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Année judiciaire 2020 de la CPI : La fin de l’impunité et le règne de l’état de droit au cœur des échanges

L’année judiciaire 2020 de la Cour Pénale internationale (CPI) s’est ouverte, ce jeudi 23 janvier 2020, au siège de la Cour (à La Haye). Les Responsables de la CPI et hauts magistrats du monde entier se sont réunis pour cette occasion spéciale. 

Les objectifs de la CPI, les grands défis à relever, le règne de l’état de droit, etc. ; sont entre autres des sujets abordés au cours de cette année judiciaire 2020 de la CPI.

Selon le président de la Cour pénale internationale, M. le juge Chile Eboe-Osuji,  « L’année 2019 s’est achevée, (…) sur une note positive dans les affaires de la CPI ». Cette note positive constitue les discussions sur le réexamen du système du Statut de Rome afin de permettre à la Cour de s’acquitter convenablement de son mandat.

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Après avoir expliqué les grands défis qui s’imposent à la CPI, M. le juge Chile Eboe-Osuji a rappelé toute la nécessité de cette Cour. « Alors que nous marquerons la Journée du souvenir de l’Holocauste la semaine prochaine, nous devons soutenir la CPI comme obstacle de témérité à ceux qui commettraient génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes d’agression », a-t-il laissé comprendre.

La présence de la CPI est nécessaire pour éviter des atrocités que peuvent commettre des humains en violation de la dignité de leurs semblables, comme ce fut le cas lors des deux guerres mondiales connues par l’humanité.

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S’attelant au même exercice, Madame la Procureure de la Cour fait comprendre dans son allocution la nécessité d’un état de droit. D’après elle, l’état de « droit ne doit pas céder le pas à la politique et aux considérations politiciennes ». Poursuivant ses explications, elle souligne : « Les auteurs des crimes doivent répondre de leurs actes devant la justice internationale et le pouvoir ne doit plus servir de bouclier contre l’impunité ».

La Secrétaire générale du Commonwealth,  Patricia Scotland a invité, au cours de cette ouverture, au respect des droits de l’homme, de l’accès à la justice, à combattre l’impunité et au respect de l’humanisme. À l’en croire, « Un système de justice qui soit équitable est une condition préalable à toute démocratie ».

L’efficacité du système judiciaire reste tributaire, selon Madame Patricia Scotland, à la confiance portée en lui. Cette confiance ne peut être bénéficiée tant que la justice n’est pas accessible pour tous et constituée d’institutions fortes, légitimes et sans reproches.

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Face aux nombreux défis qui s’imposent aujourd’hui, Madame Patricia Scotland recommande la complémentarité entre les différents systèmes judiciaires, car « La justice ne se trouve pas toujours entre les murs d’un tribunal ; la justice peut prendre différents sens selon les personnes en cause. »

À l’en croire, la CPI ne peut pas donner de réponse à tous les crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, etc., il faut que les systèmes judiciaires nationaux soient mieux équipés pour apporter des réparations.

TOGOLA

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