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Jour : 26/01/2022

MEDIAS MONDE 

Présence des Russes au Mali, chasse des troupes danoises par les autorités : Le ras-le bol de la ministre française des Armées

26/01/202226/01/2022 fasomali Aucun commentaire

Interpellée devant les membres du parlement français, la ministre française des Armées, Florence Parly s’est exprimée sur la décision, récemment

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MEDIAS 

MALI, GUINEE, BURKINA FASO : Les vrais objectifs de ces coups d’Etat

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, les États-Unis d’Amérique et leurs alliés ont lancé

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MONDE 

MANIFS DIVERSES CONTRE LES SANCTIONS EXTREMES DE LA CEDEAO : Les peuples africains et du monde apportent leur soutien au Mali !

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

Sanctionné sévèrement par la Cedeao, le Mali peut compter sur l’ensemble des peuples africains et d’autres pays du monde qui

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MEDIAS 

ATTAQUES ET INVECTIVES CONTRE LE PROCUREUR TOURE : Quand certains soutiens supposés de la transition pensent être en droit de semer le désordre en toute impunité !

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

En début de semaine, deux membres du mouvement Yerewolo-ton ont été emprisonnés par la justice. C’était suite aux menaces de

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ECO & FINANCE 

SANCTIONS ECONOMIQUES SEVERES DE LA CEDEAO/UEMOA : Le peuple malien pas tout préparé à supporter pendant longtemps les conséquences

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

Les Colombes sont en train de gagner sur les Faucons pour le bonheur des Maliens et l’image du Mali. Un

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SOCIETE 

SITAN IMPRIM : Les travailleurs accusent « le PDG Balla Traoré de négrier »

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

Située à Kalaban-coura, près du cimetière, l’entreprise ‘’SitanImprim’’, au lieu de faire des travaux d’impression, il semblerait que le patron

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Editorial 

Edito : sortons des coups d’Etat !

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

Après la situation confuse qui s’est installée depuis le 22 janvier 2022 suite à une manifestation suivie d’une mutinerie dans

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POINT DE VUE 

AFRIQUE : Pourquoi le coup d’Etat permanent ?

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

Les populations de l’Afrique subsaharienne en général et plus spécifiquement celles des pays du Sahel n’ont été gouvernées que par

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Faits Divers 

BENIN : Un enterrement interrompu pour raison de blessure sur le corps

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

A Tori-Bossito, dans le département de l’Atlantique, un fait insolite s’est produit lors de l’inhumation d’une dame ce jeudi 20

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MEDIAS 

ALIGNEMENT BEAT DES ORGANISATIONS SOUS-REGIONALES AUX SANCTIONS ECONOMIQUES CONTRE LE MALI : Jusqu’à quel point la France a infiltré et contrôle la CEDEAO et l’UA ?

26/01/202226/01/2022 ledemocratre Mali Aucun commentaire

En apprenant l’alignement béat de l’UA aux sanctions économiques illégales de sa petite sœur, nous avons compris que l’Afrique est

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En continu
Plus d'information
25/10 15:30 DIPLOMATIE : M. Hamidou Boly (représentant spécial de la CEDEAO) déclaré « persona non grata » par le gouvernement du Mali . Il a 72h pour quitter le sol malien.
https://youtu.be/V7dZc0ioB7w

EDITORIAL

Vulgarisation du projet de nouvelle constitution : La presse, parent pauvre du processus !
Editorial 

Vulgarisation du projet de nouvelle constitution : La presse, parent pauvre du processus !

28/05/2023 fasomali 0

A la demande du ministère de la communication, les acteurs de la presse ont répondu présent à une cérémonie du

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Édito : Faisons le vote utile
Editorial 

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08/05/202307/05/2023 fasomali 0
Edito : Frappe chirurgicale du Mali à l’ONU
Editorial 

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08/03/202307/03/2023 ledemocratre Mali 0
LAÏCITE-REFERENDUM-MANDAT DE LA MINUSMA : Abdoulaye Macko s’exprime sur les grandes questions de l’heure
POINT DE VUE 

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29/05/202328/05/2023 Journal L'AUBE 0

De nos jours, nous traversons une période très cruciale de l’histoire de notre pays. Et pour cela, toutes les maliennes

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APPEL AUX JURISTES MALIENS ET AFRICAINS : Unissez-vous pour défendre l’Afrique !
POINT DE VUE 

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22/05/202322/05/2023 Journal L'AUBE 0
Refondation du Mali : de la montée en puissance de l’armée à la montée en puissance de la justice !
MEDIAS POINT DE VUE 

Refondation du Mali : de la montée en puissance de l’armée à la montée en puissance de la justice !

22/05/202322/05/2023 fasomali 0

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MEDIAS
Allégation d’exaction à Moura : le CNJ et le CDM s’unissent pour une réponse à la hauteur de l’agressionAllégation d’exaction à Moura : le CNJ et le CDM s’unissent pour une réponse à la hauteur de l’agression
01/06/2023MEDIASLe Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ-Mali) et le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) se sont entretenus en début de semaine au siège de l’organisation nationale des jeunes du Mali. Objectif : unir les efforts pour donner « plus de vigueur et d’agressivité » aux actions qui seront prochainement menées contre le rapport du haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme sur la situation de Moura. Après la rencontre, les deux organisations se sont engagées à donner une « réponse appropriée et proportionnelle à l’attaque » contre le Mali et ses forces de défense et de sécurité. Après les condamnations du gouvernement de la transition, des organisations de la société civile du Mali ne comptent pas rester, elles aussi, indifférentes face à ce qu’elles considèrent comme une « agression » de la part de l’Onu contre le Mali et ses forces de défense et de sécurité. C’est dans ce cadre d’ailleurs qu’en début de semaine, le collectif pour la défense des militaires (CDM), connu pour son engagement en faveur l’armée, a rendu visite à la plus grande faîtière des organisations de jeunes du Mali (CNJ) pour discuter des voies et moyens à mettre en place pour répondre de façon proportionnelle aux allégations soutenues par de l’Onu dans le rapport du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme sur la situation de Moura. Une démarche qui vient à point nommé, selon le président du Conseil national de la jeunesse du Mali, Habib Dakouo, d’autant plus que le CNJ avait déjà mis en place une cellule de crise qui mène des réflexions sur des actions à poser dans le plus bref délai. Donc par ce rapprochement avec le Collectif pour la défense de la République, les actions ne seront que plus fortes et « proportionnelles à l’agression », comme le préconise le président Habib Dakouo.  « Nous tous, nous sommes engagés pour le Mali et en faveur des forces armées de défense et de sécurité », a-t-il fait savoir avant d’appeler ses interlocuteurs à plus de courage et d’abnégation. Selon lui, ce combat en face est une lutte de longue haleine qui demande plus de détermination. C’est pourquoi de son côté, Habib Dakouo s’est montré prêt à toutes éventualités. « Ce n’est qu’un début, mais un début très fructueux et promoteur… aucun combat n’est facile. Dans un combat, il y’a toujours des gens qui nous accompagnent dans un premier temps qui vont nous abandonner en cours de route. A l’arrivée, nous ne serons pas beaucoup, mais seule la victoire compte » a-t-il assuré avant de dégager la stratégie à mettre en place. « Nous allons créer un cadre percement de dialogue pour que très rapidement nous puissions donner la réponse appropriée et proportionnelle à l’attaque. Par ce que moi je considère tout cela comme une l’attaque contre le Mali » a-t-il soutenu. Aussi, se dit-il disposer à mener ce combat avec tous ceux qui se sont inscrit dans la même dynamique conforment à la volonté du CDM d’aller avec l’ensemble de toutes les couches sociales afin de donner « plus de vigueur et d’agressivité » au combat. Cette occasion était bonne pour discuter également de la plainte du Mali au niveau du conseil de sécurité des Nations unies contre la France. Donc cette union des efforts permettra de non seulement poser des actions communes contre « l’agression du Mali » mais aussi maintenir la même dynamique pour suivre la plainte du Mali contre la France au niveau du conseil l’organisation des Nations unies. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Domaines : le ministre Kamena félicite la DND pour les résultats du premier trimestre 2023Domaines : le ministre Kamena félicite la DND pour les résultats du premier trimestre 2023
01/06/2023ECO & FINANCE / MEDIASLe 24 mai dernier, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement, du territoire et de la Population, Pr Bréhima Kamena a envoyé au Directeur national des domaines, M. Abdoulaye Dicko, une correspondance afin de lui adresser ses vives et chaleureuses félicitations, en raison des résultats obtenus au premier trimestre de l’année 2023. Au compte du premier trimestre 2023, la Direction nationale des domaines a réalisé une forte performance. En effet, sur un objectif de 31 826 591 700 FCFA, la Direction nationale des domaines a mobilisé 32 357 010 336 soit un taux de 102%. Suite à cela, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Pr Bréhima Kamena a adressé ses vives félicitations au Directeur national des domaines, M. Abdoulaye Dicko et à l’ensemble de son personnel. Dans ce courrier en date du 24 mai dernier, le ministre Kamena a salué l’engagement et la détermination de l’ensemble du personnel des Domaines à travers son Directeur ainsi que tous les services d’appui qui ont concouru à ce résultat, a annoncé la structure sur sa page Facebook. En outre, le ministre n’a pas manqué, d’exhorter la Direction Nationale des Domaines à toujours persévérer dans cette voie, pour l’atteinte de l’objectif annuel. Dans la correspondance, le ministre Kamena précise que « l’examen à mi-parcours des réalisations de recettes au titre du premier trimestre 2023 d’un montant de 32 357 010 336 F CFA contre un objectif de 31 826 315 917 