Nomination d’un militaire comme préfet de Niono : Les administrateurs civils exigent l’abrogation de la décision « illégale » !

13/11/2020 fasomali

Le gouvernement de la Transition à travers le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, après avoir demandé l’avis des syndicats des administrateurs civils sur le projet de décret portant Décret N°2015-0067/P-RM fixant les conditions de nominations et les attributions des chefs des circonscriptions administratives pour élargir les conditions de nominations des préfets et sous-préfets aux sous-officiers, aux officiers subalternes et aux officiers supérieurs, membres des forces armées et de sécurité, a « illégalement » nommé un commandant de l’armée comme préfet de Niono. C’était au Conseil des ministres du mercredi dernier.

Hier, les syndicats des administrateurs civils ont dénoncé cette décision qu’ils ont qualifié d’un « manque de respect » à leur endroit et ont exigé l’abrogation de ladite décision. A défaut de l’abrogation de cette décision, les syndicats menacent de rompre toute négociation avec le Gouvernement.

Après les partis politiques dans la composition du CNT, les autorités transitoires, par leurs gouts démesurés pour le pouvoir, viennent de radicaliser les administrateurs civils qui sont étaient déjà en colère.

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

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MEDIAS

Lutte contre les litiges fonciers au Mali : les nouvelles réformes domaniales fixent le titre foncier comme seul acte de propriété valable

27/01/2025MEDIAS / SOCIETELes plus hautes autorités de la transition ont pris des mesures réduisant les frais pour le mètre carré d’une parcelle au Mali. Cette mesure vise à faciliter l’accès des à la terre et en même temps mettre fin aux récurrents litiges fonciers source de plusieurs tensions et de crises au Mali. C’était lors du conseil des ministres du 8 janvier dernier. Selon plusieurs statistiques dont celles des différents espaces d’interpellation démocratiques, le foncier prédomine les sources de conflit ainsi que les dossiers en justice au Mali. Afin d’apaiser le climat social et conformément au processus de refondation en cours au Mali, les plus hautes autorités de la transition ont engagé de vastes réformes du code domanial et foncier en octobre 2021. Ainsi, plusieurs mesures ont été initiées parmi lesquelles la réduction du coût du foncier instituée le 8 janvier dernier et l’immatriculation systématique de toutes les parcelles telles que recommandé par le président de la transition, le général d’Armée Assimi Goïta. L’objectif de ces reformes est de mettre la terre au service du développement et par ricochet appuyer la paix, la stabilité sociale et la bonne gouvernance du secteur foncier au Mali. Si avant les Maires, les préfets et sous-préfets et chefs de village pouvaient chacun délivrer des documents de titre provisoire, selon la nouvelle loi domaniale et foncière, le seul acte de propriété valable pour l’acquisition d’une parcelle au Mali devient le titre foncier. Pour donc faciliter cette transition, les autorités de la transition ont décidé de réduire le coût d’accès aux biens fonciers en république du Mali. Ainsi le prix d’un mètre carré de parcelle à Bamako est réduit à 2 000f cfa au lieu de 5 000 f CFA avant et à 600 fCFA en milieu rural au lieu de 2000 fcfa le mètre carré. Admettant que les litiges dans le foncier sont dus au fait qu’il y’a plusieurs acteurs qui attribuent la terre, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye TOURE souligne : « on a fait plusieurs communiqués pour dire de ne plus accepter les actes délivrés par un préfet, un sous-préfet ou un Maire aujourd’hui en république du Mali. C’est des actes qui ne sont plus valables. Le seul acte valable aujourd’hui au Mali, c’est le titre foncier ». En plus de cette réduction du coût, les autorités de la transition ont également déployé d’énormes moyens pour simplifier la procédure de création d’un titre foncier. « C’est l’Etat lui-même qui engage cette procédure », nous indique le ministre Imirane Abdoulaye TOURE, avant d’ajouter que ce travail qui concerne tout le Mali se situe actuellement au niveau de Bamako. « Une fois qu’on termine une zone, on va passer des communiqués à ceux qui ont des parcelles dans ces zones de s’adresser à des services compétents pour avoir leur titre foncier », a-t-il poursuivi. Aux dires du ministre, la procédure est très simple, « vous faites seulement une simple demande en y joignant l’acte qui prouve que la parcelle vous appartient afin d’avoir votre titre. Bien évidemment après vérification et le paiement des frais requis aux services compétents », a-t-il ajouté. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Droits humains au Mali : Un mécanisme national en voie d’opérationnalisation

27/01/2025MEDIASDans le cadre de l’opérationnalisation du Mécanisme National de Protection des Défenseurs des Droits Humains (MNPDDH), l’ONG Terre des Hommes et la CNDH ont organisé, le 16 janvier 2025 à Bamako, un atelier stratégique. Cette rencontre visait à finaliser les documents de référence du mécanisme et à définir les priorités pour les campagnes de plaidoyer et de sensibilisation. L’objectif principal de cet atelier était d’examiner et d’ajuster les documents issus de la retraite organisée en décembre 2024, afin de s’assurer de leur conformité avec les attentes des parties prenantes. Il s’agissait également d’intégrer les contributions des participants pour affiner les documents stratégiques, d’identifier les priorités pour les campagnes de plaidoyer et de sensibilisation, et de définir un plan de communication visant à mobiliser l’opinion publique et les décideurs. Depuis 2012, le Mali fait face à une crise multidimensionnelle qui impacte fortement les droits humains. Les populations, notamment les femmes, les filles et les personnes en situation de vulnérabilité, continuent de subir de graves violations de leurs droits. Dans ce contexte, le rôle des défenseurs des droits humains est essentiel. Ils interviennent pour documenter les violations, assister les victimes et plaider pour une meilleure protection des droits fondamentaux. Cependant, leur engagement les expose à de nombreux risques, tant sur le plan sécuritaire que juridique. C’est pour pallier ces défis que le Mécanisme National de Protection des Défenseurs des Droits Humains (MNPDDH) a été mis en place. Confié à la CNDH par décret en application de la loi de janvier 2020 sur les DDH, ce mécanisme peine toutefois à être pleinement opérationnel en raison d’un manque de moyens et de soutien technique. L’atelier du 16 janvier constitue la deuxième phase d’un processus entamé en décembre 2024. Une retraite de trois jours avait alors été organisée à Diamcis, à Banankoro, pour élaborer les documents stratégiques relatifs au MNPDDH. Cette seconde rencontre a permis de valider ces documents en présence des membres et du personnel de la CNDH, des représentants d’organisations de défense des droits humains ainsi que de journalistes. Les discussions ont porté sur la finalisation des stratégies d’opérationnalisation du mécanisme, en intégrant les retours des acteurs concernés. Enfin, une troisième activité viendra compléter ce processus : l’organisation d’un atelier de sensibilisation destiné aux Organisations de la Société Civile (OSC) et aux autres parties prenantes. Cet atelier visera à mieux faire connaître le mécanisme, son mode de fonctionnement et les voies de saisine, tout en présentant les mécanismes de protection existants aux niveaux régional et international. Le projet de soutien à la société civile pour la protection de l’espace civique (PRODHEC) est un programme multi-pays financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par un consortium d’acteurs engagés. Parmi eux figurent Terre des Hommes Lausanne, l’Association Mauritanienne des Droits Humains, l’Association Malienne des Droits Humains (AMDH), SEMFILMS et Amnesty International Burkina Faso. En apportant un appui technique et organisationnel à la CNDH, ce projet ambitionne de donner aux défenseurs des droits humains au Mali un cadre de protection plus efficace. Il s’agit d’une avancée essentielle pour garantir leur sécurité et renforcer leur rôle crucial dans la défense des libertés fondamentales. L’opérationnalisation du MNPDDH est une étape clé pour renforcer la protection des défenseurs des droits humains au Mali. Toutefois, cette dynamique nécessite un engagement constant des autorités, des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers. À travers cette initiative, l’ONG Terre des Hommes et ses partenaires entendent contribuer à la mise en place d’un environnement plus sûr pour les défenseurs des droits humains, afin qu’ils puissent mener à bien leur mission essentielle de promotion et de protection des droits fondamentaux. Ibrahim K. DJITTEYE Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

