Justice

Audiences à la cour d’Assises de Bamako : Les présumés coupables de la « contrefaçon de timbre et de marques, de faux et usage de faux et complicité » acquittés

Pour des faits qualifiés de « contrefaçon de timbre et de marques ; de faux et usage de faux et complicité », 5 personnes domiciliées à Bamako avaient été poursuivies par la justice. S’agissant des nommés Samba Diarra et Alamako Fofana, agents comptables ; Amadou Traoré, régisseur ; Mamadou Keita, bénévole à mairie de Lafiabougou ; et le nommé Fa Togola (sans autre explication). Suite au jugement du jeudi dernier, la cour d’Assises de Bamako leur a finalement acquitté.

Suivant l’arrêt de la cour, les faits reprochés aux incriminés remontent à 2016.Ils se sont particulièrement déroulés courant le mois d’avril 2016 à Bamako, capitale du Mali. A cette date, indique-t-on dans l’arrêt, les agents de la mairie du district de Bamako se sont rendu compte que des individus mal intentionnés s’adonnaient à une pratique bannie par les normes maliennes. Laquelle pratique consistait à faire la contrefaction des timbres et des vignettes de l’Etat. S’agissant des timbres et vignettes qui étaient également vendus, après ladite opération clandestine, à des citoyens honnêtes. Cet acte qui restera longtemps en cours va pousser les agents de l’hôtel de la ville (mairie du district) à mener une enquête. Ce qui, selon l’arrêt, permettra de mettre la main sur les personnes dont les noms sont ci-dessus mentionnés. Aux dires de l’arrêt, le piège tendu par les agents de la mairie du district a d’abord permis d’identifier un agent de recouvrement de la mairie de la commune IV, Alamako Fofana. Suite aux différentes interrogations, la dame n’a eu d’autre choix que de dénoncer ses acolytes, précise-t-on dans l’arrêt. Parmi les personnes citée figuraient l’agent comptable Samba Diarra ; le régisseur Amadou Traoré ; le bénévole Samba Keita, en plus du nommé Fa Togola. Après l’ouverture des enquêtes, les incriminés ont été arrêtés et poursuivis pour « contrefaçon de timbre et marques ; faux et usage de faux et complicité ».

Ces faits, faudra-t-il le rappeler, sont prévus et punis par le code pénal malien. Dans ce dossier, le nommé Fa Togola qui est considéré comme étant le confectionneur des fausses vignettes n’a pas pu être suffisamment identifié, suivant l’arrêt. Sur la question, le nommé Samba Diarra a reconnu avoir même eu des fausses vignettes avec le disparu Fa Togola. Aux juges, Samba a nié son implication dans aucune opération de falsification de vignettes ou de timbres de l’Etat. Tout comme Adama Traoré et les autres, la dame nommée Alamako Fofana a aussi nié sa participation dans l’affaire. C’est suite aux déférentes plaidoiries et les allégations émanées des incriminés que la cour d’Assises de Bamako a décidé, le jeudi 23 septembre, d’acquitter les intéressés.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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