DANS LEUR DESSEIN MACHIAVELIQUE CONTRE LE MALI : La France et « sa » Bceao prises à leur propre piège !
Instrumentalisées par la France d’Emmanuel Macron, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont édicté de sévères sanctions sur le Mali et ce, en violation flagrante de tous les textes de ces institutions sous-régionales.
Le Mali a attaqué l’Uemoa devant la Cour de justice commune au regard du caractère illégitime et illégal de ces sanctions. La Cour de justice de l’Uemoa a ordonné la suspension de sanctions prises par l’Uemoa. Malgré cela, l’institution sous-régionale a refusé de s’exécuter. Pour ne rien arranger et dans leur dessein machiavélique contre le Mali, la Banque mondiale a décidé de suspendre ses décaissements en faveur des projets et programmes qu’elle finance au Mali en raison de l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique extérieure pendant plus de 45 jours.
Après la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) annonce la suspension des décaissements au Mali en raison de l’accumulation d’arriérés sur la dette publique. L’exécution de 25 projets et opérations d’une valeur de 488 milliards de F CFA est ainsi gelée.
Aussi, le gouvernement de transition du Mali a enregistré un quatorzième défaut de paiement sur le marché régional de financement des pays de l’Umoa. Il s’agit de 1,62 milliard de F CFA non payé à la date du 19 avril 2022. Les impayés atteignent désormais 188,60 milliards de F CFA.
Prises dans leur propre piège
Très obstinées à faire du mal aux autorités de la Transition, en voulant coute que coute asphyxier financièrement le pays afin de déstabiliser la Transition, la France et sa Bceao ont été prises à leur propre piège. Car, les revenus des exportations maliennes ne passent plus par le Trésor français qui a prélevé au passage son tribu et fabrique du franc CFA pour le Mali. Tous les clients du Mali paient directement leurs importations de dollars auprès du Trésor du Mali. Par ce truchement, non seulement il est mis fin à l’appropriation du fruit du labeur des populations maliennes, une forme de rente esclavagiste, par la France, il permet au gouvernement malien de disposer d’énormes quantités de devises pour faire fasse à toutes ses dépenses.
Les 50% des avoirs des exportations du Mali ne vont plus alimenter le Trésor français pour garantir sa monnaie coloniale. La France en est toute furax et pour le moment n’ose pas sevrer le Mali du franc CFA, vu qu’il lui sert à financer les groupes terroristes. Le Mali est en train d’écrire une nouvelle page de non soumission à l’exploitation éhontée de la France.
Guy Dembélé