Banditisme juvénile à Korofina-Nord : des fillettes parmi des suspects arrêtés pour « vol, association de malfaiteurs… »
Suite à des plaintes venant de plusieurs conducteurs de motos (télimani, Djakarta et tricycles), une enquête avait été ouverte par le commissariat de police de Korofina-Nord, en commune I du district de Bamako. Tous les plaignants dénonçaient le « vol » d’engin à deux roues par un « groupe de jeunes » évoluant dans le quartier.
Les différents cas se produisaient dans le secteur de Banconi/Sourakabougouni, en commune I de Bamako. Sur la base des plaintes, le commissariat de police de Korofina-Nord, territorialement habilité, a donc décidé d’ouvrir une enquête, le mercredi 7 août dernier. Des précisions, les différents plaignants précisaient qu’il s’agit d’un groupe de jeunes, voire des mineurs qui se livraient au vol d’engins. Sous les commandes de l’actuel commissaire, une équipe a été immédiatement chargée du dossier. Ainsi, apprend-on, plusieurs groupes de jeunes ont pu être identifiés sur la base de l’analyse et des investigations desdites plaintes. Puisqu’il fallait coût que coût dénicher les présumés auteurs parmi les groupes identifiés, les policiers ont davantage intensifié les enquêtes. Ce qui a permis, le jeudi 8 août 2024, soit en moins de 24h de recherches, de mettre la main sur une bande de jeunes. L’équipe est, au finish, parvenue à localiser les présumés coupables. D’une source sûre, huit (8) jeunes ont été identifiés dans une chambre au niveau de la colline de Banconi/Sourakabougouni. Ils avaient en leurs possessions deux (2) motos dont ils n’avaient aucun document. Une moto appartenait à une plaignante qui avait clairement détaillé les indices en lien avec son engin. Ce qui a prouvé que les enquêteurs ne s’étaient aucunement trompés de leur cible. Ainsi, ajoute-t-on, cinq (5) des huit présumés sont des garçons âgés entre 18 et 24 ans. Quant aux trois (3) autres, déplore-t-on, ce sont des fillettes de 15 à 16 ans. S’agissant, sans ambages, des mineures ayant certainement décidé de travailler auprès des jeunes garçons. Des précisions, les suspects vendaient et partageaient leurs butins à la suite de chaque opération. D’où la complication pour la police de pouvoir récupérer tous les engins déclarés volés face à cette situation.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS