Fête de fin d’année du complexe scolaire ‘’MAFA’’ sis à Yorodianbougou : Le message du promoteur Alou Coulibaly à l’endroit des acteurs de l’école malienne !
Le complexe scolaire ‘’MAFA’’ sis à Yorodianbougou, un quartier de Bamako, a tenu, samedi 28 août, sa traditionnelle fête de fin d’année. Cet évènement visant à récompenser les meilleurs élèves et les parents a été l’occasion pour le promoteur d’établissement, Alou Coulibaly, conseiller à la marie de la commune VI, de passer un message aux responsables du secteur.
Via la cérémonie, il s’agissait d’encourager les élèves et les parents qui paient régulièrement les frais scolaires. Ainsi, des prix ont été remis aux meilleurs élèves de l’année (une vingtaine). Cet évènement, émaillé par des chorégraphies, des sketchs, défilé et imitations d’artistes, a été l’occasion pour les responsables d’établissement de décerner des prix à certains parents. Selon le promoteur, ‘’MAFA’’ est un complexe scolaire composé de jardin d’enfant, du 1er et second cycle, du lycée, et d’un centre de formation professionnelle. L’école a vu le jour en 2005 et regroupe près de 1700 élèves de nos jours, a-t-il expliqué en précisant : « Cette cérémonie est une coutume chez nous ici. L’école l’organise à la fin de chaque année pour recomposer les meilleurs élèves, les enseignants et les parents les plus fidèles et assidus aux paiements ».Aussi, dira-t-il, ce temps est un moment de joie, de communion et de partage de perspectives d’école avec les parents. Pour l’ex-maire de la commune VI de Bamako (de 2016 à 2018 où il a été révoqué par le régime IBK), la force de l’école est son sérieux. « Nous n’avons pas hésité à mettre tout notre sérieux dans ce que nous faisons. C’est ce qui explique l’affluence au sein de l’établissement, même si les écoles privées sont nombreuses dans le quartier ». Même si des mesures ont été prises pour épuiser le programme de l’année à leur niveau, il a rappelé au public que des difficultés dues à la covid-19 ont été rencontrées. « Nous avons assisté à une rentrée tardive des classes à cause du coronavirus. La maladie pandémique a bouleversé pas mal d’activités. Cela a fait que les parents d’élèves étaient confrontés à des difficultés de paiement des frais scolaires », a indiqué le promoteur, confiant que l’Etat malien n’a pas encore payé le montant qui doit leur revenir concernant le cas des lycéens et des élèves du centre de formation professionnelle.
Enseignant de profession qu’il est, le conseiller à la marie de la commune VI estime que le système scolaire est entretenu par un certain nombre d’entités. Il s’agit du corps professoral ; des élèves, les parents ; de l’administration et des autorités scolaires. Pour la réussite du monde scolaire, « il doit y avoir de complicité entre ces entités », annonce le maitre d’anglais. Aux enseignants d’avoir la bonne pédagogie et la conscience professionnelle pour la bonne marche de l’école malienne, a-t-il énoncé. Les enseignants doivent, à ses dires, avoir l’amour d’exercer la profession. « Aux élèves de comprendre qu’ils sont l’avenir du pays. Ils sont le centre de tous les efforts à consentir, et doivent se mettre à la tâche », poursuivra-t-il. Aux parents d’élèves, le message du promoteur était ceci : « A eux de savoir qu’inscrire un enfant à l’école est une tâche, mais le suivre aussi en est une autre ».Les autorités scolaires doivent accompagner les promoteurs et les écoles avec un bon programme. Elles doivent faire en sorte que les subventions de l’Etat tombent à temps, pour que les enseignants soient assidus au travail, tels sont les messages lancés par M. Coulibaly aux acteurs du monde scolaire. Et d’être précis : « L’école est une activité, si nous voulons, lucrative, mais le sacerdoce doit dominer. L’enseignement est un sacerdoce, un métier qui n’a pas de prix ». Les parents ont fait le bon choix en choisissant cette école, confie Bourahima Cissé, directeur de l’école. Au nom des autres, l’élève Roubama Sangho a remercié les parents pour les efforts, et les maitres pour leur professionnalisme. Quant à la marraine Djénébou Traoré, « l’école fait de son mieux pour les élèves ».
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS