Réformes au sein du CNJ : CCJRT-CNJ exige la mise en œuvre « effective et immédiate » des résolutions issues de la conférence de Bougouni
Pour demander le respect des engagements pris lors de la conférence du CNJ tenue à Bougouni, les membres du cadre de concertation des jeunes pour les reformes des textes du conseil national de la Jeunesse (CCJRT-CNJ) se sont, à la faveur d’une une conférence animée à la Bourse du travail, confiés aux hommes de médias. Aux autorités, ils sollicitent la mise en œuvre « effective et immédiate » des résolutions issues de la conférence de Bougouni.
A la suite de la conférence extraordinaire du Conseil National de la Jeunesse, tenue dans la région de Bougouni, des décisions importantes avaient été prises. S’agissant, entre autres, de la relecture des textes du CNJ ; du renouvellement des structures de base ; des réformes profondes des textes régissant le CNJ-Mali… Pour la concrétisation de cette mission, un bureau avait été mis en place pour mener à bout ces réformes dans un délai de huit (8) mois. Les membres du CCJRT-CNJ soulignent avoir constaté que les huit mois sont terminés sans que le travail ne soit fait. D’où la tenue de cette conférence pour attirer l’attention des Maliens. Selon le porte-parole du CCJRT-CNT, Mahamane Mama Niaré : « Il y avait une division (dans les régions, cercles et communes) au sein de la jeunesse du Mali, au moment où le ministre Mossa Ag arrivait au département des Sports. Dès qu’il est venu, le ministre a parlé de l’unification des jeunes. Pour ce faire, il a demandé la tenue de la conférence extraordinaire qui a eu lieu à Bougouni ». C’est à l’occasion de cette conférence qu’un bureau intérimaire a été mis en place. Ce bureau intérimaire avait certaines missions, à savoir : la mise en place d’une commission pour le renouvellement des structures de base ; la relecture des textes et l’organisation du congrès avant le 31 décembre 2021. Les membres du cadre déplorent que ce travail n’ait pas été fait durant les huis (8) mois déjà écoulés. Partant de ce constat, ils annoncent avoir voulu se réunir au sein du CCJRT-CNJ, pour exiger le respect des textes en vigueur. « Le conseil national de la jeunesse (CNJ) se trouve dans un vide juridique aujourd’hui. Cela s’explique par le fait que huit (8) mois avaient été donnés au comité exécutif national pour la réalisation de certaines choses. Les huit (8) mois ont maintenant été épongés sans que le travail attendu soit effectué », explique M. Niaré. A ses dires, le CNJ actuel ressemble à un bateau sur la mer qui ne sait pas là où il doit aller. Le porte-parole estime que les fautifs de cette histoire restent le ministre de Sports et le comité exécutif. Cela, « puisqu’ils n’ont pas pu respecter leurs engagements ». A entendre le porte-parole, il est actuellement urgent d’aller vers les réformes envisagées. Gestionnaire de formation et responsable commercial au bureau d’étude CETRA-SARL, Mahamane Mama Niaré et ses compagnons demandent la « mise en place effective et immédiate des résolutions issues de la conférence extraordinaire de Bougouni ». Aussi, ils plaident pour des réformes profondes des textes du CNJ-Mali à travers la mise en place d’une commission ad-hoc. Parmi leurs doléances figure le renouvellement des instances de base ce, en vue d’un congrès libre, inclusif et transparent. Les conférenciers appellent au respect des textes qui seront issus du prochain congrès du CNJ-Mali. Redonner au CNJ-Mali sa place dans le développement du Mali fait également partie de leurs souhaits. En tout état de cause, le jeune Niaré, président national de l’Action jeunesse sociale Mali (AJS Mali) et ses camarades trouvent avoir ainsi voulu tirer l’attention des autorités sur la problématique. Seront-ils entendus par les nouvelles autorités et leurs collègues du CNJ ?
Mamadou Diarra