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42 personnes arrêtées lors des dernières contestations en Algérie : Le Collectif (CNLD) revendique la libération des détenus avant toute élection

Un collectif sous le nom de Comité national de libération des détenus (CNLD), créé le 26 aout dernier s’est engagé à obtenir la libération des 42 personnes   arrêtées ces derniers mois, lors du mouvement de contestation en cours en Algérie. Le collectif estime que ces arrestations sont « aussi injustes qu’illégales ».

Composé de membres de familles, avocats, journalistes et militants des droits humains, ce collectif réclame une « libération immédiate » des 42 personnes détenues ‘’illégalement ‘’ par le pouvoir algérien ces derniers temps. Selon le CNLD, ces détentions « illégales » visaient uniquement  à « faire des détenus une monnaie d’échange ou un moyen de chantage pour la concrétisation de la   feuille de route » du pouvoir algérien, qui n’est autre que  de parvenir à  la tenue d’une élection présidentielle avec certains alliés de l’ancien régime. Alors que,  l’un des objectifs des manifestations est  le départ du pouvoir de tous les fidèles du président déchu avant toute élection. La libération de ces  détenus, des  leaders des  contestations,  empêcherait une des missions des   autorités et l’armée algériennes qui ne  veulent qu’organiser au plus vite, selon Le Monde,  une présidentielle pour élire un successeur à l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission le 2 avril par le « Hirak » ; le mouvement inédit de contestation déclenché le 22 février.  Selon La même source, Kaci Tansaout, coordinateur du CNLD dénonce : « On dénonce la lenteur de la procédure » visant les « 42 personnes incarcérées à Alger », dont certaines sont en prison depuis juin et « personne ne sait quand le procès sera organisé ».  À noter que les 42 détenus sont : « Inculpés sur la base de l’article 79 » du Code pénal qui punit de jusqu’à 10 ans de prison « quiconque a entrepris, par quelque moyen que ce soit, de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ».  Selon   Kaci Tansaout, on reproche aux détenus, de l’atteinte à l’unité nationale pour avoir brandi ou vendu, selon Jeune Afrique, des drapeaux amazigh (berbère), après que l’armée eut interdit le 19 juin tout autre drapeau que l’emblème national dans les manifestations anti régime.

ISSA DJIGUIBA

Source : LE PAYS

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