Fermeture de la mosquée FIDAMA à Torokorobougou : Les détails avec le muezzin Yacouba Doumbia
Le vendredi 1 avril 2022, au moment de la prière hebdomadaire du vendredi, les fidèles musulmans d’une mosquée ont été stupéfaits d’assister à des scènes de violence au sein du lieu religieux, divisé en deux clans. Il s’agit de la mosquée FIDAMA sise à Torokorobougou, en commune v du district de Bamako. Sur la question, des précisions ont été données par Youssouf Doumbia, un des muezzins de la mosquée.
Au micro d’un reporter du « site d’informations Fasomali. », le leader a confié, suite à la fermeture de la mosquée par le gouverneur de Bamako, que la mosquée Mouhammad Nianzi ou mosquée Fidama était, courant 2006, un espace public. Lequel espace a été donné par l’association des femmes nommée FIDAMA, pour que ça soit transformé en un jardin d’enfants et de centre de couture d’une part. De l’autre part, le côté restant de cet espace a été transformé en cette mosquée. L’endroit a été financé, en 2006, par l’ONG WAMI qui construit des mosquées, écoles coraniques….D’après le muezzin, c’est cette ONG qui a signé un accord avec Bafatou, la présidente de l’association qui est actuellement décédée.
En effet, la mosquée a été démolie et reconstruite par un certain Ibrahim, en 2021.Suite à cela, l’association FIDAMA avec à sa tête Ami Tall, la nouvelle présidente, avait instauré des principes à respecter dans cette mosquée, surtout avec des femmes qui ne résident pas dans le quartier. Selon les dires du fils de l’actuel président de la mosquée depuis 2006, en l’occurrence le muezzin Youssouf Doumbia, cette affaire (mésentente entre fidèles) a débuté il y a longtemps. Un jour, dit-il, l’imam de la mosquée a été, lors des querelles, interpellé au tribunal. C’était par rapport à des sujets flous de la mosquée. La complexité de la situation a fait que les membres du comité de la mosquée ont adressé des lettres à LIMAM et au Haut Conseil Islamique du Mali. C’était pour expliquer le conflit interne qu’opposait les membres de la mosquée, ajoute M. Doumbia. À entendre l’intervenant, le sujet concernant cette mosquée est complexe. Yacouba Doumbia rapporte que quelques personnalités nommées au sein de cette mosquée restent impliquées dans les disputes qui se passent à l’intérieur. Après cette scène honteuse et inexplicable, le Gouvernement du district de Bamako a décidé de prendre les choses en main, fermant simplement ladite mosquée jusqu’à nouvel ordre. D’après la note publiée le soir de l’évènement, cette fermeture est due à la persistance des actes de violences au sein de cette mosquée. En fin, les fidèles de ladite mosquée invitent le Gouvernement à la réouverture de la mosquée. Cela, parce que jusqu’à présent, annonce le muezzin, ils (fidèles) sont entrain de prier dans le carré de la mosquée en ce mois béni de ramadan.
Aminata Diabaté, stagiaire