L’UPBS honore Ousmane Karim COULIBALY en Baptisant une salle d’élite à son nom

27/01/2025MEDIAS / SOCIETEBamako, vendredi 24 janvier 2025 – Ce matin, un événement mémorable a marqué le campus de Faladié Sema de l’Université Privée Boubacar Saye (UPBS). Lors d’une cérémonie empreinte d’émotions, l’institution a rendu un vibrant hommage à Monsieur Ousmane Karim Coulibaly, Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), en baptisant une salle d’élite et d’excellence en son nom. La “Salle Ousmane Karim Coulibaly” devient désormais un espace dédié à la réflexion stratégique, aux conférences et aux initiatives visant à former les élites de demain. Ce geste symbolique met en lumière les valeurs de solidarité et d’innovation sociale incarnées par M. Coulibaly, tout en soulignant son engagement pour un Mali inclusif et solidaire. La cérémonie a également permis un échange constructif entre les cadres de l’INPS et les étudiants. Ces derniers ont assisté à une présentation détaillée sur les opportunités offertes par le régime général et l’assurance volontaire, un dispositif phare de l’INPS visant à intégrer les travailleurs salariés, non-salariés et les membres de la diaspora dans le système de prévoyance sociale. M. Coulibaly et son équipe ont insisté sur l’importance de ce programme, qui permet aux entrepreneurs, commerçants, artisans et autres travailleurs indépendants de bénéficier d’une couverture sociale complète, incluant des prestations de retraite, de santé et de protection familiale. Les étudiants, attentifs et curieux, ont posé de nombreuses questions pour mieux comprendre les mécanismes et les avantages de cette formule d’assurance. Les cadres de l’INPS, dans une approche pédagogique, ont illustré leurs propos à travers des exemples concrets et des simulations. Ces démonstrations ont permis de montrer comment l’assurance volontaire peut contribuer à réduire les inégalités sociales et à renforcer la cohésion nationale. Par ailleurs, une délégation de haut niveau de l’INPS a animé des échanges autour du thème : « L’INPS au service de l’inclusion sociale pour un Mali en paix ». Ils ont partagé leur vision des réformes en cours et des projets innovants destinés à élargir la couverture sociale au Mali. Les discussions ont également mis en lumière l’importance de sensibiliser les jeunes générations à la protection sociale, qui représente un levier essentiel pour le développement durable. Ces échanges interactifs ont non seulement enrichi les connaissances des étudiants, mais ont aussi permis de recueillir leurs idées et propositions pour améliorer les services de l’INPS. Dans son discours de remerciement, M. Coulibaly a exprimé sa profonde gratitude : « C’est un honneur de voir mon nom associé à cette salle, qui, je l’espère, deviendra un lieu d’inspiration et de solutions pour notre jeunesse. L’assurance volontaire, tout comme l’ensemble des dispositifs de l’INPS, doit être un pilier de notre solidarité nationale. Je suis convaincu que des espaces comme celui-ci permettront de construire un avenir meilleur pour notre pays. » La matinée s’est conclue par de chaleureux applaudissements, témoignant de l’impact de cet événement sur l’ensemble des participants. Plus qu’un simple espace académique, la Salle Ousmane Karim Coulibaly symbolise désormais l’excellence, l’engagement et l’inclusion sociale au service d’un Mali en pleine transformation. Hady HANNE, Service des Relations Publiques, INPS Partager :FacebookX Similaire [...]

Les femmes de la CMSS apportent leur appui aux veuves et orphelins des militaires : Une importante quantité de vivres mis à la disposition du Service Social des Armées

27/01/2025MEDIAS / SOCIETEA situation particulière, il faut un comportement particulier. C’est dans cet esprit que l’Amicale des Femmes de la CMSS a fait parler le cœur de ses membres en faveur des veuves et orphelins des militaires décédés sur le champ de l’honneur. En effet, pour les femmes de la CMSS, la lutte contre l’exclusion, la solidarité envers les couches les plus vulnérables sont un devoir pour chaque malien et malienne. C’est pourquoi, parlant des veuves et des orphelins des braves militaires arrachés à notre l’affection, la présidente de l’Amicale des femmes de cet organisme de protection sociale, Mme Diallo Aïssata MAIGA, dira que « Parce que nous sommes à la fois femmes, sœurs, épouses et mères, nous ne pouvons pas rester insensibles à ce qui est arrivé à nos sœurs et à nos enfants ». Aussi, la faîtière des femmes de la CMSS a offert un don à la Direction du Service Social de l’Armée. Ce don, composé de 15 tonnes de riz, de 300 cartons d’huile, de la même quantité en pâtes alimentaires et de 100 cartons de tomate concentrée, remis au Colonel Major Brehima SAMAKÉ, Directeur dudit Service, est destiné aux familles en situation de vulnérabilité. Il a qualifié ce geste d’acte fort qui traduit la générosité des femmes de la CMSS, un témoignage de leur patriotisme consistant à agir pour le bien- être des familles éprouvées par la perte d’un des leurs, chef de famille tombé sur le champ d’honneur. Visiblement fière des femmes de la CMSS, le ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin Colonel Assa Badiallo TOURE, a invité les autres femmes du Mali à s’inspirer de cette initiative qui vise à soulager les familles bénéficiaires des dépenses quotidiennes auxquelles ces veuves doivent faire face. Ainsi dira-t-elle que ce geste philanthropique hautement symbolique, participe à l’élan de solidarité que les plus hautes autorités du Mali ont toujours voulu apporter aux couches les plus vulnérables du Mali. Réseau de Communication du MSDS Partager :FacebookX Similaire [...]

Pause de la première pierre de Mali ARENA à Koulikoro : un chef-d’œuvre à la dimension du basket-ball malien

17/01/2025MEDIAS / SPORTLe 15 janvier 2025 restera gravé dans l’histoire du Mali comme une date marquant une avancée significative dans le développement des infrastructures sportives et la valorisation des légitimités traditionnelles. Ce jour-là, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, a procédé à trois événements majeurs à Koulikoro : l’inauguration du stade Mamadou Diarra H, la pose de la première pierre du vestibule des Légitimités Traditionnelles et celle du complexe multisports Mali Arena. Ces réalisations s’inscrivent dans une dynamique de refondation et de modernisation du pays, renforçant à la fois le secteur sportif et la gouvernance locale. Fraîchement rénové, le stade Mamadou Diarra H, d’une capacité de 5 000 places, constitue une avancée majeure pour le développement du sport dans la région. Doté désormais de loges VIP et VVIP, d’un média center, de vestiaires modernes, d’une piscine, d’un terrain de tennis et d’espaces de gymnastique, ce stade répond aux exigences du football et d’autres disciplines sportives grâce à son gazon naturel. Cette réhabilitation s’inscrit dans un vaste programme de modernisation des infrastructures sportives lancé par les autorités de la Transition. À travers le pays, plusieurs stades sont en cours de rénovation ou de construction, notamment le stade Omnisports Modibo Keïta (35 000 places), le stade Ouezzin Coulibaly (2 500 places), le stade de Tombouctou (2 500 places) et le Mali Arena (10 000 places). Pour le Président Assimi Goïta, ces infrastructures ne sont pas seulement des lieux de compétition, mais aussi des espaces de rassemblement et de cohésion sociale, favorisant l’épanouissement des jeunes et la lutte contre l’oisiveté et l’exode rural. Un vestibule des légitimités traditionnelles pour renforcer la gouvernance locale Dans la même journée, le Président de la Transition a posé la première pierre du vestibule des Légitimités Traditionnelles de Koulikoro, un projet visant à valoriser le rôle des chefs coutumiers dans la gestion des affaires communautaires. En présence du Premier ministre, du président du CNT et du Chef suprême de Meguetan, Djibril Diarra, cette initiative a été saluée par une forte mobilisation de la population locale. Prévu pour être achevé en six mois, ce vestibule, appelé « Blon » en bambara, comprendra des bureaux, une grande salle de réunion et d’autres espaces dédiés. Il constituera un cadre officiel pour les légitimités traditionnelles, leur permettant d’accompagner la gestion locale et de jouer un rôle clé dans la médiation sociale et la résolution des conflits. Le Chef suprême de Meguetan, Djibril Diarra, a exprimé sa gratitude envers le Président Goïta pour cette reconnaissance du rôle fondamental des chefs traditionnels dans la stabilité du pays. Ce projet s’inscrit dans une volonté plus large de refondation de l’État, visant à renforcer la gouvernance participative en intégrant les structures traditionnelles et modernes. Mali Arena, un complexe sportif de classe mondiale à Koulikoro Autre moment fort de la journée, la pose de la première pierre du complexe multisports Mali Arena, un projet ambitieux qui marquera un tournant pour le basket-ball et les disciplines connexes au Mali. Situé à Kayo, dans la région de Koulikoro, ce complexe ultra-moderne s’étendra sur trois hectares, avec une surface bâtie de plus de 17 000 m² et une capacité de 10 000 places, extensible à 15 000. Conçu selon les normes de la Fédération Internationale de Basketball (FIBA), le Mali Arena deviendra le cinquième plus grand complexe de basket-ball en Afrique et pourra accueillir des compétitions internationales. Inspirée de la culture malienne, son architecture en forme de calebasse, ornée de motifs traditionnels, reflète l’identité nationale. Cette initiative s’inscrit dans la déclaration de 2025 comme année de la culture par le Président Assimi Goïta. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdoul Kassim Fomba, a souligné l’impact économique du projet, qui favorisera la création d’emplois et stimulera les activités locales. En plus des compétitions sportives, Mali Arena accueillera des événements culturels et récréatifs, renforçant ainsi son rôle dans le développement social et économique de la région. Une vision ambitieuse pour l’avenir du Mali Ces trois réalisations témoignent de la volonté du gouvernement de faire du sport et de la culture des leviers de développement national. En modernisant les infrastructures sportives et en valorisant les légitimités traditionnelles, les autorités de la Transition œuvrent pour un Mali plus inclusif, dynamique et compétitif sur la scène nationale et internationale. Avec le stade Mamadou Diarra H, le vestibule des Légitimités Traditionnelles et Mali Arena, Koulikoro s’impose comme un pôle stratégique, alliant modernité et traditions dans une vision harmonieuse de la refondation du pays. Ibrahim K. DJITTEYE Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

3ème édition de la Semaine de la justice : le travail d’arrache-pied de Kassogué en faveur la formation des magistrats

17/01/2025Justice / MEDIASDans le cadre de la 3ème édition de la Semaine de la justice, s’est tenue, mardi 15 janvier 2025, la première audience « historique » en formation collégiale des magistrats au Pôle National Économique et Financier de Bamako. C’était sous la présence du Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’homme. Il s’agissait, en l’occurrence, de la toute première audience en formation collégiale des professionnels magistrats au niveau de la Chambre spécialisée ce, en matière de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Un événement qui, explique-t-on sur la page Facebook du département ministériel, reste marquant dans l’histoire de l’organisation judiciaire malienne. Cela, depuis l’adoption de la loi de 2011 instaurant la collégialité dans certaines juridictions. A cet effet, ladite audience s’est déroulée en présence du ministre Kassogué. Ce dernier s’est limité à un rôle d’observateur en respectant la neutralité du procès. « Ce moment inédit a permis d’illustrer les avancées significatives du Mali en matière de renforcement de l’État de droit et de la lutte contre la corruption », souligne-t-on. Des précisions du ministère, la collégialité reste ainsi au cœur de l’équité judiciaire. Cette audience revêt une importance particulière, puisqu’elle marque la mise en œuvre effective du principe de cette collégialité dans une juridiction de première instance. La présente réforme, introduite par la loi de 2011, vise à garantir des décisions plus « impartiales, équilibrées et réfléchies » grâce à la délibération collective des juges. Aussi, ajoute-t-on, en matière économique et financière, où les enjeux sont cruciaux pour la gouvernance, cette approche offre une plus grande transparence, voire renforce la crédibilité du système judiciaire. En la matière, les juges, tous des magistrats professionnels, siègent en nombre impair conformément aux principes de la collégialité. Une configuration permettant non seulement d’enrichir la réflexion grâce à la diversité des perspectives, mais aussi et surtout d’assurer une meilleure protection des juges face aux pressions externes. Ce qui amène les justiciables à soutenir que cette initiative est une garantie supplémentaire de justice équitable et d’indépendance dans les décisions rendues. Aussi, apprend-on du département, ce choix de tenir cette première audience collégiale dans la Chambre spécialisée en matière de lutte contre la corruption et les infractions assimilées n’est pas anodin. Il témoigne de la volonté des autorités judiciaires maliennes de renforcer les mécanismes de lutte contre ce fléau qui mine les institutions et freine le développement du pays. La tenue de cette audience, dans le cadre de la Semaine de la Justice, s’inscrit également dans une démarche de sensibilisation et de pédagogie envers les citoyens. Elle met en lumière les efforts entrepris par le gouvernement pour moderniser et renforcer la justice ce, tout en réaffirmant l’engagement du Mali à promouvoir la transparence et l’intégrité. Le soutien institutionnel à cette reforme majeure A cette occasion, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme n’a pas pris la parole. Mais, tout porte à croire que sa présence a symbolisé le soutien institutionnel à cette avancée majeure. Une présence qui reflète également l’importance accordée à l’organisation judiciaire dans le cadre de la réforme du secteur de la justice au Mali. Cette première audience en formation collégiale marque ainsi, peut-on le dire, une étape décisive pour le système judiciaire malien. Lequel continue de se consolider face aux défis de l’équité et de l’indépendance. Elle envoie un signal fort aux citoyens et aux partenaires internationaux : le Mali s’engage résolument sur la voie de la justice, de la transparence et de l’État de droit. La troisième édition de la Semaine de la justice, à travers cet événement, se veut donc un moment de réflexion et d’action pour renforcer davantage la confiance des populations dans leurs institutions judiciaires. M.D. Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

EMIA : La 46ᵉ promotion porte le nom du feu Général de Brigade Toumani SISSOKO

17/01/2025MEDIASL’École Militaire Interarmes (EMIA) de Koulikoro a célébré, le mercredi 15 janvier 2025, la sortie officielle de sa 46ᵉ promotion lors d’une cérémonie empreinte de solennité et de fierté nationale. Présidée par le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, cette cérémonie marque l’entrée dans les forces armées de 255 nouveaux officiers, prêts à relever les défis de la sécurité de leur pays respectif. Portant le nom du feu Général de Brigade Toumani SISSOKO, cette 46ᵉ promotion se distingue par sa diversité et son engagement. Parmi les nouveaux officiers, 48 ont suivi un cycle spécial, tandis que 207 ont été formés dans le cadre du cycle normal. Ces derniers proviennent de divers horizons, avec des représentants de onze pays africains, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Congo, le Gabon et la Guinée. Le Mali reste le plus grand contributeur de cette promotion, avec 179 officiers, dont 35 femmes. Ces nouvelles recrues sont issues de divers parcours : 70 professionnels, 4 anciens enfants de troupe et 133 admis par concours direct. Au sommet de cette cohorte se distingue le Sous-lieutenant Matiambou SANOU, major de la promotion avec une impressionnante moyenne de 16,44/20. Des profils variés pour un engagement total Dans le cadre du cycle spécial, 48 officiers exclusivement maliens ont suivi une formation spécifique adaptée aux besoins des forces armées. Parmi eux, 25 médecins généralistes, 9 spécialistes et 14 magistrats, dont le meilleur élève, le Lieutenant médecin spécialiste Mamadou Badou Sanogo, a obtenu une moyenne de 15,87/20. Le Colonel-major Aboubacar SERME, commandant par intérim du Centre d’Instruction Boubacar Sada SY, a salué cette nouvelle vague d’officiers, soulignant que leur formation s’inscrit dans un contexte sécuritaire complexe où leur engagement sera crucial pour la stabilité du pays. Un tournant stratégique pour les FAMa Le Chef d’État-major Général des Armées, le Général de Division Oumar DIARRA, a insisté sur l’importance du rôle que ces nouveaux officiers auront à jouer dans la défense de l’intégrité du territoire malien. Il a rappelé les succès récents des forces armées, notamment dans les zones naguère contestées comme Inafarak, Tinzaouatène et Tinessako. L’année 2024 a marqué une montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa), appuyées par la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette coopération militaire a permis de neutraliser plusieurs chefs terroristes, dont Moussa Himma, un haut cadre de la Katiba du Serma. Un appel à l’engagement et à la discipline Dans son intervention, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a exhorté les jeunes officiers à faire preuve de rigueur, de discipline et de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions. Il a également souligné l’importance du soutien populaire aux forces armées pour renforcer la souveraineté et la sécurité nationale. Enfin, aux officiers étrangers, il a été demandé de porter haut les valeurs de l’EMIA et de renforcer les liens de coopération entre les armées africaines. Avec cette nouvelle promotion, les forces armées maliennes se renforcent, prêtes à relever les défis sécuritaires du pays et à affirmer leur présence sur l’ensemble du territoire. Ibrahim K. DJITTEYE Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Présentation de vœux de nouvel an : Me Mountaga TALL respecte une tradition de trois décennies

17/01/2025MEDIAS / POLITIQUEPremier à instaurer une présentation de vœux à la presse, Me Montaga TALL, a respecté une tradition vielle de près de trois décennies, le mercredi 15 janvier 2025. Cette rencontre a servi de cadre pour donner son opinion sur plusieurs sujets d’actualité. Tout en soulignant qu’il n’y’a pas de nation sans acteurs politiques, le président du CNID FASO YIRIWA TON a invité tous à la responsabilité pour sortir le Mali de l’impasse. Rarement, autant de sommités de la presse malienne se retrouvent autour d’un homme politique. Il s’agissait aussi, en partie, de rendre l’ascenseur à celui qui a été constant dans une tradition qu’il a lui-même instaurer. Initiée dans les années 90, Me Mountaga TALL a tenu la 26e édition de sa présentation de vœux à la presse malgré les péripéties et les turbulences du temps et du contexte. Tout en saluant cet intérêt pour leur corporation, les représentants des faitières présents à cette cérémonie ont saisi l’occasion pour solliciter l’homme politique à joindre sa voix à la leur pour plaider auprès des plus hautes autorités de la transition par rapport à la règlementation du secteur. Selon Bandiougou DANTE, président de la Maison de la presse, la refondation encours au Mali n’aura véritablement commencé que lorsque l’environnement de la presse ait été assaini à travers l’adoption des textes de réforme proposée. Le président de la grande famille de la presse malienne avait d’ailleurs déjà alerté plusieurs fois que la prolifération des organes de presse, au nom d’une liberté de la presse, risquerait d’être plus problématique que la crise actuelle du Mali, si toutefois, des dispositions concrètes ne sont pas prises par l’Etat. Une plaidoirie qui ne semble pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Me Mountaga TALL est conscient que la presse demeure toujours le garant de la transparence et de la bonne gouvernance dans un Etat. Par ailleurs, ajoute-t-il, une chose est de promouvoir une presse libre et indépendante, l’autre est de rendre cette presse responsable. C’est pourquoi, l’hôte du jour a invité tous les acteurs à jouer pleinement leur partition pour l’atteinte des objectifs. Au-delà de cette question d’intérêt commun, le président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid, « Faso yiriwa ton » s’est également prononcé sur plusieurs autres sujets d’actualité en lien avec la vie de la nation. Ainsi, les questions d’insécurité, la lutte contre le terrorisme, la crise énergétique, la vie chère, la liberté d’expression, le retrait du Mali de la CEDEAO, la création de l’AES ainsi que l’épineuse question des partis politiques et de la fin de la transition ont été abordées. Si Me Mountaga TALL a invité les gouvernants et gouvernés à examiner toutes ces questions avec beaucoup de responsabilité, il a par ailleurs été, on ne peut plus clair, sur le fait que la politique soit un élément crucial de la vie de toute nation. Ainsi, il a invité tous les partis politiques à l’union pour anticiper les travaux de la révision de la charte des partis politiques. Me Montaga TALL souhaite que les partis se consultent avant le rendez-vous avec le gouvernement. Issa Djiguiba Source : LE PAYS Partager :FacebookX Similaire [...]

Partenariat MP- Ambassade des USA au Mali : une série de formations initiées à l’endroit des hommes de médias

16/01/2025MEDIASAvec l’appui financier de l’Ambassade des Etats unis au Mali, la Maison de la presse a lancé, lundi 13 janvier 2025 en son sein, une série de formations à l’endroit des journalistes, blogueurs et autres acteurs de la société malienne. La série de formations en cours vise à renforcer les compétences des médias sur la couverture médiatique en périodes électorales. Ainsi, le thème choisi porte sur, « rôle des médias dans la prévention des tensions en périodes électorales et l’éducation aux médias et à l’information ». Ces formations visent à outiller 75 participants à Bamako. Aussi, les acteurs médiatiques de Sikasso et de Ségou bénéficieront de cette même formation. Du 14 au 15 janvier, le premier groupe de cet atelier de formation, composé de 31 participants, a été formé sur le « rôle des médias dans la prévention et l’apaisement des tensions sociopolitiques en périodes électorales ». Il s’agissait, durant les deux jours de formations, d’outiller les professionnels sur la couverture professionnelle d’une campagne électorale et éducative ; de rappeler l’éthique et la déontologie du journaliste, voire du reportage électoral, les textes législatifs et réglementaires évoquant les élections… « Ces ateliers témoignent de l’engagement des Etats unis en faveur d’une presse libre, responsable et professionnelle, qui joue un rôle central dans le renforcement de la démocratie et la promotion de la paix », estime l’ambassadrice des USA au Mali. A l’ère de la diffusion rapide de l’information, dit-elle, le rôle des professionnels de médias n’est pas seulement de rapporter les faits, mais aussi d’agir en tant que gardiens de la vérité, favorisant ainsi une citoyenneté informée et engagée. « Il est donc crucial de renforcer la capacité des journalistes et des organisations de la société civile à évaluer et transmettre des informations fiables », précise S.E. Rachna Korhonen. Pour Bandiougou Danté, la Maison de la presse est dans son rôle. Celui qui consiste à mettre ensemble les acteurs de la société pour la défense de la liberté de la presse et de la démocratie ce, en faisant en sorte qu’il y ait des élections libres et apaisées au Mali. La réussite de cette mission de la MP demande l’accompagnement des partenaires. D’où le remerciement de Bandiougou Danté à l’endroit de l’ambassadrice des Etats unis au Mali. Aussi présent, le chef de cabinet du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Mohamed Ag Albachard dira que les participants « sont appelés à jouer un rôle central » dans la promotion de la paix en périodes électorales. M.D. Partager :FacebookX Similaire [...]