F CFA, soit un taux de 102 % m’offre l’heureuse opportunité de vous exprimer mes vives félicitations pour ce travail accompli ». C’est pourquoi, le ministre a saisi l’occasion pour saluer l’ensemble du personnel de la Direction pour le travail abattu tout en l’invitant à redoubler encore plus d’efforts pour l’atteinte de l’objectif recherché. Faut-il rappeler que le Directeur Dicko avait reçu, le 2 mars 2023, le même honneur de la part du ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou qui a envoyé une correspondance à son collègue de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Bréhima Kamena, afin de féliciter sa direction. « L’examen du tableau définitif produit le 31 décembre 2022 par la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique relativement aux encaissements et aux recouvrements budgétaires effectués au titre de l’exercice 2022 m’a permis de constater, avec une réelle satisfaction, que la direction nationale des domaines a réalisé, sous le leadership éclairé du directeur national, un montant de francs CFA 162 347 milliards sur un objectif assigné de 151, 050 milliards de F CFA » notait cette correspondance. Ibrahim Djitteye Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Manque d’eau et d’électricité à Gao : la société civile réaffirme à la délégation ministérielle sa volonté de boycotter le référendum du 18 juinManque d’eau et d’électricité à Gao : la société civile réaffirme à la délégation ministérielle sa volonté de boycotter le référendum du 18 juin
01/06/2023MEDIAS / SOCIETEÀ Gao, les Corps constitués de la société civile ont lancé, dimanche dernier, un message « fort » à la délégation ministérielle ayant séjourné dans la cité des Askia. En effet, dans le cadre de la vulgarisation du projet de Constitution, deux ministres de la République se sont rendus dans la 7ème région administrative du Mali. Au cours d’une rencontre organisée dans ce cadre, les populations à travers les forces vives de la région ont imposé des conditions pour le référendum du 18 juin prochain. Le ministre en charge de la Réconciliation nationale, le Colonel Ismaël Wagué et son collègue de la Communication, Maître Harouna TOUREH ont séjourné dans la cité des Askia, le dimanche dernier. C’était dans le cadre du lancement de la campagne de la vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution. En effet, lors de leur rencontre avec les Forces vives de la région qui s’est tenue dans la salle du Gouvernorat de Gao, les membres du Corps constitués de la société civile, des hommes et des femmes ont envahi le lieu avec des slogans comme : « Gao meurt à petit feu dans le noir » ; « Pas de référendum sans eau et électricité ». Pour rappel, les populations de la cité des Askia expriment depuis quelques semaines leur ras-le-bol face à la situation de délestages dans la région. C’est pourquoi, le 19 mai dernier, des milliers de personnes ont battu le pavé pour dénoncer les coupures intempestives de l’électricité, la qualité de l’eau de la Somagep et l’absence des services financiers de l’Etat. Outre, les manifestants ont aussi dénoncé l’incapacité des autorités à rendre accessible l’eau et l’électricité dans la région de Gao en particulier et le Mali en général. La manifestation s’est déroulée entre la Place des Martyrs et le gouvernorat de la région où une déclaration a été lue avant d’être remise au chef de l’Exécutif régional. Sur les pancartes nous pouvions lire : « Gao est dans le noir », «Trop, c’est trop »… Les manifestants ont aussi dénoncé la mauvaise fourniture de l’électricité depuis 2 ans. «La ville de Gao vit, depuis 2 ans, une mauvaise fourniture d’électricité ne couvrant même pas les besoins élémentaires des populations. Et aucune action concrète n’est posée par les autorités pour résoudre ce problème crucial », rapportent les manifestants dans leur déclaration. Ils ajoutent aussi que cette mauvaise fourniture de l’électricité constitue un frein pour les activités génératrices de revenus. «Ce qui, du coup, marque l’arrêt des activités génératrices de revenus favorisant ainsi le chômage et l’insécurité en plus de l’arrivée massive des populations déplacées de tous les horizons vers Gao », ont martelé les manifestants. Ibrahim Djitteye Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Brouille au sein de la magistrature : le syndicaliste Cheick Mohamed Chérif « serein » face aux rumeurs de son arrestationBrouille au sein de la magistrature : le syndicaliste Cheick Mohamed Chérif « serein » face aux rumeurs de son arrestation
01/06/2023Justice / MEDIASLe président de l’Association des procureurs et poursuivants (AMPP), Cheick Mohamed Chérif Koné, non moins président de la Référence syndicale des magistrats (Refsyma) coupe court aux rumeurs circulant depuis quelques jours au Mali. Lesquelles font état de son placement, dans les jours à venir, sous un mandat de dépôt par les responsables de la Cour Suprême du Mali. Même si les débats portant sur l’adoption d’une nouvelle constitution ont poussé bon nombre de personnes à oublier le désaccord existant au sein de la magistrature, tout porte à croire que le problème continue. Des informations venant de sources différentes annonçaient une éventuelle mise sous mandat de dépôt le sieur Dramane Diarra, magistrat de son état, et son homologue syndicaliste Cheick Mohamed Chérif Koné. « Des rumeurs persistantes font état de velléité des responsables de la cour suprême d’inculper et de placer sous mandat de dépôt, d’ici la semaine