Koro : Le village de Kiri sous menace terroriste

28/06/2022 fasomali

Le village de Kiri, situé à 12 kilomètres de la ville de Koro, est menacé d’attaque. Les populations sont sommées de faire le choix entre rendre les armes ou la mort. L’information nous a été donnée par une source locale.

Après Diallassagou, Dianweli et Deguessagou, les forces du mal veulent, à nouveau endeuiller, toute la nation malienne, si rien n’est fait. Malgré qu’il est signataire de l’accord local de paix, le village de Kiri est menacé par les terroristes. Selon une source locale, les forces hostiles à la paix et à la cohésion sociale exigent à la population de rendre tous les fusils qui se trouvent dans le village. En cas de refus, le village sera attaqué, selon notre source. « Les terroristes ont donné 72 heures aux populations de Kiri pour rendre toutes les armes se trouvant dans le village. Ils promettent un autre ‘’Diallassagou’’ en cas de refus », apprend-on d’un ressortissant de la localité qui soutient que cette menace d’attaque contre Kiri, vise aussi la ville de Koro.

Il est donc important que les autorités prennent rapidement des dispositions afin d’éviter un autre ‘’Diallassagou’’, un autre carnage de civils.

Il faut aussi souligner que ce village qui disposait d’un grand camp de chasseurs, a déposé les armes après la signature de l’accord local de paix.

B. Guindo

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MEDIAS

Atteinte au multipartisme : la classe politique promet des actions fortes

28/04/2025MEDIAS / POLITIQUELors de leur point de presse, le samedi 26 avril 2025, à la Maison de la Presse, plus d’une centaine de formations politiques ont lancé un appel à « la vigilance » et à « la mobilisation » de leurs militants et sympathisants pour répondre, par des actions fortes, à leur mise à l’écart des consultations pour la relecture de la Charte des partis politiques en cours. « Nous resterons attentifs aux conclusions de la phase nationale, à partir desquelles nous établirons un calendrier d’actions », menacent-elles. Depuis un moment, le Mali est engagé dans un vaste processus de réformes politiques et institutionnelles. Si la rédaction de la Constitution, les réformes territoriales et administratives, les réformes dans le domaine de la sécurité et dans le secteur minier sont toutes passées sans incidents majeurs, les réformes politiques et électorales rencontrent, elles, de sérieuses difficultés. Dans une déclaration prononcée depuis la Maison de la Presse de Bamako, le samedi passé, une centaine de partis politiques ont dénoncé leur mise à l’écart du processus politique en cours et ont vivement interpellé les plus hautes autorités de la transition sur « une atteinte grave au multipartisme », acquis au prix du sang et ensuite défendu et protégé par la Constitution de la République ainsi que les différentes concertations nationales. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que les partis politiques montent au créneau pour dénoncer une forme de « gouvernance autoritaire », dissimulée derrière un discours de réformes nationales. Avec, à la clé, une promesse de refondation de l’État, les Assises Nationales de la Refondation (ANR), tenues fin 2021, avaient, parmi leurs 517 recommandations, plusieurs points sur les réformes du système partisan au Mali. On peut citer, entre autres, la réduction du nombre de partis politiques par l’instauration de conditions plus strictes en matière de création et de financement ; la relecture de la Charte des partis politiques, avec une réaffirmation du statut de chef de file de l’opposition ; et l’interdiction du nomadisme politique en cours de mandat. Si les partis politiques adhèrent à ces recommandations légitimes exprimées lors des Assises Nationales de la Refondation, ils rejettent cependant une instrumentalisation de ces dispositions en vue d’une volonté de dissolution pure et simple du pluralisme politique au Mali. Bien avant ce dernier bras de fer, les partis avaient dénoncé une exclusion croissante et progressive de la classe politique sur les questions d’intérêt public. Le point de rupture fut la décision du Conseil des ministres du 10 avril 2024 de suspendre toutes les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations, en pleine tenue du dialogue inter-malien. La classe politique a jugé cette décision non seulement infondée juridiquement, mais aussi très dangereuse politiquement. Depuis, la tension n’a cessé de croître entre les deux parties, et onze responsables politiques furent plus tard incarcérés pour s’être réunis en privé, alors que l’interdiction était toujours en vigueur. C’est ainsi que, malgré une correspondance du ministre délégué en charge des réformes politiques, les partis affirment qu’aucune concertation sérieuse n’a été engagée autour de la fameuse question de relecture de la Charte des partis politiques. Pis, qualifiant de « simulacres de concertations » les consultations du ministre, ils dénoncent, disent-ils, une volonté d’écarter uniquement les principales parties concernées par cette initiative, à savoir les partis et formations politiques. Tout en invitant leurs militants et sympathisants à la vigilance maximale et à la mobilisation, les partis politiques représentés à la Maison de la Presse, le samedi, ont par la même occasion appelée à la responsabilité des plus hautes autorités de la transition face à cette démarche du ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge des réformes politiques et institutionnelles. « Il appartient au Premier ministre et au Président de la Transition de tirer les conséquences des actes d’un ministre », qui, selon eux, travaille à mettre dos à dos l’État et un pan aussi important de la Nation que sont les partis politiques, dans un contexte où le pays a besoin d’union et d’une synergie d’actions de tous ses fils. Ils disent attendre les conclusions de la phase nationale pour établir un calendrier d’actions fortes. Issa Djiguiba Partager :FacebookX Similaire [...]

