur le marché. Selon l’avocat, en  plus du Mali, le Thé Achoura est aussi premier dans 17 autres pays. L’avocat a déploré  que  sur 122 marques   de  thé au Mali, c’est uniquement  le thé Achoura qui soit visé par ce test, d’où son analyse de   cabale contre le thé Achoura, puisque  la lettre de l’union européenne  ne cible aucune marque  de thé selon lui. « Il n’avait aucune raison pour celui qui veut faire des recherches objectives sur la base de la lettre de l’union européenne  de viser en particulier le Thé Achoura »  a-t-il indiqué en dénonçant  aussi la  procédure  de cette analyse qui note  la présence de produits  pesticides dans le Thé Achoura. Aux dires de l’avocat,  la meilleure démarche lorsqu’on veut faire une analyse fiable était de récupérer des échantillons chez l’importateur du Thé en question. Mais selon lui, on est allé prendre un échantillon chez « un vendeur  de tout » au marché sachant que le  produit pourrait  être contaminé chez ce commerçant. L’avocat a indiqué qu’en plus du Thé, le  commerçant vend aussi des produits divers comme de la potasse, des insecticides et même des pesticides.  « Rien que la présence d’une denrée alimentaire au près des pesticides peut entrainer des contaminations de la dite denrée » a-indiqué l’avocat. Au-delà de ça, l’avocat a aussi fait savoir que sur cinq cartons de thé pris dans cette boutique, c’est uniquement  un seul qui a été retrouvé contaminé par pesticide. Et dans ce seul carton également, c’était deux (2) paquets qui étaient contaminés d’une quantité  « infinitésimales  de 0,3%   de pesticides alors que  la norme permise est de 0,03 ou 0,02% ». En plus de ça, cette contamination concernait aussi  seulement deux (2) produits de  pesticides sur Six (6) cités dans  la lettre de l’union européenne selon l’avocat. Pour que ce genre de pesticide retrouvé dans les deux paquets puisse causer une maladie chez l’homme, selon Cheick Oumar,  il le  faut consommer pendant 50 ans. Donc c’est « une quantité insignifiante » selon Me Konaré qui rappelle que  « l’échantillonnage doit permettre de retrouver une majorité de paquet contaminé ». Concernant le retrait du lot incriminé sur le circuit de la distribution, Me Cheick Oumar a souligné que  le lot n’existe peut-être plus, puisque l’importateur du Thé Achoura vent plus de  55 2000 cartons par mois et ce lot qui ne  contient que 1000 cartons  date  d’aout 2020.  « Il s’agira  de chercher une aiguille dans une boite de foin » a-t-il indiqué. Pour conclure, Me Cheick Oumar Konaré a dénoncé l’inondation des réseaux sociaux  par un document confidentiel de l’Etat. « Dès que cette  lettre a été adressée aux différentes autorités sanitaires, elles se sont immédiatement retrouvées sur les réseaux sociaux et dans la presse » déplore-t-il. Tout en rappelant des cas similaires, Me Cheick Oumar  a indiqué que les auteurs seront poursuivis à la justice. « Je me souviens qu’un discours que le président de  la transition n’a pas pu lire s’est retrouvé sur les réseaux sociaux, je me souviens que le réquisitoire du ministère public, du procureur de la république, un document ultra confidentiel dans l’affaire de « déstabilisation des institutions » s’est retrouvé sur les réseaux sociaux » a-t-il rappelé. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Denrées de première nécessité : Le Font populaire contre la vie chère exige la baisse des prix  avant le mois RamadanDenrées de première nécessité : Le Font populaire contre la vie chère exige la baisse des prix avant le mois Ramadan
      05/03/2021ECO & FINANCE / MEDIAS / SOCIETELe Font populaire contre la vie chère (FPCVC) a organisé ce jeudi 04 mars 2021, une conférence de presse à la bourse du Travail. L’objectif était, tout d’abord, de présenter le Front ensuite demander, par le canal de presse, la forte implication des autorités pour la diminution des prix des denrées alimentaires « injustement augmentés », avant le mois de Ramadan. Ce nouveau front qui a vu le jour il y a quelques semaines dénonce le « silence coupable » des acteurs en charge de défendre la cause des consommateurs du Mali dont l’Association des Consommateurs du Mali (ASCOMA. Le front se dit prêt à se battre pour obtenir, dans un bref délai, la baisse des prix des denrées de première nécessité. Selon les responsables du Front, ce « combat noble » nécessite l’implication de tous les consommateurs pour pouvoir obtenir au délai convenu gain de cause.  « En réaction à la montée impromptue et brusque des prix, le Front populaire contre la vie chère a entrepris et organisé un sit-in au marché de Kalaban Coura, en présence des commerçantes pour demander la baisse immédiate des prix avant le mois Ramadan », a souligné le porte-parole du Front Mahamane Toure. Par ailleurs, le Front populaire contre la vie chère envisage organiser des grandes manifestations à Bamako et dans toutes les régions du pays pour exiger la diminution des prix des denrées de première nécessité. Il en appelle ensuite un front commun contre la vie chère. « Nous invitons les associations, mouvements de consommateurs à nous rejoindre pour mener ensemble ce noble combat, qui est celui de tous les maliens en général et les indigents en particulier », indique-t-il. Pour le porte-parole, les augmentations des prix se font généralement au gré des producteurs et commerçants, « leurs humeurs et ou les circonstances du moment ». Avant d’affirmer que les prix flambent le plus souvent sans que les raisons soient connues par « les pauvres consommateurs ». En outre, le Front déclare que depuis la chute de l’ancien régime, la situation est devenue alarmante avec l’augmentation des prix de la viande, de l’huile et plus récemment du pain. Il dénonce ainsi le « silence coupable » des autorités de la transition et les associations des consommateurs face à cette situation qui a rendu la vie des populations difficile. Le front ne compte, par ailleurs,  pas s’arrêter là, il envisage ainsi d’implanter dans les jours le mouvement dans les six  communes du district ainsi que toutes les régions du pays afin de combattre ensemble la cherté de la vie et exiger autorités du pays et les associations des consommateurs une réaction rapide face à cette situation. Ibrahim Djitteye Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • FLASH DU JEUDI 04 MARS 2021FLASH DU JEUDI 04 MARS 2021
      04/03/2021MEDIASECOLES : Des enseignants toujours absents Gao, le directeur de l’académie rassure que plusieurs enseignants ont répondu présents à leur appel. Le premier responsable de l’académie de la région, Sadou Abdou, appelle ceux qui ne l’ont pas encore fait à regagner leurs postes. Selon lui, des sensibilisations sont en cours à travers les syndicats et les médias afin d’inciter leurs camarades à rejoindre leurs postes. « Il faut qu’ils reviennent car un jour viendra où la loi va s’appliquer. Donc je pense que nos collègues enseignants qui sont au niveau du sud qu’ils comprennent et qu’ils reviennent avant qu’il ne soit trop tard » ajoute-t-il. Dans le centre du pays, à Mopti, plus d’une dizaine d’enseignants concernés ont regagné leurs postes, déclare le Directeur de l’académie de Mopti Daouda Doumbia. Avant de préciser que « des dispositions ont été prises par les Directeurs des Centres d’animation pédagogique en relation avec les maires, au niveau de l’enseignement secondaire pour faire des avis de communiqué et des appels téléphoniques ». Daouda Doumbia indique que cette action a permis à de nombreux enseignants de regagner leurs postes. Le syndicat des enseignants signataires du 15 octobre appelle aussi ses militants à ne pas faire de cette crise sécuritaire un alibi pour manquer à leurs devoirs. Cependant, Amadou Coulibaly, secrétaire général du syndicat national de l’éducation de base (Syneb) et membre des syndicats signataires du 15 octobre 2016 déclare « qu’il n’acceptera jamais que l’Etat les envoie dans les zones d’insécurité ou dans les zones où il n’y a pas du tout l’autorité. Mais quelque part aussi, nous n’accepterons jamais qu’un enseignant profite de cette question d’insécurité pour prendre l’argent de l’Etat et le manger gratuitement », a-t-il conclu. Cette fermeture des écoles concerne presque tout le pays, mais particulièrement les régions du Centre, du Nord et une partie de Koulikoro et Sikasso ANSONGO : Braquage du centre de santé de Bentia Le centre de santé de Bentia situé à quelques km d’Ansongo a été braqué, le mardi dernier, par des hommes armés non identifiés venus à motos. Selon des sources locales, il n’y a pas eu de perte en vie humaine ni de blessé. Cependant les mêmes sources indiquent que les assaillants sont repartis avec la moto tricycle du Centre de santé. TRANSPORT : Inauguration du 2e pont de la ville de Kayes Le Premier ministre Moctar Ouane a procédé, le samedi 27 février, à l’inauguration du 2e pont de la ville de Kayes. Long de 541,30 mètres, cet ouvrage a été réalisé par la Société Malienne de Froid, d’Electricité et de Construction (SOMAFREC) tandis que ses voies d’accès (16,7 km) ont été exécutées par l’entreprise chinoise (COVEC). Le coût des travaux y compris le contrôle et la surveillance, s’élève à 58 milliards FCFA (88,4 millions EUR) financés par le budget national. En plus de participer au désenclavement de la « cité des rails », cette infrastructure, élément essentiel du corridor Bamako-Sénégal, permettra entre autres d’assurer une liaison pérenne entre la capitale malienne et le port de Dakar, par lequel transite une grande partie des importations et exportations du Mali. Rappelons que le 1er pont de Kayes a été construit en 1997 et mis en service en 1999. Il a joué un rôle important de relai dans l’approvisionnement du Mali en denrées de première nécessité pendant la crise de 2002 qu’a connue la Côte d’Ivoire. DIRE (1) : Abondance des mangues dans les marchés du cercle Depuis quelques jours, les marchés de Diré sont « bien » approvisionnés en mangue. Selon des sources locales l’abondance de ce fruit est une opportunité pour les femmes qui s’adonnent à sa commercialisation. Selon elles, les bénéfices tirés de la vente de la mangue, leur permettent de faire face aux petites dépenses quotidiennes de leurs familles. DIRE (2) : Baisse du prix de la pomme de terre sur le marché Le prix de la pomme de terre connaît depuis quelques jours une baisse à Diré. Le Kilogramme qui était vendu à 500 F CFA en février est cédé aujourd’hui à 350 F CFA. Selon les vendeurs, cette baisse s’explique par l’abondance de ce tubercule sur le marché à cause des récoltes en cours. Les consommateurs se réjouissent de cette baisse et souhaitent son maintien jusqu’au mois de carême. MALI –MAROC : Bamako salue le rôle de Rabat dans l’accompagnement du processus de transition Le vice-président Assimi Goïta, a salué, jeudi dernier à Rabat, le rôle du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition au Mali. M. Goïta a été reçu par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans le cadre de sa visite de travail dans le Royaume. Le vice-président a mis en avant l’action menée par le Royaume du Maroc dans l’accompagnement du processus de transition dans son pays, soulignant les liens forts qui unissent le Maroc et le Mali. Lors de cette rencontre, les deux responsables ont évoqué la coopération bilatérale dans plusieurs domaines. OR (1) : La production industrielle d’or a déjoué les pronostics Selon les statistiques du ministère des Mines présentées le 2 février 2021, la production industrielle d’or au Mali a connu en 2020 une deuxième année consécutive de hausse. Contre toute attente, elle est passée de 65,1 t en 2019 à 65,2 t l’année dernière. Si cette légère augmentation peut paraitre négligeable, elle représente une belle surprise pour les acteurs de l’industrie. Selon les autorités, la production industrielle aurait en effet dû baisser de 8,3 % pour atteindre 59,8 t, en raison notamment de l’épuisement des réserves de mines comme Sadiola ou Morila. Seulement, apprend-on, les compagnies minières auraient réalisé de bonnes performances qui ont permis d’éviter cette déconvenue. Notons que la production artisanale reste dans sa moyenne annuelle de six tonnes, ce qui porte la production totale d’or au Mali en 2020 à 71,2 t. Si les données sur les prévisions pour 2021 ne sont pas encore disponibles, la production industrielle devrait encore augmenter, portée notamment par le renouveau de la mine d’or Morila. OR (2) : Cora Gold veut forer jusqu’à 35 000 mètres au projet aurifère Sanankoro Au Mali, Cora Gold a choisi Capital Drilling, filiale locale de la société de services miniers Capital Limited, pour mener une vaste campagne d’exploration à son projet aurifère Sanankoro. C’est l’annonce faite le 1er mars par la junior minière qui précise qu’il s’agit de 22 000 mètres de forages à circulation inverse (RC) et de forages au diamant (DD), qui peuvent être étendus jusqu’à 35 000 m prévu pour s’achever d’ici juillet 2021, ce programme de forages se concentrera notamment sur la conversion des ressources inférées déjà identifiées en ressources indiquées, une catégorie beaucoup plus précise. Une nouvelle déclaration de ressources devrait intervenir au bout du processus. « Ce programme de forage sera le plus grand que Cora ait jamais réalisé. S’il est étendu à 35 000 m, il représentera quasiment le double des travaux de forage entrepris sur le permis de Sanankoro au cours des deux années précédentes  », a commenté Bert Monro, PDG de la compagnie. Pour rappel, une étude exploratoire publiée en janvier 2020 donne à la mine d’or Sanankoro une capacité de production annuelle de 45 000 onces. L’évaluation omet néanmoins des détails que devraient fournir les prochaines avancées au niveau de l’exploration. Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • ASSIMI GOÏTA A RABAT : La coopération militaire au cœur des échangesASSIMI GOÏTA A RABAT : La coopération militaire au cœur des échanges
      04/03/2021MEDIASAu cours de son déplacement officiel de 72 heures dans le Royaume chérifien, le Vice-Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta a effectué une série de visites à dominante militaire, ce vendredi 26 février 2021. Ainsi, il s’est successivement rendu à l’hôpital militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat, à l’Inspection des Services de Santé des Armées, à l’Etat-major Général des Forces Armées Royales et à l’Académie Royale d’Enseignement Militaire Supérieur de Kénitra. A l’hôpital militaire Mohammed V, première étape de sa visite, une présentation a permis au Vice-Président de la Transition de s’imprégner des performances admirables de cet hôpital de niveau 4. Créer en 1999 avec une capacité de 900 lits extensible à 1200, il est devenu le fleuron de la médecine marocaine avec des équipements de dernière génération et du personnel hautement qualifié dans toutes les spécialités. En plus de ses missions de diagnostic et de soins, l’hôpital Mohammed V assure également des missions scientifiques, donc de recherche et d’expertise médicale. Après l’inspection des Services de Santé des Forces Armées Royales, cap sur l’état-major général où l’accueil fut des plus chaleureux avec l’exécution des hymnes nationaux du Mali et du Maroc. A cette étape, trois présentations ont été faites sur la Direction générale des Services sociaux (DGSS), la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales et l’Agence de Logements et d’Equipements des Militaires. Les actions de toutes ces structures concourent au soutien des militaires et de leurs familles pour les aspects d’assistance sociale. Les avancées enregistrées par les Forces armées royales du Maroc sont énormes pour peu que l’on se réfère à la diversification des stratégies dans le domaine social. Cette visite aura été fort utile, pour envisager des perspectives pour le Service social des Forces armées maliennes. A titre de rappel, c’est bien cette direction générale des Services sociaux qui a assuré la formation de 44 stagiaires du Mali qui assument de nos jours, la coordination de l’assistance sociale au sein des Armées. Selon le Chef d’état-major général des Forces armées royales, la hiérarchie militaire accorde une place de choix aux structures à vocation sociale pour la simple raison que « le militaire doit être rassuré quant aux soins à apporter à sa famille qui est sa vraie base-arrière » avant d’estimer que « avoir un logement pour un militaire, est pour lui, un facteur de stabilité morale et psychologique ». Appuyant les propos du Chef d’état-major des Forces armées royales, le Vice-Président de la Transition a laissé entendre que « l’existence et la performance de telles structures sont indispensables pour la bonne marche d’une armée. » Très prochainement, des équipes maliennes se rendront au Maroc dans le but de tirer profit de l’expérience des Forces armées royales surtout à un moment où l’Armée malienne vient de lancer la construction de son premier hôpital militaire. Une structure dont l’existence révolutionnera sans doute la prise en charge et l’assistance socio-psychologique des militaires et de leurs familles. En marge de cette visite, le Vice-Président a également rencontré les représentants de la communauté malienne établie au Maroc et dont certaines doléances ont retenu son attention.  Source : Forces armées maliennes Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Affaire de « déstabilisation de la transition » : Me Kasoum Tapo fustige le « blanchiment de procédure »Affaire de « déstabilisation de la transition » : Me Kasoum Tapo fustige le « blanchiment de procédure »
      04/03/2021Justice / MEDIAS / POINT DE VUEMe Kasoum Tapo s’est prononcé sur la dernière évolution de l’affaire de « déstabilisation de la transition » impliquant ses clients, Mohamed Youssouf Bathily, alias Ras Bath et coaccusés. L’avocat a regretté l’interférence du ministre de la justice dans cette affaire, dont le but est un « blanchiment de procédure ». Au moment où les avocats de la défense attendaient la signature pour annuler les mandats de dépôt délivrés par le juge d’instruction du tribunal de la commune III et ordonner la mise en liberté de tous les inculpés dans l’affaire de « déstabilisation de la transition », conformément au constat de deux avocats généraux, le procureur général saisit la Cour suprême. Si cette initiative