prochaine, Dramane Diarra et moi-même Cheick Mohamed Chérif Koné, dans une procédure imaginaire de déstabilisation ». Laquelle procédure intervient au moment où « nous condamnons publiquement, haut et fort, l’inconstitutionnalité et l’illégalité du projet de nouvelle constitution et du référendum projeté. Lequel met fondamentalement en cause l’indépendance de la magistrature dont la défense incombe à chaque magistrat », rapporte-t-on dans le message d’information publié par le président de l’AMPP et de la Refsyma. Résolument engagé à ne pas mâcher ses mots devant qui que ce soit dans ce contexte de bras de fer entre eux et la supérieure hiérarchique du corps y compris le ministre, le syndicaliste estime que les autorités de la transition doivent plutôt tenir leur engagement d’organiser l’élection présidentielle. Une élection qui, ajoute-t-il, permettra aux Maliens de tourner la page de la transition en esquivant d’autres difficultés au sein du pays déjà plongé dans d’autres problèmes. Suivant les précisions du syndicaliste, la prise de position publique de lui et de son collègue Dramane Diarra leur a valu d’abord une procédure pénale « imaginaire ». Cela, trouve Cheick Mohamed Chérif, pour « opposition à l’autorité légitime en début de ce mois de mai 2023, notamment le 3 et le 5 mai dernier ». Par la suite, mentionne-t-on dans son message d’information, ladite prise de position publique « nous a valu une procédure disciplinaire pour manquement au devoir de notre état de magistrats, à la dignité et à la délicatesse tout aussi illégale et infondée où nous avons comparu devant le juge rapporteur, le vendredi 26 mai dernier », informe le président des deux corporations syndicales. Haut et fort, Cheick Mohamed Chérif confirme que toutes les procédures activées contre lui et son collègue sont « illégales, infondées et infructueuses ». Convaincus de ne pouvoir manipuler et instrumentaliser toutes les juridictions du fond, c’est maintenant que ces rumeurs de déstabilisation plus qu’imaginaire qu’ils font courir par des gens (responsables de la cour suprême). Lesquels restent pourtant sous le coup de forfaiture (faits criminels), depuis le 7 septembre 2021, sans aucune suite, alors que les faits sont flagrants, déplore le magistrat Koné. Et d’être on ne peut plus clair : « L’illégalité touche à son comble et la déraison franchit le Rubicon ». Ce qui l’amène à soutenir qu’il serait un précèdent dangereux de laisser de tels comportements « pervers prospérer dans notre pays, le Mali ». Aussi, va-t-il enchaîner, il est du devoir et de la responsabilité de tous les démocrates et républicains de s’opposer à l’arbitraire, à l’instrumentalisation de la justice, à la remise en cause de la République et des acquis démocratiques. Puis de finir par rappeler que lui et son homologue Dramane Diarra demeurent sereins face à tous les obstacles du moment. « Nous restons serins et déterminés à faire prévaloir la vérité et le droit, seules issues pour le Mali », évoque-t-on dans ce message d’information publié le 30 mai 2023. Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Journée mondiale Sans Tabac : le Mali résolument engagé dans la lutte contre le fléauJournée mondiale Sans Tabac : le Mali résolument engagé dans la lutte contre le fléau
01/06/2023MEDIAS / SantéLe Mali à l’instar des autres pays du monde a célébré, le mercredi 31 mai 2023, la journée mondiale sans tabac sous le thème « Cultivons des aliments et non le tabac ». Tenu à l’institut national de formation en science de la santé (INFSS), l’évènement a été organisé par le ministère de la Santé et du Développement social en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La célébration de cette journée entre dans le cadre du processus de plaidoyer ayant pour but d’attirer l’attention des décideurs, les politiques et les communautés sur la problématique. Aussi, indique-t-on, il s’agit de contribuer à l’instauration des environnements sains et propices par l’arrêt du tabagisme. Ce phénomène a des effets néfastes sur presque tous les organes du corps humain. Une seule cigarette par jour peut gravement nuire à la santé du fumeur. Le tabagisme peut provoquer plusieurs types de cancers, notamment les cancers du poumon, de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, de l’estomac et de l’intestin. Aussi, indique-t-on, le tabac expose ses consommateurs à un risque accru d’infections pulmonaires et respiratoires, de maladies cardiaques, de diabète de type 2 et d’autres affections. Ainsi, l’épidémie du tabagisme fait plus de 6 millions de morts chaque année, dont plus de 600000 sont des non-fumeurs. Elle est la deuxième cause de décès dans le monde. Au Mali en 2016, rapporte l’OMS, la prévalence du tabagisme était estimée à 13% chez les adultes (à partir de 15 ans). 