Prétendue attribution de 5 000 logements sociaux : l’OMH dément et s’engage à introduire des actions judiciaires contre tous les auteurs et complices

14/09/2023 fasomali

Le 11 septembre 2023, des informations faisant état de l’attribution de 5 000 logements sociaux aux bénéficiaires par le Directeur Général de l’OMH ont inondé les réseaux sociaux. Aussitôt dans un communiqué, la structure en charge de la gestion logements sociaux a, non seulement apporté un démenti formel, mais s’est engagé aussi à introduire une action justicière contre tous les auteurs et complices de cette « manipulation de l’opinion » publique aux desseins inavoués. « De fausses informations circulent ce 11 septembre 2023 sur les réseaux sociaux et attribuent au Directeur Général de l’OMH des propos relatifs à l’attribution de 5 000 logements sociaux aux bénéficiaires » a rappelé l’OMH tout en ajoutant que « la Direction Générale de l’OMH dément catégoriquement ces fausses informations, naturellement dénuées de tout fondement. La Direction Générale de l’OMH condamne de la manière la plus ferme cette vulgaire manipulation de l’opinion et se réserve le droit d’entreprendre toute action judiciaire à l’encontre des auteurs et complices de ces fausses informations » note expressément ce communiqué.

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25/10 15:30	DIPLOMATIE : M. Hamidou Boly (représentant spécial de la CEDEAO) déclaré « persona non grata » par le gouvernement du Mali . Il a 72h pour quitter le sol malien.

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Migrants maliens expulsés de Mauritanie : Le HCME fait le point et appelle à éviter les amalgames

17/03/2025MEDIAS / POLITIQUELe Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur à travers son Président, Habib Sylla, a animé un point de presse ce lundi 17 mars 2025 au siège de l’institution sis à Niamacoro cité. A l’ordre du jour, la situation des maliens refoulés de Mauritanie. Au total, 952 personnes ont été assistées par les services compétents dès leur arrivée sur le territoire malien. Depuis quelques semaines, la situation des Maliens en situation irrégulière expulsés de Mauritanie fait couler beaucoup d’encres et de salives. Tout est parti de la sortie maladroite du représentant pays du HCME, Monsieur Issiaka Traoré qui a fait des déclarations sur les réseaux sociaux. Cette attitude a provoqué plusieurs interprétations et failli impacter les relations séculaires de bon voisinage entre le Mali et la Mauritanie. Après plusieurs actions menées sur le terrain afin de réserver un accueil digne à ces maliens touchés par cette situation, sensibiliser les compatriotes à ne pas céder à l’amalgame et ne pas poser des actes qui pourraient fragiliser les relations entre les deux Etat, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur à travers son Président Habib Sylla, a accordé un point de presse aux hommes de médias. Dans le dossier de presse présenté, outre la présentation du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, ledit point de presse portait essentiellement sur la situation actuelle des Maliens en Mauritanie. « Le Mali entretient avec la Mauritanie de bonnes relations depuis l’indépendance du pays et on retrouve de part et d’autre de la frontière des populations vivant en bonne intelligence. Cependant, nul n’ignore que depuis quelques années, de nombreux migrants Africains désirant se rendre en Europe affluent vers les pays du Maghreb avec l’espoir de rejoindre les côtes italiennes ou espagnoles », a mentionné d’entrée de jeu le Président Sylla. A ses dires, le Mali n’est pas le seul concerné par cette situation : « Beaucoup de ces migrants sont refoulés plus au sud ou se trouvent bloqués dans les pays riverains de la Méditerranée, en attendant une hypothétique opportunité de traversée. La Mauritanie reçoit une part importante de ces migrants qui sont de toutes les nationalités et qui ont souvent des problèmes de documents administratifs d’identification. Les Maliens ne sont donc pas la seule communauté concernée ». Le nombre de maliens en Mauritanie est très élevé et la majorité n’a aucun problème avec les lois de la terre d’accueil. Ce qui nécessite un jugement plus objectif pour ne pas compromettre la tranquillité de ceux-ci. « Le nombre de nos ressortissants en Mauritanie est estimé à trente mille (30.000) personnes dont la grande majorité est en situation régulière. Il faut éviter les amalgames et ne pas compromettre leur tranquillité dans la gestion des migrants irréguliers. En tout état de cause, la Mauritanie a un droit souverain dans la détermination des conditions de séjour des étrangers sur son territoire. », a précisé le Président Sylla. Un Ministre attentif qui est à la hauteur de la mission à lui confiée Selon le Président Habib Sylla, ils ont eu la chance d’avoir un ministre attentif. Il est toujours disponible et par moment appelle lui-même pour s’imprégner de la situation des Maliens Etablis à l’Extérieur. Mossa Ag Attaher, est le 10eme Ministre que Monsieur Sylla a accompagné depuis 2009. Selon son entourage, le Ministre Mossa est celui qui a le plus donné de la valeur à la mission du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur et s’emploie d’arrache-pied afin d’apporter des solutions idoines à tous les problèmes qui se présentent. D’ailleurs, il en a traité avec efficacité plusieurs sans tambour ni trompette. Cet engage du ministre est en parfaite harmonie avec la feuille de route, en son article 7, que les plus hautes autorités se sont données comme ligne de conduite. Sur ce point précis, il s’agit de la sécurisation et l’assistance à l’endroit des Maliens de l’Extérieur. Pour le cas spécifique de la Mauritanie, Monsieur Sylla explique la récente mission du Ministre en ce lieu : « Le Président de la Transition, le Général Assimi Goita a dépêché à Nouakchott au mois de décembre 2024, le Ministre des Maliens Etablis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine qui était porteur d’un message à son homologue de la Mauritanie. Dès lors, tous les responsables de la communauté malienne dans ce pays doivent apaiser la situation pour ne pas gêner la démarche du Gouvernement. En outre, dans ce genre de situation, le Président du HCM-Pays doit collaborer étroitement avec les membres de son Bureau ainsi qu’avec la Mission Diplomatique et Consulaire, avant de faire une quelconque déclaration pouvant affecter les conditions de séjour de nos compatriotes. » Le Président Sylla ajoutera par la suite « la situation est certes préoccupante, mais elle est prise en charge au plus haut niveau de l’Etat. Il faut donc éviter d’exacerber les frustrations et les tensions, pour donner plus de chance à un règlement tenant compte de tous les enjeux et des intérêts en présence ». 952 cas enregistré et assistés dans 4 localités Le département des Maliens Etablis Extérieur face à cette situation spécifique de la Mauritanie a apporté l’assistance à des centaines de maliens expulsés. Quatre localités sont concernées et tous les maliens arrivés à ces niveaux ont été pris en charge. Il s’agit : Gogui : 580 ; Tafara : 102 ; Melga :200 ; Kabou : 70. En tout, 952 cas pris en charge. Le Gouvernement a tout mis en œuvre afin que la situation revienne définitivement à la normale. Et selon le HCME, tout rentrera dans l’ordre bientôt. DK Partager :FacebookX Similaire [...]

Ras Bath – Ben Le Cerveau : Alpha et l’Oméga

17/03/2025Justice / MEDIASQui ne cannait pas Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath et Adama Diarra dit Ben Le Cerveau ? Leaders très influents de la société civile au Mali depuis plus d’une dizaine d’années, en pleines heures de gloire dans le combat pour l’intérêt supérieur du Mali, ils ont tous subi la rigueur de la justice suite à des mandats de dépôt. Ras Bath, 5 fois et Ben le Cerveau 2 fois. Deux ans déjà pour le premier, un peu moins de ça pour le deuxième, ils sont privés de leur liberté. Les raisons de leur incarcération sont diversement appréciées. Mais ce qu’il faut comprendre, l’on peut tout leur reprocher sauf dire qu’ils n’ont pas l’amour de leur pays. Ils le manifestent différemment avec tant d’énergie. Aujourd’hui, leur présence parmi leurs concitoyens est plus que nécessaire pour le salut du Mali. Certes nul n’est indispensable, mais il est difficile sinon même surréaliste de trouver quelqu’un qui pourra jouer leurs rôles. Et leur absence sur la scène durant les deux dernières années le prouve à suffisance. Le Mali est à la croisée des chemins, les autorités doivent revoir leurs cas et faire en sorte qu’ils puissent en toute liberté continuer le combat pour le Mali. Ras Bath et Ben Le Cerveau ont pu marquer de manière indélébile leur engagement pour la cause du Mali. Depuis presque 17 ans, ils ont été au-devant de la scène pour la défense des intérêts de la Nation. Gestion interne du pays, regards contre le pouvoir de décision des grandes puissances sur le Mali…, ils ont chacun en ce qui le concerne apporté leur pierre à la construction de l’édifice national. Qui ne se rappel pas, du combat en faveur des soldats sur le front, des prises de position sur l’accord d’Alger, les combats intenses contre la mauvaise gouvernance, la corruption… le boycott des produits français, enfin l’engagement sans faille pour le respect de la constitution et les lois ? Ces deux hommes, ont tout donné à leur pays à travers leurs mouvements Le Collectif pour la Défense de la République pour Ras Bath et Yèrèwolo Debout Sur les Remparts pour Ben Le Cerveau. Par moment les approches n’ont pas été les mêmes, mais chacun a évolué avec l’ultime conviction de défendre le Mali. C’est le cas du mouvement qui a renversé IBK. Ras Bath était opposé, puisqu’il a tout le temps clamé son avis contraire contre tout changement du régime démocratique excepté les urnes ou l’incapacité avérée du Président en exercice et constatée par l’autorité compétente qui propose une alternative prévue par la loi fondamentale. Pour preuve, en 2016 et 2017, au summum de sa célébrité, il pouvait mettre fin au pouvoir d’IBK suite à des manifestations gigantesques pour sa cause. En 2018, il s’est retiré de la contestation contre la victoire d’IBK et avait officiellement annoncé qu’au lieu de la rue, il continuera le combat via les recours prévus par la Constitution. Quant à Ben Le Cerveau, il était l’un des maillons essentiels de la révolution qui a eu raison du régime d’IBK. Après cette étape, vu ses liens avec les militaires qui ont pris le pouvoir, il est parvenu à atteindre son objectif qu’il visait depuis sous le pouvoir IBK. A savoir chasser la France et alliés (forces militaires présentes sur le sol malien), la MINUSMA… Sa détermination a payé avec le départ de toutes ces puissances et son vœu de tisser des relations avec la Russe se réalise. Ras Bath et les ennuis judiciaires répétitifs Le combat de Ras Bath est jalonné par des démêlés judiciaires. Le premier cas se passe en 2016, précisément le 17 août. Il est arrêté pour « atteinte aux mœurs et injures à caractère sexuel ». Sa comparution au tribunal de la commune IV mobilise et la situation tourne au drame… le tribunal et des véhicules incendiés, plusieurs blessés et un manifestant assassiné. Et compte tenu de la tension, l’Etat fait marche en arrière. Ras Bath est condamné après mais n’ira pas en prison. Il interjette appel et le dossier sera finalement tranché en sa faveur à la Cour d’Appel. Il est libéré. Une situation mal digérée par le Ministre de la Justice à l’époque, Mahamadou Ismaël Konaté qui rend finalement sa démission. La raison principale de son interpellation, l’ont se rappelle était liée au fait qu’il dénonçait la gestion floue des primes de repas prévues pour les soldats sur le front. Face aux juges à la Cour, en présence d’un parterre de militants, sympathisants et maliens engagés pour la cause juste, il a défendu sa posture avec honneur et dignité. En 2020, pendant la transition, Ras Bath et d’autres personnes ont été arrêtés, gardés à la Sécurité d’Etat avant de passer devant le juge. Le 31 mars 2020, ils sont placés sous mandat de dépôt pour « tentative de déstabilisation des institutions ou atteinte à la sureté de l’Etat ». Une bataille judiciaire qui dure plusieurs mois. De la commune III, le dossier se retrouve à la Cour d’Appel où les avocats des inculpés prouvent que le dossier est vide. La Cour ordonne leur libération. Grande surprise, le Procureur général à l’époque fait le pourvoi en cassation et l’affaire est confiée à la Cour Suprême. A niveau, les détenus gagnent la dernière manche et sont libérés le 19 avril 2021. Quelques semaines après sa sortie de prison, Ras Bath fait face à nouveau à une plainte des deux syndicats des magistrats pour « outrage à magistrat ». Ainsi, début mai 2021, il retourne en prison et est libéré le 15 juin 2021. 19 mois après, il est encore interpellé le 13 mars 2023 puis placé sous mandat de dépôt pour « simulation d’infractions et trouble à l’ordre public ». Cela fait suite à une déclaration faite contre les autorités dans le dossier Boubeye à l’occasion d’une activité du parti ASMA. Il est condamné à 18 mois de prison dont 9 mois avec sursis. Après avoir purgé cette condamnation, il reste en prison suite à un autre mandat de dépôt pour « Association de malfaiteurs contre autrui, offense au chef de l’Etat et diffusions de propos contre les mœurs du pays. » Le 13 mars 2025, cela faisait exactement deux ans qu’il est détenu. Ce dernier dossier confié à un juge d’instruction peine à avancer. Ses partisans et lui-même ont demandé à ce qu’il soit entendu et jugé. Pour rappel, Ras Bath est homme engagé avec pour boussole, le respect de la constitution, les institutions et l’armée. Pour preuve, en 2012, sous les couleurs des SOFA de la République, il avait condamné le coup d’Etat contre ATT, mais avait apporté son soutien à l’armée qui faisait face à plusieurs situations sur le terrain. C’est ainsi que lui, Master Soumi, Dony Brasco, Amadou Diadié Touré et un membre influent du groupe Tata Pound ont pris l’idée d’aller soutenir les militaires sur le front. Très surpris par leur engagement pour l’armée malgré leur opposition au coup d’Etat, le ministère de la Défense et le Président de la Transition, Amadou Aya Sanogo, avait favorisé les conditions idoines pour leur voyage à Sévagré. Une mission très appréciée par la hiérarchie militaire nationale et celle de la région qui était dirigée à l’époque par Didié Dakouo et Abass Dembélé, l’actuel gouverneur de Mopti. Ben Le Cerveau, un fervent soutien devenu encombrant Nul ne peut nier le rôle capital joué par Ben Le Cerveau pour la stabilisation des Militaires au pouvoir. Il était leur bras séculier. Etant au CNT, il avait fait des sorties à l’occasion desquelles il s’opposait à certaines pratiques des autorités qui à son entendement salissaient les motivations qui ont conduit au renversement du régime IBK. Il était contre certaines décisions du CNT, l’affaire de l’achat de véhicules ; des actes du gouvernement, la hausse des budgets ; et certaines pratiques des services de renseignement qu’il estimait puériles au même moment où des enjeux très importants attendaient le service. Puis, il appelait les autorités à sortir de la transition en mettant la forme qui passera nécessairement par l’organisation d’élection présidentielle. Ses sorties ont été très mal appréciées. Il a reçu les tirs croisés de certains jeunes du CNT et la plainte du CDM. C’est ainsi qu’il sera inculpé et détenu le 04 septembre 2023 et le verdict est tombé sur l’affaire le concernant pour « atteinte au crédit de l’Etat », le 14 septembre 2023. Il écope de 2 ans de prison dont un avec sursis. Ben se bat et au niveau de la Cour d’Appel, il bénéficie de la liberté provisoire. Le même lundi qu’il devrait remplir les formalités pour sa relaxe, il est présenté à un juge au pôle de lutte contre la cybercriminalité suite à une plainte en lien avec deux audios à lui attribués et qui remonteraient à 2021 et novembre 2022. Dans ces éléments sonores, il aurait tenu des propos hostiles à la transition et le chef d’inculpation retenu contre lui est : « injures et menaces contre les autorités ». Confié à un juge d’instruction, il avait été entendu récemment et la liberté provision lui a été refusée après. L’alpha et l’oméga Ras Bath et Ben Le Cerveau sont deux leaders incontournables aujourd’hui au Mali. Et la situation sur le terrain le prouve. Depuis leur incarcération, l’animation de la scène est morose. Ras Bath pour éclairer la lanterne des citoyens sur les dérives quant à la marche de l’Etat. Des sorties toujours sanctionnées par des propositions utiles. Ben Le Cerveau pour son rôle de mobilisateur pour la cause de la transition mais aussi ses interventions sur les antennes de radios qui galvanisaient les partisans de la transition. Maintenant, la rue et les médias sont orphelins. Et le peuple est désorienté. Quant aux autorités, elles pataugent car elles n’ont plus d’esprits critiques ou de soutiens assez rationnels pour les aider à avancer. Les deux hommes avec leurs mouvements devraient être les piliers essentiels des militaires pour la réussite de la transition. Puisque la classique politique est décriée, la société civile devrait prendre le relais, combler ce vide et se positionner pour le renouveau. Malheureusement, les autorités ont joué la mauvaise carte en neutralisant ces deux jeunes leaders. Le pays au regard de la situation actuelle a plus que jamais besoin de ces deux révolutionnaires aguerris. Les gouvernants doivent profiter de la commission de rédaction de la charte pour la paix et la réconciliation nationale présidée par Ousmane Issoufi Maiga, pour se pencher sur leur cas. Ils doivent se comprendre avec ses deux hommes, les relaxer et les mettre en mission pour l’intérêt supérieur de la Nation avec un calendrier clair et précis dont la finalité sera l’organisation d’élection libre et transparente dans un délai rationnel. Dans le même ordre d’idée, une pensée est aussi faite à l’endroit de Etienne Fakaba Sissoko, Clement Demblélé, Kaou Djim, Rose Doumbia dit Rose la vie chère. Ils ont d’une manière ou d’une autre leur partition à jouer en faveur de la stabilité du pays. Sans oublier ceux contraints à l’exil tels que Malick Konaté, Boubacar Soumaoro dit Bouba Fané, Kadiatou Fofana… KD Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Cas des Maliens en situation irrégulière en Mauritanie : La méthode Mossa Ag Attaher conformément aux instructions du Président de la Transition

17/03/2025MEDIAS / POLITIQUEDepuis quelques semaines, une instabilité sans précédent règne en République islamique de Mauritanie, concernant notamment les résidents étrangers. Avec une forte communauté malienne dans ce pays, les plus autorités du Mali, conformément aux relations sociales et de voisinage entre les deux pays, sont mobilisées pour un traitement spécifique du cas des compatriotes maliens. Contrairement à certaines allégations véhiculées sur les réseaux sociaux faisant croire une chasse ciblée contre des Maliens, cette nouvelle mesure du gouvernement mauritanien entre dans le cadre de l’application de sa politique interne contre ceux qui sont en situation irrégulière sur son territoire. Qu’à cela ne tienne, les plus hautes autorités de la transition du Mali ne sont pas restées indifférentes face à cette situation. A travers le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, toutes les dispositions ont été engagées pour, non seulement réserver un accueil « digne » à ceux qui sont refoulés, mais aussi et surtout pour un traitement du cas des compatriotes maliens de manière particulière et spécifique. » Dès que nous avons eu connaissance de leur (Maliens) arrivée à Gogui (localité frontalière avec la Mauritanie), j’ai dépêché une délégation du ministère des Maliens établis à l’extérieur dirigée par le délégué général des Maliens de l’extérieur. Cette mission est arrivée à Gogui et un accueil digne a été réservé à nos compatriotes qui sont arrivés et un appui matériel et financier a, également, été apporté » a indiqué le chef du département en charge des Maliens établis à l’extérieur, Mossa Ag Attaher, tout en ajoutant qu’en plus de cela, » nous avons mis en place un dispositif pour que les éventuels arrivants puissent aussi bénéficier, à leur tour, d’un accompagnement à leur arrivée ». Un consensus sur un traitement spécifique des ressortissants maliens Dans sa sortie, le ministre Mossa Ag ATTAHER a rappelé l’engagement des autorités des deux pays à réserver un traitement particulier au cas des compatriotes maliens. Porteur d’un message du président de la transition le général d’armée Assimi Goita, les 29, 30 et 31 décembre 2024, à son président homologue mauritanien par rapport à certaines préoccupations des Maliens, le ministre Ag ATTAHER a réaffirmé l’engagement personnel du Président mauritanien pour la régularisation des cartes de séjour des Maliens sans aucun paiement de frais. Tout en renouvelant l’engagement des plus hautes autorités de la transition à assister et protéger les Maliens partout où ils se trouvent, le ministre Ag ATTAHER a, par ailleurs, invité l’ensemble des Maliens établis en Mauritanie à s’inscrire au processus de régularisation en cours dans le pays. A ses dires, cette mesure contre les étrangers ne vise pas que des Maliens. C’est une politique interne de la Mauritanie sur l’épineuse question de la migration. Et tout ce que le Mali peut faire, en raison de son engagement pour une souveraineté absolue, c’est de trouver les voies et moyens pour faciliter la régularisation de ses compatriotes à l’étranger. Pour ce qui concerne les actions de certains jeunes maliens au nom d’une « réciprocité » en exigeant la fermeture des commerces de citoyens mauritaniens contre la dynamique diplomatique des plus hautes autorités de la transition, il faut rappeler, que cela ne fait honneur ni au Mali en raison de son hospitalité légendaire, encore moins aux Maliens de l’extérieur pour qui, ils prétendent agir. Il faut noter que le Mali en plus d’être un pays qui a une forte communauté, au-delà de la Mauritanie, en Afrique et dans le monde, n’a également pas établi de carte de séjour pour les étrangers sur son sol. Donc agir de telle manière peut être considéré comme une violation des textes, une invitation à la violence et un trouble à l’ordre public. L’attitude peut aussi avoir des conséquences sur des Maliens en situation régulière en Mauritanie. C’est pourquoi d’ailleurs, certains jeunes qui s’adonnaient à de cette pratique ont immédiatement été interpellés par les autorités compétentes du Mali. La Rédaction Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Hadj 2025 : Les tarifs de 2024 maintenus pour les 13 323 pèlerins maliens

17/03/2025MEDIASDans un communiqué publié lundi 10 mars 2025, le directeur général de la Maison du Hadj du Mali a tenu à s’adresser aux agences impliquées dans la tenue du hadj 2025. Le Dr Abdoul Fattah Cissé a informé les acteurs du démarrage de la deuxième phase des activités de la plateforme d’enregistrement des pèlerins. Ces indications font suite à une de ses sorties médiatiques visant à donner des clarifications sur le nombre du quota et des tarifs retenus pour le pèlerinage 2025. Tel qu’annoncé, les travaux de la deuxième phase ont eu lieu du 14 au 16 mars 2025 à 23 heures 59 minutes. Dans le communiqué publié pour la circonstance, le directeur général de la Maison du Hadj, Dr Abdoul Fattah Cissé a invité les acteurs du domaine à prendre toutes les dispositions utiles pour la bonne marche de l’opération. « Je vous(organisateurs) demande de bien vouloir prendre toutes les dispositions utiles pour la bonne marche de cette opération ». Lors d’une interview qu’il a accordée aux médias, le directeur général indiquait que cette plateforme a été créée pour éviter du désordre dans l’organisation du pèlerinage. D’après lui, près de 600 agences étaient, par le passé, impliquées dans le déroulement des opérations. Avec cette plateforme, les agences ayant participé à la première phase des activités d’enregistrement des pèlerins n’atteignent pas 300 agences. « C’est pour dire que la digitalisation est en train de nous permettre d’éviter du désordre dans les activités du pèlerinage. Les agences ayant des pèlerins peuvent avoir un quota sans aucun problème », a précisé M. Cissé. Comme annoncé, les travaux de la présente plateforme permettront de connaitre le nombre des inscrits pour le pèlerinage de 2025. « Dès la fin des enregistrements, nous pouvons être en mesure de connaitre le nombre d’hommes et de femmes pèlerins sans difficulté. La création de la plateforme a félicité la tâche à tout le monde, y compris à nos partenaires saoudiens ». Les tarifs de l’année dernière maintenus pour le hadj 2025. Le directeur général de la Maison du Hadj l’a confirmé lors d’une interview. « Il n’y a eu aucun changement cette année. Pour la filière gouvernementale, le montant est de 4 166 425 F CFA. Pour les filières privées, les tarifs sont estimés à 4 675 000 F CFA », a précisé le directeur général qui poursuit, « tout comme l’année dernière, cette année, le quota du Mali est de 13 323 pèlerins ». Mamadou Diarra Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Insertion professionnelle des jeunes : L’APEJ mobilise 2 500 stagiaires pour son 14ᵉ contingent

