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FLASH DU LUNDI LE 09 MARS 2020

MOPTI : Le trafic routier perturbé

La circulation est interrompue depuis, le mercredi dernier, sur l’axe Mopti, Bandiagara, Koro, Bankass. A travers ce mouvement, les conducteurs des transports en commun veulent dénoncer l’insécurité sur ce tronçon. Les responsables du syndicat et les populations de ces localités décrient le silence des autorités face à cette situation. « Cette route qui relie Mopti à Bandiagara, Koro, et Bankass appelée communément route du poisson est un des poumons de l’économie de la région de Mopti. C’est inimaginable que sa sécurisation soit aussi négligée par nos autorités », regrettent les responsables des transporteurs. « Sur ce tronçon, il y a un pont, Et nous subissons régulièrement de violentes attaques au niveau de celui-ci. Ces attaques ont fait plusieurs morts, des blessés et de dégâts matériels importants. Nous demandons aux autorités de nous aider. Soit à faire escorter nos véhicules, soit à mettre en place des unités des forces de de défense et de sécurité au niveau du pont », explique Banou Traoré, secrétaire général du syndicat des transporteurs de Mopti qui s’exclame « On n’en peut plus, c’est pourquoi on a décidé de boycotter ce tronçon, pour un moment ».

LEGISTILATIVES : La distribution des cartes d’électeurs ont commencé

 Selon le gouverneur Babahamane Maïga, 14 députés devraient être élus lors de ce scrutin pour les 6 circonscriptions électorales de Bamako. La distribution des cartes d’électeurs se déroulera cette fois-ci dans les centres d’état civil et non dans les écoles, précise Babahamane Maïga : « Bamako pour un total de 1. 265. 484 électeurs pour 2.598 bureaux de vote repartis entrent les communes. 462 bureaux de vote en commune I, 266 commune II, 214 commune III, 416 commune IV, 582 commune V, 658 commune VI ».

La société civile invite les autorités à revoir la méthode de distribution des cartes d’électeurs. Pour Daouda Coulibaly, membre de la société civile, cela permettra aux citoyens d’accéder facilement à ce document : « Dans la pratique, les gens rencontrent souvent de problèmes. Sinon le chronogramme qui a été donné est bien. On attend le jour du scrutin pour voir ce qui va se passer. Je crois qu’il faudrait plus de rigueur sinon le dérapage n’est pas loin ». La distribution des cartes d’électeurs a débuté le 07 mars dernier. Selon le gouvernorat, 156 listes ont été validées pour 14 sièges à Bamako.

YOROSSO : Rencontre sur la crise scolaire

La crise scolaire préoccupe la société civile de Yorosso. Pour décrisper la situation, une rencontre a réuni, la semaine dernière, plus d’une centaine de membres des groupements de femmes, de jeunes, les représentants locaux des syndicats d’enseignants et des parents d’élèves. Selon les organisateurs, il s’agissait pour la société civile de comprendre le point de blocage entre le gouvernement et les syndicats signataires du 15 octobre 2016 et l’appel du SNEC à ses militants de reprendre les cours. Des propositions de sortie de crises ont été faites.

SAHEL : Une « amélioration » constatée dans la zone des « trois frontières »

La France et ses partenaires sahéliens constatent une « amélioration » dans la zone dite des « trois frontières », à l’exception notable du côté burkinabè, depuis l’intensification des opérations militaires antidjihadistes, ces dernières semaines, a estimé, le jeudi dernier, un conseiller de l’Elysée. « Sur la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso, ndlr), on constate depuis (le sommet de) Pau une amélioration », a déclaré ce responsable de la présidence française devant des journalistes de l’Association de la presse diplomatique française. « On est effectivement dans une logique de reprise de contrôle d’un terrain qui avait été perdu » .Cette amélioration est « attribuable à l’état-major conjoint qui a été constitué (entre forces françaises et sahéliennes) et qui permet une planification des opérations », a-t-il noté. Elle tient aussi à un meilleur partage du renseignement, a-t-il dit. « Cette reprise de contrôle va s’accentuer puisque dans les jours qui viennent, on va avoir un déploiement (…) assez massif de militaires français et africains dans cette zone-là », a-t-il ajouté sans plus de précisions. « Je mets un bémol à ce satisfecit parce qu’autant la situation s’améliore côté nigérien (et) côté malien, mais elle ne s’améliore pas côté burkinabè », a-t-il toutefois pointé. Les violences jihadistes, souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait quelque 4.000 morts en 2019 au Burkina Faso, au Mali et au Niger, selon l’ONU. » Dans la foulée (du sommet) de Pau on s’est fixé une période de six mois pour évaluer si les engagement pris sont tenus », a poursuivi l’Elysée ».

KOULIKORO : Bilan des accidents de la route

Trois morts et 285 blessés, c’est le bilan des accidents de circulation intervenus dans la région de Koulikoro au mois de février 2020. C’est ce qu’indique le rapport mensuel de la direction régionale de la protection civile. Selon le rapport, le nombre de décès par accident de circulation est en hausse par rapport à celui du mois de janvier 2020 où il n’a été enregistré qu’un seul mort par accident.

GAO : Echanges entre femmes des forces armées et de sécurité

 Cohésion et intégration entre les femmes des forces de défense et de sécurité » est le thème qui a réuni, le 4 mars dernier, des femmes de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée et des autres corps des forces armées et de sécurité à Gao. Venues des différentes régions et du District de Bamako, elles ont échangé sur « femmes et leadership et paix, droits de l’Homme en milieu carcéral, la gestion des prisons et les instruments juridiques ». La session a été financée par la Minusma avec l’appui d’Onu-femme et de l’Imrap.

CORONAVIRUS : Premier cas confirmé au Cameroun

Dans un communiqué de presse signé le 6 mars 2020, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, annonce la confirmation d’un premier cas de Coronavirus sur le territoire camerounais. « Il s’agit d’un citoyen français âgé de 58 ans, arrivé à Yaoundé le 24 février 2020 », précise le communiqué officiel rendu public à cet effet.

Le ministre de la Santé soutient que ce sont les mesures de « surveillance active » mise en place « par le pays depuis la survenue de l’épidémie de Civid-19 », qui ont permis de détecter ce cas. « L’intéressé a été mis en isolement dans le centre de prise en charge de l’hôpital central de Yaoundé, pour une prise en charge appropriée », apprend-on.

Tout en rassurant l’opinion sur l’efficacité des mesures prises par le gouvernement pour « contenir les risques éventuels de propagation du virus », le ministre Manaouda Malachie « appelle à la vigilance de tous et au respect des règles d’hygiène ».

BURKINA : La France autorise l’extradition de François Compaoré

Le gouvernement français a autorisé l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où ce frère de l’ancien président déchu est mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat en 1998 d’un journaliste, selon une source à Matignon. Le décret d’extradition du frère cadet de Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir fin octobre 2014, a été signé par le Premier ministre Edouard Philippe, selon cette source. Il doit encore être publié au Journal officiel… Ce décret reste susceptible d’un recours devant le Conseil d’Etat. En juin 2019, la Cour de Cassation avait rejeté le pourvoi de M. Compaoré contre son extradition vers Ouagadougou, où le dossier Zongo, classé en 2003 après un « non-lieu » en faveur du seul inculpé, a été rouvert à la faveur de la chute de son frère, Blaise Compaoré. Journaliste d’investigation reconnu et directeur de l’hebdomadaire « L’Indépendant », Norbert Zongo avait été assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré. Sa mort avait provoqué une profonde crise politique au « pays des hommes intègres « .Le journaliste, âgé de 49 ans, auteur de plusieurs enquêtes retentissantes dénonçant une mauvaise gouvernance sous le régime Compaoré, avait été tué avec trois de ses compagnons. Les quatre dépouilles avaient été retrouvées calcinées dans le sud du Burkina Faso. François Compaoré avait été arrêté à l’aéroport de Roissy en octobre 2017, en exécution d’un mandat d’arrêt émis par les autorités de Ouagadougou. Mais à ce jour, il n’est pas inculpé dans son pays, à la différence de trois ex-soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré.

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