Coopération avec la Russie : Une nouvelle ligne maritime par le Nigéria pour desservir le Mali

28/04/2025ECO & FINANCE / MEDIASUne société russe a annoncé, la semaine dernière, avoir l’intention de lancer, en mi-juin, une nouvelle ligne maritime Russie-Nigéria pour stimuler les échanges commerciaux avec le Mali. Le géant projet vise à faciliter l’exportation des produits agricoles, les équipements et les moyens de transport russes vers le Mali, permettant l’importation du coton malien, une culture clé dont la récolte annuelle dépasse les 650 000 tonnes. Déjà relayée par plusieurs médias russes, l’annonce a été confirmée, la semaine dernière, par le représentant commercial russe au Nigéria, Maxim Petrov. Ledit projet reste porté par une société russe œuvrant dans le domaine commercial. « La société russe JSC A7 Holdings, détenue à 100% par Andrei Severilov, ancien copropriétaire de FESCO et président du conseil d’administration a créé une nouvelle entité juridique dans le secteur du transport de marchandises. Selon le registre unité des entités juridiques de Russie, A7 African Cargo Lines LLC (A7 ACL, Moscou) a été immatriculée le 17 avril dernier (…) », apprend-on du ’’ Le pivot de la Russie vers l’Asie’’. Ce site russe tient à préciser que Severilov a déclaré ceci, « nous avons l’intention d’opérer en Afrique de l’Ouest. Dans un premier temps, avec l’aide de la mission commerciale russe au Nigéria. Nous mettons en œuvre un projet de création d’une ligne maritime directe. Le lancement d’une ligne maritime entre Novorossiysk et le port nigérian de Lagos est prévu pour la mi-juin, avec l’affrètement de deux porte-conteneurs pour l’inauguration de la ligne, chacun d’une capacité de 700 équivalents vingt pieds (EVP) ». Une donne confirmée par le représentant commercial russe au Nigéria. Ainsi, ce vaste projet en gestation permettra de stimuler les échanges commerciaux avec le Mali. C’est du moins ce qu’ajoute Maxim Petrov. D’autres indications, la nouvelle ligne s’étendra au Sénégal, aperçu comme un partenaire stratégique de la Fédération de la Russie en Afrique, a indiqué Alexander Biryukov, vice-président de l’Organisation internationale de coopération eurasiatique (MOES), aux médias russes. En termes d’échanges commerciaux avec la Russie, les relations du Sénégal se renforcent de plus en plus. Les deux parties ont déclaré, fin 2024, avoir discuté de projets communs dans les domaines de l’énergie, de l’exploitation minière et de la transformation des minéraux, augmentant ainsi le volume des échanges commerciaux, des partenariats économiques et d’investissement, améliorant le cadre contractuel et juridique et mettant en œuvre des projets communs prometteurs dans les domaines de l’exploration géologique, de l’extraction et de la transformation des minéraux, de l’énergie, de la pêche et de l’agriculture. Cette nouvelle ligne maritime doit alors s’étendre au Sénégal. Mamadou Diarra Partager :FacebookX Similaire [...]

Journée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels : l’Intelligence Artificielle au cœur de la 29e édition

28/04/2025MEDIASComme chaque année, le Mali célèbre la Journée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels (JAPRP). La 29ème édition est couplée à la 23ème Journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité au Travail (JMSST). L’événement a été officiellement, le vendredi 25 avril 2025, en marge d’un point de presse à l’Institut de formation professionnelle de l’INPS. L’édition 2025 place l’intelligence artificielle (IA) et la transformation numérique au centre des préoccupations en matière de santé et sécurité au travail. Ainsi dans son allocution, tout en saluant la participation des différents acteurs du monde du travail, le Directeur général Adjoint de l’INPS, Mamadou Bakary DIAKITE a une fois de plus souligné l’importance de cette rencontre annuelle qui, selon lui, se pressente comme une tribune d’échanges sur les défis actuels liés à la prévention des risques professionnels. Il a aussi rappelé que ces journées permettent d’élaborer des pistes concrètes d’adaptation, dans un contexte en perpétuelle mutation. Le thème principal retenu pour cette édition est : « La prévention des risques professionnels à l’épreuve de la transformation numérique et des mutations technologiques : opportunités, défis et stratégies d’adaptation ». Un thème qui illustre bien l’ambition d’analyser en profondeur les effets croissants de la digitalisation sur l’organisation du travail, les conditions de sécurité, et le bien-être des travailleurs. Le sous-thème, quant à lui, porte sur un enjeu tout aussi crucial à savoir : « Prévention et prise en charge des intoxications alimentaires en milieu professionnel ». S’appuyant sur les chiffres récents de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le conférencier a rappelé qu’environ 2,3 millions de personnes dans le monde meurent chaque année à cause d’un accident ou d’une maladie liée au travail, dont près de 350 000 morts accidentelles. Ces statistiques alarmantes confirment, selon lui, l’urgence d’agir, en particulier dans les pays en développement où les systèmes de prévention restent fragiles. La nouvelle stratégie mondiale de l’OIT pour la santé et la sécurité au travail (2024-2030) vise justement à inscrire ces enjeux dans les priorités des États et des entreprises. Il faut noter que le recours croissant à l’intelligence artificielle dans les milieux professionnels s’accompagne de transformations profondes. Contrairement à certaines idées reçues, les experts estiment que l’IA ne remplacera pas massivement les emplois, mais qu’elle entraînera des changements significatifs dans 10 à 13 % des professions actuelles. Les postes administratifs, majoritairement occupés par des femmes, seront particulièrement affectés, puisque 82 % de leurs tâches sont automatisables. En outre, les pays à faibles revenus, moins bien équipés technologiquement, risquent de voir s’accroître les inégalités face à ces transformations. Pour donc faire face à ces bouleversements, un accent a été mis sur la nécessité d’un accompagnement structuré, notamment par la formation, le redéploiement des compétences et le renforcement du dialogue social. Il ne s’agit donc plus seulement d’observer les effets de ces nouvelles technologies, mais d’anticiper et mettre en place des politiques inclusives pour garantir des conditions de travail sûres, équitables et durables. Selon Janine Berg, économiste à l’OIT, le déploiement non encadré de ces technologies pourrait entraîner une dégradation des conditions de travail, une perte d’emplois et des déséquilibres sociaux profonds. Ce point de presse a aussi permis de rappeler l’enjeu que représente la sécurité alimentaire sur les lieux de travail. Dans certains secteurs, l’hygiène alimentaire devient un facteur clé de performance et de bien-être d’où la nécessité de sensibiliser les employeurs et les travailleurs à la prévention des intoxications alimentaires et à leur prise en charge rapide. Enfin, M. Mamadou Bakary DIAKITE a annoncé que la commémoration officielle de la JAPRP se tiendra le mercredi 30 avril 2025, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). il faut noter que ce grand rendez-vous rassemblera les parties prenantes du monde du travail pour approfondir les échanges, partager les bonnes pratiques et réfléchir ensemble à des stratégies de prévention adaptées à l’ère numérique. Rendez-vous le 30 avril 2025. Issa Djiguiba Partager :FacebookX Similaire [...]

Relecture de la charte : des jeunes leaders exigent la dissolution des partis politiques

28/04/2025MEDIAS / POLITIQUEBassoungalo Konaré, membre du collectif pour la défense des militaires (CDM), Abdoulaye Fofana dit 120, président de l’Action pour l’intérêt du Mali, Tahirou Bah, enseignant, membre du M5-RFP, Ibrahim Traoré dit Jack Bauer sont entre autres leaders ayant décidé, samedi 26 avril 2025, de tenir un point de presse pour exiger la dissolution des partis politiques. Alors que les partis politiques s’étaient réunis, le même jour à la Maison de la presse pour exiger le respect de la constitution et des textes du pays, ces jeunes leaders ont voulu répliquer. En soutien aux autorités, ils manifestent ainsi leur appui à la transition qui semble être résolument engagée à dissoudre les partis politiques, tout comme le cas du Niger ou du Burkina Faso où l’exercice des activités politiques demeure impossible. Ces jeunes leaders estiment que l’heure est présentement grave. D’après eux, le Mali a trouvé un jeune président qui est le général d’armée Assimi Goïta. De ce fait, il va falloir que les jeunes maliens s’engagent à ses côtés pour la défense de la patrie et la réussite d’une transition en cours depuis 2020. Le Mali est une Nation multiculturelle. Via une déclaration commune lue à cette occasion, lesdits jeunes leaders ont sévèrement critiqué les partis politiques. « Il faut qu’on montre au président de la transition que la jeunesse reste mobilisée et engagée à ses côtés », ont soutenu les jeunes leaders. Sollicité pour lire ladite déclaration, Tahirou Bah ajoutera que chaque génération a une mission à accomplir ou trahir. L’homme ayant toujours cheminé avec des leaders politiques, dont ceux du M5-RFP a précisé que ces partis politiques maliens ont, depuis des décennies, d’ailleurs transformé le Mali en un champ de ruine. Il lit ladite déclaration en rappelant que les partis politiques sont à l’origine des corruptions massives érigées en mode de gouvernance et de gabegie engloutissant les richesses nationales. Des corruptions qui sont à l’origine du clientélisme et du népotisme piétinant l’excellence et le mérite. A Cela s’ajoute le favoritisme détruisant l’égalité des chances, la trahison des idéaux de la patrie, les hold-up électoraux, la marchande d’illusion. « Vous(politiques) avez vendu nos rêves, trahi nos espoirs, piétiné notre dignité. Vous avez fait de la politique une entreprise criminelle. Vous avez fait de nos Institutions les instruments de pillages. Vous avez fait du pouvoir une marchandise pour échanger contre des privilèges personnels », ont souligné les jeunes leaders. Et de poursuivre : « Face à cette trahison généralisée, nous, peuple du Mali, ne reconnaissons plus aucune légitimité à ces partis politiques. Nous déclarons que tous les partis politiques doivent être dissouts immédiatement ». Mamadou Diarra Partager :FacebookX Similaire [...]

Retour à la normale au niveau de l’éducation Rive gauche : le billeteur de l’Académie relevé

