POLITIQUE

Appel à candidature pour la présidentielle à venir par l’ADR : La réponse favorable de Aliou B Diallo

Aliou Boubacar Diallo, président d’honneur de l’ADP-Maliba a répondu favorablement à l’appel à sa candidature à la prochaine élection présidentielle par l’Alliance des Démocrates Rénovateurs (ADR). C’est du moins ce qu’ont affirmé Tamba Danioko et ses camarades au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi dernier.

Faire de Aliou Boubacar Diallo le président de la République du Mali après cette transition. C’est l’objectif de l’ADR, une coalition d’une vingtaine de partis politiques. Cette coalition a fait, le 7 août dernier, un appel à candidature de celui qu’elle trouve avoir le meilleur profil du prochain président du Mali. Selon Tamba Danioko, président de l’ADR, leur appel a été entendu. A l’en croire, quelques jours après le 7 août 2021, le regroupement ADR a été reçu par le bureau de l’ADP-Maliba avec à sa tête le président d’honneur Aliou B. Diallo. Il ne reste donc que la conférence nationale de l’ADP-Maliba qui confirmera cette candidature. Mais avant, l’ADR promet de préparer le terrain pour son candidat. « Nous allons nous battre à partir de cet instant pour que notre candidat puisse passer dès le premier tour aux élections de 2022. A partir d’aujourd’hui, l’ADR est au service de l’ADP-Maliba », a souligné le conférencier.

Pour une bonne organisation d’élections libres, crédibles et transparentes, il faut une transition réussie. C’est ce qu’a certainement compris l’ADR. « Nous soutenons la transition. Notre position est très claire. On veut des élections claires, pas des élections en précipitation », a laissé entendre Tamba Danioko. Cette coalition, selon son président, si elle est invitée, prendra part aux Assises nationales de la refondation (ANR).

Sur la mise en place de l’organe unique de gestion des élections, la position de l’ADR est tranchante : « Si on doit faire les élections le 27 février 2022, en tant qu’ancien membre de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), ce n’est pas facile de mettre en place l’organe unique de gestion des élections, le temps est court. On ne connait pas les modalités de mise en place de l’organe unique de gestion des élections ».

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

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