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38e session du CSA : La contribution de la Norvège saluée

La 38e session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord (CSA) a eu lieu le 27 février dernier à Bamako. Cette session était sous la présidence de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, président du CSA.

Les travaux du CSA se tiennent désormais de façon régulière. En effet, le 27 février dernier, la 38e session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord s’est tenue à Bamako. À cette occasion, les participants se sont penchés sur l’examen des conclusions des travaux de la 4e réunion de haut niveau pour la mise en œuvre des recommandations du Dialogue national inclusif. En plus de cela, il a été question du déploiement des premières unités de l’armée reconstituée ainsi que du lancement du Fonds de développement durable.

 S’agissant de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation national issu du processus d’Alger, les participants à cette 38e session ont jugé nécessaire l’inclusion des femmes dans ce processus. Ils estiment de même pour le CSA.  Les participants « Décident, compte tenu des moyens disponibles, de désigner au sein du CSA au minimum deux représentantes auprès de chacune des trois parties signataires, sur proposition de celles-ci, avec l’objectif de permettre aux femmes d’apporter pleinement leur contribution à l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pendant et entre les sessions du CSA », lit-on dans le communiqué de presse. La contribution de la Norvège, à hauteur de 300 millions de F.CFA, pour soutenir cette inclusion des femmes a été largement appréciée.

 Dans la même dynamique, ils invitent à réfléchir sur des moyens pour inclure d’autres couches de la société civile dans le processus de la paix au Mali.

Dans la même lancée, les réflexions se sont portées sur le renforcement de la cohésion et de la coordination inter-maliennes dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord. Cette session a servi de cadre aux participants pour saluer le lancement du processus des élections législatives, dont le premier tour est prévu pour la fin de ce mois, tout en tenant compte des observations émises, notamment par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

S’agissant du redéploiement des unités de l’armée reconstituée, les participants ont incité le gouvernement à parachever le processus avant le 17 mars, comme prévu par le chronogramme adopté par la CTS, en procédant au déploiement des unités de Tombouctou, Gao et Ménaka.  

La question du processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) a été également au centre des discussions. Les participants à cette session ont invité au lancement de la phase suivante de ce processus comme prévu dans le Plan stratégique 2019-2023 du DDR.

Le retour des services sociaux de base dans les régions concernées, à travers l’alimentation du Fonds de développement durable (FDD).

Rappelons que cette session a regroupé les Parties signataires et la Médiation internationale. L’Ambassadeur du Royaume de Norvège et la représentante spéciale de la Norvège pour le Sahel étaient également présents en tant que des invités.

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