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Jour : 15/01/2021

MEDIAS SOCIETE 

La colère de Issa Kaou Djim contre les autorités de la transition suite à la démolition des constructions dites illicites sur la zone aéroportuaire : « Cette façon sauvage d’agir n’est pas responsable… »

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

« Nous, on ne soutient pas la transition pour qu’un ministre vienne  détruire ce que le peuple a construit… ». Ces propos

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PEOPLE SOCIETE 

‘’Balamba’’ : L’appel à la paix et à la cohésion sociale de Petit Goro !

15/01/202115/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Légende de la musique dogon (on peut l’appeler ainsi vu les révolutions qu’il apporte à cette musique depuis bientôt une

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Education 

Secteur éducatif : Les syndicats signataires du 15 octobre dénoncent le blocage des actes administratifs des enseignants des collectivités

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 dénoncent le blocage des actes administratifs de leurs collègues enseignants fonctionnaires

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SOCIETE 

Zone aéroportuaire de Bamako : Des centaines de familles démolies !

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Pour construction illicite, des familles sises sur la zone aéroportuaire de Bamako ont été, ce jeudi 14 janvier, finalement démolies

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MEDIAS 

Sahel : montée fulgurante de la Force Conjointe du G5 Sahel

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Dans la soirée du 05 janvier 2021, suite à des renseignements, les unités nigériennes et burkinabé de la Force Conjointe

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MEDIAS 

Nord du Mali : Trois soldats ivoiriens tués suite à une attaque terroriste contre la MINUSMA

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

La force onusienne au Mali (MINUSMA), a été la cible d’une attaque djihadiste qui a fait trois morts et quatre

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SOCIETE 

Mali : recrudescence du recrutement forcé d’enfants au cours du dernier trimestre 2020

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Au Mali comme dans plusieurs régions du sahel, l’utilisation des enfants dans les groupes armés pour atteindre leur fin est

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MEDIAS 

Insécurité au Mali : Le secrétaire général de l’ONU déplore la dégradation de la situation des droits de l’homme

15/01/202114/01/2021 fasomali Aucun commentaire

Le dernier trimestre 2020, comparé au trimestre précédent, a connu moins d’attaques au Mali. Dans son dernier rapport 2020 sur la situation

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09/02 18:00 Sikasso : élection d'un nouveau président de la Fédération nationale des producteurs d'huile et d'aliments bétails : M. Mamadou Ouattara a été élu a la tête d'un bureau consensuel pour trois ans. 5e congrès extraordinaire
https://youtu.be/bGhyWVUC7XU

EDITORIAL

Edito : Imam et Homme politique !
Editorial 

Edito : Imam et Homme politique !

11/02/2021 fasomali 0

Avec la publication, ce vendredi 05 février, de son fameux document intitulé « Manifeste pour la refondation du Mali », l’Imam Mahmoud

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Edito : Triste réalité !
Editorial 

Edito : Triste réalité !

27/01/2021 Journal Le Pélican 0
EDITO : Haro sur la chasse aux sorcières !
Editorial 

EDITO : Haro sur la chasse aux sorcières !

14/01/2021 ledemocratre Mali 0
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MEDIAS

    • Refus de rejoindre son poste de 2ème Conseiller à la Chambre d’accusation du Tribunal militaire de Kayes : Quand le Colonel Modibo Issa Georges Kéïta défie les autorités de la TransitionRefus de rejoindre son poste de 2ème Conseiller à la Chambre d’accusation du Tribunal militaire de Kayes : Quand le Colonel Modibo Issa Georges Kéïta défie les autorités de la Transition
      02/03/2021MEDIAS / PEOPLESommes-nous réellement dans une vraie République ? En tout cas, avec les agissements du magistrat militaire, le Colonel Modibo Issa Georges Kéïta nous pouvons répondre aisément à cette question par la négative. En effet, créé suivant le Décret N° 2015-0723/P-RM du 09 novembre 2015, conformément à la vision des plus hautes autorités d’alors afin de lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, la Brigade d’Investigation spécialisée est dans l’agonie suite à la gestion opaque et clanique instaurée par son premier responsable, le magistrat militaire, le Colonel Modibo Issa Georges Kéïta, une attitude qui a d’ailleurs été dénoncée plusieurs fois. Pire, imbu de sa personne, car appelé à d’autre fonction à travers le Décret N°2021-0052/PT-RM du 8 février 2021 qui le nomme au poste de 2ème Conseiller à la Chambre d’accusation du Tribunal militaire de Kayes, ce « super » colonel refuse toujours de rejoindre son nouveau poste sous le prétexte fallacieux qu’il ne peut pas servir sous les ordres du 1er Conseiller notamment l’ancien Directeur général de la Gendarmerie nationale, le Général de brigade Satigui dit Moro Sidibé en estimant qu’il plus anicien que ce dernier. De sources proches du dossier, depuis sa nomination, le Colonel Modibo Issa Georges Keïta a instauré une gestion discriminatoire, partielle et corporatiste au sein de cette unité hautement stratégique de notre dispositif sécuritaire national surtout que le Mali fait face aux attaques de très grandes d’envergures des groupes terroristes de tout acabit. Et les autorités d’alors ont été plusieurs fois alertées par rapport à cette situation qui est de nature à compromettre les leurs efforts louables dans la lutte contre le terrorisme et les pratiques assimilées. C’est un secret de polichinelle que nonobstant la détermination de nos partenaires à renforcer les capacités de cette unité d’enquête indispensable dans le dispositif sécuritaire de notre pays, cette gestion clanique instaurée par le Chef d’unité a impacté négativement les résultats escomptés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Qui protège réellement le Chef de la Brigade d’investigation spécialisée ? Cette question mérite vraiment d’être posée. En effet, nommé à ce poste lors du Conseil des ministres du 12 octobre 2016 et entériné par un décret du président de la République. A ce titre, conformément aux textes régissant le Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, le Chef de la brigade d’investigation spécialisée percevais des avantages liés à cette fonction. En plus de ces avantages, car son décret n’a toujours pas été abrogé, il vient d’être nommé par décret 2ème Conseiller à la Chambre d’accusation du Tribunal militaire de Kayes qui l’octroie également des avantages. Comment un seul cadre peut-il bénéficier impunément les avantages de deux décrets pour des fonctions différentes ? Comment cette situation incongrue qui viole le principe sacro-saint de l’administration publique a pu échapper à la vigilance du ministre de la Justice ? A la faveur des différents changements opérés au sein de la justice militaire, le désormais ancien Chef de la Brigade d’investigation spécialisée du Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée est nommé 2ème Conseiller à la Chambre d’accusation du Tribunal militaire de Kayes, se croyant certainement dans une république bananière, refuse toujours de rejoindre son tout nouveau poste. Raison avancée, selon nos sources, il estime qu’il ne peut pas servir sous les ordres du 1er Conseiller, l’ancien Directeur général de la Gendarmerie nationale, le Général de brigade Satigui dit Moro Sidibé. Quelle ironie ? Pour plusieurs sources proches du dossier, cette attitude de cet officier de la Gendarmerie est une véritable défiance à l’égard des autorités de la transition parce que comment comprendre qu’un officier supérieur censé servir son pays sur l’ensemble de son territoire national refuse de rejoindre son poste sous le regard complaisant de sa hiérarchie ? Lequel du magistrat militaire, le Colonel Modibo Issa Georges Kéïta ou du président de la transition Bah N’Daw sortira vainqueur de ce bras de fer. L’avenir nous le dira certainement ! Mama PAGA Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Protection civile du Mali : Le DG se réjouit de la montée en puissance de sa structure et fait des plaidoiriesProtection civile du Mali : Le DG se réjouit de la montée en puissance de sa structure et fait des plaidoiries
      02/03/2021MEDIAS / SOCIETELe Mali, à l’instar des autres pays du monde, a célébré hier, lundi 1er mars 2021, la journée internationale de la protection civile. C’était l’occasion pour le Directeur général de la Protection civile du Mali, le colonel major Seydou Doumbia de faire le point des activités de l’année écoulée et faire également une plaidoirie auprès des autorités transitoires afin de faire la Protection civile du Mali la plus enviée dans la région. C’était sous l’égide du vice-président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. « Une forte protection civile pour préserver l’économie nationale », c’est le thème qui a été retenu cette année. L’objectif recherché par l’Organisation internationale de la Protection civile, selon le colonel major Seydou Doumbia, c’est d’alerter tout un chacun sur les conséquences économiques des catastrophes sur les infrastructures, les outils de production et les acteurs économiques. « Il est donc nécessaire de les protéger car les catastrophes n’épargnent aucun secteur », a déclaré le Directeur général de la Protection civile du Mali. Selon lui, la protection civile, à travers ses multiples interventions, lutte contre les catastrophes. Elle contribue donc à la croissance économique du pays. Pour le DG, le colonel major Seydou Doumbia, le Mali est en phase avec ce thème.  Cet aspect était, selon lui, déjà pris en compte dans la priorité N°3 du cadre d’action Sendai 2015-2030. Les efforts dans le cadre du renforcement des services de la protection civile Au Mali, la protection civile monte en puissance. Elle a connu beaucoup d’amélioration ces dernières années. C’est en tout cas ce qu’a déclaré son Directeur général. « Notre pays a consenti des efforts gigantesques pour renforcer ses services de protection civile, notamment à la faveur de l’adoption et la mise en œuvre de la Loi de Programmation Relative à la Sécurité intérieure (L.P.R.S.I) 201-2021 », a déclaré le DG qui a ajouté que les « effets positifs de la mise en œuvre de cette Loi se traduise par des secours efficaces et de proximité aux populations ». Mais le DG déplore que cette loi arrive à terme alors qu’il y a encore des défis à relever. C’est pourquoi il a sollicité soit d’adapter une nouvelle loi de programmation ou prendre toute autre disposition similaire en vue de soutenir l’élan ainsi amorcé. Les réalisations de la protection civile du Mali en 2020 2020 a été une année beaucoup difficile, surtout avec la maladie à coronavirus. En plus de cette pandémie, les accidents de circulations, les effondrements de maisons ; les inondations…ont été nombreux. Mais à chaque incident, la protection civile malienne a joué son rôle, selon le colonel major Seydou Doumbia. D’abord, beaucoup d’efforts ont été, à ses dires, consentis dans l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel. Les acquis à ce niveau, en 2020, sont : l’adoption de deux textes réglementaires afin de doter la Direction générale de la protection civile d’une nouvelle organisation adaptée aux réalités de l’heure. Dans le domaine du renforcement des effectifs et de la formation, le DG indique que le recrutement et la formation continue de nouveaux personnels se poursuivent activement, conformément à la Loi de programmation relative à la sécurité intérieure 2017-2021.  A en croire le DG, la protection civile du Mali comptera d’ici fin 2021, 4000 hommes, contre 1200 en 2015. En ce qui concerne le renforcement des capacités opérationnelles, le DG a cité, entre autres : la réception ambulance d’intervention ; la donation de deux engins d’incendie par le gouvernement du japon ; la donation d’un important kit de lutte contre l’épidémie de Covid-19 ; la donation, par la France, de deux postes médicaux avancés pour la prise en charge médicale de nombreuses victimes lors d’une crise de catastrophe… Dans le domaine des infrastructures, un titre foncier de 05 hectares a été attribué à la protection civile pour la construction de l’École nationale. Des avancées certaines ont été enregistrées dans le domaine du maillage du territoire. « Nous notons avec beaucoup de satisfaction l’ouverture des directions régionales de la Protection civile de Nioro, Dioïla, Bougouni et Koutiala ainsi que la récente nomination des Directeurs régionaux de Nara, San, Bandiagara,  Kita et Douentza », a entonné le Directeur général de la protection civile. En ce qui concerne les interventions, selon son DG, la protection civile du Mali a effectué 23 200 interventions en 2020, contre 22 857 en 2019. Au cours de ces interventions, dit-il, 112 400 personnes ont été assistées et secourues.  En plus de ses interventions, de sa participation active dans la lutte contre la pandémie du covid-2019, la protection civile du Mali a, selon son DG, assisté 84.474 rapatriés de plusieurs nationalités. Avant de terminer, le DG de la protection civile a plaidé pour la fin des travaux de l’école nationale de la protection civile d’ici 2022. Il a dit souhaiter que cette école leur permette de rivaliser les services de protection civile les mieux formés à travers le monde. « Telle est notre seule et unique doléance auprès de votre haute bienveillance, M. le vice-président de la transition », a plaidé le colonel major Seydou Doumbia. Boureima Guindo Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Abdel Kader Maïga à la CMA : « Votre mauvaise foi est criarde… »Abdel Kader Maïga à la CMA : « Votre mauvaise foi est criarde… »
      02/03/2021MEDIASLors d’un débat sur les antennes de Africable télévision à propos de l’Accord d’Alger, le vendredi 26 février dernier, le président du mouvement contre la partition du Mali, Abdel Kader Maïga a fortement dénoncé le jeu  « incohérent »  de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dans la résolution de la crise malienne. Il a dit haut ce que la majorité des Maliens pensent bas au sujet de ces mouvements. Avec en face, le porte-parole de la CMA Attaye Ag Mohamed aussi membre du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), M. Abdel Kader Maïga a pointé du doigt la CMA comme responsable de tout le malheur du Mali aujourd’hui. « C’est à cause de votre action que le Mali a perdu les deux tiers de son territoire » a-t-il indiqué s’adressant au porte-parole de la CMA avant d’évoquer la question de la révision constitutionnelle. Selon lui, la révision n’est pas possible à la circonstance actuelle du pays « l’article 118 de la constitution du Mali   mentionne qu’il n’est pas possible de réviser la constitution tant qu’il est porté atteinte à l’intégrité territoriale de nation » a-t-il rappelé. Là également, il dira que c’est la CMA qui a conduit le Mali dans ce problème et elle ne doit pas parler de la révision constitutionnelle. A croire M. Maiga, la CMA se trompe en pensant faire croire qu’elle est en train de défendre les populations du Nord   alors qu’elle se défend, elle seule.  « Les populations du nord ne sont pas des sédentaires, elles ne sont pas des nomades authentiques du nord. Les populations du nord c’est uniquement vous » a-t-il indiqué. Pour soutenir cette hypothèse, il a rappelé qu’il n’y a que trois parties qui sont représentées dans le CSA. Selon le président de la coalition contre la partition du Mali, à part la Gatia  qui est aujourd’hui avec les vrais Maliens qui se battent pour le Mali, tous  les autres groupes sont du côté de la CMA. « Les narcotrafiquants cités dans les résolutions des Nations Unies sont de votre côté, ceux que les experts des Nations Unies ont indexé comme étant des terroristes sont de votre côté » a-t-il indiqué. Pour lui, la volonté de la CMA n’est pas de défendre toute la population du nord. « Si vous voulez que toute la population du nord soit avec vous, pourquoi vous n’avez pas pensez à ça dans la composition du dernier organe que vous avez créé (la zone de développement du nord) », a-t-il posé la question à Ataye Ag Mohamed. Selon lui, sur 26 personnes, il n’y a que 5 sédentaires. « Vous avez mis les autorités intérimaires régionales à Gao, sur 11 personnes, il n’y a que 2 qui sont de Gao. Même les femmes que vous avez mis dans le CSA au nom de l’inclusivité ne sont pas été désignées lors d’une assemblée générale.  Ce ne que vos sœurs et cousines » a dit Abdel Kader Maïga. Concernant le projet de découpage territorial également, M. Maiga dénonce le fait que Kidal se retrouve avec huit cercles. « En 2017, Kidal n’avait pas 85 OOO habitants. De ce fait, pourquoi Kidal peut se retrouver avec 8 cercles pendant que Tombouctou qui fait 800 000 habitants n’a pas six cercles » s’set-t-il posé la question en ajoutant qu’il n’y a pas de sincérité dans leur jeu. Selon lui, la communauté internationale est également complice dans tout ce que fait la CMA sinon elle n’allait pas cautionner la création de la zone de défense par la CMA ses soi-disant « fêtes indépendance » chaque année. Pour lui, s’il y a des gens qui écoutent la CMA, c’est à cause du mensonge de ses responsables. « Votre mauvaise foi est criarde, et vous savez mentir et manipuler l’opinion nationale et internationale » s’est-t-il adressé au porte-parole En conclusion, M. Maiga  a évoqué une étude du centre Karter qui indique que l’application de l’Accord est en retard à cause du Mali et de la CMA qui refuse de déposer les armes. Avec leur nombre important dans le gouvernement, M. Maiga a indiqué que si cette bonne foi tant réclamée par la CMA était vraie, ses membres allaient sortir publiquement pour demander pardon au peuple malien pour les 5000 morts après la signature de l’Accord pour la paix. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Convoitise de terre de l’IER par la mairie de la Commune I du district de Bamako : La révolte des chercheurs !Convoitise de terre de l’IER par la mairie de la Commune I du district de Bamako : La révolte des chercheurs !
      02/03/2021MEDIAS / SOCIETELes chercheurs de l’Institut de l’économie rurale (IER) ont, le jeudi dernier, dit « non à toute convoitise des espaces de l’IER par la mairie de la commune I de Bamako ». C’était à la faveur d’une conférence de presse. À l’occasion de la conférence de presse, Yacouba Katilé, non moins secrétaire générale de l’UNTM qui était aussi présent disait que les doléances des conférenciers faisaient partie de leurs griefs. Ainsi, c’est après le soutien manifeste de Katilé que le professeur Bamory Diarra prendra la parole .D’après lui, l’institut de l’économie rurale (IER) fût crée le 29 novembre 1960.Ses missions consistent  à assurer  la coordination des différents types de recherches menées dans le pays. À ce titre, explique le professeur, l’institut conduit des études techniques de développement agricole. Erigé en établissement à caractère scientifique et technologique en 2001,l’IER est chargé de contribuer à la définition et à la mise en œuvre des objectifs et moyens de recherche et d’études au service du développement agricole ; d’élaborer et de mettre en œuvre les programmes de recherche agricole ; d’assurer en appui technique au développement agricole…lit-on dans le document des conférenciers. D’après Bamary Diarra, l’institut est organisé en une (1) seule direction générale et six (6) centres régionaux de recherche agronomique. Des centres opérant à travers le réseau de 9 stations et 13 sous-stations, indique-t-on. En effet, en 1906, la famille fondatrice de Bamako a légué 1068 ha aux français pour ériger une structure d’expérimentation agricole pour l’Afrique francophone, lit-on dans le document des conférenciers. En 2007, énoncent-ils, la mairie de la commune I a cassé  le mur d’enceinte de l’institut et a procédé au morcèlement d’une zone au profit d’un particulier. Via cette conférence, les chercheurs ont dénoncé qu’en 2018, 5 ha desdits espaces ont été accaparés par la population avec l’appui de la mairie de la commune I. Les chercheurs déplorent que ces prédateurs fonciers fassent semblant de croire  que ces terres de recherche de l’IER sises à Sotuba constituent une réserve foncière pour la commune I, voire  pour les descendants des travailleurs installés dans la zone. Une idée profitant de laquelle, disent-ils, ces prédateurs établissent toute une chaine dynamique de complicité « vicieuse » à plusieurs bases. Ce, en cherchant des appuis relais dans les commissariats de police ; dans la justice ; la mairie ; dans l’administration et sphère politique moyennant des promesses de parcelle ou équivalent, explique-t-on dans leur document. « Par ces astuces, ces agresseurs fonciers ont pu avoir  des zones de recasement de plus de 80 ha et exercent une convoitise de plus de 100 ha encore sur cet espace attribué par l’Etat à l’IER », ont dénoncé les conférenciers. Estimé à une superficie de 1068 ha, il était impensable de voir la réduction de cet espace sous le régime de Modibo Keita. « Moussa Traoré l’a jalousement protégé en déguerpissant les bidons villes du domaine de l’IER. Par contre, le régime d’Alpha Oumar Konaré l’a amputé de 800 ha. En dépit de ce comportement incompréhensible, expliquaient-ils, il nous a été donné le titre foncier de 268 ha restant qui avaient été clôturé ». Malgré tout, ces terres de l’IER sises à Sotuba continuent d’être convoitées par la mairie de la commune I. En tout cas, les chercheurs l’ont largement décortiqué : « En dépit de tout ce qui procède, les terres de recherche de CRRA de Sotuba sont une fois de plus convoitées par la mairie de la commune I. Elle dit intervenir pour le compte de certains habitants de Sotuba village qui se réclament propriétaires d’une zone appelée ‘’Tchènindjè’’.Cette zone couvre 71 ha ».Pourtant, ces 71 ha sont déjà occupés par les projets de recherche sur les dromadaires et le système d’irrigation financé par l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA) et la sérothérapie du laboratoire central vétérinaire. En tout état de cause, même si de nombreux espaces ont été déjà perdus sur les 1068 ha, les conférenciers se disent prêts à ne pas lâcher ces 71 ha dont la mairie veut récupérer cette fois-ci. Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Caisse malienne de sécurité sociale : les travaux de la phase expérimentale de la mise en place des indicateurs et tableaux de bord actuariels de la CIPRES débutéeCaisse malienne de sécurité sociale : les travaux de la phase expérimentale de la mise en place des indicateurs et tableaux de bord actuariels de la CIPRES débutée
      02/03/2021MEDIAS / SOCIETEL’espace Maeva de Hamdallaye a abrité ce lundi 1er mars 2021, la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur la phase expérimentale de la mise en place des indicateurs et tableaux de bord actuariels dans les OPS pilotes de la CIPRES. Présidé par le Secrétaire général du ministère de Santé et du Développement social, cet atelier qui durera près de deux semaines est initié par la Caisse malienne de la sécurité sociale (CMSS) pour renforcer les capacités des acteurs en charge de la mise en place des indicateurs et l’élaboration des tableaux de bord actuariels de la structure initiatrice. La cérémonie d’ouverture de cet atelier a enregistré la présence du maire de la commune IV du District de Bamako, Adama BERTHE, du représentant de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), des directeurs centraux de la CMSS… Cet atelier qui durera 12 jours consiste à outiller les délégués venus de toutes les régions du Mali sur les techniques et méthodes de collecte et de traitement de données, la détermination et d’analyse des indicateurs actuariels, la construction d’un tableau de bord actuariel. Il permettra ensuite aussi aux acteurs d’identifier les indicateurs actuariels pertinents pour la gestion de la CMSS ainsi que de concevoir un modèle de tableau de bord de gestion des régimes gérés par la CMSS. Ils seront aussi outillés sur les techniques de réalisation d’un bilan actuariel. Dans son allocution, le maire de la commune IV du District de Bamako, M. Adama BERTHE a tout d’abord félicité la Caisse malienne de la sécurité sociale pour cette belle initiative qui consiste à renforcer les capacités des acteurs en charge de la mise en place des indicateurs et tableaux de bord actuariels en vue de permettre à ladite structure d’atteindre ses objectifs. Pour le maire BERTHE, cette initiative affiche la plus grande volonté des plus hautes autorités du pays à former des cadres plus performants afin d’avoir une administration au service des usagers. Avant de féliciter le gouvernement pour l’initiative qu’il juge salutaire en faveur de la promotion de la formation continue des cadres. Par ailleurs, le Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Aly Diop, représentant du ministre dudit département a tenu à remercier la CIPRES pour l’appui technique et financier à la Caisse malienne de la sécurité sociale pour la réalisation de cet atelier. Il a par la suite remercié la CIPRES pour avoir accepté d’intégrer la CMSS dans le groupe des organismes de prévoyance sociale pilotes pour l’expérimentation relative à l’élaboration des indicateurs et tableaux actuariels. Il a par ailleurs, sollicité davantage l’accompagnement de la CIPRES pour l’appui-conseil des OPS. Avant de réitérer l’engagement de son département pour l’accompagnement de toutes les actions formulées dans ce sens. Quant à Parfait ZOZAN de la CIPRES, il a remercié tout d’abord le gouvernement du Mali, plus particulièrement le ministre en charge de la Santé pour avoir autorisé la participation des Organismes de Prévoyance sociale du Mali aux Travaux de mise en place d’indicateurs et tableaux de bord actuariels dans la zone CIPRES. Pour M. ZOZAN, la protection sociale est un domaine en évolution constante et soumis à une forte pression de l’environnement. Avant de déclarer que « l’activité actuarielle se trouve au centre des techniques qui nous sont offertes pour connaitre les risques de l’environnement sur la gestion des Organismes de prévoyance sociale ». Il affirme cependant que les derrières missions réalisées par la CIPRES, ressort que la majorité des organismes connaissent encore des difficultés à mettre en place et à mener correctement le pilotage actuariel des branches et régimes gérés. « Face à cette situation, CIPRES et l’Institut national d’assurance maladie (INAMI) de Belgique se sont proposés de conclure une convention de partenariat pour le développement et la promotion des activités actuarielles dans la zone », a indiqué M. Parfait ZOZAN. M. ZOZAN a par ailleurs, salué « l’engagement » de la Directrice générale de la CMSS qui, selon lui a voulu accepter que sa structure soit le deuxième organisme, après l’INPS, à abriter les travaux de cette phase expérimentale. Ainsi, dit-il cette phase expérimentale qui fait suite aux formations, regroupe cinq (5) organismes pilotes dont la CMSS, qui est la seule caisse des fonctionnaires de la zone CIPRES à faire partie du panel desdits organismes pilotes. Ibrahim Djitteye Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Inauguration du 2ème pont de Kayes : Un vecteur de développement pour la cité des railsInauguration du 2ème pont de Kayes : Un vecteur de développement pour la cité des rails
      01/03/2021MEDIAS / SOCIETESous la haute présidence du Premier ministre, M. Moctar Ouane accompagné par des membres du gouvernement, a été tenue la cérémonie officielle d’inauguration du 2ème pont de Kayes sur le fleuve Sénégal et ses voies d’accès, le samedi 27 février. Elle a enregistré la présence du ministre des Transports et des Infrastructures Routières, M. Makan Fily Dabo, des autorités coutumières et religieuses de Kayes, des corps diplomatiques, des regroupements des femmes et des jeunes, du maire de la commune rurale de Liberté Denbaya M. Souleymane Diallo. Selon le ministre Dabo les travaux de la construction du pont ont été financés par le budget national à hauteur de 58 milliards de FCFA.     Un véritable ouf de soulagement pour la population de la ville de Kayes. Ce nouveau pont en plus d’apporter un nouveau visage aux ouvrages urbains du chef-lieu de la première région constituera un déclic face à l’embrouillamini qui caractérisait la circulation dans la ville de Kayes à cause des passages fréquents des gros porteurs. Un pont dur comme du rock pour supporter des camions gros porteurs Ce 2ème pont de la cité  des rails a été réalisé par la Société Malienne de Froid, d’Electricité et de Construction (SOMAFREC)  par un type de structure d’acier et de béton, d’une longueur de 541,30 mètres. Il compte 14 travées de 40,30 mètres, il est porté par 15 appuis, dont 2 coulés et 13 piles colonnes et constitué de 68 pieux forés de 10 à 20 mètres de profondeur. Son largueur est de 2×7 mètres. Le largueur des pistes cyclables est de 2×2 mètres, des trottoirs 2×1, 50 mètres et celle du terre–plein central est de 2 mètres.  En ce qui concerne les travaux du 2ème lot ,réalisés par l’entreprise chinoise ( COVEC), ils ont permis l’aménagement de 16,7 km de routes bitumées qui sont reparties entre plusieurs voies. Les voies n°1 et 2 concernent les principales voies d’accès au pont. Ces voies ont été aménagées en 2×2 avec 2 pistes cyclables et 2 trottoirs sur une longueur de 1400 mètres. La 3ème voie a été aménagée sur  une longueur de 4530 mètres, elle   permet d’accéder au quartier Kayes N’Di. La voie n°4  a été aménagée sur une longueur  de 1300 mètres, elle permet la  facilité  d’accès du pont à partir du centre-ville. Elle dispose d’un parking de stationnement pour les véhicules poids lourds en provenance du Sénégal. La 5ème voie permet de desservir le 2ème pont à partir de la RN1 avec une longueur de 9500 mètres, elle contient la rocade de contournement du centre-ville, aménagée  avec 2 accotements. Elle est  consacrée au trafic des poids lourds. Les travaux du 2ème lot ont permis la construction de 15000 mètres linéaires  de caniveaux et d’ouvrages d’assainissement. S’y ajoute la réalisation d’éclairage public de toutes ces voies sur environ 17 km et la plantation de plus de 1300 arbres d’alignement. Une promesse tenue des autorités maliennes Apres avoir souhaité la bienvenue   au PM Ouane et sa délégation, le maire de la commune rurale de Liberté Dembaya, M. Souleymane Diallo, a rappelé que la réalisation de ce pont  était la concrétisation d’une  promesse tenue  par  l’ex président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, suite à la demande de la jeunesse de Kayes  à travers une marche pacifique, le 16 juillet 2016. L’Etat étant une continuité, en plus de ce pont, le maire Diallo a demandé au PM Ouane de leur accompagner pour  la réalisation des équipements de transports (Auto-gare). Au pupitre, le ministre des Transports et des Infrastructures a rappelé que le 1er pont de Kayes a été construit en 1997et il a été mis en service en 1999. Et d’ajouter qu’il a joué un rôle important dans l’approvisionnement de notre pays en denrées de première nécessité pendant la crise de 2002 qu’a connue la Côte d’Ivoire. Un pont qui constituait  un élément essentiel du corridor Bamako-Sénégal par lequel transite la grande partie des importations et exportations du Mali. Qu’en effet, 80% du trafic poids lourd, dit-il, soit environ 1000 camions, transitent quotidiennement par le 1er pont. D’après lui, l’objectif de ces travaux est entre autres : contribuer au désenclavement intérieur et extérieur de notre pays, d’assurer une liaison pérenne entre Bamako et le port de Dakar, et contribuer au renforcement de l’intégration économique et de la coopération sous régionale. A ces dires, le coût des travaux du 2ème pont et ses voies d’accès, y compris le contrôle et la surveillance, s’’élève à 58 milliards de FCFA financés par le budget national. S’y ajoutent  les travaux  de construction et de bitumage du tronçon Kayes-Sadiola, de la route Kayes-Kenieba, d’ailleurs achevés et réceptionnés. L’occasion a été opportune pour le ministre Dabo de signifier que la réflexion est engagée sur la possibilité de réaliser les travaux du tronçon Sadiola –Kénieba, d’une longueur de 160 km ainsi que la construction de deux ponts à Bafoulabé, entre autres, eu regard de leur l’importance dans le désenclavement intérieur. En outre, il a parlé sur les perspectives prometteuses  qui s’offrent dans le domaine du transport ferroviaire. Selon  le ministre Dabo, son département sous l’autorisation du PM Moctar Ouane est engagé à assurer la mise en œuvre  du plan d’urgence de relance du chemin de fer Bamako-Kayes en vue de redonner espoir aux riverains et usagers des rails. Et d’affirmer : « nous sommes conscients que la relance du trafic ferroviaire contribuera à promouvoir l’économie locale, à réduire la paupérisation, à renforcer le ciment sociétal et surtout à prolonger la durée de vie de nos routes ». A cet effet, il a exhorté les usagers de ce pont de préserver ce joyau architectural  avec du civisme, du patriotisme et de la responsabilité. Cela, en évitant des pratiques néfastes, telle la surcharge, ennemi n°1 du pont et de la route. Avant  de les inviter : «  à la prudence, dans le respect du code de la route, en vue d’épargner des vies humaines, car une vie ne se remplace pas. La vie n’a pas de prix ». Toujours selon le ministre Dabo, la sauvegarde de l’infrastructure routière est une obligation et un devoir de tout un chacun. Faire du désenclavement un atout de développement local Pour sa part, le Premier ministre Moctar Ouane a affirmé que ce 2ème pont constitue un vecteur  puissant de communication et du désenclavement et contribue à l’amélioration de la sécurité routière. Selon lui, le gouvernement du Mali continuera de porter une attention particulière au désenclavement intérieur et extérieur des régions du pays dans le cadre d’un projet similaire en préparation. Les autorités de la transition, dit-il, sont résolument engagées à poursuivre les efforts pour la promotion des infrastructures routières qui sont un levier essentiel pour rassurer le développement socio-économique et culturel. Il a invité le ministre Dabo à entreprendre toutes les démarches nécessaires pour lever au  plutôt  les entraves à la relance des activités ferroviaires. Et de  faire  preuve de dévouement et d’engagement pour toujours. Quant au président de la Plateforme  des associations des jeunes  de Kayes, M. Boubacar Niane, face au cliche d’une région des jeunes migrateurs, il dira que la jeunesse de Kayes s’est organisée, formée pour entreprendre des actions à tous les niveaux. Et de déclarer : « nous n’allons plus prendre de bateau et mourir dans la mer désormais, nous avons décidé de nous impliquer dans tous les domaines du développement de la région de Kayes. Il n’est jamais trop tard pour se réveiller, nous sommes convaincus que la jeunesse kayesienne est plus que jamais déterminée à relever les grands défis pour poser des jalons d’un véritable  développement de Kayes ». Il a eu à soumettre des doléances au PM Moctar Ouane au nom de sa plateforme, la première concerne, la reprise du train voyageur, car depuis son arrêt, l’économie de Kayes  est au ralenti ce qui a poussé les jeunes à l’immigration. La seconde doléance dit-il, relève du fait que la population kayésienne souhaite que ce nouveau pont porte le nom Bathily dit Kassé. Envoyée spéciale à Kayes Fatoumata Coulibaly Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Echanges entre le PM Ouane et les cadres de la région de Kayes : S’enquérir des problèmes de la population kayésienneEchanges entre le PM Ouane et les cadres de la région de Kayes : S’enquérir des problèmes de la population kayésienne
      01/03/2021MEDIAS / POLITIQUELe samedi 27 février 2021 dans l’après-midi, le Premier ministre Moctar Ouane a rencontré  les forces vives de la région  de Kayes dans la salle de conférence de la Chambre du Commerce et d’Industrie de Kayes. L’objectif était de s’enquérir des problèmes  auxquels les  Kayésiens sont confrontés. En marge des activités de la cérémonie d’inauguration du 2ème pont de Kayes, le chef du Gouvernement a présidé une conférence de cadres avec les directeurs de services, élus régionaux et responsables des organisations de la société civile de Kayes Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune urbaine de Kayes M. Adama Guindo n’a pas manqué d’exprimer sa joie devant l’organisation d’une telle  activité à Kayes. Il a été reconnaissant, lorsqu’il affirme que l’Etat a fait des efforts dans le cadre de la réalisation de ce 2ème pont pour la ville de Kayes. Faisant l’historique des grandes réalisations d’infrastructures routières, il dira qu’entre le plus  ancien pont et le 1er, Kayes a attendu 74 ans. Maintenant entre le 1er  et le 2ème  pont, le temps écoulé a été de 20 ans et qui a coûté au budget national 58 milliards de FCFA. Avant de conclure son intervention, il a tenu à soumettre certaines doléances à l’attention du PM Ouane. La première est relative à la réalisation d’une Université à Kayes. Celle qui aura la particularité d’être différente des autres universités du pays. A savoir, une université technique qui porte le développement, dotée de tous les équipements nécessaires. Le Maire Guindo a aussi plaidé pour le renforcement du plateau technique de l’hôpital Fousseyni Daou, situé à peu près à 600 km de Bamako. La 3ème doléance concerne,  la réalisation d’un  lycée public de Kayes N’DI pour diminuer l’accident de la circulation des élèves. Pour finir, il a formulé la demande de doter la Direction régionale de l’Energie du Mali des moyens adéquats pour la permettre de mieux couvrir la ville de Kayes, surtout en éclairage public. De son côté, la porte-parole des associations des femmes de Kayes, Mme Mama Camara  a déploré que l’application de la loi n°052 n’est pas respectée dans les services publics de la région de Kayes. Selon elle, aujourd’hui la région de  Kayes comporte  52 services  sans aucune femme en poste de responsabilité. A son tour, le président du conseil de cercle de Kayes, M. Modibo Timbo est revenu sur  les préoccupations de relance d’urgence du chemin de fer. En ce qui concerne la réalisation du nouveau lycée à Kayes, il a souligné que sa structure est engagée à cet effet, en partenariat avec l’Académie d’enseignement et le Gouvernorat. Toujours selon lui, son conseil a mis à  disposition 3 hectares pour la construction d’un centre de santé de  référence à Kayes Ba. Les travaux avaient commencé depuis 2008, suite à l’acquisition du financement pour un délai de 18 mois. Et d’ajouter : « qu’ils ont  été arrêtés suite à l’intervention de l’équipe technique qui avait déclaré que la construction ne répondait pas à la norme ». Pour répondre à toutes ces doléances évoquées au cours de cette conférence des cadres, le PM Ouane dira que leurs préoccupations seront prises  en charge dans sa globalité. Pour le cas des personnes vivants avec handicap leur nomination à des  postes de responsabilité sera encouragée. Le PM Ouane lors de cette séance a fait un bref aperçu sur les efforts du gouvernement de la transition dans la prise en compte des Maliens partout à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Dans cette même veine, il a tenu à faire savoir aux responsables administratifs et des organisations de la société civile de Kayes que son Gouvernement est pleinement engagé dans le processus de sécurisation du pays. Cela, en dotant nos forces de défense et de sécurité  de moyens  adéquats.  Par  Fatoumata Coulibaly, envoyée spéciale à Kayes Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Réalisation du 2ème pont de Kayes et ses voies d’accès : La joie des kayésiensRéalisation du 2ème pont de Kayes et ses voies d’accès : La joie des kayésiens