17/03/2025MEDIAS / SOCIETELa cérémonie d’engagement officiel du 14ᵉ contingent du Programme de Stage de Formation Professionnelle de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) s’est tenue ce vendredi 14 mars 2025 au Centre International de Conférences de Bamako (CICB). Placée sous le haut patronage de Son Excellence, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, elle a été présidée par le Général de division Abdoulaye MAÏGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement. L’événement a rassemblé plusieurs personnalités, notamment des représentants des Institutions de la République, des diplomates, ainsi que des membres du Gouvernement, dont Madame Oumou SALL SECK, Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Ce 14ᵉ contingent, composé de 2 500 jeunes, bénéficie d’un programme de formation et d’insertion professionnelle dans un contexte où la question de l’emploi demeure un défi majeur. Cette cérémonie fait suite à celle du 13 janvier 2025, au cours de laquelle un chèque géant de 1,130 milliard de FCFA avait été remis aux diplômés du 13ᵉ contingent. Elle témoigne de la continuité de l’engagement des autorités de la transition en faveur des jeunes. Le ministre Oumou SALL SECK a souligné que cette initiative traduit la volonté des plus hautes autorités de soutenir la jeunesse malienne, qui constitue à la fois le présent et l’avenir du pays. Elle a également mis en avant le caractère transversal des questions liées à l’emploi, qui sont au cœur des priorités nationales. Selon le ministre, l’emploi est une problématique intégrée dans la vision du Président de la Transition, Chef de l’État, à travers diverses initiatives : le recrutement dans la fonction publique, l’industrialisation, les grands chantiers et l’amélioration des infrastructures essentielles comme l’énergie. L’engagement de ce 14ᵉ contingent illustre ainsi une approche concertée impliquant les secteurs public, parapublic et privé, ainsi que les ONG et organisations de la société civile. Cette synergie vise à proposer des solutions durables et adaptées à la question de l’emploi, particulièrement celui des jeunes diplômés. Madame le ministre a enfin adressé ses remerciements aux acteurs impliqués dans cette dynamique, insistant sur la nécessité d’une coordination efficace entre l’éducation, la formation professionnelle et l’économie pour assurer une insertion réussie des jeunes sur le marché du travail. Avec cet engagement renouvelé, les autorités maliennes réaffirment leur détermination à renforcer l’employabilité des jeunes et à faire de l’emploi une priorité stratégique du développement national. Ibrahim Kalifa Djitteye Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

