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Environnement : Quand la maison commune brûle, la contribution de chaque résident est sollicitée

Lundi 22 avril  2019 était la journée internationale de la terre nourricière.  Cette journée est une occasion favorite pour inciter les habitants (hommes) de cette planète à des actions plus concrètes visant à la préservation de la vie sur sa surface.  Cette  troisième planète du système solaire est en effet victime de l’extravagance de l’homme qui fait surchauffer sa surface.  Pour son refroidissement,  la contribution de chaque résident (homme) est sollicitée. 

« Les Nations Unies ont célébré lundi la Journée internationale de la Terre nourricière, l’occasion de rappeler à chacun de nous que la Terre et ses écosystèmes nous fournissent la vie et la subsistance ». Cette phrase des Nations unies à l’occasion de la journée internationale de la terre nourricière résume le mieux l’objectif de cette célébration. L’homme est certes le plus raisonnable de tous les êtres,  mais le plus dangereux de tous également.  Si la maison commune brûle aujourd’hui,  c’est dû aux activités acharnées de cet être le plus raisonnable.  Les scientifiques n’ont de cesse attirée l’attention sur le réchauffement de cette planète au-dessus de la moyenne.  Chose qui expliquerait d’ailleurs la hausse de la température dans nos contrées d’année en année et la disparition des grands mammifères qui abritaient nos flores.  En plus de cela,  nous assistons à une instabilité climatique patente notamment au Mali où cette année 2019, il a plu depuis au mois de mars.  Chose qui ne s’était plus produite depuis près de 20 ans, nous confie un retraité de la CMDT. 

De quoi est alors lié ce réchauffement de la terre ?  De la pollution atmosphérique.  Ce phénomène est causé par les gaz que dégagent des activités humaines comme les feux de brousse,  les fumées des vieux véhicules qui nous viennent d’Europe, les fumées des industries, etc. Nous dirons alors l’utilisation acharnée des moteurs à explosion ainsi que de l’électricité d’autre part.  C’est pourquoi, ceux qui ont l’habitude de vivre dans les zones rurales peuvent  donner confirmation, la température est plus douce dans ces zones que dans les zones urbaines. Ajouté à tous ceux-ci le déboisement intensif qui engendre l’avancée du désert et par ricochet entraine la hausse de la température de la surface de la planète Terre.

Sommes-nous alors condamnés à subir cette atrocité ?  Non.  Un changement de comportement s’impose à chacun de nous.  Lorsque le feu consume la maison commune,  la contribution de chaque membre  conscient ou mature de la famille est sollicitée pour sa reconstruction.  L’expérience nous vient des pays occidentaux où on organise des journées sans voiture,  sans téléphone,  etc.  Pendant ces journées initiées pour réduire le réchauffement de la planète,  tout le monde gare sa voiture pour faire le vélo ou le marathon.  Ces genres d’initiative doivent se multiplier partout dans le monde.  En ce qui concerne le côté de l’électricité,  des ampoules qui consomment moins d’énergie comme les ampoules LED doivent être assez utilisées,  l’utilisation des énergies renouvelables doit se multiplier.  La faune aussi bien que la flore doit être conservée en luttant contre la coupe abusive du bois et invitant au reboisement. Cela est nécessaire parce qu’il existe une forme d’interdépendance entre les êtres de cette planète. Pour réussir le pari,  il conviendrait de miser sur l’éducation. C’est la raison pour laquelle la présidente de l’Assemblée générale des Nations-Unies,  Maria Fernanda Espinosa,  a laissé entendre à  l’occasion de cette journée : « Nous sommes la dernière génération à pouvoir éviter des dommages irréparables à la planète et à ses habitants. Nous sommes à la croisée des chemins ».

Fousseni TOGOLA

Source : www.lepays.ml

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