Économie : La Cryptomonnaie ou la monnaie de demain
Samedi 15 juin 2019, le siège de la Plateforme de blogging malien, Benbere, sis à Hamdallaye ACI 2000 a servi de cadre à un café blog sur la cryptomonnaie. Cette cérémonie a été animée par Yacouba Baby, développeur web à DanaPay et freelance.
Il y a l’argent de Dieu, de l’État, mais la Crypto monnaie est l’argent du peuple. C’est avec ces mots que Yacouba Baby a commencé ce café blog du mois de juin sur la cyptomonnaie. À ses dires, la crypto monnaie ou cryptoactif, ou encore crypto devise, est une monnaie décentralisée, c’est-à-dire non contrôlée par une banque. Ses transactions n’ont pas besoin d’une autorité pour être validées, c’est le propriétaire lui-même qui les valide, a-t-il précisé. À l’en croire, il existe plus de 2000 monnaies cryptographiques, mais la plus connue est le Bitcoin. Ce cryptoactif est l’une des premières crypto monnaies à voir le jour en 2009, a-t-il indiqué. À côté de celui-ci se trouve la TBC qui est l’argent du peuple et la force de cette monnaie, dit-il, est la communauté qui l’utilise. Plus ses utilisateurs augmentent, plus sa valeur grimpe.
Ce café blog a été également une occasion, de s’entretenir sur la block Chain ou la chaîne de blog qui est « la technologie de stockage et de transmission d’informations sans organe de contrôle ». Toujours selon les propos de M. Baby, la block Chain est inviolable. Elle est sécurisée presque à 100 pour 100 parce que chacun de ses messages passe par les mineurs avant de rejoindre la chaine. Les mineurs sont ceux qui vérifient, authentifient tous les messages en amont, a-t-il précisé.
Cette monnaie, même si elle ne concurrence pas aujourd’hui les banques, elle risque dans le temps de devenir leur concurrent à cause de sa technologie hyper sécurisée et convoitée par beaucoup de banques, a-t-il indiqué, avant de s’adonner à des démonstrations sur la création de comptes, les techniques de transactions ainsi que la convertibilité de la crypto monnaie sur les nombreuses plateformes existantes à cet effet.
Avant de finir, il a tenu à faire comprendre que le continent africain est suffisamment en retard de l’utilisation dans cette monnaie. C’est la Côte d’Ivoire qui serait plus en avance, a-t-il précisé avant d’informer que la création d’une entreprise de création de monnaie cryptographique nécessite des machines de grande capacité, d’une bonne connexion ainsi qu’un système de refroidissement adapté. Des éléments qui restent moins développés en Afrique, déplore-t-il.
Fousseni TOGOLA
Source : LE PAYS