Faits Divers

Kalaban-Coro : Une semaine après son mariage, une mariée s’enfuit avec son tailleur

Une semaine après son mariage avec M. D, Mme A.C disparait dans la nature avec son tailleur, dans la commune rurale de Kalaban-Coro. Les deux mariés sont actuellement devant le tribunal pour le divorce.

Pour le pire et le meilleur, M. D, époux domicilié à Kalaban-Coro, et Mme Coulibaly, épouse domiciliée à Bacodjicoroni ACI s’étaient dits « oui » devant le maire en mars 2016.

Selon notre source, les mariés ont donné naissance à un enfant. Ils se fréquentaient bien avant le mariage et s’entendaient aussi. Les confidences affirment que ni l’un, ni l’autre n’a été obligé de se montrer consentant pour ce mariage célébré le 27 mars 2016. Comme exigé par la tradition, après la cérémonie du mariage, les mariés passent une semaine ensemble dans la belle famille de la femme. Ce faisant, Monsieur B.D et sa femme commencent, un dimanche, à respecter cette règle traditionnelle. Ils ne sortent qu’après avoir passé les jours exigés par les normes.

Conformément à la coutume, M. B.D décide après une semaine de laisser sa femme partir chez sa tante à Bacodjocoroni ACI. En tant que marié, il demande alors à un de ses amis d’amener la mariée chez sa tante. Selon les indiscrétions, il a fallu attendre quelques minutes pour que la tante de la mariée appelle M. B.D pour lui annoncer que sa femme a disparu. Du coût, l’alerte a été donnée aux éléments du 15e Arrondissement par le marié qui soutient avoir entendu, par l’appel téléphonique, sa femme et son amie manigancer un coup avant le départ de la mariée pour le domicile de la tante.

Suivant les indiscrétions, la fuyarde semblait entretenir une relation avec un tailleur domicilié dans un quartier voisin de Bacodjicoroni. Ce qui amène les policiers à interpeller le jeune tailleur qui va finir par dire que la dame se cache à Sebenikoro. Une fois dans ce quartier, les éléments ont pu mettre la main sur la fuyarde, la conduisant chez sa tante à Bacodjicoroni ACI.

À compter de 2016 à nos jours, le jeune marié dit avoir rencontré tous les problèmes du monde avec une femme qu’il connaissait et fréquentait bien avant le mariage. Ce jeune qui croyait se marier avec celle qui l’aimait se trouve au tribunal de la commune V du district de Bamako de nos jours. Ce, pour le processus de divorce enclenché sous la complicité de la mère de la mariée. Il précise être ainsi contraint à la signature du document de divorce malgré lui-même.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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