30% des décès sont imputables aux maladies non-transmissibles. Les maladies cardiovasculaires occupent la première place avec 12%. Selon le représentant résidant de l’OMS au Mali, le Dr Christian Itama, 60% des consommateurs de tabac ont exprimé le souhait d’arrêter de fumer, mais seulement 30 % d’entre eux ont accès aux outils nécessaires pour y parvenir. S‘agissent de la région africaine, il a souligné que plus de 75 millions de personnes consomment le tabac sous une forme ou d’une autre. « Face à une telle situation, les défenseurs de la santé publique doivent redoubler d’efforts en menant des campagnes contre la commercialisation des produits du tabac, afin de mettre en évidence les nombreux méfaits du tabagisme », laisse entendre le Dr Itama. Le représentant résidant de l’OMS a rassuré que son organisation reste déterminée à apporter son appui aux États membres pour, a-t-il argué, qu’ils puissent remplir leurs obligations en vertu de la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac. L’occasion était parfaite pour le Dr Christian Itama de féliciter le Mali ayant été parmi les premiers pays de la région africaine à adopter une loi antitabac suivie des mesures d’application, de politiques et de stratégies pour mettre en œuvre la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT). D’après lui, le Mali est le seul pays dans la région africaine à obtenir le sésame du « prix OMS SANTE SANS TABAC ». Le pays dispose d’un plan stratégique national multisectoriel de lutte antitabac 2022-2026. Quant au secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, le Dr Abdoulaye Guindo, il a laissé entendre que la lutte antitabac est multisectorielle et s’articule autour de certaines stratégies, dont la lutte contre le commerce illicite du tabac, la réduction de la consommation, la taxation des produits du tabac. …« Cette journée de lutte antitabac nous donnera l’occasion de sensibiliser le grand public sur l’impact du tabac, sur l’environnement, la culture, la production, la distribution. Elle donnera aux consommateurs de tabac une raison de renoncer au tabac », a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social. Le Dr Guindo a mis l’occasion à profit pour remercier tous les partenaires qui œuvrent aux côtés de son département pour la lutte contre le tabac. Tioumbè Adeline Tolofoudié Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
Affaire de Moura (Mali) : Bamako dénonce une politique de « deux poids deux mesures » de WashingtonAffaire de Moura (Mali) : Bamako dénonce une politique de « deux poids deux mesures » de Washington
01/06/2023MEDIASAlors que les enquêtes ouvertes au Mali restent toujours en cours pour tirer au clair le massacre présumé des civils à Moura, au centre du Mali, le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique a imposé des mesures de restrictions de visa contre deux officiers de l’armée malienne. Le gouvernement de la transition dénonce la politique « des deux poids deux mesures » des USA. Avec à sa tête le PM Choguel Kokalla Maïga, l’équipe gouvernementale de la transition rappelle avoir appris avec stupéfaction la décision « unilatérale » du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, le 25 mai dernier, d’imposer des restrictions de visa à l’encontre de deux vaillants officiers de l’armée malienne. Cela, en raison des actes présumés sur l’unique fondement du rapport des Nations unies sur les « évènements de Moura ». Une mesure prise au moment où les conclusions des enquêtes judiciaires menées par les autorités maliennes ne sont pas disponibles. Via le communiqué N°052 du 13 mai 2023, le gouvernement malien avait contesté le rapport « onusien biaisé » tant sur l’approche que sur son contenu. Les autorités de Bamako estiment que la décision prise par le Gouvernement américain est injuste et infondée. Ce n’est pas tout. Le message que le gouvernement des Etats unis transmet, ainsi que la forme publique de son annonce portent atteinte à la présomption d’innocence des intéressés (deux officiers), voire jettent du discrédit sur l’ensemble de l’institution militaire, indique-t-on dans le communiqué du gouvernement malien. Avant la prise de cette décision, rappelle-t-on, des propos accusatoires avaient été formulés, le 22 mai 2023, par le Porte-parole du Département d’Etat américain à l’occasion d’un point de presse. Laquelle accusation portait sur un prétendu rôle que le Mali aurait joué pour faciliter la fourniture d’armes dans le cadre d’une crise pour laquelle il a observé la stricte neutralité lorsque les aspects substantiels étaient examinés. Avant l’annonce des sanctions contre les deux officiers maliens, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, avait convoqué l’Ambassadrice des Etats unis au Mali suite aux propos du porte-parole du Département de l’Etat américain. C’était pour lui signifier l’extrême gravité des fausses accusations portées contre la République du Mali. Par le biais des présentes accusations qui se dressent contre le pays et des officiers, le Gouvernement du Mali dit « rejeter avec force l’instrumentalisation et la politique des droits de l’homme pour des visées géopolitiques ». Il dénonce, par la suite, « la politique des deux poids deux mesures » du Gouvernement américain dans la présente affaire de Moura, une localité située au centre du pays. Parlant du même sujet d’insécurité et de massacre, le Gouvernement de la transition dit rappeler au gouvernement américain son « silence troublant suite au bombardement de la France, le 3 janvier 2021, des paisibles citoyens maliens qui célébraient un mariage à Bounti ». Cela, malgré que la responsabilité de la France ait été établie par la Minusma. Et de préciser que les mesures unilatérales inconsidérées sont contre-productives, voire dangereuses face à la complexité de la crise sécuritaire au Mali. Elles ne feront que renforcer les groupes terroristes et les forces obscurantistes. Rappelant les trois principes directeurs édictés aux membres du gouvernement par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, l’équipe de l’actuel PM, en l’occurrence le Dr Choguel Kokalla Maïga rassure l’opinion nationale « qu’aucune manœuvre ne saurait le pousser à adopter une position partisane, sur fond de tensions géopolitiques, ni compromettre l’œuvre de la refondation en cours au Mali, de même que la montée en puissance des Forces armées maliennes ». Mamadou Diarra Source : LE PAYS Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
LA MISSION ONUSIENNE DECRIEE : Ce qui est reproché à la Minusma !LA MISSION ONUSIENNE DECRIEE : Ce qui est reproché à la Minusma !
29/05/2023MEDIASDes voix s’élèvent à Bamako et plusieurs localités de l’intérieur pour réclamer le départ de la Minusma. Ainsi, une énième manifestation a été organisée, le jeudi 25 mai 2023, à l’appel de certaines associations et mouvements de la société civile pour dénoncer cette présence onusienne au Mali. Qu’est qui motive la colère des Maliens contre la Minusma ? Que reproche-t-on à cette mission ? Qu’est ce qui explique l’exaspération des populations contre les casques bleues ? Réponses. C’est désormais une certitude ! Après le départ de la force française Barkhane, une frange importante des populations Maliennes veulent, aujourd’hui, la fin définitive de la mission onusienne au Mali, une mission qui fait l’objet de nombreuses critiques à Bamako et à l’intérieur du pays. Et le jeudi 24 mai dernier, une mobilisation monstre s’est déroulée au Palais des sports, à l’initiative de plusieurs associations et mouvements de la société civile. Les banderoles affichées ça et là traduisaient le sentiment des manifestants.  On pouvait lire, entre autres, « Justice pour les victimes civils tuées par la Minusma à Gao et à Sévaré » « Minusma dégage » ou encore « Carton pour la Minusma »… Dans la foule, certains manifestants avaient du mal à contenir leur colère contre une mission déployée en 2013, avec pour mission d’aider les Maliens à stabiliser leur pays. L’enthousiasme du départ fait, aujourd’hui, place à une grosse déception et de nombreuses questions qui, pour le moment, n’ont pas de réponses. Parmi les questions, objets du ras-le-bol exprimé ces derniers temps à Bamako, l’on retient : Pourquoi la Minusma ne s’implique-t-elle pas dans la protection des populations maliennes ? Pourquoi cette mission ne s’engage-t-elle pas pour lutter contre le terrorisme ? Pourquoi n’assiste-t-elle pas les FAMA pour libérer les localités maliennes occupées par des djihadistes ? Que fait la Minusma contre des groupes terroristes comme Aqmi, GSIM, l’EIGS et autres qui se sont implantés dans le nord du Mali ? La Minusma est-elle au Mali pour sécuriser le pays ou faire du tourisme ? Mandat de départ Il est à rappeler que dès le départ le mandat de la Minusma était axé sur la stabilisation des principaux centres de population et le soutien au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays. Ce mandat comportait également d’importantes dispositions visant à faciliter la mise en œuvre d’une feuille de route transitoire, notamment un dialogue national entre les autorités et les communautés du nord. Mais dès le départ, de sérieux problèmes se sont posés sur l’intervention onusienne dans notre pays. Alors que la plupart des troupes de l’ONU étaient stationnées dans les villes, des groupes armés de toutes sortes ont proliféré dans les zones rurales, laissant les populations à la merci des terroristes. Une majorité de Maliens (en particulier dans le centre) considèrent que la Minusma est inefficace en matière de sécurité… Autre problème, il est lié au mandat même de la mission. En effet, l’ONU ne permet pas à ses troupes de mener des opérations contre des groupes armés et terroristes qui opèrent au Centre et au Nord du Mali. Alors la question majeure est de savoir comment sécuriser et stabiliser un pays sans le débarrasser de groupes terroristes qui se baladent au nez et la barbe des soldats de l’ONU. C’est cette inaction contre les terroristes qui pousse, aujourd’hui, certains Maliens à parler de complicité entre la Minusma et les groupes terroristes. Les réserves des Autorités maliennes Outre la colère populaire qui s’exprime, il faut dire que les Autorités maliennes et l’ONU ont du mal à accorder leur violon au sujet du mandat de la Minusma. En effet, lors de la réunion consacrée au renouvellement du mandat de la Minusma devant le Conseil de sécurité, le 13 juin 2022, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale avait demandé à ce que la nature de la Minusma soit adaptée pour mieux protéger les populations : « Dans cette perspective, il est indispensable de mieux définir et articuler la notion de protection des civils dans un contexte de guerre asymétrique. Il y a lieu de clarifier contre qui on veut protéger les populations, sachant que la menace principale provient des groupes armés terroristes. Comment la Minusma peut-elle protéger les populations si elle n’est en mesure de faire face à la menace ? Dans ce contexte, le mandat de la Minusma doit obligatoirement prendre en compte la montée en puissance des forces de défense et de sécurité du Mali, qui sont désormais en première ligne face aux groupes terroristes». L’autre pomme de discorde entre l’ONU et notre pays concerne la libre circulation de la Minusma sur le territoire national. A ce sujet, l’Ambassadeur Représentant permanent au Nations-Unies, M. Konfouro a réitéré la « ferme opposition » des autorités de la transition quant à la liberté de mouvement de la Minusma dans l’exécution de son mandat dans le domaine des droits de l’homme. Le Mali a toujours coopéré de bonne foi avec la force onusienne depuis sa mise en place en 2013, a-t-il affirmé. Toutefois, pour des impératifs de respect de la souveraineté du Mali, de coordination et de sécurité, les « mouvements de la Minusma ne peuvent se faire qu’avec l’accord des autorités compétentes maliennes », a-t-il déclaré. Le Mali « n’est pas en mesure de garantir la liberté » de mouvement pour des enquêtes de la Minusma sans l’accord préalable du Gouvernement, a-t-il poursuivi. Par conséquent, le Mali « n’entend pas exécuter ces dispositions », malgré leur adoption par le Conseil de sécurité. Mémé Sanogo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
MASSACRE DE BOUNTI : De la responsabilité des soldats français !MASSACRE DE BOUNTI : De la responsabilité des soldats français !
29/05/2023MEDIASLa frappe aérienne menée par Barkhane à Bounti, le 3 janvier 2021, a créé l’émoi au Mali et ailleurs. Tandis que les Autorités françaises assuraient  avoir ciblé des jihadistes, des Associations maliennes affirment que la majorité des victimes sont des civils. Mais le Rapport de la MINUSMA a été accablant. Mais pour le moment ce crime reste impuni. Deux versions contradictoires s’affrontaient  depuis la frappe aérienne menée, le 3 janvier 2021, par Barkhane, près du village de Bounti, dans la Région de Douentza. Alors que l’Armée française affirme avoir visé des jihadistes, l’Association Tabital Pulaaku assure que le bombardement a visé une cérémonie de mariage et que de nombreux civils ont été tués. Et  le rapport d’enquête détaillé  publie  par la Minusma a battu en brèche la version française. Un Rapport de la mission onusienne publié en mars 2021 a mis en mal cette version. Les conclusions du Rapport sont claires, et mettent à mal les affirmations de l’Armée française. Le 3 janvier 2021, l’armée française assure avoir visé un groupe «d’une quarantaine d’hommes armés dans une zone isolée» après un minutieux travail de renseignement. La division des droits de l’homme de la mission onusienne au Mali dément cette présentation des faits à laquelle Paris continue de s’accrocher. Une mission d’une quinzaine de personnes a enquêté de janvier à fin février 2021. Le 25 janvier, 2021 protégée par les Casques bleus, elle s’est rendue dans le village visé de Bounty, où opèrent de nombreux groupes armés. L’équipe comprenait deux membres de la police scientifique de l’ONU. Elle a procédé à des centaines d’entretiens individuels ou groupés. Une partie des interviews ont été menées par téléphone. «La protection des témoins et les potentiels risques d’interférence ont été considérés et ont emmené l’équipe à relocaliser certains d’entre eux pour leur sécurité et d’autres réticents à témoigner librement. Chaque témoignage a fait l’objet de vérification», peut-on lire dans le rapport. Une majorité de civils tués, selon l’ONU L’ONU confirme les nombreux témoignages récoltés jusqu’ici. C’est bien un mariage qui a été la cible de l’armée française. Selon les enquêteurs onusiens, la célébration avait rassemblé ce jour-là une centaine d’habitants, 1 kilomètre à l’extérieur du village. Dans l’assistance, il y avait effectivement plusieurs membres de la Katiba Serma, un groupe armé affilié à Al-Qaida. L’ONU arrive à la conclusion que ces combattants étaient au nombre de cinq, un seul portant ostensiblement une arme. Mais les experts n’ont retrouvé aucune trace d’armements détruits ou des motos qui auraient été utilisées par le groupe armé, selon la version de l’armée française. Toujours selon ce rapport, au moins 22 personnes ont été tuées par le bombardement français. Parmi elles figuraient trois membres présumés de la Katiba Serma. Toutes les victimes sont des hommes âgés de 23 à 71 ans. Cela s’explique par le fait que les femmes et les enfants sont traditionnellement séparés pendant de telles célébrations. Au moins huit autres civils ont été blessés. La conclusion de la mission de l’ONU est cinglante vis-à-vis de l’armée française: «Le groupe touché par la frappe était très majoritairement composé de civils qui sont des personnes protégées contre les attaques au regard du droit international humanitaire. Cette frappe soulève des préoccupations importantes quant au respect des principes de la conduite des hostilités, notamment le principe de précaution dont l’obligation de faire tout ce qui est pratiquement possible pour vérifier que les cibles sont bien des objectifs militaires». L’ONU ne va toutefois pas jusqu’à qualifier ce qui apparaît de plus en plus comme une bavure et pourrait relever d’un crime de guerre. La mission au Mali recommande pour cela des enquêtes plus approfondies, notamment pour déterminer si des précautions suffisantes avaient été prises avant de déclencher la frappe. Le cas échéant, la France devrait aussi indemniser les victimes, est-il suggéré dans le rapport onusien. Mais force est de constater que depuis la publication de ce rapport depuis 2021, la France continue de nier les faits, mettant  en cause sa  crédibilité  au mépris du droit international. Mémé Sanogo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
REORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TERRITORIALE : La nouvelle carte du Mali est là !REORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TERRITORIALE : La nouvelle carte du Mali est là !
29/05/2023MEDIASLa nouvelle carte administrative du Mali (19 régions et 1 District) est enfin une réalité. Le vendredi 19 mai 2023, le Président de la Transition, Assimi Goïta, a reçu une copie de cette carte des mains du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye MAIGA, ministre d’État et Porte-parole du Gouvernement. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), des Présidents des institutions de la République, des Gouverneurs de région et des Maires. Le Président de la Transition, après avoir reçu la nouvelle carte, a exprimé toute sa joie. « C’est avec plaisir que je reçois ce matin la nouvelle carte administrative issue de la réorganisation territoriale de notre pays, dont les textes ont été promulgués le 13 mars 2023 », a-t-il expliqué après la réception de la nouvelle carte administrative du Mali. Selon ses explications, cette carte administrative, mise à jour, « constitue la consécration de la volonté du Gouvernement de matérialiser les circonscriptions administratives et les Collectivités territoriales du Mali, conformément aux recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR) ». Le Président GOITA est convaincu que cette nouvelle carte administrative contribuera à la refondation de l’État pour une gouvernance forte et efficace. Dans le cadre de l’élaboration de cette nouvelle carte, le processus de la réorganisation territoriale s’est servi de principes directeurs et des critères précis afin d’opérationnaliser les régions et le district de Bamako et permettre ainsi le maillage du territoire en prenant en compte les critères démographiques sociologiques et d’accessibilité des populations à l’administration. Le Chef de l’État a rappelé que l’activité de réorganisation administrative du territoire vise, d’une part, à prendre en charge la prescription de la Feuille de Route de la Transition, de « parachever la réorganisation territoriale » et, d’autre part, d’exécuter le Plan d’Action du Gouvernement (PAG) adopté par le Conseil National de Transition (CNT). En outre, « elle contribue à la prise en compte des préoccupations formulées dans le sens d’une impulsion du processus de décentralisation en capitalisant les réussites et les difficultés enregistrées par des acteurs locaux ». Le Président de la transition a déclaré que pour la bonne conduite de cette organisation administrative du territoire, « il est institué une codification numérique en vue de faciliter l’identification des circonscriptions administratives, des Collectivités territoriales, ainsi que des villages, fractions et quartiers ». Assimi Goïta a saisi cette occasion pour féliciter les membres du Gouvernement pour leur solidarité autour de ce projet, notamment pour leur engagement constant. Il les a félicités pour avoir su relever ce défi « important de conduite du processus de réorganisation administrative et territoriale par la conception et la production de cette carte administrative du Mali ». Ce processus de réorganisation administrative et territoriale a été l’œuvre d’une équipe pluridisciplinaire exclusivement constituée de cadres nationaux. Le Président Goïta a exhorté à faire de ces cartes, des outils de planification du développement économique et social des territoires du Mali. En tant qu’outil de développement, de planification, d’orientation et de suivi des actions au profit des populations, « la carte administrative est et demeure un véritable outil de base », a indiqué le Chef de l’État. Cette carte administrative servira de référentiel pour l’amélioration d’autres cartes, notamment géographiques, historiques, pédologiques, démographiques, sanitaires, éducatives, militaires et de télécommunication, a conclu le Président de la Transition. L’aboutissement d’un long processus Pour rappel, la réorganisation administrative et territoriale était un vieux serpent de mer de la vie politique. Le pari fut finalement gagné sous la houlette du Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation avec l’adoption le lundi  20 février 2023  par le Conseil National de Transition de l’important projet portant sur la nouvelle réorganisation territoriale et administrative de notre pays. Avec  cette réorganisation territoriale, le Mali compte désormais 19 régions, 156 cercles, 466 arrondissements et 819 communes. Bamako, la capitale, est aussi érigée en sept arrondissements avec une collectivité unique. Un grand coup de chapeau au ministre d’état  colonel Abdoulaye Maïga  et à son équipe qui ont porté  cette réforme majeure pour le Mali Kura. Les membres du Conseil National de Transition (CNT) ont examiné et adopté six projets de loi portant sur la réorganisation administrative et territoriale dans notre pays. Ces six textes étaient défendus par le ministre d’état, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. Il s’agit du projet de loi portant création des circonscriptions administratives, ceux portant création des collectivités territoriales, modification de la loi n°2012-006 du 23 janvier 2012 portant principes fondamentaux de l’organisation administrative du territoire. Mais aussi, le projet de loi portant modification de la loi n°2017-052 du 02 octobre 2017 déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales, celui portant Code des collectivités territoriales et enfin le projet de loi portant statut particulier du District de Bamako. Ces six textes adoptés par le conseil des ministres en sa séance du 19 octobre 2022 ont fait l’objet d’une étude au fond par la Commission de l’administration territoriale, de la décentralisation, du culte et de la réconciliation nationale du CNT. Ensuite cette Commission  a produit un rapport unique concernant les six textes. M Sanogo Share this:WhatsAppTelegramFacebookTwitterLinkedIn [...]
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