25/04/2025Education / MEDIAS / SOCIETEPar un courrier adressé au gouverneur, la coordination des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 du district de Bamako avait invité ses militants à la tenue d’un arrêt de travail de 72H, allant du mercredi 23 à ce vendredi 25 avril, dans toutes les écoles publiques de la rive gauche. Après une rencontre entre le gouverneur du district de Bamako et la coordination des syndicats, Un accord a finalement été trouvé pour la suspension du mot d’ordre de grève. Le mot d’ordre syndical a été strictement observé par les militants. Par conséquent, la journée du mercredi 23 a été consacrée audit arrêt de travail tant par les écoles publiques de la rive gauche que celles de la rive droite de Bamako. Tel qu’annoncé par certains syndicalistes, une rencontre a pu avoir lieu, mercredi 23 avril, premier jour de l’arrêt de travail, entre la coordination et les responsables chargés du dossier. Un accord a finalement été trouvé. La rencontre entre les parties s’est tenue sous l’égide de l’actuel gouverneur de Bamako. A lire le communiqué publié à l’issue de ladite rencontre, il ressort qu’une entente a pu être trouvée entre le gouverneur et la coordination des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 du district de Bamako, un syndicat composé du SYPESCO, du SYNEFCT, SYNEM, COSES, FENAREC et du SYLDEF. Aussi, ladite rencontre avait pour objet de trouver une solution au mot d’ordre d’arrêt de travail de 72heures reconductibles enclenché par la coordination syndicale. Rappelons qu’en plus de la présence du gouverneur, se trouvait la directrice de l’Académie d’Enseignement de Bamako Rive Gauche, le directeur régional du Budget… L’ordre du jour a porté sur l’examen des deux (02) points majeurs de la revendication syndicale, à savoir : le départ sans délai du billeteur de l’Académie d’Enseignement de Bamako Rive Gauche, et le rétablissement immédiat et effectif de toutes les primes d’enseignants suspendues. A l’issue des discussions, les syndicats ont obtenu gain de cause sur le départ sans délai du billeteur de l’Académie d’Enseignement de Bamako Rive Gauche. Partant de leur communiqué du mercredi 23 avril, le gouverneur a annoncé à la commission que le ministre de l’Education nationale a déjà donné son accord pour l’application, sans délai, de la mesure de relève. Le cas échéant, le gouverneur du district prendra des mesures nécessaires, sur proposition de la directrice de l’Académie d’Enseignement de Bamako Rive Gauche. Les syndicats annoncent avoir pris acte de cette information du gouverneur. Concernant le rétablissement Immédiat et effectif de toutes les primes d’enseignants en suspension, il a été décidé de procéder au rétablissement desdites primes sur les salaires du mois de mai avec rappel des primes et du mois d’avril. D’où cette précision syndicale : « Au regard de ce qui précède, la Coordination des Syndicats signataires du 15 octobre 2016 du District de Bamako a décidé de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail ». Mamadou Diarra Partager :FacebookX Similaire [...]

Affaire Alfousseini TOGO : Le délibéré prévu pour le 12 mai

25/04/2025Justice / MEDIASNotre confrère Alfousseini Togo, Directeur de Publication du Journal Le Canard de la Venise était à la barre hier jeudi, 24 avril 2025 pour sa demande de liberté provisoire. Après ses réponses aux questions du Président de l’audience, le représentant du contentieux de l’État et le Procureur de la République près le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité ont à tour de rôle exercé leur droit. Le Procureur a donné des détails contraires aux récentes publications dans la presse en lien avec la loi spéciale qui régit la presse. Selon ses explications, aucune disposition de la loi sur le régime de presse et délits de presse, ne mentionne que le journaliste ne peut pas aller en prison dans le cadre de la poursuite en matière de délit de presse. Le PR a conditionné la LP au paiement de 2 millions. A la suite de ses interventions, le Président de l’audience a prononcé la date du 12 mai pour le délibéré. KD Partager :FacebookX Similaire [...]