      01/03/2021MEDIASSamedi, la population de la cité des rails a magnifié sa joie au regard de la réalisation de ce nouveau pont au profit de la ville de Kayes sur le fleuve Sénégal. Un pont qui a été réalisé avec le budget national de l’Etat à hauteur de 58 milliards sur une longueur de 541,30 mètres avec ses voies d’accès. Nous avons recueilli les sentiments de quelques habitants de la ville. Soumaila Cissé, président de l’association ‘’Pour nous de Kayes’’ : « J’invite la jeunesse de Kayes à rouler prudemment sur ce nouveau pont » « Je suis très ému devant cet évènement historique de l’inauguration du nouveau pont de Kayes. C’est nous la jeunesse de Kayes qui a réclamé ce pont depuis sous le régime d’IBK. A l’époque nous étions très fatigués de la situation d’embouteillage sur le 1er pont. Dans la matinée à partir de 7 h, on pouvait faire 30 minutes sans y traverser et à 18 h c’était la même chose. Et entre Kayes N’Di et Kayes Ba on pouvait faire 2 h de temps. Mais aujourd’hui, cette réalisation va permettre de nous soulager. De ce fait, les gros porteurs qui traversent le pont en passant par la ville, vont maintenant circuler sur le 2ème pont sans rentrer dans la ville. Cependant, par rapport à l’organisation de cet évènement,  ils ont mis en place un comité au niveau du Gouvernorat, en mettant la jeunesse de côté. Nous n’avons pas été impliqués dans l’organisation. C’est nous le maillon principal du développement. Sans la jeunesse le développement du pays  est impossible, à fortiori celui de la région. En ce qui concerne la sécurité routière sur ce nouveau pont et ses voies d’accès, j’invite la jeunesse à rouler prudemment, car nous sommes l’avenir de notre pays. Même aujourd’hui on a déploré beaucoup d’accidents de circulation sur certaines voies d’accès du pont,  lors de la cérémonie d’inauguration» Fifi Kouyaté, résidente à Kayes Kasso : « Le gouvernement doit aménager le 1er pont, sinon il comporte des risques» «  Je ne sais pas  comment remercier le bon Dieu d’avoir donné ce joyau architectural à la population de Kayes. La construction de ce pont  c’est pour le développement de Kayes et la sécurité de la population. Mon mari a été victime d’accident de circulation de retour du travail à Kayes N’DI un soir sur le 1er pont, il était en moto. Un camion Benn a forcé la route pour écraser mon mari tombé devant lui sur le pont. Des gens m’ont appelé au téléphone en m’informant  qu’il a fait un accident. Directement je suis parti sur le lieu, j’avais trouvé que Dieu a fait son travail. Je garde en mémoire cette triste image. C’est pourquoi la réalisation de ce 2ème pont sera l’occasion, à mon avis de réduire le nombre de femmes veuves pour accident de circulation à Kayes. J’invite le gouvernement de revoir le 1er pont pour l’aménager sinon il comporte toujours des risques énormes pour la préservation des vies des Kayésiens ». Par Fatoumata Coulibaly Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • Dicko-Issa Kaou Djim : Début d’une adversité atroceDicko-Issa Kaou Djim : Début d’une adversité atroce
      01/03/2021MEDIAS / POLITIQUELe divorce entre l’imam Mahmoud Dicko et son discipline gendre, Issa Kaou Djim, devient, enfin une réalité. Maintenant, c’est le début d’une adversité atroce, car le second a accusé le premier d’être en train de « tirer les ficelles » entre lui et ceux qui l’ont éjecté de la CMAS. Politiquement, leurs chemins se sont séparés et le clash a déjà commencé. Les qualificatifs « le très respecté, le très sage, l’éclairé … » ont disparu dans le vocabulaire du puissant président de l’ACRT quand il s’agit de l’imam Mahmoud Dicko, celui-là au nom duquel il parlait depuis des années. Aujourd’hui, Issa Kaou Djim ne partage plus la vision politique de son « éclairé » imam. « Je ne suis plus dans la vision politique de l’imam. Je suis, moi-même, mon propre leader. Ma vision, c’est de soutenir la réussite de la transition », a-t-il déclaré sur le web TV Ouverture média. Le célèbre auteur du « le très respecté, le très sage, l’éclairé … » accuse l’imam Mahmoud Dicko d’avoir abandonné la CMAS et d’être à la base du bicéphalisme qui y règne. « L’imam a laissé la CMAS. Il voulait seulement que l’histoire finisse sans qu’il ne se prononce dessus. Moi je bois du lait (synonyme d’intelligence chez les peuls). Pour une fois, je ne suis pas d’accord avec lui », a laissé entendre Issa Kaou Djim avant d’ajouter : « ils ont dit que les clubs de soutien à l’imam sont allés le voir et il leur a demandé de délocaliser leur assemblée générale à Quinzambougou. Qui tire les ficelles ? C’est l’imam ». Cette sortie de Issa Kaou Djim montre clairement que le divorce entre lui et son beau-père est consommé. Aussi, en analysant son discours, on comprend aisément que le disciple est déchu du maître. Il regrette que l’imam ne joue pas franc jeu avec lui. Début de l’adversité Issa Kaou Djim qui ne se reconnait plus dans la vision politique de l’imam Mahmoud Dicko, soutient le vice-président de la Transition qu’il qualifie de « l’imperturbable, l’incontournable, le patriote Assimi Goïta ». Il réclame, partout, la candidature de ce dernier. L’imam Mahmoud Dicko et ses éléments peuvent-ils soutenir une candidature de Assimi Goïta ? Difficilement. Selon Issa Kaou Djim, des proches à Dicko, dont le porte-parole du gouvernement, Mohamed Salia Touré, soutiennent la candidature du PDG du groupe CIRA, Seydou Coulibaly au compte de l’Adema. Or, lui il est hostile aux grands partis comme l’Adema, le RPM et l’URD. Il est donc à combattre Seydou Coulibaly même si ce dernier sera le candidat de l’imam Dicko. Au-delà de cet aspect, l’imam ne pourra plus soutenir un Assimi Goïta dont Issa Kaou Djim a appelé à être candidat. Cela, à cause de la nouvelle position du disciple imprudent. Or, si le colonel Assimi Goïta se présentait candidat et que l’imam Mahmoud Dicko soutenait un autre candidat, ça sera l’affrontement politique entre lui et Issa Kaou Djim. Donc, soit l’imam prépare sa retraite politique ou l’affrontement entre lui et Issa Kaou Djim aura lieu. Un divorce qui nuit à Mahmoud Dicko Malgré tout ce qu’on peut reprocher à Issa Kaou Djim, son divorce avec Mahmoud Dicko nuit gravement à ce dernier. L’imam de Badala sort perdant dans cette histoire pour plusieurs raisons. D’abord, il ne peut pas se rabaisser au niveau de Issa Kaou Djim pour toujours sortir et se justifier par rapport aux accusations à son encontre. Donc beaucoup le jugeront selon ces accusations. Aussi, après 20 ans de collaboration, Issa Kaou Djim connait bien l’imam. Ils auront certainement fait beaucoup de choses ensemble ; certainement des affaires clean et non ensemble. Issa Kaou Djim est considéré comme celui qui connait bien Dicko. Aujourd’hui, même s’il dit de faux sur l’imam, ses propos seront pris pour de l’argent comptant. Donc ce divorce risque de s’envoler avec le peu de crédibilité qui reste en l’imam Mahmoud Dicko. Au-delà de la personne de Issa Kaou Djim, on se pose la question : pourquoi les associations créées pour le soutien de l’imam Mahmoud Dicko connaissent presque toutes le même sort ?  Il doit donc y avoir un problème au niveau de l’imam, lui-même. Boureima Guindo Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
    • De la transition à la IVe République au MaliDe la transition à la IVe République au Mali
      01/03/2021MEDIAS / POINT DE VUELa récente crise démocratique, politique et institutionnelle a abouti à une alternance forcée au Mali. En conséquence, de militaires entrent sur la scène politique ouvrant une période de transition. Une Charte de la transition a été adoptée par la junte militaire au pouvoir. Cette Charte sert d’un cadre constitutionnel et institutionnel à la gestion de la transition. Cette même Charte se propose de compléter la Constitution du 25 février 1992 dans la perspective de résoudre la crise institutionnelle et politique alors qu’elle a été adoptée en dehors des voies légales. Il est ainsi constant que cette Charte démontre clairement la suspension implicite de l’ordre constitutionnel établi par le constituant de 1992. Cela suscite la remise en cause des acquis démocratiques de 1991 et les limites de la Constitution ainsi que les des institutions de la IIIe République malienne. Ce faisant, sans se prononcer sur les irrégularités procédurales et la crise de normativité que cette Charte suscite, nous pouvons nous interroger sur les lacunes de la séparation des pouvoirs, la représentativité du peuple, le système électoral et les possibilités de mise en place de nouvelles institutions post-transitionnelles qui seront plus adaptées au contexte malien. De ce fait que doit-on faire : Changer de République ? Réviser la Constitution ou adopter une nouvelle Constitution ?  Adapter les institutions existantes ou créer de nouvelles institutions ? Conserver le processus électoral actuel ou opter pour un nouveau processus électoral ? À l’aune de ce qui précède, il serait opportun de formuler une série de propositions d’amélioration juridique et institutionnelle dans une nouvelle République (IVe République). Il est de première importance que le peuple du Mali s’intéresse à cette possibilité du renouveau de sa démocratie. Pour ce faire, nous proposons un modèle de régime politique qui n’existe nulle part à travers le monde mais qui sera adapté aux réalités socio-politiques maliennes. La transition actuelle est donc l’occasion d’ouvrir les débats sur ces sujets, afin de mettre en place des nouveaux principes de gouvernance et des institutions adaptés répondant aux attentes du peuple malien. Le Pouvoir exécutif : le nécessaire dépassement du bicéphalisme actuel Dès le début de la IIIe République jusqu’à nos jours, le pouvoir exécutif, composé d’un président de la République élu au suffrage universel direct et d’un premier ministre, chef du gouvernement. Ce bicéphalisme inadapté à nos réalités socio-politiques ne cesse d’être grippé par de nombreuses crises gouvernementales entrainant à mainte reprise le changement de premier ministre. Il s’agit des conséquences directes des crises politiques au sommet de l’Etat. Cette situation chronique de changement de premier ministre révèle le caractère monocéphale dans la pratique institutionnelle du pouvoir exécutif.  En d’autres termes, le premier ministre ne décide quasiment rien sans l’accord du président de la République.  La forme tient donc le fond. Compte tenu de cette situation, il est opportun de proposer un modèle d’Exécutif équilibré, représentatif et dynamique sous une nouvelle République (IVe République). En premier lieu : On pourrait plaider en faveur de la suppression du poste de premier ministre, car ce dernier apparaît comme « un super-ministre », c’est-à-dire il n’est pas le véritable chef du gouvernement dans la pratique. En second lieu : un président et un vice-président de la République seront élus au suffrage universel direct à un tour pour un mandat de 6 ans non renouvelable. Cette proposition peut apparaître un peu surprenante, pourtant, elle ne constitue pas une transposition du modèle américain au Mali, mais une sorte de régime représentatif à la malienne reposant sur une configuration permettant au candidat arrivé à la tête des élections d’être élu président de la République et le candidat arrivé en deuxième position d’être élu vice-président de la République. Un tel système garantit mieux la représentativité du peuple. Ce mode de scrutin permet, par exemple, de ne pas confier la gestion de l’Etat au seul candidat arrivé en tête avec plus des voix, mais plutôt d’associer aussi le candidat arrivé en seconde position afin de garantir réellement la souveraineté du peuple et de sa représentativité. Cette proposition peut conduire à un questionnement par le lecteur, car il peut s’interroger sur le fait que deux candidats qui n’ont pas les mêmes programmes ne peuvent collaborer pour gérer les affaires de l’Etat.  C’est si vrai, toutefois le modèle que nous proposons ne laissera pas le choix aux candidats, car les grandes orientations de la gestion étatique viendront directement du peuple à travers le Conseil du peuple (cf. infra). Quant au critère de mandat unique, cela permet au président et son vice-président de se consacrer pleinement sur l’exécution de leurs programmes approuvés par le Conseil du peuple sans être divertis par les enjeux de préparation d’un nouvel mandat. En troisième lieu : pour le fonctionnement de ce système, le président et son vice-président seront de véritables exécutants des décisions du peuple en raison de l’existence d’un Conseil du peuple et d’une Assemblée nationale renforcée (cf. infra). Le Président sera à la tête d’un cabinet avec des ministres qui seront responsables devant lui individuellement et collectivement. Cela dit, l’Assemblée nationale ne pourra plus engager la responsabilité du « cabinet gouvernemental » en votant une motion de censure. Quant à l’action du cabinet gouvernemental, elle sera contrôlée par les commissions d’enquête parlementaires. Toutefois, il convient de conserver les questions orales auxquelles devraient répondre un représentant du cabinet gouvernemental devant les parlementaires. Cela implique, l’idée selon laquelle, le pouvoir exécutif ne peut dissoudre l’Assemblée nationale. En cas de difficultés entre l’exécutif et l’Assemblée nationale, le Conseil du peuple tranchera le conflit politique. Par rapport au vice-président, il n’est pas membre du cabinet gouvernemental. Pour son rôle, il existe deux options.  Soit il représente le président de la République, à la demande de celui-ci, sur toutes les questions relevant de sa compétence.  Soit il sera prévu dans la Constitution un bloc de compétences au profit du vice-président et cela ne l’empêche pas de représenter le président de la République ou de le remplacer en cas de décès, d’incapacité ou d’empêchement jusqu’à l’échéance de leur mandat unique de 6 ans. La deuxième option semble être plus pertinente que la première. Le pouvoir législatif : la diminution du nombre des députés au profit de la création d’un « Conseil du peuple » 2.1. L’Assemblée nationale : L’Assemblée nationale est au cœur de la démocratie en raison de son rôle. C’est la représentation du peuple.  Or, les pratiques ont démontré trop de libéralités des politiciens, car une fois élus, ils agissent au nom de leurs partis et non pas celui du peuple.  De même, ces derniers changent régulièrement de partis, sans aucune prise en compte de la représentativité du peuple. Autrement dit, l’architecture actuelle de l’Assemblée nationale sous la IIIe République semble être le parlement du parti victorieux aux élections présidentielles. En premier lieu : en raison de ce constat, il est proposé de limiter le nombre des députés à 85 au lieu de 147.  Cette diminution s’impose en raison des contraintes budgétaires et surtout du fait que les députés semblent ne plus jouer leur rôle de garde-fou contre les abus de l’Exécutif dans la gestion des affaires publiques. En outre, cela permet de garantir au moins 3 députés pour chaque Région du Mali qui sont au nombre de 17. En ce sens, il y aura au moins 3 à 6 circonscriptions électorales selon le nombre d’habitant dans chaque Région. Un député sera élu dans chaque circonscription électorale après un scrutin à tour unique. Il s’agit du scrutin uninominal majoritaire à un tour qui s’oppose au scrutin plurinominal (scrutin de liste) à deux tours.  De plus, le scrutin à un tour est toujours plus avantageux en termes de dépense publique. En second lieu : un système de mandat unique de 4 ans sera imposé. Ce mandat de 4 ans permet d’éviter l’éclipse du pouvoir Exécutif sur l’Assemblée nationale. Cette alternance législative renforcera le parlement et garantira l’équilibre entre l’Assemblée nationale et l’Exécutif. Dans cette orientation, une interdiction de changer de parti au cours d’un mandat législatif sera imposée. En troisième lieu : au-delà des critères d’éligibilité existants, un critère de diplôme doit être prévu. On peut, par exemple, exiger au moins l’obtention d’un diplôme de baccalauréat ou équivalent afin de pouvoir se présenter aux élections législatives. Par ailleurs, sans créer un Sénat, nous proposons la mise en place d’un autre organe mieux représentatif et populaire que je nomme « Conseil du peuple ». Le Conseil du peuple En premier lieu : il serait au préalable indispensable de supprimer le Haut Conseil des Collectivités et le Conseil Economique, Social et Culturel dont leur place est moins pertinente. En second lieu : un Conseil du peuple sera créé. Il sera un organe législatif et représentatif populaire. Les membres de ce Conseil ne seront pas rémunérés à l’exception de certaines indemnités (détails infra).  Le Conseil du peuple sera composé de l’ensemble des maires et des chefs de village. Ces derniers seront des membres permanents du Conseil.  En revanche, les maires se succèdent selon les élections à la tête de leurs communes. Une telle composition est le moyen optimal pour garantir une véritable démocratie populaire et représentative. C’est une sorte de démocratie directe permettant d’impliquer davantage le peuple dans toute sa composante à la détermination des politiques générales de la Nation. Aussi, la souveraineté du peuple sera réellement garantie. En troisième lieu : en termes de fonctionnement, le Conseil du peuple se réunira en sessions ordinaires au moins deux fois par an afin d’adopter les grands axes des réformes politiques, économiques, sociales et sécuritaire. Le Conseil du peuple pourra se réunir en session extraordinaire à la demande de l’Exécutif ou de l’Assemblée nationale sur tout sujet concernant la vie de la Nation. Les décisions du Conseil du peuple s’imposent non seulement sur l’Exécutif mais aussi sur l’Assemblée nationale. Toutefois, les membres du Conseil du peuple ne seront pas rémunérés en raison du fait qu’ils sont déjà des représentants de leurs communes ou de leurs villages.  Leur qualité de membre du Conseil ne sera que la continuité au niveau national des mandats qui leurs sont confiés. En revanche, les frais de déplacement, d’hébergement et des primes journalières pendant la durée de chaque session seront prises en charge par l’Etat. Le Pouvoir judiciaire : une nécessaire modification de nomination des juges et la création d’un parquet autonome. Le système judiciaire actuel est dans l’impasse entre l’insuffisance des moyens et son incompréhension par la population.  Autrement dit, l’offre actuelle de justice est sous l’influence de diverses pratiques négatives. De ce fait, nous formulons une proposition consistant à réfléchir à des évolutions, notamment l’adaptation dynamique de la justice malienne. 3.1. La valorisation d’un autre nouveau mode de nomination et renforcement de l’office du Conseil supérieur de la magistrature Dans le système actuel, le Conseil supérieur de la magistrature est l’organe qui veille sur l’indépendance des magistrats.  Pourtant, ce même Conseil est présidé par le président de la République, qui est en même temps le chef de l’Exécutif.  Cela soulève donc de difficultés.  L’indépendance du pouvoir judiciaire est donc compromise. À cela s’ajoute, le pouvoir de nomination des magistrats qui est confié à l’exécutif.  Tous les chefs des juridictions, tous les procureurs de la République, les procureurs généraux, les juges d’instruction et les juges du siège sont nommés par décret.  Certes, cette prérogative est exercée sous contrôle du Conseil supérieur de la magistrature. Toutefois, cet organe lui-même semble être organisé selon le bon vouloir du chef de l’Etat. Ce mécanisme est donc source d’influence négative sur l’indépendance du juge et un moyen de subordination. Ainsi, pour améliorer cette situation, le statut du Conseil supérieur de la magistrature a très clairement besoin d’une modernité. Il faut nécessairement une réelle garantie statutaire des magistrats de sorte que l’indépendance du parquet soit acquise. En ce sens, on pourrait, par exemple, confier exclusivement la nomination des membres du Conseil supérieur de la magistrature au Conseil du peuple (cf. supra) et tout en renforçant ses pouvoirs dans le processus de nomination des magistrats. Par la suite, la nomination des magistrats pourrait être confiée exclusivement au Conseil supérieur de la magistrature, après accord de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, face aux contraintes budgétaires, le recrutement des personnels supplétifs temporaires pourrait contribuer à l’efficacité de la justice.  Cela pourrait, d’une part, être la création des postes d’intervenants hors magistrats (juristes expérimentés, tels que les universitaires ou certains fonctionnaires en détachement…) qui siégerons accessoirement selon les besoins.  D’autre part, on peut ouvrir des postes d’assistant de justice auprès des juridictions.  Ces assistants peuvent apporter un soutien considérable aux magistrats en matière de recherches juridiques et de rédaction des projets de décisions… Ces assistants peuvent être des détenteurs de masters ou des docteurs en droit.  Ils peuvent être recrutés sous contrat à durée déterminée et à temps partiel selon les besoins de chaque juridiction. On peut également prévoir le mécanisme de magistrat « placé ou volant », c’est-à-dire une catégorie de magistrats amovibles qui pourrait être placée temporairement auprès de n’importe quelle juridiction pour renforcer provisoirement l’effectif d’une juridiction spécifique afin d’assainir le traitement des dossiers dans un délai raisonnable. Bien que ce mécanisme porte atteinte à l’inamovibilité des magistrats.  Il s’agit d’une exception pouvant redynamiser le fonctionnement de la justice malienne. 3.2.  La création d’un parquet autonome Dans le fonctionnement actuel de la justice, le parquet est sous tutelle de l’Exécutif et la plupart des systèmes judiciaires fonctionne de cette manière à travers le monde.  Or, cela soulève une réelle difficulté en termes d’indépendance des procureurs. Ainsi, pour garantir l’indépendance du parquet et permettre à la population de faire plus confiance à la justice, on pourrait envisager la mise en place d’un parquet indépendant sous tutelle d’une autorité nationale détachée de l’exécutif. Cette autorité sera composée uniquement des magistrats. Dans une autre approche, cette autorité pourrait être le Conseil supérieur de la magistrature dans sa configuration proposée ci-haut. 3.3. L’hybridation entre la justice traditionnelle et l’actuel système Les constants ont démontré qu’une grande partie de la population ne se reconnaît pas dans le système judiciaire actuel. Cela favorise le recours à des arrangements à l’amiable ou à d’autres formes de règlement des litiges. Cette attitude de retenue à l’égard de la justice peut aussi s’expliquer par le fait que cette institution est basée sur du droit importé.  La plupart de ces textes ne sont pas adaptés au contexte malien. En premier lieu, au vu de ce constant, nous proposons la mise en place d’un modèle de justice inclusive et participative. Il sera basé sur le dialogue, la concertation, le consensus et la médiation qui seront des instruments privilégiés. Tel est d’ailleurs une réalité sahélienne, prévue depuis 1236 par la Charte du Mandé. Ce mode alternatif de justice pourrait être plus efficace que les décisions de justice judiciaire classique parce qu’il permet au juge, au lieu de trancher mécaniquement un différend, de se transformer en conciliateur ou en médiateur. Ce mécanisme alternatif de règlement des litiges pourrait donc aboutir à la mise en place de Commissions de médiation et de conciliation pour trancher certains conflits (foncier, divorce…) dont la saisine sera obligatoire avant toute intervention du juge qui n’aurait pour seul rôle, en cas d’accord des parties, d’homologuer le procès-verbal d’accord. Ces Commissions peuvent être composées de juges, d’élus locaux et d’autorités coutumières. La population, notamment local se reconnaitrait plus dans un tel système que le mécanisme actuel de justice. Certes, les élus locaux et les autorités coutumières ne sont pas épargnés du phénomène de corruption et souvent instrumentalisés par les politiques. Néanmoins, avec un système de contrôle et de formation adéquate par les juridictions du ressort, ces autorités pourront assurer cette mission. En second lieu : une autre option existe en raison des contraintes budgétaires pour recruter les magistrats en nombre suffisant, l’une des solutions pourrait aussi être la décentralisation judiciaire. D’autant plus qu’au Mali, les maires disposent de la compétence de police judiciaire (article 33 du code de procédure pénale). Cette compétence pourrait être mieux développée et complétée par une compétence de médiation ou de conciliation obligatoire qui serait un préalable obligatoire à toute action judiciaire.  Les maires peuvent ainsi être appuyés par les autorités coutumières, après une formation adéquate.  Cette technique pourrait contribuer au développement de la gouvernance locale et à la démocratisation de la justice. L’avantage d’un tel modèle hybride serait de faire naître de nouveaux rapports positifs entre les parties au litige.  Or, une décision de justice classique semble diviser davantage les parties.  Un autre avantage de ce mode alternatif de règlement des différends serait que l’entente pour faire exécuter la décision est plus facile et légitime plutôt qu’une décision de justice imposée.  Un autre mérite de la justice hybride serait d’embrasser et de trancher un différend dans sa globalité afin d’éviter d’autres conflits post-jugement. Il faut rappeler tout de même que dans ce type de modèle hybride de justice, les langues nationales doivent être valorisées afin que les populations, notamment rurales se sentent plus concernées et impliquées. La Cour constitutionnelle : le nécessaire renforcement du processus de recrutement des observateurs Dans la réforme proposée, tout comme le Conseil supérieur de la magistrature, la nomination des membres de la Cour constitutionnelle sera confiée au Conseil du peuple (Cf. supra). La Cour constitutionnel peut conserver ses compétences actuelles, notamment en matière de contentieux électorale. Toutefois, la Cour devra revoir sa méthode de sélection de ses observateurs des opérations électorales. La technique actuelle ne permet pas de garantir suffisamment la probité des observateurs qui sont sélectionnés après un appel à candidature et formés pendant une journée. Or, les décisions de la Cour sont essentiellement fondées sur les rapports de ses observateurs.   Pour ces raisons, les critères de recrutement des observateurs doivent être renforcés. De la même manière, leur capacité doit être renforcée de sorte que chaque observateur assimile toutes les règles relatives au bon fonctionnement d’une opération électorale et les risques qu’il encourt en cas de fraude. La Création d’un organe unique pour la gestion des élections Le processus électoral malien a démontré les insuffisances des normes et organes électoraux existants. En effet, la loi électorale de 2016 dans sa version en vigueur, notamment ses dispositions relatives à la composition et de fonctionnement des bureaux de vote gagneront en complétude, si elles sont revues. Par ailleurs, il existe plusieurs organes en charge des élections à savoir, le ministère de l’administration territoriale, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Délégation générale aux élections (DGE). Cette multiplicité des structures intervenant dans la gestion des élections est source de lourdeur et d’inefficacité. Pour ces raisons, tout comme les conclusions du Dialogue national inclusif, nous recommandons la mise en place d’un organe unique national et indépendant pour la gestion des élections. Cet organe se substituera à l’ensemble des institutions qui interviennent dans le processus électoral et référendaire. La création de cet organe unique doit nécessairement être mise en place avant les prochaines échéances électorales. En revanche, dans une vision post-transitionnelle, nous suggérons que les membres de cet organe soient nommés par l’Exécutif après approbation du Conseil du peuple pour un mandat non renouvelable. Bakary Dramé Docteur en droit – Avocat au Barreau de Paris Enseignant-Chercheur à l’Université Paris Saclay bakary.drame@emergence-legal.com Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn...
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