La presse face à ses devoirs : Pour la République, pas l’État

10/03/2025MEDIASCes dernières années, sous nos cieux, la presse malienne fait partie des entités qui ont le plus subi l’injustice de l’État. Ses sources de revenus sont bloquées, son unité est délibérément détruite et elle est accusée de ne pas jouer dignement le rôle de gardien du temple. Fini le temps du mutisme et il faut qu’ils le prennent pour dit : nous ne sommes pas des chiens de garde d’un État. Nous veillons au bon fonctionnement de la République pour l’intérêt supérieur de tout le peuple. Les cinq dernières années, la presse malienne souffre le martyr. Pendant cette période, un système est délibérément mis en place afin d’aboutir à sa mort définitive. Des faits le prouvent : contrats résiliés à plusieurs endroits, difficile paiement des factures à certains niveaux après exécution des clauses qui lient les deux parties, refus de paiement de l’aide à la presse, flou autour du nouveau cadre juridique de la presse toujours dans le circuit, stratégie sciemment mise en place pour disloquer les faîtières de la profession. Voilà ce à quoi notre secteur fait face. Ce qui a eu une conséquence incommensurable sur les entreprises de presse qui sont presque toutes dans des difficultés aujourd’hui pour faire face aux charges. Malgré cette situation extrêmement complexe, elle se bat tant bien que mal pour sa mission régalienne qui est d’informer le peuple. En ces heures de dures épreuves, qui à notre entendement, après nos alertes et cris de cœur devraient bénéficier l’attention particulière des plus hautes autorités, voilà les journalistes jugés comme des malpropres, des citoyens qui n’ont pas souci de leur pays et qui manquent de fibre de patriotisme. Et le seul hic, Parce-que la profession demande toujours ses droits. Est-ce un crime ? Tous les secteurs le font quelle qu’en soit la période et ils se battent afin d’avoir gain de cause. Certains ont été entendus. Mais lorsqu’il s’agit de la presse, elle est traitée de tous les noms comme si nous sommes des apatrides. Tout le monde sait le fonctionnement d’une entreprise. Elle a des charges réparties sur la chaîne. Et ceux qui la critiquent comment réagiront-ils s’ils ne perçoivent pas un mois de leur salaire ? Ils doivent comprendre que la défense d’une cause, son efficacité est conditionnée à la stabilité de celui qui est engagé. La presse n’est pas un instrument de propagande. Elle s’occupe de l’information et son rôle bien encadré a sauvé des esprits avertis sous d’autres cieux. Chez nous, au regard du contexte, dépourvue du minimum de conditions, l’on veut adosser le respect des devoirs de l’État vis à vis d’elle en fonction de son degré d’engagement pour des causes dont seuls les initiateurs savent l’objectif recherché. Pas question. La presse préfère rester digne dans la misère que d’être comptable d’une gestion qui pourrait avoir des conséquences drastiques sur le pays à long termes. Voir un citoyen lambda prendre position contre la presse. On peut l’admettre car ce dernier ne maîtrise pas le fonctionnement réel de la profession. Mais ce qui est inadmissible, c’est de constater des personnalités de haut niveau dans la marche des institutions matraquer la presse parce qu’elle refuse de se soumettre aux injonctions de certains décideurs. Ce qu’ils doivent comprendre, la mission de la presse n’est pas de se mettre aux ordres d’un quelconque État. Cela pourra revenir aux communicants. Eux qui ont en charge de tout décrire en rose même si Rome est en passe d’être brûlé. Ils doivent savoir que la presse veille au bon fonctionnement de la République dont le fondement est attaché à la Constitution et les lois. Ni plus ni moins. Et si cela n’est pas respecté, nous avons l’obligation devant l’histoire de le dénoncer. Vous avez le pouvoir de tout décider car vous détenez la réalité du pouvoir. Mais sachez que seul Dieu a le pouvoir réel. S’il décide de nous laisser entre vos mains, on passera à trépas. Tel ne sera jamais le cas car Dieu est vérité et la presse défend la vérité. Cette presse qui souffre aujourd’hui, qui a presque tout perdu et qui est convaincue que tout est éphémère sur cette terre, elle gardera patience dans l’honneur et la dignité avant son heure de gloire qui ne saura tarder. Nous ne serons jamais des supports pour l’atteinte d’une cause inconnue. À bon entendeur tant pis. KD Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Opération Yèrèko 2 : la Force AES frappe fort dans la zone des trois frontières

10/03/2025MEDIAS / MONDEDans le cadre de l’opération Yèrèko 2, la force unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES) a mené une grande patrouille conjointe dans la zone des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette manœuvre militaire d’envergure, pilotée depuis le Poste de Commandement Interarmées de Théâtre (PCIAT-EST) de Gao, s’est déroulée du 24 février au 6 mars 2025 et a marqué un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme dans le Gourma. L’objectif de cette opération était clair : réaffirmer l’autorité des États de l’AES, détruire les bases terroristes et sécuriser les populations locales. Pendant plus d’une semaine, la force unifiée a traqué les Groupes Armés Terroristes (GAT) dans plusieurs localités, notamment Tessit, Téra, Markoy et leurs environs. Les résultats sont impressionnants, plusieurs bases logistiques terroristes détruites, de nombreux suspects interpellés, des motos et pick-up saisis, ainsi qu’une importante quantité de munitions, d’armements et de produits pharmaceutiques récupérés. Appuyées par des vecteurs aériens, les troupes au sol ont anéanti des refuges terroristes et infligé de lourdes pertes aux groupes armés. Cette opération vise également à influencer les perceptions des GAT et à pousser certains combattants à faire défection. En traversant plusieurs villages stratégiques comme Ourara, Hourara, Tofagado, Tinatassen Aroune, Bankilaré et Gorom-Gorom, la force conjointe a démontré sa capacité à opérer en parfaite coordination sur le terrain. Selon le Lieutenant-colonel Hamidou Karimou, commandant des forces nigériennes, « la force unifiée est une réalité. Au-delà de la volonté politique, nous sommes sur le terrain pour la deuxième fois afin de combattre ensemble ». Il a également salué la mobilisation des moyens humains et matériels pour assurer le succès de l’opération. L’apogée de l’opération a été la rencontre des troupes au point triple, là où les trois frontières se croisent. Ce moment symbolique a été marqué par des échanges fraternels entre les forces des trois pays, renforçant ainsi l’esprit d’unité au sein de l’AES. Le capitaine Kamrou AG YOUNOUSS, chef de mission des Forces Armées Maliennes (FAMa), a exprimé sa satisfaction face au succès de Yèrèko 2, « Nous agissons ensemble pour un objectif commun : sécuriser nos peuples et nos territoires ». L’opération Yèrèko 2, déjà qualifiée de réussite, illustre la montée en puissance de la coopération militaire au sein de l’AES. Plus qu’une démonstration de force, elle témoigne d’un engagement ferme : lutter sans relâche contre le terrorisme et garantir un avenir stable aux populations du Sahel. Ibrahim K Djitteye Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Gendarmerie nationale – Groupement cynotechnique : Le travail abattu par le Chef d’Escadron Salif Koné et son équipe apprécié par la hiérarchie

