Cycle de turbulences visant le Mali : Conjuration extramuros
Derrière la mer. Hors de nos frontières. Depuis de nombreuses années, le constat est fait et dit à plusieurs reprises par les autorités de la transition. Des acteurs malintentionnés remuent ciel et terre pour faire tomber le Mali. Toutes les tentatives se sont butées à la clairvoyance des gouvernants qui gèrent le pays avec fermeté, sans complaisance.
Le Mali depuis l’installation de la transition en 2020 fait face à des tentatives de déstabilisation. Les unes après les autres, elles se sont toutes butées à la posture coriace des tenants du pouvoir qui arrivent à contenir toutes les initiatives malsaines. Malgré cela, les malfaiteurs ne se découragent point. De stratégies en stratégies, ils ont tout tenté. Peine perdue. Mais continuent avec l’espoir de voir leur sale besogne prospérée. Parmi les visages de ces acteurs ennemis de la Nation, de grandes puissances dont les intérêts criminels ont été coupés à la racine depuis 5 ans. A ceux-ci s’ajoutent certains fils du pays contraints de quitter le pays pour échapper à la sentence de leur gestion très obscure. Une union de circonstance au détriment de la stabilité du Mali. Dans leur façon de faire, tous les moyens sont bons même s’il faut réduire la Nation en cendre. Des rencontres régulières, des voyages à la rencontre d’éventuels partenaires dans les salons feutrés de l’occident à la recherche de soutiens pour leur cause.
Ces hommes et femmes hors du pays, aucun évènement dans la capitale malienne ne leur échappe. Et leur mission, c’est de raviver la tension à chaque fois que des manifestions sont programmées. Ils appellent au soulèvement et encouragent même les citoyens à appliquer des méthodes archaïques comme ce fut le cas avec certaines pratiques des acteurs du M5 RFP.
Et ce qu’ils avancent comme arguments, le Mali est sous le contrôle de la dictature. Ils ne se posent pas du tout la question qu’est ce qui a favorisé cette nouvelle gestion de la Nation et qui sont les acteurs qui ont favorisé cela ? La révolution contre IBK dénonçait la corruption, le favoritisme, le délaissement de l’armée… et ce sont les mêmes acteurs politiques, religieux et ceux de la société civile qui ont soupé avec IBK qui se sont révoltés lorsqu’ils ont été remerciés ou se sont vu éloignés de la grâce du pouvoir. Ils ont manipulé le bas peuple et ont envahi la rue. Et pour arrêter le pire, il a fallu l’intervention de l’armée. Elle sauva le Mali du pire et dans sa cogestion du pouvoir avec les acteurs du M5 RFP, elle se rend compte qu’ils n’étaient là que pour des questions d’intérêts. Pour preuve, ils se sont neutralisés entre eux et les militaires n’avaient d’autres choix que de procéder au nettoyage de la scène. D’où le choix de vastes réformes qui ont nécessité la décision contre les partis politiques et celle en perspective à l’endroit des organisations de la société civile. Tout est à refaire au Mali. Et la gouvernance actuelle est obligée d’être rigoureuse pour remettre la Nation sur ses deux pieds, débarrassée des pratiques qui avaient carrément asphyxié le pays.
Les raisons des tentatives de déstabilisations sont connues par tous les esprits avertis. Les Militaires au pouvoir sont déterminés et le peuple veille. Le Mali de demain sera ce qu’auront voulu les Maliens. Ils ont vomi les politiques et soutiennent la nouvelle dynamique sous le leadership des militaires. Rien ne pourra les dévier de cette trajectoire. Du moins pour le moment. Alors ceux qui espèrent voir leurs pratiques peu orthodoxes marcher, seront désagréablement surpris. Car tout est sous contrôle. Rien n’arrivera au Mali qui est sous la protection d’ALLAH.
Kèlètigui Danioko