fait partie du droit du parquet, Me Kassoum Tapo regrette, au contraire, que ce pourvoi du procureur général impacte sur la procédure judiciaire en cours. Selon lui, lorsque la procédure, elle-même, est mise en cause dans une affaire, comme c’est le cas dans cette affaire où la chambre d’accusation a demandé, en plus de la procédure, l’annulation des mandats de dépôt, le pourvoi du procureur général ne peut pas faire survivre la procédure. Contrairement à la « judiciarisation » que pense faire le ministre de la justice dans cette affaire, il est en train de faire un « blanchiment de procédure » selon Me Kassoum Tapo. L’avocat de Dr Boubou Cissé et coaccusés a indiqué le procureur général a reçu des consignes du ministre de la justice. D’habitude respectueux aux aspects juridiques du dossier, Me Tapo ne s’est pas empêché de se prononcer, cette fois-ci, sur l’implication du ministre de la justice dans affaire l’affaire de « déstabilisation de la transition ». « Je m’en tiens aux aspects juridiques du dossier, mais là, on est en train de glisser sur un terrain extrêmement dangereux » a souligné l’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Très en colère, Me Tapo accuse le ministre Dicko d’être « en train de jouer un double jeu ». Il a regretté le fait que le ministre de la justice ait toujours rassuré qu’il respectait les procédures et qu’il ne s’interférait pas dans les décisions de justice. « Il aime rappeler qu’il avait roué dans les brancards avec un ministre et que ça lui a value sa démission. Aujourd’hui c’est lui qui donne des instructions pour faire un pourvoi contre un arrêt de la chambre d’accusation » a-t-il déploré, avant d’indiquer que « ça suffit, il faut qu’on se dévoile ». Aux dires Me Tapo, la chambre d’accusation a les compétences pour annuler la procédure quand l’avocat général indique la nullité de la procédure dans une affaire. « Il ne faut pas être plus royaliste que le roi » a-t-il indiqué avant de rappeler que par deux fois, il a été dit par la Cour d’annuler cette procédure. En effet, après le rabattu du délibéré par la Cour, l’avocat général Bandiougou Diawara qui a remplacé Nampé dans la nouvelle composition a également plaidé pour la nullité de la procédure. Il a signalé une « nullité Absolue » concernant l’incompétence du juge d’instruction, du procureur de la commune III etc. Mais en plus de ces motifs de l’avocat général, Me Kassoum Tapo a évoqué d’autres motifs de nullité. Selon lui, en matière de complot contre le gouvernement, d’atteinte à la sureté de l’État, lorsqu’un ministre en exercice est soupçonné et susceptible d’être poursuivi, le dossier est transmis au procureur général de la cour suprême qui doit saisir la haute cour de justice, « l’article 613 du code de procédure pénale ». Et la loi sur la haute cour de justice reprend textuellement, selon lui, les dispositions de l’article 613 en disant que lorsqu’un ministre est impliqué dans un complot contre la sureté de l’État, « lui et ses complices éventuels, le dossier est transmis par le procureur général près la cour suprême au président de l’assemblée nationale qui va saisir la haute cour de justice ». A en croire Me Tapo, « dans cette affaire, en raison de la qualité du ministre impliqué, Sékou Traoré qui était ministre secrétaire général de la présidence, le dossier aurait dû purement et simplement être acheminé jusqu’à l’assemblée nationale ». Donc au lieu d’envoyer l’ensemble dossier selon lui, « le procureur de la r-République a scindé la procédure en mettant celle de Sékou de côté », en précisant qu’il n’a pas aussi demandé de saisir la haute Cour de justice, mais la Chambre criminelle. Selon lui, la loi de 89 qui institut la direction générale de la sécurité d’état, (SE) est également un motif de nullité de la procédure. Cette loi, dit-il, ne confère aucune mission d’interpellation à la SE encore moins une mission de détention. « Elle a uniquement la mission de renseignement et lorsqu’elle a des renseignements concernant une tentative de coup d’Etat, elle doit saisir le Procureur. Elle ne peut pas arrêter les gens, ficeler un dossier et appeler le Procureur comme son élève pour lui dire de poursuivre des gens » a-t-il précisé. Par ailleurs, Me Kassoum Tapo a indiqué que le procureur général est en train de faire « une séquestration, une détention arbitraire » de Ras Bath et co-accusés. Et il menace même de porter plainte contre ce dernier s’il continue dans sa démarche actuelle. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
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