Affaire Albatros Energy-SA : le ministre Diane s’assume

25/04/2025ECO & FINANCE / MEDIASPoursuivant les efforts en cours, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Boubacar Diane n’a daigné de revenir sur une décision de 2024. Laquelle portait sur la résiliation du contrat de concession relatif à la construction et l’exploitation d’une centrale thermique au fuel lourd en boot à Kayes par l’opérateur Albatros Energy-SA. L’annulation de la décision de résiliation dudit contrat a été faite en date du 18 avril dernier par le ministre Diane, visiblement prêt à en découdre pour la résolution de la crise sans précédent du grand corps malade, l’énergie du Mali. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a annoncé, le 18 avril, l’annulation de la décision n° 0240/MEE-SE du 17 Octobre 2024 portant résiliation du contrat de concession relatif à la construction et l’exploitation d’une centrale thermique au fuel lourd en BOOT à Kayes avec l’opérateur Albatros Energy-SA. Et de confier que sa décision prend effet dès la signature, insinuant que l’opérateur Albatros Energy-SA a déjà repris son job d’approvisionnement depuis le 18 avril 2025. Siégeant dans la région de Kayes, ce service semble occuper une importante place dans l’approvisionnement du Mali en crise énergétique depuis quelques années. A cet effet, le ministre Diane s’était entretenu, lundi 14 avril dernier au sein de son département, avec les responsables de la structure. Des précisions relayées sur la page Facebook du département, il ressort que lesdits échanges ont porté sur l’examen des conditions de relance des activités de la centrale Albatros, la prise des dispositions pour éviter la dégradation des outils de production d’énergie consécutive à l’arrêt des machines, et de convenir des modalités de discussions plus approfondies sur l’avenir du partenariat entre Albatros Energy SA et l’Etat du Mali. Ce qui semble aboutir à cette reprise effective. Via la rencontre, le ministre a estimé que la situation de crise énergétique impose la nécessité de disposer de toutes les capacités de production d’énergie possible. Selon les informations, la relance des activités de la centrale Albatros participe de la volonté du ministre Diane de mobiliser les ressources disponibles pour poursuivre et maintenir la dynamique d’amélioration de la desserte en électricité. Une dynamique qui a commencé courant le mois du ramadan 2025. Avec une centrale thermique d’une capacité de 90 MW de puissance installée à Kayes et disposant de matériel moderne de production d’énergie, Albatros a connu des difficultés depuis sa mise en service en novembre 2018. Parmi lesquelles figurent les difficultés financières et d’approvisionnement en fuel dans un contexte de crise multiforme à laquelle est confrontée EDM-SA, unique acheteur de la production. Ces difficultés sont conjuguées aux différends d’interprétation des termes du contrat de ce projet porteur d’espoir. Face à l’impasse des impayés et de la quasi-cessation de la production de la centrale, l’Etat avait estimé nécessaire, à travers une lettre d’intention préalable, de résilier le contrat de concession avec l’opérateur. Tant dans une situation d’incertitude que son avenir au Mali, la direction générale de la centrale Albatros a décidé, le 31 mars dernier, de démobiliser son personnel en prélude à un licenciement éventuel. Le ministre Diane a estimé que la résiliation de la concession n’est dans l’intérêt d’aucune des parties, État comme investisseurs de Albatros Energy SA, mentionne-t-on sur la page du département. Au cours de leur dernier entretien avec le ministre, les partenaires d’Albatros Energy SA ont rassuré par rapport à la transmission diligente d’un mémorandum relatif aux préalables indispensables à un redémarrage des activités, aussi bien avec la remobilisation du personnel, des moyens financiers que de l’approvisionnement en fuel. Mamadou Diarra Partager :FacebookX Similaire [...]

Assistance humanitaire : Inauguration des 416e et 417e forages réalisés par les œuvres sociales du Président de la Transition

