Lutte contre l’érosion de la biodiversité : La « charte de Metz sur la biodiversité » adoptée les 5 et 6 Mai courant par les pays du G7
A l’occasion du G7 environnement qui se tenait à Metz les 5 et 6 mai courant, la France, l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, l’Italie, le Japon, l’Union européenne qui constituent l’ensemble des pays du G7 ainsi que le Chili, les îles Fidji, le Gabon, le Mexique, le Norvège, le Niger en présence de l’Egypte ont adopté « la charte de Metz sur la biodiversité » pour traduire en concret leurs actions de lutte contre l’érosion de la biodiversité.
Accélérer les efforts pour lutter contre l’érosion de la biodiversité, encourager la participation d’autres acteurs et parties prenantes, et appuyer l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 sont les trois principaux axes de la présente charte. À travers cette charte, les pays du G7 escomptent lutter de la sorte contre l’érosion de la biodiversité par des actions concrètes. La première évaluation mondiale de l’état de la nature et des biens et services qu’elle fournisse à l’humanité, adoptée par l’IPBES le 4 mai 2019, fait état d’un bilan alarmant sur la situation de la planète. Cette charte doit donc permettre d’élever les enjeux liés à la biodiversité au même niveau que ceux du climat. Comme prédit par les acteurs chargés de la question, la présente charte ne constitue pas un aboutissement, mais marque un tournant dans la mobilisation des Etats signataires en faveur de la protection de la biodiversité. Dans le document provenant des Etats prenants à cet évènement, il est écrit : « Nous, ministres du G7 et membre de la commission européenne chargés de l’environnement ainsi que ministres chargés de l’environnement de Chili(…), reconnaissant qu’il est important de traiter la biodiversité en tant qu’élément essentiel des dialogues du G7, le rôle important des peuples autochtones et des communautés locales, des femmes et des jeunes dans la diversité biologique, (…), décidons d’accélérer et intensifier nos efforts pour mettre fin à la perte de la biodiversité, de valoriser, conserver, restaurer et utiliser judicieusement la biodiversité en maintenant ainsi les services écosystémiques, une planète en bonne santé et en procurant des avantages pour tous. Nous cherchons à le faire en renforçant et en améliorant nos stratégies politiques, nos plans d’action et nos programmes de recherche en matière de biodiversité en augmentant le niveau de mise en œuvre des engagements qui y sont énoncés et en prenant de nouveaux engagements ambitieux et réalisables pour une action rapide en faveur de la biodiversité…. »
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS