PORTEURS DE DEMOCRATIE DE FAÇADE, DE DEGATS ET DE COLMATAGE : les politiques en pleine campagne dans une situation de confusion totale !
Vraisemblablement, l’hypothèse selon laquelle le Premier ministre actuel avait tenté de rassurer l’opinion publique par rapport au calendrier électoral comporte suffisamment d’indices pour démontrer que le plan présenté, est un plan qui exigerait minimum 2 ans pour espérer voir ses impacts.
Et au même moment, notre classe politique, c’est-à-dire ceux-là même qui sont porteurs de cette démocratie de façade qu’ils défendent encore après trois décennies de dégâts et du colmatage, sont en pleine campagne électorale dans une situation de confusion totale. Ne vous trompez pas au sujet de Boubou Cissé et Moussa Mara. Ce sont les fruits du même système. Parce que c’est un système qui engendre ses fruits à travers ses propres contradictions.
En définitive, selon notre Premier ministre actuel:il ne faut pas se focaliser sur les dates, parce que ce sont les dates qui ont toujours été utilisées pour ne jamais bien faire au Mali. C’est un signal fort, qui explique tout pour un esprit averti. Alors, de quelle manière ceux qui veulent à tout prix parviendront-ils à récupérer le pouvoir par des élections considérées par certains politiques comme la solution à tous nos problèmes ?
Et qu’en est-il de ceux qui n’ont pas réussi à se sécuriser eux-mêmes, à plus forte raison des civils maliens qui meurent comme des mouches pendant bientôt une décennie ?
Celui qui n’a pas réussi ne peut rien faire avec celui qui a échoué, en dehors d’une complicité dans l’échec ou une adversité pour se faire disparaître.
Parce que notre gros problème réside surtout de l’incompréhension populaire par rapport au contexte actuel, et la façon dont toutes les questions au Mali se résument à des questions politiques d’intérêts personnels ou de groupes de personnes.
En attendant, c’est du temps perdu, des vies perdues, de la corruption institutionnalisée. Les écoles fermées, les hôpitaux ressemblant à des morgues, du chômage au plafond, de l’injustice sociale, du banditisme et des poches de tensions de criminalité un peu partout. Que peut-on espérer?
Touré Abdoul Karim