10/03/2025MEDIASDans le cadre de ses séries de visite dans les différentes unités relevant de ses compétences, le Directeur Général de la Gendarmerie nationale, le Général de brigade Moussa Toumani Koné s’est rendu, le mercredi 26 février 2025, au Groupement cynotechnique, sis à Sogoniko en commune VI du district de Bamako. Au cours de cette visite, il a apprécié le travail abattu par le commandant de l’unité, le Chef d’Escadron Salif Koné et son équipe. Placé sous l’autorité du Commandant des unités des réserves ministérielles (Cdurm), le Groupement cynotechnique est l’un des services spécialisés de la Gendarmerie nationale. Actuellement dirigé par le Chef d’Escadron Salif Koné, le Groupement est en plein essor avec l’arrivée de nouveaux chiens, ainsi que des moyens roulants adéquats. Lors de la visite, le premier responsable de la Gendarmerie nationale a exploré les installations de l’Unité, des infrastructures modernes et adaptées aux exigences opérationnelles. Ainsi, le Général de brigade Koné a apprécié le travail abattu par le Chef d’Escadron Salif Koné et son équipe. Il convient de noter que le Groupement affiche un nouveau visage avec la rénovation du local abritant ses services. Il dispose des chiens de qualité, entreprenants et réalistes qui sont très doués dans la détection de stupéfiants, engins explosifs, de faux billets entre autres. Le Groupement cynotechnique a également en son sein, du personnel qualifié ayant reçu une instruction avancée dans le dressage et l’entretien des chiens se positionnant comme un pilier incontournable dans la sécurisation des points sensibles et infrastructures stratégiques de l’Etat. A Bamako, les éléments du Groupement sont déployés en permanence à la cité administrative et à l’Aéroport international président Modibo Keïta Sénou, et contribuent du coup à la sécurisation de ces hauts lieux. Le Directeur général a saisi l’occasion pour instruire au Commandant du Groupement de maintenir cet élan d’engagement et à redoubler d’ardeur dans la sécurité nationale. Précisons que le Groupement cynotechnique constitue le maillon essentiel dans la lutte contre la criminalité, la drogue, le terrorisme, le banditisme et le trafic illicite de tout genre. A ce titre, il se renforce davantage et acquiert de nouvelles expériences dans la protection des personnes et de leurs biens. Mama PAGA Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

La Cour édifiée : Mara ne marmonne pas

07/03/2025Justice / MEDIASLa veille de son audition, Moussa Mara annonçait via les réseaux sociaux la convocation de la Cour suprême à lui adressée afin de se présenter le mercredi 5 mars 2025. En lien avec le dossier de l’acquisition de l’avion présidentiel sous IBK, après 7 heures d’horloge, il rentre tranquillement et sans charge à la maison. L’homme a ses principes. Pas de jeu de cache-cache, pas de complot contre l’État. Il exprime à haute et intelligible voix sa pensée dans le strict respect de la loi. Donc, rien de malsain ne peut l’ébranler. Le pire souhaité par ses détracteurs, il sort déchargé moralement de ce dossier car entendu finalement par qui de droit. Fin du suspense pour ceux qui voyaient déjà Moussa Mara en prison après son audition dans le dossier dit de l’avion présidentiel. Appelé pour témoigner dans cette affaire en jugement, devant la Chambre civile de la Cour suprême, il a livré sa part de vérité connue par tous d’ailleurs puisqu’à l’occasion de plusieurs sorties, avec son franc parler, il a toujours donné toutes les informations à sa disposition par rapport à ce dossier. Sa contribution aidera à n’en point douter la justice pour la manifestation de la vérité. La procédure en cours avait été suspendue afin d’entendre des ex premiers ministres et ministres du budget. Cette étape est close maintenant. Il revient alors à la Cour de confronter les versions des inculpés et les témoins afin de situer les responsabilités. Quant à Moussa Mara, il est connu de tous pour être quelqu’un qui ne fuit jamais sa responsabilité et il dit tout haut ce qu’il pense. À la sortie de cette audience, il a remercié tous ceux qui l’ont apporté leur soutien et a mentionné sa confiance en la justice malienne et ses serviteurs. Donc ceux qui voulaient donner une connotation d’un opposant à la transition face à la justice et priaient pour le pire, ils doivent se rendre à l’évidence que le sort d’aucun individu n’est entre les mains de son prochain et que Dieu seul sait l’avenir. Acceptons les divergences de vue au bénéfice d’un Mali uni et prospère. KD Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]