Transition : Voilà la composition du gouvernement de « rupture » de Choguel Kokalla Maïga
Le premier ministre Choguel Kokalla Maïga a dévoilé, le vendredi dernier, son gouvernement « de rupture » composé de 28 membres dont trois (3) ministres délégués. Il est attendu de ce gouvernement une gouvernance « par l’exemple » tel que promis par son premier responsable.
Le gouvernement Choguel Kokalla Maïga est déjà en place. Au nombre de 28, ces membres du gouvernement sont appelés à conduire le Mali à bon port.
Dans cette équipe du Dr Choguel Kokalla Maïga, 11 membres du 1er gouvernement de la Transition signent leur retour. Ils sont, entre autres, le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants ; le colonel major Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger ; le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation ; Alfousseni Sanou, ministre de l’Économie et des Finances ; Lamine Seydou Traoré, ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau ; Professeur Amadou Keïta, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique ; Mossa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne ; Alhamdou Ag Iliène, ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine ; Mahamadou Koné, ministre des Affaires religieuses et du culte. Deux autres anciens ministres changent de portefeuilles. Il s’agit de l’ancien ministre de l’Agriculture Mahamoud Ould Mohamed qui devient ministre de l’Industrie et du Commerce et Harouna Mamadou Touré qui occupe desormais le ministère de l’Économie numérique, de la Communication et de la modernisation de l’Administration.
Les nouveaux entrants
Ils sont 17 nouveaux dont trois (3) ministres délégués à entrer dans cette équipe dirigée par le docteur en télécommunications, Choguel Kokalla Maïga. Il s’agit du colonel major Daoud Ag Mohamedine qui occupe le poste du ministre de la Sécurité et de la Protection civile ; Mahamadou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux ; Ibrahim Ikhassa Maïga, ministre de la Refondation de l’État, chargé des relation avec les Institutions ; Mme Dembelé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures ; Abdoulaye Diop, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale ; Sidibé Dédéou Ousmane s’occupera de l’Éducation nationale alors que Diématou Sangaré est ministre de la Santé et du Développement social ; Mme Diawara Aoua Paul Diallo devient ministre du travail, de la fonction publique et du Dialogue social ; ministre du développement rural, Modibo Keita ; Ministre de l’entreprenariat national, de l’Emploi et de la formation professionnelle , Bakary Doumbia ; ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadjidjé Founè Coulibaly ; Bréhima Kamena est ministre de l’urbanisme et de l’Habitat ; Modibo Koné, ministre de l’Environnement ; Andologly Guindo est ministre de l’artisanat et tourisme ;
Les trois ministres délégués sont respectivement Fatoumata Sekou Dicko chargés des réformes politiques et institutionnelles ; Youba Ba chargé de l’élevage et de la Pèche ; Oumarou Diarra, ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés.
Cette équipe, en 9 mois, en plus de la sécurisation du pays, de la lutte contre l’impunité et la corruption, doit, après avoir mené des réformes politiques et institutionnelles nécessaires, organiser des élections libres et transparentes.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS