Journée Internationale du baiser
Cette journée internationale est née dans les années 90, et si le baiser a sa journée rien qu’à lui, le 6 juillet, on peut dire qu’il l’a obtenue “au mérite”.
Le bisou a (toujours) de l’avenir !
Marque de tendresse, d’amour conjugal (ou autre) ou même rite adolescent, le baiser fait travailler nos muscles, contribue au renforcement de nos défenses immunitaires (voir plus bas) et apporte des enseignements nombreux sur l’état du (ou de la) partenaire.
Dans l’histoire de nos sociétés, le baiser n’a pas toujours eu la signification que nous lui connaissons aujourd’hui. Dans l’antiquité, il était avant tout échangé d’homme à homme et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Que dire à ce titre du baiser de Judas ?
A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre homme et femme. Signification qu’il a largement gardée de nos jours en devenant l’expression de l’intimité, de l’affection, de l’amour … et plus si affinités !
De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de la vie privé. Quoique… l’histoire est un éternel recommencement et le baiser, mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artistes, people, …) la marque de l’appartenance à un même cercle. Comme quoi on n’invente pas grand-chose dans nos sociétés “modernes”…
Cette évocation historique ne saurait être mieux conclue que par le poète qui rendait hommage aux “amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics, en s’foutant pas mal du regard oblique des passants… honnêtes”.
50 millions de bactéries échangées
Théâtre de nos échanges buccaux, le baiser transmet de très nombreuses bactéries et on estime à 50 millions la quantité échangée dans un “french kiss”. [ndlr: les méthodes de comptage restent assez floues pour le moment !]
Compétition
Décidément, l’esprit de compétition est fortement ancré chez nos contemporains et on enregistre régulièrement des concours du plus long baiser. Entre le 6 et le 7 juillet 2005, un record a été établi à 31 heures et 30 minutes. L’histoire ne dit pas s’il a fallu réanimer les (heureux) gagnants.