La ministre Dieminatou Sangaré : « L’insuffisance rénale est une maladie dangereuse et difficile à traiter… »
L’amicale des dialysés du Mali a organisé, le samedi 12 mars, l’édition 2022 de la journée mondiale du rein. Placée sous la houlette de Mme Diéminatou Sangaré, ministre de la Santé et du Développement social, la célébration de la journée a eu lieu au cœur de la maison des Aînés de Bamako. Ainsi, le thème de cette année porte sur : « La santé rénale pour tous ».
Présidée par la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Dieminatou Sangaré, cette journée a été organisée en partenariat avec la Jeune chambre Internationale (JCI) et le Lion Club. Tout en rappelant la mise à disposition d’une trentaine de générateurs de dialyses et un forage multifonctionnel à l’hôpital du Point G au profit des dialysés, le président de l’amicale des dialysés dit apprécier les efforts des autorités de la transition vis-à-vis des gens souffrant de l’insuffisance rénale. Selon les initiateurs, le thème de cette année permet d’inviter les acteurs à s’impliquer dans le combat déjà engagé. Grâce aux actions concrètes et opportunes du département de la santé, les conditions de prise en charge des malades se sont améliorées, indiquent les organisateurs.
Après la visite du ministre de la Santé au personnel des unités de prise en charge des malades, le Dr Dembélé a fait des propositions allant dans le sens de l’amélioration des conditions des personnes atteintes. Il s’agit, entre autres : de la création des centres de dialyse à Bamako et surtout à la rive droite ; de la délocalisation de la dialyse à l’intérieur en tenant en compte des régions comme Kayes, Gao ; de la nécessité de la transplantation rénale, la formation, le recrutement du personnel soignant, la maintenance ainsi que la prise en compte de certains soins liés à l’insuffisance rénale par l’AMO. Pour sa part, la ministre de la Santé dit prendre note des propositions qui lui ont été faites. Mme Diéminatou Sangaré a réitéré l’engagement de l’Etat à renforcer les services de dialyse au Mali. « L’insuffisance rénale est une maladie dangereuse et difficile à traiter. Chacun de nous doit jouer sa partition », a-t-elle sollicité.
Aïda Beïdy Soumaré