GESTION CHAOTIQUE DU CENTRE DE LA MEDECINE DU SPORT, DOPAGE AU SEIN DES AIGLES, CUMUL DE FONCTIONS (DG DU CMS- DIRECTEUR REGIONAL DU LABORATOIRE FRANÇAIS PIERRE FABRE) : Qui pour mettre un terme aux dérives du Dr destructeur Adama Youssouf Sangaré ?
Nommé directeur général du Centre de médecine du sport (CMS) par décret n°2020-006 PRM du 06 février 2020, Adama Youssouf Sangaré est en train, à travers une gestion chaotique, de plonger en ruine cette structure d’élite en matière de médecine des sports en seulement trois (3) ans après sa création. Bon que pour faire du mal, il s’est trouvé au centre d’une affaire de dopage de deux (2) joueurs de l’équipe nationale, les Aigles du Mali. Véritable liane chef, le Dr destructeur Adama Youssouf Sangaré, dans sa course pour l’argent facile, cumule sa fonction de DG du CMS avec celle du Directeur régional des laboratoires Pierre Fabre. Comment est-ce faisable et tolérable ? On aura tout vu au Mali, où le ridicule a cessé de tuer depuis belle lurette.
Bâti sur une superficie de 9.777 m², le Centre moderne de médecine du sport qui porte le nom du regretté Lassana Traoré dit Ambiance, un athlète accompli, un marathonien hors pair, est construit sur 3 niveaux. Il comprend 55 salles et bureaux, 4 grandes salles, 2 magasins, 1 ascenseur et une loge-gardien. Né d’une réflexion et d’une étude approfondie sur le développement et la promotion du sport au Mali, le CMS a coûté 1,8 milliard de FCFA sur les exercices budgétaires 2012, 2013 et 2014 avec des travaux de réaménagement des voies d’accès d’un montant de 59 millions de FCFA.
Créé par l’ordonnance n°2017-016 PRM du 13 mars 2017, il a pour missions fondamentales d’assurer le suivi de la santé des sportifs, d’effectuer de la recherche en santé des sportifs et de contribuer à lutter contre le dopage dans le sport au Mali. Le constat est très alarmant et très désolant. Ce superbe joli joyau (l’un des rares centres, en termes de génie civil en Afrique de l’Ouest) est à l’agonie, complémentent à l’arrêt et ce, seulement après trois (3) de sa création à cause de la gestion désastreuse et calamiteuse du directeur général.
Champion du mal
Véritable destructeur devant l’Eternel, le docteur du mal, pardon le docteur Adama Youssouf Sangaré, loin et très loin des regards de tout le monde, avec une passivité innocente, a rongé le Centre de médecine du sport qu’il avait la lourde responsabilité de gérer en toute transparence. Mais hélas !
Dans son ambition périlleuse contre le CMS, Dr Sangaré s’adonne comme activité principale la passation de marchés de gré à gré, la disparition par miracle des appareils médicaux, délit d’initié et le détournement des salaires des travailleurs. Cela fait plus de trois (3) ans que le personnel n’a pas perçu de salaire. « Cela fait des années que je n’ai perçu aucune centime comme salaire…Je pensais au début que c’était un retard compte tenu de la situation actuelle du pays, mais j’ai découvert que l’argent destiné à nos salaires est détourné par le DG Sangaré. C’est pourquoi j’ai décidé de rendre le tablier », nous confia un travailleur du CMS.
Un autre de rétorquer : « Se croyant un dieu, le DG Sangaré, par sa gestion patrimoniale et paternaliste, le Centre est complètement à l’arrêt, en toile de fond des démissions en cascade des médecins chevronnés. Il n’y a ni neurologue, orthopédiste, ni cardiologue, ni physiothérapeute, agent commercial. Tous des professeurs dans leurs domaines respectifs ont décidé de démissionner, car le DG est invivable comme collaborateur… ». Toujours selon lui, la directrice des ressources humaines a abandonné le service depuis plus d’un an, parce qu’il n’y a presque pas de personnel à gérer si ce n’est le DG, son adjoint, la secrétaire, l’agent comptable et les gardiens. « Les prestations sont assurées par des stagiaires. Je vous jure que cela fait trois ans qu’il ne s’est tenu aucun conseil d’administration… », a juré la main sur le cœur un travailleur du Centre.
Dérapage intolérable
Détenteur d’un diplôme de l’Ecole nationale de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, Dr Adama Youssouf Sangaré dispose de plusieurs autres diplômes et certificats au regard de son CV. Est-il réellement un vrai docteur en médecine sportif ? Cette question vaut son pesant d’or. D’autant plus qu’il n’est bon que pour faire du mal et même dans le domaine qu’il est sensé maitriser parfaitement. Au sein des médecins sportifs du Mali et même du monde, beaucoup doutent de ses compétences en matière de médecine sportive. Limogé de son poste de médecin sportif de la Fédération malienne de football (Femafoot) suite au dopage de deux joueurs (dont nous tairons les noms) de l’équipe nationale lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2026, Dr Destructeur Sangaré a été la risée de la médecine sportive mondiale.
En effet, il avait administré aux joueurs des substances dopants avant la rencontre entre le Mali et la Namibie. Une fois de retour dans leur club allemand, ils ont été testés positifs à un agent dopant. Ils ont été suspendus par la fédération allemande de football. Ce dérapage intolérable du médecin sportif a failli coûter à ces deux jeunes leurs contrats acquis de haute lutte dans leurs clubs. La question que tout monde s’est posée était de savoir comment l’homme qui est le garant de la lutte antidopage au Mali puisse se rendre coupable d’une telle bavure. Ecœuré, Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de Football (Femafoot), a été obligé de le suspendre de ses fonctions avant que la Confédération africaine de football et la Fifa ne lui emboitent le pas. C’est ce même monsieur qui, sous d’autres cieux, aurait été limogé sans autre forme de procès a la tête du Centre de la médecine du sport qui continue de diriger la structure. Mais on est au Mali, le pays de toutes les possibilités.
Inadmissible cumul de fonctions
A tous ces faits déshonorants, s’ajoute l’inadmissible cumul de postes. Selon les travailleurs très déterminés à freiner les desseins malsains du Dr destructeur Sangaré, ce dernier, en plus d’être le DG du CMS, est aussi le Directeur régional du laboratoire Français Pierre Fabre. Selon eux, le Dr. destructeur Sangaré ne s’en cache même pas, puisqu’il lui arrive de tenir des réunions de cette entreprise étrangère au sein des locaux du Centre. Se croyant dieu, il se permet de prioriser les tâches de cette firme française à celles du Centre plongé en léthargie sous sa gestion calamiteuse et désastreuse. Mais diantre si ce n’est pas au Mali où tout semble être permis, comment les plus hautes autorités peuvent cautionner et laisser sous silence cet inadmissible cumul de fonctions. Ou bien le Dr destructeur Sangaré est-il un superhomme qui est dessus des lois de la République du Mali ?
En tout cas, en attentant, les travailleurs regardent impuissamment leur Centre très moderne, un joli joyau (l’un des rares centres, en termes de génie civil en Afrique de l’Ouest) s’effondre…
Tientigui