25/04/2025MEDIAS / SOCIETEDans le cadre de la poursuite des initiatives sociales entreprises par le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, deux nouveaux forages ont été inaugurés ce mercredi 23 avril 2025 à Yirimadio Yorodianbougou et à Yirimadio Koulouba, dans le District de Bamako. Ces réalisations portent à 417 le nombre total de forages financés dans le cadre des œuvres sociales du Chef de l’État. La cérémonie d’inauguration a été présidée par M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, à la tête d’une délégation comprenant notamment deux chargés de mission, des agents de la Direction administrative et financière, de la Direction de l’hydraulique, ainsi qu’un représentant du Gouverneur du District de Bamako. Étaient également présents les autorités locales, les légitimités traditionnelles, ainsi qu’un grand nombre d’habitants venus témoigner leur reconnaissance. Les cérémonies ont commencé par l’exécution de l’hymne national du Mali, suivie d’une minute de silence en hommage aux victimes civiles et militaires du terrorisme. À Yirimadio Yorodianbougou, site du 416e forage, le représentant du Chef de quartier, M. Douté TOGOLA, a salué l’initiative, soulignant « la portée symbolique et vitale » de l’accès à l’eau potable. Mme Maïmouna MARIKO, porte-parole des bénéficiaires, a exprimé la gratitude de la population : « Nous partions jusqu’à Siracoro pour chercher de l’eau. Cela affectait notre santé et notre quotidien. Ce forage est un soulagement, mais nos besoins restent importants ». Elle a également rappelé les démarches entreprises auprès de diverses structures avant d’obtenir ce forage, rendant ainsi compte de l’importance cruciale de cette réalisation pour la communauté. Prenant la parole, M. Aguibou DEMBELE a expliqué que les œuvres sociales du Président de la Transition sont financées à hauteur des deux tiers du fonds de souveraineté présidentielle. Il a dressé un bilan positif des actions menées à travers le pays dans plusieurs secteurs sociaux et sanitaires, avant d’inviter les bénéficiaires à entretenir le forage et à faire preuve d’unité. « Le Chef de l’État reste engagé pour le bonheur des Maliens et le développement du pays », a-t-il rappelé. Dans une interview accordée à la presse, il a exprimé sa satisfaction face à l’accueil enthousiaste réservé à la délégation : « Cette joie partagée est la preuve que ces œuvres sociales répondent à des besoins réels. Elles seront étendues et diversifiées à travers tout le Mali. » La délégation s’est ensuite rendue à Yirimadio Koulouba pour l’inauguration du 417e forage. M. Mohamed DEMBELE, Vice-président de la Jeunesse, représentant le Chef de quartier, a rappelé l’importance de l’eau comme source de vie et de développement. Mme Djeneba SIDIBE, au nom des femmes de la localité, a exprimé une vive émotion et adressé des prières pour la stabilité et la paix au Mali. En guise de reconnaissance, une attestation a été remise au Président de la Transition pour saluer son engagement en faveur des couches vulnérables. Partager :FacebookX Similaire [...]

Partenariat public-privé : le Premier ministre Abdoulaye Maïga renforce le dialogue

25/04/2025MEDIAS / SOCIETELe Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé ce mercredi 23 avril 2025 la cinquième rencontre du cadre de concertation entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé. Une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement du partenariat public-privé au service de la souveraineté économique et du bien-être des populations maliennes. Au menu des échanges figuraient deux points majeurs notamment, l’état d’avancement du plan d’action visant à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens, et la présentation d’un plan d’action consolidé relatif aux mesures de réformes structurelles de l’économie nationale. Ces travaux ont permis d’asseoir un dialogue franc et constructif autour des grandes orientations économiques du pays. Moment fort de cette rencontre, la présentation par les représentants du secteur privé de quatorze réformes jugées prioritaires. Ces propositions, à fort impact social et économique, visent notamment à atténuer les effets des aléas climatiques sur la sécurité alimentaire. Parmi elles figure la suspension de la TVA sur l’importation de 100 000 tonnes de riz, une mesure renouvelable destinée à compenser les pertes potentielles liées aux inondations. Le secteur privé a également insisté sur la nécessité de sécuriser les opérations de récolte ainsi que les circuits de commercialisation des céréales locales d’ici fin février 2025. L’actualisation des structures de prix de produits de grande consommation tels que le riz, l’huile alimentaire, le tourteau de coton et le ciment, avec un objectif de réduction d’au moins 10 % des prix indicatifs, figure aussi parmi les priorités. D’autres mesures ciblent l’amélioration de la fluidité des corridors d’approvisionnement et la lutte contre les tracasseries routières, perçues comme un frein à la compétitivité. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a salué cette initiative concertée qui traduit la volonté partagée d’assurer un approvisionnement stable en produits de première nécessité, de faciliter l’accès à des intrants agricoles de qualité à l’approche de la saison des pluies, et de garantir la libre circulation des personnes et des biens au sein de la Confédération des États de l’AES. Depuis sa mise en place, le cadre de concertation entre le public et le privé a permis d’enregistrer des avancées notables. En plus de la priorisation des besoins fondamentaux, il a favorisé une meilleure prise en compte des préoccupations du secteur privé dans les politiques publiques. Les travaux en cours sur les réformes structurelles laissent entrevoir une transformation profonde de l’économie malienne, avec à la clé une meilleure résilience face aux crises internes et externes. Ibrahim Kalifa Djitteye Partager :FacebookX Similaire [...]